Le Lac Inlé အင်းလေးကန် en birman, est un lac tectonique de montagne isolé du bassin de Yawnghwe, une vallée karstique située à près de 900 m au-dessus du niveau de la mer et entouré de montagnes atteignant 2000 mètres d'altitude de l'état de Shan dans l'est de la birmanie. Sa superficie est de 116,3 km² son altitude de 884 m et sa longueur de 22 km. Il est assez peu profond, seulement environ deux à trois mètres de profondeur, avec des "îles" flottantes naturelles autour des marges. Ces îles sont d'épais tapis de végétation flottant à la surface. Ils sont constitués d'enchevêtrements denses de plantes diverses, vivantes et mortes, qui offrent abri et nourriture à des petits cyprinidés. Ces poissons sont également présent dans le bassin versant environnant du lac. Pendant les saisons humides, le niveau du lac monte pour remplir un ruisseau saisonnier sortant (exutoire) connu sous le nom de Balu Chaung. Lorsque ce cours d'eau est inondé, il se déverse dans les zones environnantes, emportant souvent avec lui des espèces de poissons. Pendant les saisons sèches, les eaux se retirent, laissant des bassins et des étangs isolés proches de Loi Kaw, avec des populations de poissons distinctes. Pendant les mois les plus secs, ceux-ci sont déconnectés, isolant de petites populations de plusieurs espèces. L'eau y est claire, peu profonde, en moyenne un mètre et demi durant la saison sèche et trois mètres durant la mousson. Le substrat y est très fertile et limoneux. Les macrophytes se développent de manière dense dans ces eaux cristallines du lac Inlé lui-même. Le paysage submergé est dominé par des îles flottantes, un herbier de plantes comme Ceratophyllum demersum et de petits buissons de Nitella flexilis plantés dans une boue limoneuse claire. La zone environnante semble très diversifiée. Le décor est composé à la fois d'éléments minéraux comme des blocs de calcaire et de bois, probablement à la fois des racines vivantes et des arbres morts. Le substrat est semblable à un limon fin gris ou rougeâtre, patrouillé par des crabes et des escargots. Le principal débouché du lac est un ruisseau saisonnier appelé le Balu Chaung, qui déborde à certains moments de l’année et permet le transfert des poissons dans des mares et des étangs proches de Loi-Kaw. Il pleut de juin à octobre. Pendant les mois les plus secs, ils sont déconnectés, isolant de petites populations. Le lac est situé en zone karstique, et son eau est riche en carbonate de calcium et basique (pH 7 à 8,5). La température va de 15°C à 18°C en hiver à 28°C en été sur les rives. Le taux d'oxygénation de l'eau reste cependant important toute l'année. La température de l'eau est stable la majeure partie de l'année à 27-28°C avec une forte baisse à 15-18°C à 20°C en novembre et une baisse plus faible à 23-24 en avril. Les paramètres chimiques sont chaotiques en raison de la dualité entre l'eau tourbeuse acide et la nature karstique des Shan Hills. La conductivité peut osciller de 50 à 150 µS/cm et le pH de 6,5 à 9. Le lac Inlé est célèbre pour ses villages sur pilotis et ses pêcheurs locaux connus sous le nom d' Intha qui rament leurs bateaux en utilisant une seule jambe. Ces habitants, qui auraient migré du sud du Myanmar à la fin des années 1300, utilisent des «îles» flottantes naturelles constituées d'enchevêtrements de diverses espèces végétales comme jardins.Ces îles forment un large radeau autour des bords du lac et les Intha les prennent au besoin, en enlevant les feuilles aériennes et en les coupant en sections.Des poteaux en bambou sont ajoutés pour soutenir la production de fruits, de légumes, de riz et de fleurs en quantités commerciales. Les jardins montent et descendent avec le niveau de l'eau et sont devenus les habitats de nombreux poissons qui se réfugient dans l'enchevêtrement de racines et de tiges végétales à leur base. On en connait les spots touristiques et sur le bout des doigts les pratiques ancestrales des pêcheurs et des maraichers, mais que sait-on de la chimie de l'eau ? On lit souvent que les poissons présents dans le lac ne sont pas difficiles à contenter en matière de dureté, du moment que le pH reste basique. On trouve donc sur la toile, une fourchette de duretés allant de 2 à 25 GH pour le même lac ! On sait par ailleurs que le lac entouré de montagnes parfois élevées, est soumis à une saison des pluies marquée : le lac Inlé n'enregistre pas beaucoup de pluies en période hivernale. L'été, de Juin à Octobre, est par contre plutôt pluvieux (Sur l’année, la température moyenne de l'air autour de lac Inle est de 23.7°C et les précipitations sont en moyenne de 1716.2mm.) et la profondeur du lac peut doubler. Sa profondeur moyenne n'est que de 2,10 m à la saison sèche mais elle peut dépasser 4 m à la saison des pluies. Le bassin versant est relativement grand et draine un relief calcaire. On voit par ailleurs que sur les photographies satellites, que les rivière apportent une grande quantité de sédiments.
Liste des poissons et invertébrés présents naturellement ou introduits dans le lac Inlé :
Poissons : Anabas testudineus Balitora Barbonymus gonionotus Danio erythromicron.
Channa harcourtbutleri
Channa striata Chaudhuria caudata
Clarias cf. batrachus Clarias gariepinus
Ctenopharyngodon idella Cyprinus intha
Cyprinus rubrofuscus Devario kakhienensis Devario auropurpureus
Esomus danrica Gambusia affinis
Garra gravelyi Glossogobius cf. giuris Glyptothorax granosus Glyptothorax rugimentum Gymnostomus horai Heteropneustes fossilis Labeo rohita Lepidocephalichthys berdmorei Macrognathus caudiocellatus
Mastacembelus oatesii Microrasbora rubescens Monopterus cuchia Monopterus javanensis Neolissochilus nigrovittatus Notopterus notopterus Oreochromis niloticus Oryzias uwai Parambassis lala Parambassis ranga Pethia stoliczkana Physoschistura rivulicola Physoschistura shanensis Poecilia reticulata Poropuntius schanicus Puntius sophore Sawbwa resplendens Schistura balteata Silurus burmanensis Systomus cf. rubripinnis Systomus compressiformis Trichogaster labiosa Trichopodus pectoralis Yunnanilus brevis
Crustacés : Caridina annandaleii Caridina babaulti Caridina williamsi Inlethelphusa acanthica Macrobrachium assamense Macrobrachium naso Macrobrachium peguense Macrobrachium platyrostris Shanphusa browneana Shanphusa curtobates
Molusques : Brotia henriettae Brotia herculea Cipangopaludina lecythis Cipangopaludina lecythoides Gabbia alticola Galba bowelli Gyraulus convexiculus Gyraulus euphraticus Gyraulus parvus Helicorbis umbilicalis Hippeutis capitis Hydrobioides avarix Hydrobioides nana Hydrobioides nassa Hydrobioides turrita Indoplanorbis exustus Lymnaea laticallosa Lymnaea physcus Melanoides tuberculata Mieniplotia scabra Paludomus ornata Parabithynia physcus Pettancylus baconi Pila scutata Polypylis calathus Racesina luteola Radix andersoniana Taia naticoides Taia theobaldi Trochorbis trochoideus
Liste des plantes présentes dans le biotope naturel : Adiantum edgeworthii Aldrovanda vesiculosa Alisma gramineum (Alisma plantago-aquatica) Ammannia baccifera Arundinella decempedalis Azolla pinnata Cephalanthus occidentalis Ceratophyllum demersum Cladium mariscus jamaicense Colocasia esculenta Cyperus cyperoïdes Cyperus digitatus Cyperus sp. « Sha-pya » Dichrocephala integrifolia Echinochloa crus-pavonis Eclipta alba Elephantopus spicatus Eryngium foetidum Eriocaulon quinquangulare Eichhornia crassipes Elodea canadensis Fimbristylis aestivalis Fimbristylis dichotoma Gahnia javanica Hippuris vulgaris Hedychium coronarium Hydrilla verticillata Hydrocotyle maritima Hygrophila auriculata Hypericum japonicum Ipomoea aquatica Lasia spinosa Lemna Minor Lemna trisulca Machaerina sp. « Sha-lone » Limnophila indica Ludwigia octovalvis Ludwigia repens Lythrum salicaria Mariscus cyperoides Monochoria hastata Monochoria vaginalis (Heteranthera callifolia) Myriophyllum verticillatum Najas graminea Najas tenuis Nelumbo nucifera Nitella flexilis Nymphaea nouchali Nymphaea pubescens Nymphoides hydrophylla Nymphoides indica Ottelia alismoides Phragmites communis Phragmites karka Phyla nodiflora Plantago major Polygonum aviculare Polygonum plebeium Potamogeton alpinus Potamogeton crispus Potamogeton lucens Potamogeton nodosus Potamogeton obtusifolius Potamogeton perfoliatus Rotala rotundifolia Ruppia maritima Sagittaria sagittifolia Sagittaria sagittifolia (Sagittaria trifolia) Salix tetrasperma Schoenoplectiella supina Schoenoplectus lacustris Salvinia cucullata Spirodela polyrrhiza Stuckenia pectinata Thelypteris interrupta Typha angustifolia Utricularia aurea Utricularia australis Utricularia gibba Vallisneria asiatica Veronica anagallis-aquatica Xanthium strumarium
L’aquarium biotope "Lac Inlé"
On réservera donc l’aquarium biotope "Lac Inlé" aux espèces suivantes : Yunnanilus brevis, Sawbwa resplendens, Danio erythromicron, Microrasbora rubescens et Devario auropurpureus si le bac est assez grand pour leur offrir des zones de quiétude séparées par des barrières visuelles, et des escargots du genre Brotia (Brotia herculea, Brotia henriettae), Taia (Taia naticoides) ou Melanoïdes (Melanoides tuberculata). On pourrait y joindre Caridina babaulti, mais la population devra être solidement installée avant l'arrivée des poissons, qui ne manqueront pas de prélever les juvéniles. De nombreuses autres espèces vivent dans le lac, naturellement ou introduites par l’homme, mais elles sont soit introuvables dans le commerce aquariophile, soit d’une taille trop importante pour être maintenue dans un bac de taille raisonnable.
Un bac de trois-cents litres (300l) sera nécessaire à la maintenance communautaire des espèces citées en nombre suffisant : Douze Yunnanilus brevis, vingt Sawbwa resplendens, vingt Danio erythromicron, vingt Microrasbora rubescens et vingt Devario auropurpureus pour les poissons. Cinq Brotia Herculea ou B. henriettae, cinq Taia naticoides et quelques Melanoides tuberculata pour les escargots. Une cinquantaine de Caridina babaulti. Bien sûr un aquarium plus petit est envisageable mais il faudra adapter la population au volume en diminuant le nombre d'espèces accueillies, et pas le nombre d'individu par espèce. Ou plus grand et là, on pourra surtout parfaire l'aménagement en recréant une île flottante à la manière des jardins typiques du milieu.
Beaucoup de poissons du lac Inlé et en tout cas ceux qui intéressent l’aquariophilie, se rassemblent en petits bancs à la fois dans les zones de mi-eau et sur les bords du lac où il y a une végétation dense et submergée. Ils vivent souvent parmi les racines et branchages enchevêtrées et les tiges des plantes à la base des îles flottantes ainsi que dans les zones où poussent des herbes et des plantes ressemblant à des roseaux. Les escargots présents apprécient les zones caillouteuses et sableuses, sans boues excessives. Les eaux sont claires la plupart du temps et boueuses à la saison des pluies, calmes et lentes, peu profonde, avec un fond densément végétalisé et une végétation flottante. Le substrat limoneux est très fertile. La géologie locale est essentiellement karstique et le milieu est riche en carbonate de calcium. L'eau y est basique et plutôt dure quoique très variable en fonction de la saison et des précipitations. Selon l'endroit du lac où les poissons se trouvent, la dureté peut varier lors de la saison des pluies, par l'apport d'eau douce, mais aussi par le lessivage des sols alcalins. Aucune espèce du lac ne vit en revanche naturellement dans de l'eau acide, on préférera donc un pH basique, avec pH de 7,0 à 8,0. Les variations saisonnières de température sont importantes, et de 27 à 28°C en été, on passe en hiver à une température de 15 à 20°C. Ces changements ponctuent évidemment et influencent forcément la biologie des poissons, ils sont cependant chaotiques et difficiles à appréhender. La pluviométrie du Lac Inlé est importante : de mai à octobre, il pleut presque tous les jours. Changer l’eau régulièrement ou compléter souvent l’évaporation simulera cette saison des pluies et permettra de se rapprocher d'avantage des conditions de vie naturelles. On retiendra que ces changements sont importants et déclenchent le frai mais que les modalités de maintenance pour recréer ces variations de dureté restent à définir. Le bac sera très planté au sol, avec un substrat riche et basique, complété de branchages foisonnants mais non tanniques (noisetiers, lilas, bambous, roseaux...), et de plantes flottantes. Des tiges de bambous, de roseaux ou des cypérus peuvent compléter le tableau pour renforcer l'aspect biotope. L'éclairage sera prévu en fonction des plantes accueillies, mais restera avantageusement filtré par la végétation flottante.
Pour les plantes, on privilégiera :
Émergées ou émergentes : Ammannia baccifera, Limnophila indica, Rotala rotundifolia, Utricularia aurea.
Flottantes : Azolla pinnata, Lemna Minor ou Lemna trisulca, Nelumbo nucifera] et Nymphaea nouchali (pour les grands bacs), Potamogeton nodosus ou Potamogeton crispus, Salvinia cucullata, Spirodela polyrhiza.
De pleine eau : Ceratophyllum demersum, Hydrocotyle maritima, Eichhornia crassipes, Hippuris vulgaris, Myriophyllum verticillatum, Najas graminea, Nymphoides hydrophylla, Vallisneria asiatica.
Algue : Nitella flexilis
Terrestres : Colocasia esculenta, Cyperus helferi, Eriocaulon setaceum, Typha angustifolia si on a vraiment de la place.
On pourra y adjoindre des tiges de bambous ou de roseaux agencées en bottes serrées donnant à l’ensemble un aspect plus biotope. ... Mais on peut aussi être moins exigent et utiliser des plantes moins "biotopes", mais plus facile à trouver. Ici encore, le choix de la plantation sera tributaire de la place disponible, autant en volume qu'en hauteur au dessus de l'eau.
Attention ! Certains poissons sont des insectivores qui n'hésitent pas à sauter hors de l'eau pour attraper une proie. Le bac couvert est la solution de facilité, mais un bac ouvert permettant l'émergence de la flore sera la plus élégante et biotope. On veillera dans ce cas à recouvrir la surface de flottante, limitant grandement les possibilité d'accident. Cette couche de surface aura l'avantage de limité l'évaporation, mais limitera la plantation de fond aux plantes peu gourmandes en lumière.
La filtration sera classique et ne devra pas entrainer de remous importants. Un bac de faible technologie sans filtration sera tout à fait envisageable puisque le bac sera très, très planté.
Les poissons sont accommodants car habitués aux variations saisonnières, mais cependant sensibles aux paramètres de l'eau qui doit être maintenue propre. Au moins 25 à 50 % de l'eau du réservoir doit être remplacée une fois par mois. Le substrat peut également être périodiquement aspiré lors des changements d'eau ou occasionnellement, pour éviter l'accumulation de déchets, le fond du lac étant plutôt caillouteux. Ces actions pourront être avantageusement envisagées en corrélation avec les variations saisonnières.
Attention ! : Le plus important restera la gestion de la température de l'eau qui devra être impérativement fraiche en hiver ((15)18°C à 20°C) et plus chaude en été (27°C à 28°C). Ces variations saisonnières sont non seulement importantes pour assurer le bien-être des poissons et des escargots maintenus, mais augmentent de beaucoup leur longévité et conditionnent le frai. Il semble cependant que les poissons du Inlé supportent très mal les températures élevées et le manque d’oxygène, et on devra éviter les fortes chaleurs estivales. Ces poissons sont aussi très sensibles aux polluants. En raison de leur sensibilité aux paramètres de l'eau, le biotope Inlé n'est pas un bon choix pour l’aquariophile débutant. Les spécimens sauvages nouvellement importés, les Sawbwa notamment, sont souvent en mauvais état et peuvent être difficiles à acclimater dans l'aquarium. Il peut être difficile d'amener ces poissons à manger des aliments transformés. Ils refusent souvent tous les aliments autres que vivants.
Note : Sur le principe, se montrer intransigeant en matière de biotope, c'est se montrer rigoureux en matière de reproduction des conditions naturelles, mais aussi du bien-être animal. C'est donc une louable intention. Mais dans la vraie vie, celle qui doit tenir compte des moyens, techniques et financiers, dont dispose l'aquariophile, on devra souvent se contenter de faire au mieux. Si l'ambition reste de reproduire le plus fidèlement possible le milieu naturel des espèces accueillies, le résultat sera nécessairement fonction des moyens mis en oeuvre. On veillera juste à adapter la population en nombre d'espèces présentes à la configuration finalement réalisée. Mais ce n'est que mon avis
J'espère que ce petit tour d'horizon d'un biotope finalement assez peu populaire vous aura été utile. Si vous avez des questions ou des remarques, des ajouts à faire ou des erreurs à corriger, n'hésitez pas à le faire savoir sur le fil ci-dessous. Merci de votre patience.
Références et liens utiles :
- Akaishi, F., Satake, M., Otaki, M. et Tominaga, N. "Qualité des eaux de surface et informations sur l'environnement couvrant le lac Inle au Myanmar". Limnologie 7(1): 57-62 (2006.) - Annandale, N., "Fish and fisheries of the Inlé Lake." in Records of the Indian Museum (Calcutta) 14: 33-64 (1918) - Kano, Y., Musikasinthorn, P., Iwata, A., Tun, S., Yun, L. K. C., Win, S. S., … & Watanabe, K. ."A dataset of fishes in and around Inle Lake, an ancient lake of Myanmar, with DNA barcoding, photo images and CT/3D models." in Biodiversity data journal, (2016). - Kottelat, M., "The fishes of the inland waters of southeast Asia: a catalogue and core bibiography of the fishes known to occur in freshwaters, mangroves and estuaries". in Raffles Bulletin of Zoology Supplement 27: 1-663 (2013) - Sidle, RC, Ziegler, AD et Vogler, JB 2007. Changements contemporains de la surface d'eau libre du lac Inle, Myanmar. Journal of Sustainable Science 2(1): 55-65. - Talwar, P.K. and A.G. Jhingran, "Inland fishes of India and adjacent countries". vol 1. A.A. Balkema, Rotterdam. i-liv + 1-541, (1991) - Vidthayanon, C., A. Termvidchakorn and M. Pe,"Inland fishes of Myanmar". Southeast Asian Fisheries Development Center (2005)
Reportages et vidéos :
Biotope lac Inlé in Biotope Aquarium : http://biotope-aquarium.info/videos/asia/ Les vrais faux pêcheurs du lac inlé. Arte : https://www.arte.tv/fr/videos/075407-000-A/birmanie-le-lac-peau-de-chagrin/ Ipso Facto : https://www.youtube.com/watch?v=BmE4InrOIio |
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