Côté jeunes c'est plus calme. Les petits ont bien grandi. Les scalaires font 5cm hors voiles et commencent à bien se battre pour instaurer la hiérarchie. Les sturis alternent grosse poussée de croissance et stagnation pendant 2-3 semaines... Ou alors c'est moi qui ne les vois pas grandir. 

En attendant, les poissons ont l'air de profiter. Ils sont magnifiques ! 

Etonnants ces escargots ! 

Petit paquet de news.

Les jeunes scalaires et les sturis ont été vendus samedi dernier, un peu avant le début du confinement. Du coup j'ai récupéré une petite partie de la dernière ponte des scalaires. Éclosion ce matin. Les larves grouillent gentiment dans l'éclosoir en tissus. Elles rejoindront le reste du 60L quand elles seront assez grandes pour les nauplies.

Je me suis enfin collée à la réfaction du 80L. Je vous passe la joie de rincer deux kilos de sable mélangé à un an et demi de mulm et du Deponit Mix, le nettoyage des vitres et l'évacuation de l'eau à la bonne odeur de vase de rivière... C'est encore loin d'être cristallin. Des changements d'eau solides sont prévus dans la semaine. Ensuite seulement, on pensera à mettre un filtre et à commencer le cyclage. Pas envie de bousiller mon rotor avec du sable en suspension...

Côté escargots, les deux Filopaludina adultes restant sont toujours bien là. Ils sont peu actifs et passent volontiers un jour ou deux sans bouger. Je croise les doigts pour que ce soit une sorte de mise au ralenti de leur organisme pendant l'hiver. Je retrouve régulièrement les coquilles des jeunes qui doivent donc mourir au fur et à mesure. Je parierai sur une trop faible quantité de périphyton pour tout le monde... Pas grand chose à faire de ce côté puisqu'ils ignorent la spiruline et les légumes.

La population visible d'Asolènes a bien diminué aussi. Les bons jours, j'en vois un à la fois. Impossible de savoir si les autres sont morts ou juste planqués dans la jungle d'Echinodorus.

Les reproductions de guppys vont bon train. Le nombre de jeune qui passe la première semaine est toujours aussi faible dans le bac principal, même si la vente de 3 des 5 mâles a bien aidé sur ce point (et sur le niveau de fatigue des 7 femelles adultes qui n'en pouvaient plus). Après pas mal d'hésitation, j'en ai passé une dizaine dans le 60L pour les faire grandir à part. La transition en eau douce / légèrement acide n'a pas posé de problème. C'est l'occasion de les observer plus sereinement. La conclusion est claire : il est grand temps que je puisse enfin vendre les deux mâles restants - réservés jusqu'à la fin du confinement - pour en chercher d'autres et renouveler la souche, parce que 30% des alevins environ a un problème physique (colonne vertébrale tordue principalement).

Faute de place pour les accueillir, je me suis aussi résolue à transférer les prochaines naissances directement dans le bac des scalaires. Avec 7 femelles matures j'en suis à 20 alevins deux fois par semaine environ.

Bon, mis à part la malformation des guppies, ça a l'air de plutôt bien se passer ? 

Petit manque de pouzzolane pour finir le 80L : on s'en remettra. 

De toute façon, je ne peux pas élever beaucoup plus de jeunes. Une fois que les aquariums d'élevage sont peuplés, toutes les nouvelles naissances partent vers les scalaires. C'est triste mais mieux que de tasser tout le monde pour les faire grandir à tout prix. 

Les petites larves de scalaire ont presque fini leur sac vitellin. Je vous aurais bien fait des photos mais je n'ai plus le macro sous la main... Dommage, parce que cet après-midi trois œufs de corydoras miraculeusement rescapés les ont rejoint. Collés sous une feuille, plaqués contre la vitre, les nez-rouges les ont manqués.

Et ce soir... éclosion

On voit directement la différence. A 1h, les alevins de corydoras sont déjà un pouillème plus grands que les scalaires à 2 jours. Et eux, ils nagent. Très vite !

Dommage pour les photos. 

En voilà une bonne nouvelle. 

Ils finiront bien par se montrer. 

J'ouvrirai peut-être un sujet dédié, mais chose promise...

La renaissance du 80L en un bac spécifique Apistogramma hongsloi.

Prochaines étapes : attendre que la poussière retombre, siphonner et faire des changements d'eau pour atteindre une très faible conductivité, laisser le temps au cycle de se faire, attendre que la micro-faune se développe, retirer les plantes, ajouter des feuilles mortes et de la tourbe, et quand il n'y aura plus de risques de canicule... Peupler !