projet bassin dans le 60
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Manu95



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Posté le : 08/10/2023 21:43:25
 
 
Bonjour. Je l'avait fait sur aquachange, mais vu qu'il est « down », j'ouvre de nouveau ce sujet de discussion ici.

Je m'y prend certes très en avance (et je compléterait en topic au fil de son évolution), mais c'est un gros projet et je souhaite m'y prendre suffisamment tôt, pour le mûrir de façon optimale. Bien que certaines informations ne pourrons pas être donnés de suite, et pour cause, je ne sais pas du tout quelle sera ma future maison et futur jardin.

Car oui, il s'agit d'un projet bassin que je souhaite avoir après un déménagement à venir : un petit rêve partager en famille de retrouver un peu plus de nature (je suis un enfant de la campagne et ça me manque), d'ici deux à cinq ans. Nous ne connaissons pas encore notre maison et jardin, mais il y a de très fortes chances pour que nous emménagions dans le sud de l'Oise (vers Chantilly, ou un des villages autour plus vers son sud).

Le Volume

Difficile à dire tant que n'avons pas le jardin, mais l'idée serait d'avoir un  minimum de 1m sur 3m environ (3m sur 3 au maximum) , et d'une profondeur entre 1m20 et 1m50 (pour avoir une plus faible variation de température en fonction des variations de saison) sur au moins les deux tiers de la surface du bassin. Il y aurai un pallier à 30cm, et peut être un second à 80 cm ou 1m (la c'est moins sur). J'avais un peu lu les avantages et inconvénients sur  paliers, mais il semble que le plus souvent le contre serait le héron, hors, logiquement, au vu de la faune que je pense y mettre, il ne devrai pas être un souci ; et le site dont Opabinia m'a passé le lien en mp (merci opabinia et Aquarelle qui avait déjà parlé de ce site) pour poursuivre mes recherches, semble plutôt être assez pour ces paliers. En gros, selon mes calculs, je taperai dans un minimum de 3m², et un maximum de 8m². Il va de soit que la superficie du bassin dépendra de celle de notre futur jardin ;).

La zone

Alors je partait sur l'idée au départ de le mettre à mi ombre, pour limiter les hausses de températures en été, mais suite aux échanges que j'ai eu sur aquachange, je serait porté sur mi ombre à ombre. Je sais bien sur qu'il faut mieux éviter les arbres (même si c'est joli, la chute des feuilles au mieux apportera trop de pollution, et au pire ça peut être toxique).

Le matériel

J'opte pour un bassin creusé en sol, d'une cuche de sable, et recouvert d'un feutre géotextile (important pour protéger la bâche ou liner des cailloux ou racines) et d'une bâche PVC (EPDM j'ai vu que les EPDM sont plus solide,plus lourd, et plus cher), et non un bassin préfabriqué qui de toute façon, avec une grande profondeur, n'existe pas (ou alors c'est très récent). La question d'une filtration se pose aussi (la encore je vais me tourner vers vous et la population que je pense mettre), mais ce serai un filtre solaire à ce moment la, si besoin, sinon pas de filtres.

L'eau :

Alors la, c'est toute la question. Car j'imagine bien que je devrait choisis les paramètres en fonction de qui y nagerai. En l’occurrence, même si j'ai pas toutes les informations, je sais déjà que dans la zone  ou on souhaite emménager, l'eau du robinet à un PH entre 7,2 et 7,5, et une dureté en moyenne de 20 GH. C'est une eau très dure. De fait la remplir uniquement au robinet, ne sera pas forcement une bonne chose si j'escompte y mettre une espèce préférant une eau plus douce  c'est un peu le cas). La question sera donc remplir avec de l'eau de pluie (récupérateur d'eau de pluie c'est un projet) et si cela ne suffis pas, de l'eau osmosé. Ensuite comment réagir face à une évaporation estivale, bien que je pense (à tort ou à raison) que la surface limitée et la grande profondeur en limite les effets. Devons la compenser ou laisser la nature faire. Autre question, en cas de pluie, il y a j'imagine ne risque d'un débordement. Un système d'évacuation serait possible ?

La flore

Alors là, j'ai eu pas mal de sources diverses et variés et je n'ai arrêté aucun choix. Je sais qu'il me faudra des épuratrices des oxygénantes, et des flottantes (pour faire de l'ombre, surtout si plein soleil), potentiellement des petits nénuphars (enfin reste à voir si la surface du bassin est assez grande et son exposition au soleil assez durable). Et qu'elles tiennent l’hiver évidement. Il y a toutefois une plante flottante qui m'a plus, c'est l’azolla, qui semble faire un parfait paillis pour le potager, et que les poules raffolent (et si on à un très grand jardin on compte avoir aussi quelques poules ;).

La Faune

Alors voila, j'ai beaucoup étudier la question. Avec 3m² (je me base sur mon minimum), je préfère exclure les PR, prolifiques et polluants. J'étais, au fil de mes recherches, partis sur du Gambusia affinis, voir du Veron, jusqu'à ce que je lise plusieurs témoignages fiables de gens ayant mis des Tanichthys albonubes (je crois si ma mémoire est bonne que grand-père en a eu dans un bassin en zone montagneuse). Ça me tenterai, et donc il me faudrait sans doute veiller aux paramètre de mon eau ? Sur la fiche il y est indiqué un PH entre 5,5 et 7,5 et un GH entre 5 et 20, précisant qu'il « se sentira bien dans une eau aussi bien acide qu'alcaline où le GH aura au final qu'une importance secondaire », mais la fiche est peut être obsolète. L'eau du robinet serai à la limite haute de la fourchette préconisée, mais si je table sur le milieu de la fourchette, ce serai une eau plutôt acide et moyennement douce ? Ensuite, pour celle espèce, la filtration serait elle nécessaire ,  le bassin plutôt en zone ombragée ou mis ombragé ? En plein soleil serait sans doute trop risqué pour la chaleur que cette espèce ne supporte pas, même avec 1m50 de profondeur ?
J'avais aussi songé à des Corydoras, mais cela nécessite un courant en profondeur il me semble, et du coup cela ferai un brassage des températures (et les été au cours des années seront de plus en plus chaud, donc difficile pour les Tanichthys albonubes. Et il faudrait du coup un sol adapté je pense. Et la question du nourrissage, sera-t-il nécessaire et quotidiennement ou est que que la nature suffira à donner la pitance partiellement ou totalement à ces poissons ?
Enfin j'imagine que des escargots peuvent coloniser les bassins, comme auxiliaires détritivores (je songe aux aselles, mais j'imagine qu'elles risque de ne pas trop proliférer en présence de poissons.

Déroulement.

Alors sans doute que je vous relancerai quand on arrivera au jour J, mais voici la chronologie que j'ai étudié:

En premier, se renseigner auprès de la mairie pour s'assurer de la possibilité juridique de creuser un petit bassin, et en discuter auprès des voisins.
D'automne au printemps, réalisation du bassin (toute la partie creusage du trou, mise ne place de la bâche, et remplissage),
Le premier printemps, y introduire les plantes (éventuellement les petites bébêtes du genre aselles et escargots possibles).
Le printemps suivant,  y introduire les poissons d'une même espèce (du coup, j'espère qu'il n'y aura pas d'indésirables du genre dytiques ou larves de libellules)

Autre
alors j'ai garder en tête des petites astuces, à vous de me dire si je suis totalement à côté de la plaque :
- pour limiter les dégâts des racines des plantes sur la bâche, l'utilisation de panier dans lesquelles elles pousseraient.
- dans les paniers et sans doute ailleurs, l'usage de pouzzolane pour permettre l'installation de la flore bactérienne (un peu comme les nouilles céramiques dans les aquariums).


Voilà, je crois que j'ai dit l’essentiel de ce que je projette. Maintenant je suis à l'écoute de tous conseils pour rectifier le tir la ou je faut fausse route, et de mon conforter sur les points ou je suis dans le bon.

Mes sources :
- Les guides de Sylwingei sur les bassins, les poissons poubellisables, etc … (merci à lui:) )
- Un sujet polémique sur un bassin trop peu profond dont j'ai recueillis les conseil (non écouté) des membres ressources de ce forum
- D'autres sujet de discussion autour des bassins
- Quelques vidéo d'Annie R sur quelques bases de conception d'un bassin.
- Un site de vente de micro faune pour poubelarium (que m'a donné Opabinia, je ne sais pas si j'ai le droit de le citer)
- Récemment, un site d'une pépinière de plantes aquatique pour bassin bourré de conseil et fiches tuto (que m'a conseillé Opabinia, et venant d'Aquarelle, merci à vous deux) dont j'ai déjà lu plusieurs articles (mais pas encore regardé les vidéos, mais j'ai le temps n'est ce pas ;) ?.


Grand Père



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Posté le : 09/10/2023 06:21:54
 
 
Pour l'eau j'opterais pour l'utilisation directe de l'eau de pluie de récupération (toitures). Un réservoir intermédiaire pourra être utilisé, bien sûr, mais le trop-plein de celui-ci ira directement au bassin.
Si tu utilises de la terre locale, fortement calcaire si mes souvenirs géologiques sont exactes, comme substrat, la dureté restera élevée.
On ne sait pas trop comment évoluera le rythme et l'abondance des précipitations à l'avenir, mais il y aura sans doute de longues périodes de sécheresse et des pluies rares, mais abondantes. Un trop-plein sur le bassin, relié au réseau, pourra être utile. Maintenant, si tu es en bordure de l'Oise, tu auras les pieds dans l'eau dans tous les cas.  Sinon, une prairie inondable fera l'affaire.
Attention à la proximité des bâtiments alentours. Pendant les sécheresse en revanche, tu n'aura sans doute pas le droit d'utiliser l'eau de conduite. La reserve d'eau de pluie pour alimenter le potager et le bassin, devra donc être énorme !  Une cuve enterrée de plusieurs mètres-cubes ? ...avec une pompe de relevage solaire, si tu as les moyens.

Pour la population, les Tani sont en effet un excellent choix (je vais mettre à jour la fiche de Tanichthys albonubes, dès que possible). Ils résistent bien de 0 à 30°C, et surtout aux variations rapides de dureté. Les escargots, aselles, daphnies seront rapidement à leur aise. Les naturels (larves de moustiques*, de libellules, coléoptères, punaises d'eau, batraciens...) s'inviteront d'eux mêmes, serviront de nourriture aux poissons... mais aussi de prédateurs. Les néocaridines sont aussi un bon choix. Pour les autres espèces, je n'ai pas d'expérience, mais ça semble faisable.
Attention toutefois aux poissons invasifs comme les gambusies si tu es proche de plans d'eau naturels.

* Le problème de voisinage le plus fréquent concerne les moustiques.  Les seconds étant la sécurité des enfants, et l'inondation... suivi par le chant des grenouilles. 

TheEdge



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Posté le : 09/10/2023 10:53:04
 
 
Pour l'eau, c'est surtout le remplissage initial qui peut poser question. En fait, quand tu poses ta bâche, le seul moyen de la poser correctement, c'est de remplir le bassin pour la lester et de l'accompagner au fur et à mesure. Donc soit tu as une grosse réserve d'eau et tu pourras remplir avec de l'eau de pluie, soit ca sera de l'eau de conduite. Après, la pluie fera déborder ton bassin rapidement et l'eau de conduite va être diluée à l'eau de pluie très rapidement. A l'inverse, en été, il faudra peut-être faire un complément.

Pour l'exposition... Le soleil n'est pas un réel problème. Les problèmes d'eau verte se posent surtout au début, quand le bassin n'est pas pleinement équilibré. Par contre, l'équilibre d'un bassin, c'est plus long à obtenir que pour un aquarium. On compte plus en années qu'en mois. Pour le mien, en plein soleil (pas le choix!), j'ai eu de l'eau verte au printemps (de mai à juillet) les trois premières années puis plus du tout. Par contre, le soleil est bon pour les plantes et la faune. Donc, je dirais que la meilleure option, c'est mi-ombre, mais pas pleine ombre.

Pour ta chronologie, je pense qu'il vaut mieux introduire les poissons dès la fin du premier printemps... Ils vont te faire de la démoustication. Sans ca, prévois répulsif, prise antimoustiques,... Ca va être l'horreur! J'ai vu ce que ca a donné sur la petite piscine gonflable de mes filles, laissée 15 jours, avec le vent qui avait soulevé la bâche, des milliers de larves!!! Par contre, une fois les poissons introduits, plus aucun soucis à se faire. Attention quand même au cyclage très long d'un bassin (2 à 3 mois pour l'absence de nitrites chez moi sur 4 à 5 M3)

Concernant la filtration... Je suis plutôt partisan d'une circulation d'eau. L'élimination des déchets se fait avec une grosse masse de plantes. La menthe aquatique est très résistante et pousse vite (en plus, tu coupe et tu fais sécher, c'est très bon en tisane), le cypérus, est prolifique et donc un refuge aux alevins entre les tiges quand il est bien gros plus de l'infusoire dans ses racines (prévoir un encrage solide du panier car prise au vent importante), le jonc fleuri est magnifique,... un peu de flottante aussi (essaie avec plusieurs, car elles s'adaptent de façon assez aléatoire visiblement). Un enjeu sera rapidement plus d'éviter la prolifération qu'autre chose, donc il faut prévoir de la place pour chaque plante. Evite par contre, les nénuphars, tu n'auras pas la place dès la seconde année. Mon bassin (3m5 x 2) est déjà trop petit.


Manu95



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Posté le : 10/10/2023 23:21:20
 
 
Merci pour les avis.

A Grand père :

Oui j'ai omis de le mettre ici mais j'avais noté les conseils pour la proximité des bâtiments, notamment une potentielle cave ;), que tu m'avais donné sur l'autre forum.
Pour le récupérateur d'eau de pluie, c'est bien en projet mais je ne sais pas encore combien je pourrait mettre ni s'il sera enterré (ce sera le mieux) ou a l'air libre.
D’ailleurs, je pense que ce n'est pas une bonne idée, mais est ce qu'un récupérateur d'eau de pluie peut recevoir un trop plein d'eau de bassin ? Sinon je réfléchis a canaliser ce trop plein ailleurs.
Je me souviens que Sylwingei avait parlé du naturel invasif des Gambusia affinis :). Tu me conforte dans mon choix sur les Tanichthys albonubes, mais j’ignorais qu'ils avaient une capacité à supporter des variation de paramètres rapides. Je suis resté dans l'idée qu'ils ont une préférence pour une eau douce et acide (d’ailleurs leur environnement semble indiquer cela), et je n’imaginai pas qu'il puissent tolérer une telle fourchette de température. Je me souvient qu'il supportent mal la chaleur. Et au final on les retrouve partout dans le monde, mais plus dans leur milieu d'origine. c'est ce qui expliquerai cette faculté à s'adapter à ces changements de paramètre ?.
Sinon, je n'avais pas songé au néocaridines, ça pourrai être une bonne idée, mais pareil je les pensait pas en capacité de supporter une telle fourchette de température. Par contre on est d'accord que pour les néocaridines, les changement brutaux de paramètres, ce n'est pas du tout ça ?.
Pour le voisinage, les moustique ne seront pas un souci avec des poissons je pense :). pour les enfants, si jammis ceux des voisin s’introduisent chez moi, clôturer ne me pose pas non plus un gros souci. Par contre, pour les grenouilles, c'est plus délicat ; tous les têtards font t'ils parti du menu des tany ?

A the Edge

C'est vrai que le remplissage du bassin pour tendre la bâche est important, c'est un détail que j'avais noté en plus, et j'espère bien avoir déjà de la réserve d'eau pour ce faire. De toute façons, je prendrai le temps de faire les choses au fur et à mesure dans la construction du bassin (s'il faut que je creuse à la main ça prendra je pense du temps :).
Pour l'introduction des poissons fin printemps, avec les chaleurs à venir, cela ne poserai pas de souci pour eux ? je pensait leur laisser le temps de s'acclimater et de bien investir leur environnement avant les fortes chaleurs. J'entends le souci des moustiques et ma femme encore plus je pense. Mais pour le cyclage, il me faudra quand même introduire les plantes assez tôt mais pas pendant l'hiver non plus j'imagine. du coup ça donnerai mars, les plantes et juin les poissons, ça ne fait pas un timing un peut serré , et quid des escargot et crevettes ? .
Sinon pour l'eau verte, moi qui peine à en fabriquer dans mon appartement, c'est un comble.


Grand Père



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Posté le : 11/10/2023 07:24:56
 
 
Récupérer l'eau de débordement du bassin n'est pas forcément utile. Déjà, cette eau là est "sale" et supportera mal la conservation.  Si tu envisages un potager en revanche, un système d'irrigation en revanche serait peut-être une bonne idée.
En fait tout dépend de la position de ton terrain par rapport à la nappe phréatique ou la rivière. En fonction du lieu tu peux creuser un puisard pour l'évacuation de l'eau ou, au contraire, un puits  pour la récupérer. Tant que tu ne sais pas où, difficile de dire comment. 

Maintenant, de nos jours, un récupérateur d'eau de pluie n'est jamais une mauvaise idée.

J'ai des Tani. en été et des crevettes à l'année dans mes abreuvoirs extérieurs. Comme ma ferme est à plus de mille mètres d'altitude les variations de température y sont énormes. Je suis obligé de rentrer les poissons, (il a fait -30°C il y a une quinzaine d'années), mais les crevettes réapparaissent chaque année... en pleine santé ! 

Pour le remplissage, le récupérateur devra donc être construit avant, ou le bassin construit juste avant la "saison des pluies". L'Oise ne me fait pas l'effet d'un endroit sec, à priori, mais si tu choisis d'habiter sur un coteau calcaire exposé au sud, il faudra assurer un apport d'eau en conséquence. 

Comme en aquarium, les bestioles (escargots, crevettes, aselles, vers aquatiques, larves...) viennent avec les plantes ou naturellement. Elles arriveront dès le remplissage pour les uns et dès les beaux jours pour les autres.

Opabinia



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Posté le : 11/10/2023 10:11:38
 
 
Hello Manu

Pour info, j'avais refait le bassin chez ma mère, sous des chênes, avec feutre + toile EPDM, environ 3-4 m3, profondeur 70-80cm avec  berges et plages pour que les animaux puissent ressortir et les oiseaux se baigner. Remplie à l'eau du robinet, avec nymphéas, plantes de berge, colonisée toute seule par des tritons, grenouilles vertes et insectes variés (et sangsues ). Elle se remplit au gré des pluies, l'eau reste un peu dure parce que le sol y est lessivé de temps en temps et c'est une marne. Pas de poisson dedans.
Deux ans après, j'ai un souci que je n'avais pas eu jusqu'ici : les algues de printemps, boostées par la chute des feuilles, d'habitude consommées par des têtards et autres bébêtes s'avèrent cette année une invasion de filamenteuses solidement arrimées à la toile EPDM. Impossible de s'en débarrasser ! Ça n'était pas le cas avant sur les bâches PVC, plus lisses, plus rigides aussi et moins solides. Peut-être que c'est dû à la météo particulière depuis la pose, mais ça m'intéresserait de savoir si ceux qui ont opté pour l'EPDM ont un souci similaire. 
En effet, une fois la bâche posée (galère!) et remplie, dur de changer d'avis !  Ca pourrait t'aider dans ton choix, la différence de prix pour le ratio avantages/inconvénient n'est pas si importante.
PS : Syl a eu de gros soucis avec ses voisins, il faut en effet être prudent sur ce point. Ceux de ma mère rigolent en entendant les grenouilles, mais chez lui, ça a été pesticide direct dans l'eau ! Il a perdu de superbes koïs.

Grand Père



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Posté le : 11/10/2023 13:18:41
 
 
Destruction d'espèces protégées (grenouilles) :
"Toute destruction des espèces et habitats est interdite avant la réception de l'arrêté préfectoral portant dérogation signé. Le non-respect de ces interdictions constitue un délit puni de trois d'emprisonnement et 150 000 € d'amende en application du L. 415-3 du code de l'environnement."

Mauvais traitement ayant entrainé la mort sur une espèce domestique (les koi) :
"Il est interdit d'exercer des mauvais traitements envers les animaux domestiques et les animaux sauvages apprivoisés ou tenus en captivité. Plusieurs sanctions pénales sont prévues en cas de mauvais traitements, d'abandon, de sévices graves et d'atteintes à la vie ou à l'intégrité de l'animal". 2 ans de prison et 30000 € d'amende.

J'espère que Syl a porté plainte. 


Baarb_Apapa



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Posté le : 11/10/2023 21:21:03
 
 
Les gens se fichent du bien être animal, j'ai failli perdre un de mes chats, et quelques voisins ont eu moins de chance : on a jamais su qui, mais empoisonnement à la mort au rat, dans de la bouffe à priori, le vétérinaire nous a expliqué que c'était malheureusement pas si rare que ça 


Opabinia



Modérateur
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Posté le : 12/10/2023 18:15:17
 
 
Quelle horreur ! Ça me rappelle la puce de ma mère, retrouvée morte dans un endroit improbable, où elle n'aurait jamais dû être, probablement empoisonnée et traînée loin de chez ma mère (elle ne sortait pas du terrain sauf les deux limitrophes, on l'a retrouvée dans un fossé sur la route, loin de l'entrée du lotissement). Dans le même temps, un chien et plusieurs chats du voisinage ont disparu ou ont été empoisonnés. Effets dévastateurs suivis de graves pb de santé pour ma mère, très âgée. 

Pour les problèmes divers, la LPO vient d'envoyer des infos , si ça vous intéresse. On peut déclarer son terrain "Refuge LPO". - ce que j'ai fait. Ca n'a pas de valeur juridique, mais ça peut contribuer à protéger la biodiversité tout en freinant les mauvaises intentions. Pour d'autres conseils : https://www.lpo.fr/la-lpo-en-actions/mobilisation-citoyenne/refuges-lpo

la fête des mares (infos, puisque c'est fini)
- La fiche juridique sur les mares (on peut avoir des points communs pour les bassins)
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