B-Aqua - Myriophyllum quitense

Myriophyllum quitense

Fiche crée par :
TheEdge le 06/06/2018 15:36:26

Fiche modifiée par :
Grand Père le 23/03/2025 15:30:30
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Grand Père le 18/01/2023 07:08:23
Grand Père le 15/12/2021 07:49:22

Myriophylle de Quito

Le Myriophylle de Quito est utilisé par les aquariophiles sud-américains, au Pérou notamment, mais n'est que très rarement disponible en Europe.

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Taxinomie

Descripteur : Kunth, 1823

Classe: Magnoliopsida

Ordre: Haloragales

Famille: Haloragaceae

Genre: Myriophyllum

Synonymes

Myriophyllum chuquitense Meyen

Myriophyllum elatinoides Gaudich.

Myriophyllum elatinoides var. ternatum (Gaudich.) Reiche

Myriophyllum pallidum Rusby

Myriophyllum ternatum Gaudich.

Myriophyllum ternatum var. crochet tétraphyllum . & Arn.

Myriophyllum titikakense Rémy

Myriophyllum viridescens Gill.

Myriophyllum viridescens Gill. ex Crochet. & Arn.

Noms Communs

Myriophylle de Quito

Andean watermilfoil (en)

Membres du genre Myriophyllum

Myriophyllum rubricaule (Valk. & Duist., 2022)

Myriophyllum sp. "Guyana" (Non décrite)

Myriophyllum alterniflorum (de Candolle, 1815)

Myriophyllum aquaticum ((Vellozo) Verdcourt, 1973)

Myriophyllum mezianum (Schindler, 1905)

Myriophyllum quitense (Kunth, 1823)

Myriophyllum heterophyllum (Michaux, 1803)

Myriophyllum hippuroides ((Nutall) Torrey et Gray, 1848)

Myriophyllum mattogrossensis (Hoehne, 1915)

Myriophyllum oguraense (Miki, 1934)

Myriophyllum pinnatum ((Walter) Britton, Sterns & Poggenb., 1888)

Myriophyllum tetrandrum (Roxburgh, 1820)

Myriophyllum simulans (Orchard, 1986)

Myriophyllum spicatum (Linnæus, 1753)

Myriophyllum muricatum (Orchard, 1986)

Myriophyllum ussuriense ((Regel) Maximowicz, 1874)

Myriophyllum verticillatum (Linnæus, 1753)

Myriophyllum sibiricum (Komarov, 1914)

Myriophyllum tuberculatum (Roxb., 1832)

Myriophyllum sp. "Roraima" (Non décrite)

Origine géographique

Aire d'origine : Amérique, Océanie
Argentine, Australie, Bolivie, Canada, Chili, Colombie, Équateur, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, États-Unis, Uruguay, Venezuela

Aire actuelle

On rencontre Myriophyllum quitense sur les côtes ouest des Amériques, du Canada (Colombie-Britannique) à la Patagonie, et en Australie et Nouvelle-Zélande. (Klinkenberg 2014; Encyclopedia of Life 2015).

La plante aurait été introduite en Amérique du Nord par la sauvagine migratrice il y a plus de cent ans. (Richard Couch et Edward Nelson)

Environnement

Milieu

Terre, Douce

Myriophyllum quitense est présent dans les parties balayées par le vent des grands lacs ou dans les eaux vives des rivières des basses terres (Klinkenberg 2014). du niveau de la mer à 4500 mètres d'altitude en Argentine.
La plante résiste à des températures d'eau très froides, avec une surface gelée pendant plusieurs mois d'hiver au Canada.
On trouve Myriophyllum quitense dans les rivières et ruisseaux lents ou dans les grands lacs des vallées dans les zones montagneuses du Montana aux États Unis d'Amérique (Lesica et al. 2012 ; Giblin et al. [eds.] 2018).

L'espèce est largement répandue et bien qu'elle soit peut-être en déclin dans certaines parties de son aire de répartition, on ne pense pas qu'un déclin de la population mondiale est susceptible d'atteindre (ou d'être proche d'atteindre) le seuil de "Vulnérable". Par conséquent, l'espèce est évaluée comme "Préoccupation mineure".

L'espèce est classée mondialement comme "apparemment en sécurité" par NatureServe (2014), mais les populations de certains États des États-Unis et des provinces du Canada sont classées comme "en danger critique" ou "en péril".
Le Conseil canadien pour la conservation des espèces en péril (CESCC 2011) classe l'espèce dans la catégorie "Peut être en péril " (pour le Canada seulement).

Description

Type

Plante

Croissance

Taille

80 à 100 cm

Toutes les feuilles émergentes de Myriophyllum quitense sont vert moyen à vert foncé, lisses, plus longues que les fleurs et les fruits.
Les feuilles émergentes sur la moitié supérieure de l'inflorescence sont ovales et dentelées. Celles à la base des branches ou des pousses sont en forme de lanières, entières à pectinées (dentées en peigne), un peu opposées, et des feuilles très réduites. Les feuilles submergées sont en verticilles de 4-5 avec 6-12 segments.
Les fleurs ont huit étamines.
Les plantes restent rigides lorsqu'elles sont retirées de l'eau. Elles ne développent pas de turions.

Description botanique
Plantes herbacées vivaces, aquatiques, aux tiges simples ou ramifiées, 20-100 cm. long.
Feuilles de 1 à 2,5 cm. longs, en verticilles de 4 à 5, disséqués en 13 à 21 segments filiformes, ressemblant à des peignes, faisant progressivement la transition vers les bractées ; bractées ovales-oblongues, 7-10 mm. long, le peigne inférieur, transitionnel à serrulé dans les bractées supérieures.
Inflorescence simple à fourchue, submergée à émergente ; fleurs simples, sous-tendues par des bractéoles blanchâtres à bords rugueux de 1-2 mm. long; sépales 4, attachés au sommet de l'ovaire infère, blanchâtres, dentés ; pétales 4, environ 2,5 mm. longue, rapidement caduque; étamines 8 sur les fleurs staminées ; stigmates plumeux sur les fleurs pistillées. Fruits: Akène lisse, 2 mm. long.

Attention ! Trois espèces de Myriophyllum sont présentes naturellement en Amérique du Sud (M. aquaticum, M. quitense et M. mattogrossensis) M. quitense est un ancien nom légitime de la plante généralement connue sous le nom de M. elatinoides, une espèce dont on pensait jusqu'à présent qu'elle s'étendait de l'Amérique du Sud à l'Amérique du Nord, à la Nouvelle-Zélande et à l'Australie.
Les plantes de M. quitense en Amérique du Nord et en Australie ont fait l'objet d'un réexamen critique et le statut des taxons étroitement apparentés a été réexaminé.
Il a été constaté qu'en Amérique du Nord, M. quitense existe sous forme de deux populations isolées en Arizona et en Oregon. Le statut de M. spicatum, M. exalbescens et M. magdalenense, les trois espèces précédemment décrites du complexe 'elatinoides' est aujourd'hui discuté, et il est suggéré de reconnaître deux variétés, M. spicatum var. spicatum et M. spicatum var. exalbescens. M. magdalenense est considéré comme une variante mineure de M. spicatum var. spicatum.
Les plantes australiennes connues jusqu'à présent sous le nom de M. elatinoides se distinguent de M. quitense et constituent trois nouvelles espèces, M. salsugineum, M. caput-medusae et M. porcatum.

Maintenance

Dry Start

Oui

Paramètres

Température

0 à 25°C

6,5 à 7,5

1 à 8

Aquarium

Eclairage

Brassage

Substrat nutritif

Recommandé

Si ce myriophylle est utilisé par les aquariophiles sud-américains, au Pérou notamment, il n'est que très rarement disponible en Europe.
Il n'y a donc pas de données concernant sa maintenance en aquarium et on se rapportera à la culture des autres membres américains du genre.
On peut toutefois estimer, vu son habitat, qu'une eau plutôt fraiche, autour de la neutralité et douce, ainsi qu'une lumière forte, sera favorable à sa culture.
On le réservera aux grands bacs tempérés ou froids.

Disponibilité commerciale : Très rare

Une forme à feuilles vertes de Myriophyllum aquatique est disponible dans le commerce sous le nom de Myriophyllum elatinoides.
Il n'est pas synonyme de M. Aquaticum, mais de Myriophyllum quitense (Orchard, A.E.,1981)

Plantation et multiplication

Reproduction sexuée
Sur la même plante, les fleurs mâles et femelles sont séparées, généralement une par aisselle, et généralement sous-tendues par deux ou plusieurs minuscules bractéoles. En général, les fleurs mâles poussent au-dessus des fleurs femelles dans l'inflorescence terminale en épi. Les sépales sont blancs. Les pétales mesurent 2-3 mm de long et sont rapidement caduques. Les fleurs mâles ont huit étamines.(Lesica et al. 2012).
Les fruits ressemblent à des drupes ou à des noix avec quatre carpelles. Les segments de fruits mesurent environ 2 mm de long. (Giblin et al. [eds.] 2018).
La propagation par semis de graines n'est cependant pas documentée en aquariophilie.

Reproduction végétative
Les plantes ne développent pas de turions.
On procédera par repiquage des tiges prélevées lors des élagages de la plante, comme pour la plupart des myriophylles.

Commentaires

Étymologie : Myriophyllum du grec ancien μυριόφυλλον (myriόphyllon) de μυρίος (muríos) et φύλλον (phúllon) signifiant respectivement "très nombreux" et "feuilles" et quitense, de Quito (en Equateur).
La plante ayant été décrite depuis l'équateur par Karl Sigismund Kunth (1788-1850)

Note : Ce myriophylle est utilisé par de nombreuses espèces d'oiseaux aquatiques pour construire leurs nids (Grèbes)

Références

GBIF, IUCN, CABI
NatureServe. 2014. CFIA and NRCan/CFS. 2011
CONABIO. 2009. Catalogue taxonomique des espèces mexicaines. 1. in Capital Nat. Mexique. CONABIO, Mexico.
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- Maiz-Tome, L "Myriophyllum quitense". La Liste rouge de l'UICN des espèces menacées 2016
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- Zuloaga, FO, ON Morrone, MJ Belgrano, C. Marticorena et E. Marchesi. (eds.) 2008. Catalogue des plantes vasculaires du Cône Sud. Monogr. Syst. Bot. Bot du Missouri. Gard. 107 : 3 vol.

Pour citer cette fiche :"Myriophyllum quitense, Kunth, 1823" B-Aqua / GP (2021)