Hydrocotyle fausse renoncule
En 2016, le règlement d'exécution de la Commission européenne (2016/1141) a placé la Hydrocotyle fausse renoncule parmi la liste de quatorze espèces de plantes exotiques envahissantes préoccupantes pour l'Union.

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Taxinomie
Descripteur : Linnaeus fil., 1782
Classe: Magnoliopsida
Ordre: Apiales
Famille:  Araliaceae
Genre:  Hydrocotyle
Synonymes
Hydrocotyle adoënsis (Hochst. 1841)
Hydrocotyle americana (Walt. 1788)
Hydrocotyle batrachioides (DC 1830)
Hydrocotyle cymbalarifolia (Muhl. 1813)
Hydrocotyle natans (Cirillo 1788)
Hedera natans Cirillo
Hydrocotyle cymbalariifolia Muhl. ex Elliott
Hydrocotyle natans Torr.
Hydrocotyle Nutans G.Don ex Loudon
Hydrocotyle prolifera Otto
Hydrocotyle prolifera Otto ex Sweet
Hydrocotyle ranunculoides f. minima Kuntze
Hydrocotyle ranunculoides var. adoensis Urb.
Hydrocotyle ranunculoides var. brasiliensis Urb.
Hydrocotyle ranunculoides var. genuina Urb.
Hydrocotyle ranunculoides var. incisocrenata Urb.
Hydrocotyle ranunculoides var. lobata Urb.
Hydrocotyle ranunculoides var. natans (Cirillo) Urb.
Hydrocotyle ranunculoides var. renoncules
Noms Communs
Hydrocotyle fausse renoncule
Hydrocotyle à feuilles de renoncule
Hydrocotyle nageante
Hydrocotyle flottante
Floating marsh pennywort (en)
Membres du genre Hydrocotyle
Hydrocotyle ranunculoides (Linnaeus fil., 1782)
Hydrocotyle dissecta (Hook fil., 1853)
Hydrocotyle leucocephala (Chamisso et Schlechtendal, 1826)
Hydrocotyle maritima (Honda, 1934)
Hydrocotyle tripartita (R. Brown ex. A. Richard, 1820)
Hydrocotyle verticillata (Thunberg, 1798)
Hydrocotyle vulgaris (Linnæus, 1753)
Origine géographique
Aire d'origine : Amérique centrale
Argentine, Bolivie, Brésil, Canada, Chili, Colombie, Costa Rica, Cuba, Equateur, Guatemala, Mexique, Nicaragua, Panama, Paraguay, Pérou, États Unis, Uruguay
Aire actuelle
H. ranunculoides est une plante aquatique vivace originaire des Amériques. elle a été introduite en dehors de son aire de répartition d'origine par le commerce des pépinières aquatiques et s'est depuis naturalisé dans de nombreux pays du monde.
Son aire naturelle de répartition couvre les continents américains tempérés et tropicaux. Elle a été introduite par l'homme dans une grande partie du monde, dont en Europe de l'Ouest et en Europe centrale au cours du 17ème siècle. Elle est aujourd'hui considérée comme invasive.
L’hydrocotyle fausse-renoncule figure sur la liste noire des espèces invasives de Belgique.
L'espèce a été introduite en Afrique et en Australie (Q-bank Invasive Plants 2015).

L'Hydrocotyle fausse-renoncule a été introduite en France comme plante oxygénante pour les bassins et les aquariums. Elle a été identifiée pour la première fois en France en 1987, dans l'Essonne, mais son introduction daterait de 1940 (FCBN, 2010)

Quelques données anciennes signalent depuis 1616 sa présence locale en Europe et dans le paléarctique occidental, par exemple en Italie du sud selon Columna in Palustris stagnantibus, dans le Caucase et jusqu'en Palestine ; à l'époque l'espèce était dénommée "Ranunculus aquaticus umbilicato folio" ou H. natans Cirillo. De plus un type dit Hydrocotyle adoensis (ou H. ranunculoides var. adoensis) a aussi été signalé et récolté au nord de l'Éthiopie à partir de 1837. Antonii Bertelonii confirme sa présence en abondance (H. natans) à Naples, en Sicile (près de Syracuse), en Sardaigne et même à Melazzo bien plus au nord ; une hypothèse est que ces populations pourraient provenir d'importations pour les jardins botaniques italiens depuis le XVIe siècle, avec donc une possible acclimatation ancienne dans les climats doux de l'Italie.
Enfin des fossiles de la période "chaude" du dernier interglaciaire montrent que cette espèce avait au moins colonisé des habitats lacustres d'Allemagne et de Suisse, selon Thellung (1925) cité par Reduron en 2006, sans que l'on sache aujourd'hui préciser le statut et l'origine philogénétique de ces taxons anciens
Environnement
Milieu
Douce
Hydrocotyle ranunculoides colonise principalement les eaux tempérées, lentes et eutrophes, à moins de 1500 m d'altitude. Elle pousse dans les étangs, les lacs et les marges de cours d'eau calmes ou lents. Il fait souvent partie des communautés insulaires flottantes des lacs tropicaux.
Se produisant en bordure de cours d'eau calmes ou à faible débit, McChesney (1994) identifie deux habitats distincts où se trouve H. ranunculoides : les lacs tropicaux de haute altitude d'Afrique de l'Est et d'Amérique du Sud, et les régions côtières de basse altitude de la zone tempérée des États-Unis, au sud Amérique, Australie et Europe. Il fait souvent partie des communautés insulaires flottantes des lacs tropicaux.

Elle a un développement très rapide et peut en quelques semaines ou mois produire une biomasse végétale qui recouvre tout ou partie des fossés ou des cours d'eau colonisés, ce qui lui vaut d'être considérée comme espèce exotique envahissante par l'Union européenne
L'Hydrocotyle ne semble pas poser de problème particulier d'invasivité dans son aire naturelle, bien qu'enregistrée comme "mauvaise herbe" dans le Sud-Ouest des États-Unis où elle a été récemment introduite.
Fernandez et al. l'ont observée au Chili à la fin des années 1980 mais elle ne semblait pas y poser de problème particulier.
Récemment introduite en Australie (Klemm et al., 1993), elle se montre très invasive dans l'ouest du pays, dont dans la rivière Canning.
En 2014, elle posait problème au point de justifier des plans d'action dans au moins sept pays de la région de l'EPPO (Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes).

Cette espèce présente en effet toutes les caractéristiques d'une espèce potentiellement invasive : croissance rapide, adaptabilité aux conditions nutritives, multiplication végétative très efficace, résilience et plasticité en réponse de croissance, hivernation efficace (bien que réduite en cas de grand froid), résistance à l'herbivorie et aux désherbants et absence d'espèces locales capables de la manger ou parasiter et de maladies capables de significativement ralentir sa croissance dans les milieux où elle a été introduite.
L'espèce est largement répandue et bien qu'elle soit peut-être en déclin dans certaines parties de son aire de répartition, on ne pense pas qu'un déclin de la population mondiale soit susceptible d'atteindre (ou d'être proche d 'atteindre) le seuil de "Vulnérable". Par conséquent, l'espèce est désignée comme "Préoccupation mineure".
Description
Type
Plante
Croissance
Taille
20 à 40 cm
Hydrocotyle ranunculoides est considérée comme invasive en France métropolitaine et ne doit pas être maintenue sans précaution.

L'hydrocotyle fausse renoncule est une espèce de plantes amphibie, vivace, entièrement glabre, à tiges stolonifères. Ces tiges sont horizontales (le pétiole peut mesurer jusqu'à 40 cm de long), rampantes ou flottantes.
Chaque nœud de tiges et feuilles flottantes ou émergentes peut produire des racines robustes (les internœuds mesurent de 4 à 12 cm). Avec l'âge, les feuilles deviennent plus épaisses, foncées et luisantes à aspect légèrement cireux. Elles sont réniformes à suborbiculaires mais non orbiculaires (ce qui la différencie de Hydroctyle vulgaris ), légèrement cireuses, très échancré à la base, fortement lobé, parfois crénelé. La taille du limbe est très variable ; petit (1 cm parfois) pour les formes terrestres à très larges (jusqu'à 18 cm) pour les formes aquatiques flottantes.
Les fleurs sont petites, à pétales blanchâtres, et réunies en ombelles de cinq à dix fleurs sur des pédoncules plus courts que les feuilles et insérés au niveau des nœuds. Dans son milieu naturel l'espèce fleurit entre juillet et octobre. Dans le paléarctique occidental, la production de graines n'est pas observée, ou alors, comme en Grande-Bretagne, il n'a pas été possible de les faire germer. La reproduction végétative semble donc largement dominante.
Le fruit est suborbiculaire, mesure de 1 à 3 mm de long et 2 à 3 mm de large, légèrement aplati, souvent maculé, pourvu de côtes non proéminentes.

Cette plante peut être confondue avec des renoncules aquatiques.
Comme son nom scientifique l'indique, ses feuilles nageantes ressemblent fortement aux feuilles laminaires de renoncules aquatiques (Ranunculus aquatilis, Ranunculus peltatus), ou à Ranunculus hederaceus. Mais en été, seule l'Hydrocotyle développe des feuilles vraiment émergées, à la différence des renoncules aquatiques qui ne produisent que des feuilles flottantes.
- la Renoncule scélérate (Ranunculus sceleratus L.) dont les feuilles basales sont très proches, mais dont les feuilles matures sont très profondément découpées et présentent un port en rosette (non rampant).
- le populage (Caltha palustris L.) dans certaines circonstances, mais qui présente de grandes fleurs jaunes (type boutons d’or) très caractéristiques et qui est toujours érigé, ne s’enracinant pas aux nœuds.
- L’espèce autochtone ouest-européenne H. vulgaris se distingue par des feuilles peltées (quasi-circulaires dont le pétiole est inséré au centre). Elle est trouvée dans les mêmes habitats, mais elle est plutôt semi-aquatique. Attention, dans certains pays, cette espèce est parfaitement semblable à Hydrocotyle leucocephala (pas encore trouvée en France) qui a par contre la plupart des feuilles immergées et des inflorescences en ombelle supportées par de très longs pédoncules (dépassant les feuilles). Chaque ombelle comprenant 20 à 30 fleurs blanc vif, contre seulement 5 à 10 fleurs d'un blanc moins vif et courtement pédonculées pour H. ranunculoides)

Comparaisons avec les espèces similaires H. vulgaris et H. umbellata :
- H ranunculoides : Marge foliaire divisée en pétiole central. Lobes marginaux chevauchants, marge profondément dentelée. Motif veineux très ramifié. Couleur vert moyen, allant de 2 cm à plus de 10 cm dans des conditions eutrophes. Trouvé enraciné au bord des lacs, des étangs, des fossés et des canaux à débit lent et des fossés de drainage. Feuilles émergentes à 30 cm de la surface de l'eau. Enracinement à chaque nœud.
- H. vulgaris : Bordure de la feuille entière, avec une petite indentation sur un côté, voire pas du tout. Pas de lobes qui se chevauchent. Feuille épaisse, motif nervuré distinct à chaque échancrure marginale, disque central pâle prononcé sur la face supérieure de la feuille où le pétiole se joint en dessous. Feuilles vert très foncé, dont la taille varie de 1 à 3,5 cm. Se produit sur un sol humide près de l'eau, rarement trouvé dans l'eau.
- H. umbellata : Marge de la feuille entière, avec une petite indentation sur un côté, voire pas du tout. Les feuilles mesurent 2-3,5 cm, sur de longues tiges (10-25 cm). Indentations marginales régulières, pas de lobes qui se chevauchent. Fleurs tenues au-dessus des feuilles. Se produit sur un sol humide, rarement dans l'eau.
 
Maintenance
Dry Start
Oui
Paramètres
Température
-10 à 25°C
pH
5 à 7,5
GH
1 à 10
Aquarium
Eclairage
Brassage
Substrat nutritif
Obligatoire
L'Hydrocotyle fausse-renoncule a été introduite comme plante oxygénante pour les bassins et les aquariums à la fin des 80, mais reste très peu utilisée en aquarium.

Hydrocotyle ranunculoides est une plante gazonnante qui forme un tapis dense en culture terrestre.
C'est une plante de bassin, qu'il faut veiller à ne pas répandre en milieu naturel.

Sa culture est considérée comme assez facile en aquarium. Elle n'a pas d'exigence particulière pour pousser correctement sinon un éclairage suffisamment puissant pour éviter qu'elle prenne de la hauteur.
En l'absence de luminosité suffisante, elle a pousse vers la surface de l'eau. Il ne faut pas hésiter à en limiter la croissance en la contraignant manuellement pour la maintenir au niveau du sol, et en enfonçant ses tiges dans le sable.
Sous beaucoup de lumière et de CO2 ainsi que d'un apport suffisant de nutriments,elle pousse très rapidement et peut même avoir tendance à devenir envahissant. Sous des lumières plus basses, elle pousse plus lentement et ses pousses ont une croissance plus verticale que rampante.
Disponibilité commerciale : Interdite
L'espèce est vendue comme plante d'aquarium tropical, et aussi comme plante d'étang extérieur. La plante a été testée comme traitement pour l'élimination des nutriments des eaux usées avec un certain succès. Son taux de croissance rapide fournit une source de nourriture appropriée pour le bétail avec des indices de protéines brutes et de digestibilité élevés (Q-Bank 2015).

H. ranunuloides est considéré comme un envahisseur sérieux en Belgique, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni en particulier et a été ajouté à la liste d'alerte de l'OEPP en 2004 ( OEPP, 2004 ) et à l'annexe 9 du Wildlife and Countryside Act au Royaume-Uni. Il est également interdit de vente aux Pays-Bas. Il s'est répandu dans les plans d'eau de plusieurs autres pays européens, dont la France, la Belgique, l'Allemagne et l'Italie.
En 2016, le règlement d'exécution de la Commission européenne (2016/1141) a placé H. ranunculoides parmi la liste de quatorze espèces de plantes exotiques envahissantes préoccupantes pour l'Union.
Plantation et multiplication
H. ranunculoides est capable de reproduction sexuée et asexuée.

Reproduction végétative
Par ses propagules cette espèce a une propension naturelle à la dispersion à moyenne et longue distance, notamment lors des crues et inondations. L'espèce peut prendre des formes terrestres et coloniser la prairie hygrophile.
L'homme peut être un vecteur de dispersion. Des oiseaux se perchent sur des nattes d'hydrocotyles flottantes et pourraient transporter des fragments vers d'autres endroits, mais ce phénomène n'est pas documenté. Le nettoyage mécanique ou manuel de cours d'eau, l'utilisation de bateaux à hélice qui découpent et arrachent les plantes peuvent être des sources importantes de propagules, et parfois de transport de propagules.
Les racines se développent à partir de chaque nœud de la forme de croissance stolonifère. H. ranunculoides croît et se régénère rapidement. Au Royaume-Uni, des taux de 23 cm par jour ont été enregistrés (JR Newman, Centre for Aquatic Plant Management, Wallingford, Royaume-Uni, communication personnelle, 2004). La croissance des systèmes de traitement des eaux usées a atteint 19,7 tonnes par hectare ( Boyd et Bayne, 1988 ). Des études en Allemagne ont montré une croissance accrue dans des conditions riches en nutriments jusqu'à 0,132 gg -1 poids sec j -1 ( Hussner et Lösch, 2007). Il n'y a pas d'études sur la physiologie des feuilles, bien que Della Greca et al. (1993, 1994) ont montré la production de nouveaux glycosides d'oléanane antialgal et de triterpènes d'oléanane polyoxygénés isolés à partir de matériel végétal entier séché.
La reproduction végétative semble donc largement dominante.

Reproduction sexuée
Il existe peu d'informations sur la biologie des semences de H. ranunculoides . La germination a lieu sur des bancs de boue avec des régimes de température fluctuants au début du printemps avec l'augmentation de la durée du jour.
On pense que le mode d'introduction dans les habitats tempérés en Europe se fait à partir de graines produites dans les aquariums tropicaux et rejetées dans l'environnement par le système de traitement des eaux usées. La reproduction végétative prend la forme de rameaux se détachant des tapis parents pour se répandre en aval et coloniser d'autres sites ( Hussner et Lösch, 2007 ). Elle a été découverte qu'il fleurissait et fructifiait dès mai aux Pays-Bas ( Meijden et al., 2001 ).
En Europe, si sa floraison est observée, elle est rarement suivie de graines fertiles. Il semble que la maturation des graines soit liée à la température qui doit être élevée (F.Dortel 2010)
Les fleurs sont petites, à pétales blanchâtres, et réunies en ombelles de cinq à dix fleurs sur des pédoncules plus courts que les feuilles et insérés au niveau des nœuds. Dans son milieu naturel l'espèce fleurit entre juillet et octobre. Dans le paléarctique occidental, la production de graines n'est pas observée, ou alors, comme en Grande-Bretagne, il n'a pas été possible de les faire germer.
Commentaires
Étymologie : Hydrocotyle dérivé de cotyle avec le préfixe hydro-. ranunculoides, "semblable à la renoncule"

Utilisation traditionnelle et/ou commerciale :
Cette plante peut être consommée par les ragondins et les vaches, méthanisée ou compostée, mais si elle a vécu dans des eaux ou sédiments pollués, elle peut avoir bioaccumulé des métaux ou métalloïdes toxiques et écotoxiques, qui seront retrouvés dans les résidus.

H. ranunculoides a été intentionnellement introduite comme plante d'ornement et d'aquariums tropicaux au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Belgique. L'espèce a aussi été proposée comme plante utile dans le cadre de la phytoremédiation car elle accumule et supporte des doses significatives de métalloïdes toxiques et/ou de métaux lourds ainsi que de phosphore.
L'introduction peut être aussi accidentelle : l'espèce est susceptible d'être mise en place au niveau local dans les systèmes d'eau après le nettoyage des aquariums et des étangs.
Références
GBIF, IUCN, CABI
Arrêté du 14 février 2018 relatif à la prévention de l'introduction et de la propagation des espèces végétales exotiques envahissantes sur le territoire métropolitain
Tela Botanica
NatureServe Explorer (http://explorer.natureserve.org.)
EPPO, 2010. Report of a Pest Risk Analysis for Hydrocotyle ranunculoides. Report of a pest risk Analysis for Hydrocotyle ranunculoides. European and Mediterranean Plant Protection Organisation.
Plantes envahissantes Q-bank. 2015.
- Mathias ME, " The genus Hydrocotyle in northern South America". in Brittonia, 2:201-237. (1936)
- Cook CDK, Gut BJ, Rix EM, Schneller J, Seitz M, . "Water Plants of the World: A Manual for the Identification of the Genera of Freshwater Macrophytes". The Hague, The Netherlands: Dr W Junk (1974)
- Hussner A, Lösch R, 2007. "Growth and photosynthesis of Hydrocotyle ranunculoides L. fil. in Central Europe" in Flora (Jena), 202(8) (1974)
- Dortel Fabien, Lacroix Pascal & Magnanon Sylvie "Plan de lutte contre l'Hydrocotyle fausse-renoncule (Hydrocotyle ranunculoides L.f.) en Région Pays de la Loire" in Conservatoire botanique national de Brest (2011)
- Reduron J-P, "Ombellifères de France", in Vol.3, Bull. de la Société Botanique du Centre-Ouest, Nouvelle Série, Numéro spécial 28-2007, (2007)
- Duenas M.A/ Newman J.R. (2010 ) "Aquatic Plant Management Group-Center for ecology and hydrology", in The 42st Robson Meeting, 9th-10th February 2010.
- F. Mitteault, C. Geslain-Lanéelle et P. Dehaumont, "Arrêté du 14 février 2018 relatif à la prévention de l'introduction et de la propagation des espèces végétales exotiques envahissantes sur le territoire métropolitain", JORF, vol. texte n° 11, no 0044,‎ (2018)
- Anderson LWJ. "Aquatic weed problems and management in western United States and Canada". In: Pieterse AH, Murphy KJ, eds. Aquatic Weeds: the Ecology and Management of Nuisance Aquatic Vegetation. Oxford, UK: Oxford University Press, (1990)
- Cordo HA, DeLoach CJ, Ferrer R. "The weevils Lixellus, Tanysphiroideus, and Cyrtobagous that feed on Hydrocotyle and Salvinia in Argentina". in Coleopterists Bulletin, 36 (1982)

Pour citer cette fiche :"Hydrocotyle ranunculoides, Linnaeus fil., 1782" B-Aqua / GP (2021)


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