B-Aqua - Ricciocarpos natans

Ricciocarpos natans

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Grand Père le 20/01/2025 07:37:52

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Riccie à franges violettes

La Riccie à franges violettes est vulnérable en France métropolitaine et ne doit pas être collectée en milieu naturel. La plante est cependant disponible dans le commerce aquariophile européen.

Des informations manquantes, des précisions à apporter? N'hésitez pas à devenir membre de B-Aqua et participer à la rédaction de la base de données!

Taxinomie

Descripteur : (L.) Corda, 1829

Classe: Marchantiopsida

Ordre: Marchantiales

Famille: Ricciaceae

Genre: Ricciocarpos

Synonymes

Hemiseuma natans (L.) H.Klinggr.

Lemna dimidiata Raf.

Riccia capillata Schmidel

Riccia lutescens Schwein.

≡

Riccia natans L.

Riccia natans f. communis Nees

Riccia natans f. fluitans Sim

Riccia natans f. limicola Sim

Riccia natans f. major (Lindenb.) Nees

Riccia natans f. terrestris Lindenb.

Riccia natans f. terrestris Lindenb. ex Nees

Riccia natans var. brasiliensis L.

Riccia natans var. brasiliensis Mont.

Riccia natans var. communis (Nees) Debat

Riccia natans var. major Lindenb.

Riccia natans var. ovata Gray

Riccia natans var. terrestris (Lindenb. ex Nees) Debat

Riccia velutina Wilson

Riccia velutina Wilson ex Hook.f.

Ricciella lutescens (Schwein.) Trevis.

Ricciocarpos natans f. communis (Nees) Schiffn.

Ricciocarpos natans f. fluitans Arnell

Ricciocarpos natans f. terrestris (Lindenb. ex Nees) Warnst.

Ricciocarpos natans f. terricola Steph.

Ricciocarpos natans var. major (Lindenb.) Schiffn.

Ricciocarpos natans var. subterrestris Schiffn.

Ricciocarpos natans var. terrestris (Lindenb. ex Nees) Schiffn.

Ricciocarpos velutinus (Wilson ex Hook.f.) Steph.

Ricciocarpus natans (L.) Corda

Targionia natans (L.) A.Braun

Noms Communs

Riccie à franges violettes

Ricciocarpe flottant

Ondine à ventre violet

Purple-fringed liverwort (en)

Membres du genre Ricciocarpos

Ricciocarpos natans ((L.) Corda, 1829)

Origine géographique

Aire d'origine : Europe, Monde
Cosmopolite

Aire actuelle

Ricciocarpos natans est une espèce sub-cosmopolite répartie dans le monde entier. On la trouve presque partout sauf dans les régions polaires bien qu'il soit rare dans certaines parties des tropiques.

R. natans est une espèce tempérée répandue dans le monde entier ainsi qu'en Europe dans la plupart des pays, bien qu'elle soit absente des îles méditerranéennes et de la Macaronésie (Söderström et al. 2002).

Bien que peu fréquente dans le sud de l'Europe, sa répartition s'étend de la Norvège, de la Suède et de la Finlande à l'est jusqu'à la Pologne et la Hongrie, la Suisse et les Balkans. Dans les pays méditerranéens, cette espèce est peu commune en Espagne, en France et en Italie et n'a pas été signalée au Portugal.
Sur la base des informations les plus récentes disponibles, la zone d'occurrence (EOO) de cette espèce en Europe est estimée à environ 9,7 millions de km₂ et la zone d'occupation (AOO) à plus de 1 624 km₂. Dans l'UE-28, la EOO est de 4,7 millions de km₂ et la AOO d' environ 1 304 km₂.
L'aire de répartition altitudinale de cette espèce s'étend du niveau de la mer jusqu'à 200 m d'altitude dans les régions méditerranéennes et jusqu'à 600 m d'altitude en Suisse.
En France, cette espèce a été détectée à environ 1 000 m d'altitude (Hugonnot 2004).

L'espèce a été enregistrée comme envahissante en Norvège et en Suède

Environnement

Milieu

Terre, Douce

Ricciocarpos natans se rencontre principalement en flottant dans les eaux peu profondes et abritées des étangs, des mares et des marais qui ont tendance à être chauds ou enrichis en nutriments, où elle peut former de vastes colonies flottantes.
Elle est parfois échouée et ancrée le long des rivages.
On la trouve souvent avec des lentilles d'eau (Lemna sp., Spirodela sp.) et des fougères aquatiques (Azolla sp.).
Cette espèce se rencontre dans les eaux calmes et permanentes, peu ou pas contaminées, fréquemment accompagnée de Riccia fluitans et de Lemna minor. Elle peut se développer sur les terrains des marges de la nappe lorsque le niveau descend.
C'est une espèce éphémère des habitats aquatiques saisonniers mais aussi autour des sédiments et des marges des mares, lacs et réservoirs, et dans les dépressions ouvertes à végétation tempérée ou boréale.
Si elle est fertile, cette espèce produit de grosses spores en abondance qui restent dormantes dans la vase pendant de nombreuses années, ne germant que lorsque le niveau de l'eau baisse.

Les gamétanges sont rares et les sporophytes n'ont jamais été trouvés dans certaines zones, comme en Grande-Bretagne ou en Irlande, et on pense qu'ils se propagent de manière clonale (R. Porley, comm. pers. 2018).

Évaluation régionale européenne : Préoccupation mineure (LC)
Évaluation régionale UE 28 : Préoccupation mineure (LC)

La Riccie à franges violettes (Ricciocarpos natans) a une répartition pratiquement mondiale. Elle est répandue et abondante dans des habitats appropriés dans le monde entier.
Bien que peu fréquente dans le sud de l'Europe, sa répartition s'étend de la Norvège, de la Suède et de la Finlande, vers l'est jusqu'en Pologne et en Hongrie, en Suisse et dans les Balkans.
Aucune information spécifique n'est disponible sur la taille de la population, mais cette espèce est abondante dans des habitats appropriés dans toute son aire de répartition et n'est pas considérée comme en déclin. La tendance actuelle de la population est considérée comme stable pour l'Europe et l'UE des 28. Par conséquent, cette espèce est considérée comme étant de préoccupation mineure en Europe et dans l'UE des 28. Aucune menace spécifique ne pèse sur cette espèce. Cependant, des changements dans les fluctuations saisonnières naturelles du niveau de l'eau, des problèmes de qualité de l'eau et la disparition des étangs dans toute son aire de répartition sont observés. L'espèce ne tolère pas une concurrence excessive par eutrophisation ni la succession naturelle des étangs. En Europe, il est nécessaire de disposer de plus d'informations sur la taille actuelle de la population, ses tendances et le taux global de déclin, ainsi que de confirmer la présence et la répartition de l'espèce dans toutes les parties de son aire de répartition connue. Son habitat devrait être protégé, principalement dans les pays où l'espèce est menacée.

En Méditerranée, cette espèce a connu un déclin et Bischler (2004) ne l'a trouvée dans aucune localité. Cette espèce a décliné (depuis avant 1950) en Angleterre et elle est très rare au Pays de Galles et inconnue en Écosse. Cependant, elle est classée comme rare au niveau national en Grande-Bretagne (et n'est donc pas considérée comme menacée). En Irlande, il n'y a aucune indication d'un déclin significatif (Lockhart et al. 2012, R. Porley comm. pers. 2018).

Le grand nombre de sites connus dans certains pays peut être le résultat d'études de terrain, mais une espèce dont l'habitat aquatique est plus ou moins spécifique et vulnérable tend à être plus rare. Toute perturbation de la niche pourrait constituer une menace pour l'établissement de l'espèce. Dans certains pays, l'espèce semble être en déclin, par exemple 50 % des signalements sont anciens en Irlande (Lockhart et al . 2012).

Cette espèce est considérée comme "En danger" dans la Liste rouge de l’Espagne (Garilleti et Albertos 2012), comme "Vulnérable" en Slovaquie et en Suisse et "En danger critique d’extinction" au Luxembourg et en Slovénie (Hodgetts 2015).

En Espagne, l'espèce est présente dans un parc naturel d'Andalousie (Doñana). En Grande-Bretagne ou en Irlande, la surveillance est limitée sur quelques sites. Par exemple, sur le SSSI Wicken Fen dans le Cambridgeshire, elle est surveillée depuis longtemps, de 1929 à aujourd'hui (chaque année), et sur le SSSI Brown Moss dans le Shropshire, elle a été signalée en 2012. Elle est connue dans au moins 12 SSSI bien que tous ne disposent pas de données récentes et que peu d'entre eux aient répertoriés cette espèce comme caractéristique (R. Porley, comm. pers. 2018).

En Europe, il est nécessaire de disposer de plus d'informations sur la taille actuelle de la population, ses tendances et le taux global de déclin, ainsi que de confirmer la présence et la répartition de l'espèce dans toutes les parties de son aire de répartition connue. Son habitat doit être protégé, principalement dans les pays où l'espèce est menacée.

En france :
Liste rouge des mousses, hépatiques et anthocérotes d'Auvergne Ricciocarpos natans (L.) Corda)est considérée comme vulnérable (VU)
Liste rouge des Bryophytes menacées en Alsace
Ricciocarpos natans (L.) Corda)est considérée comme Quasi ménacée (NT)
Liste rouge des espèces menacées en Hauts-de-France - Flore vasculaire et Bryophytes
Ricciocarpos natans (L.) Corda)est considérée comme vulnérable (VU)

Description

Type

Mousse & Hépatique

Croissance

Taille

1 à 2 cm

Ricciocarpos natans est généralement flottante avec de longues écailles translucides à pourpres.
La forme terrestre est plus délicate à déterminer car elle peut être confondue avec certaines espèces de Riccia. Toutefois, la présence d'un sillon médian bien net permettra de lever l'ambiguïté.

Les thalles flottants sont en forme de cœur ou de demi-cercle, en forme d'éventail, avec moins de ramifications, avec de longues écailles sombres sur la face inférieure ressemblant à des racines.
et de longues écailles violettes fines suspendues à la face inférieure.

Les thalles terrestres sont en forme de rosette et considérablement plus larges que ceux flottants.
Ils font de 25 à 35 millimètres de diamètre, avec des branches courtes et étroites aux côtés presque parallèles.

La face inférieure du Ricciocarpos natans est brun grisâtre à noirâtre, avec des poils. La face supérieure des thalles est verte.

Note : Les deux formes sont si différentes physiquement l'une de l'autre qu'on pensait à l'origine qu'elles étaient des espèces différentes.

Thalles de 0,5 à 1 cm de long, fourchus ; lobes de 4 à 8 mm de large, verts, violets sur les marges, avec un sillon médian. Épiderme dorsal finement réticulé à hexagones réguliers ; pores indistincts. Écailles ventrales nombreuses, pendantes, en 3 rangées de chaque côté de la nervure médiane, vertes ou violettes, de 3 à 6 mm de long, lancéolées, denticulées sur les marges (Casas et al. 2006).

Ricciocarpos natans est la seule espèce du genre Ricciocarpos. Elle a été répertoriée en 1759 comme une espèce de Riccia par Linnaeus, mais a ensuite été assignée à un nouveau genre en 1829 par August Carl Joseph Corda.
Bien qu'ayant de nombreuses caractéristiques communes avec le genre Riccia, la différence la plus évidente avec ce genre sont les longues écailles violettes en forme d'épée qui pendent de la surface inférieure des plantes flottantes.

Description botanique
Thalle vert-jaune à vert, souvent teinté de violet, formant des hémi-rosaces ou des rosettes, segments de 2 à 5 mm de large, avec un sillon apical. Épiderme bien développé, souvent avec des cellules huileuses. Pores épidermiques avec un seul anneau de 4 à 8 cellules, parois radiales minces. Chambres à air en 2 à plusieurs couches. Tissu ventral en 3 à 4 couches, avec des cellules huileuses. Écailles ventrales généralement violacées, en plusieurs rangées transversales mal définies, très longues chez les formes flottantes, plus courtes chez les formes terrestres, avec des cellules huileuses, sans papilles marginales, marges dentelées. Reproduction asexuée par absence de propagules spécialisées. Monoïque. Anthéridies dans le sillon dorsal le long de la ligne médiane du thalle. Archégones en 2 à 3 rangées dans le sillon dorsal. Spores env. 450 par capsule, 42-72 (im de diamètre, faces proximale et distale avec aréoles tuberculées ± complètes et crêtes tuberculées, cicatrice trilète distincte. Nombre de chromosomes gamétophytiques n = 9. (Flora Neotropica)

Maintenance

Dry Start

Oui

Paramètres

Température

0 à 30°C

6,5 à 8

1 à 15

Aquarium

Eclairage

Brassage

Substrat nutritif

Non

Ricciocarpos natans est souvent décrite comme une plante flottante difficile à cultiver. Il ne semble pas que ce soit le cas.
Cependant, un bon apport en macro-nutriments est important, car une carence en nutriments conduit à des thalles très petits et vert pâle.
Un éclairage moyen à fort et une surface d'eau calme sont recommandés.
Cette hépatique flottante est idéale dans les bacs ouverts

Dans des conditions favorables, R. natans se multiplie assez rapidement, mais elle n'est pas aussi gênante que la lentille d'eau (Lemna) car elle peut être facilement réduite.
Le tapis flottant de R. natans n'est pas aussi dense qu'une couverture de lentilles d'eau, par exemple, car les longues écailles abdominales dépassent latéralement du bord du thalle et maintiennent les plantes individuelles à distance les unes des autres.

La forme terrestre peut être cultivée sur un substrat humide et riche en nutriments en terrarium humide par exemple. Ses thalles terrestres, ronds et en forme de rosette sont très décoratifs et pourront être utilisés en paludarium ou Wabi-Kusa.

R. natans est réparti presque partout dans le monde, des tropiques à la zone climatique tempérée froide. On pourra donc la cultiver en bassin.
En extérieur, sur une mare ou un étang, on l'observera flottante du printemps à l'automne, mais elle disparaitra de l'automne à l'hiver.

Disponibilité commerciale : Rare

Bien que rare, Ricciocarpos natans est disponible dans le commerce en vente par correspondance.

Plantation et multiplication

Reproduction végétative
Ricciocarpos natans se propage par bifurcation et par la séparation des branches.
Au cours de la croissance, le thalle se ramifie en forme de fourche, puis se divise en deux parties égales, ce qui permet à l'hépatique flottante de se reproduire de manière asexuée.

Reproduction sexuée
Bien que les plantes fertiles ne soient pas inconnues, les plantes matures portant des capsules de spores sont rarement trouvées.
Il a été suggéré que les formes aquatiques restent stériles et que la reproduction sexuée est largement limitée aux formes terrestres (Kashyap, Shiv Ram.,1929), mais d'autres sources soutiennent que les formes terrestres sont également normalement stériles (Bold, Harold C.; Alexopoulos, C.J. Delevoryas, T., 1987)

Lorsqu'elle est fertile, Ricciocarpos natans produit de grosses spores en abondance qui restent dormantes dans la vase pendant de nombreuses années, ne germant que lorsque le niveau de l'eau baisse. Les gamétanges sont rares et les sporophytes n'ont jamais été trouvés dans certaines zones, comme en Grande-Bretagne ou en Irlande, et on pense qu'ils se propagent de manière clonale (R. Porley, comm. pers. 2018).

Commentaires

Etymologie : Ricciocarpos, de Riccia (genre dédié au botaniste Pierre-François Ricci) et carpos du grec ancien καρπός, karpós "fruit", et natans "flottant".

Références

GBIF, IUCN,
Base de données des bryophytes du Québec - Labrador
Flora Neotropica
-Bischler, H. 2004. Liverworts of the Mediterranean. Ecology, diversity and distribution. J. Cramer, Berlin; Stuttgart.
- Bold, Harold C.; Alexopoulos, CJ; Delevoryas, T. (1987).Morphology of Plants and Fungi(5e éd.). New York : Harper-Collins
- Corda, A. K. J. (1829). Genera Hepaticarum. Die Gattungen der Lebermoose. Naturalientausch, 12, 643–655
- Department of Ecology State of Washington. 1994-2011. Ricciacarpos natans. Available at: http://www.ecy.wa.gov/programs/wq/plants/plantid2/descriptions/riccia.html.
- Garilleti, R. and Albertos, B. 2012. Atlas y Libro Rojo de los Briófitos Amenazados de España. Ministerio de Agricultura, Alimentacion y Medio Ambiente, Madrid.
- Grolle, R. & Long, D. G. 2000. An annotated checklist of the Hepaticae and Anthocerotae of Europe and Macaronesia. Journal of Bryology, 22: 103-140.
- Hodgetts, N.G. 2015. Checklist and country status of European bryophytes – towards a new Red List for Europe. Irish Wildlife Manuals, No. 84. National Parks and Wildlife Service, Department of the Arts, Heritage and the Gaeltacht, Ireland.
- Hodgetts, N. & Lockhart, N. 2020. Checklist and country status of European bryophytes –update 2020. Irish Wildlife Manuals, No. 123. National Parks and Wildlife Service, Department of Culture, Heritage and the Gaeltacht, Ireland.
- Hugonnot V. 2004. Contribution à la chorologie de à l'écologie des Ricciacées du Massif Central (France), principalement de l'Ardèche et de la Haute-Loire. Cryptogamie, Bryologie 25: 39–67.
- Kashyap, Shiv Ram. (1929). Hépatiques de l'Himalaya occidental et de la plaine du Panjab . Vol. I. New Delhi : The Chronica Botanica
- Lockhart, N., Hodgetts, N.G. and Holyoak, D.T. 2012. Rare and threatened Bryophytes of Ireland. Ulster Museum, Belfast.
- Ros, R. M., Mazimpaka, V., Abou-Salama, U., Aleffi, M., Blockeel, T. L., Brugues, M., Cano, M. J., Cros, R. M., Dia, M. G., Dirkse, G. M., El Saadawi, W., Erdag, A., Ganeva, A., Gonzalez-Mancebo, J. M., Herrnstadt, I., Khalil, K., Kurschner, H., Lanfranco, E., Losada-Lima, A., Refai, M. S., Rodriguez-Nunez, S., Sabovljevic, M., Sergio, C., Shabbara, H., Sim-sim, M. & Söderström, L. 2007. Hepatics and Anthocerotes of the Mediterranean, an annotated checklist. Cryptogamie Bryologie, 28(4): 351-437.
- Sergio, C. & Porley, R.D. "Ricciocarpos natans (évaluation Europe)". Liste rouge des espèces menacées de l'UICN 2019
- Söderström, L., Urmi, E. and Váňa, J. 2002. Distribution of Hepaticae and Anthocerotae in Europe and Macaronesia. Lindbergia 27: 3-47.

Pour citer cette fiche :"Ricciocarpos natans (L.) Corda, 1829" B-Aqua / GP (2025)