Gastromyzon élégant
Comme tous les gastromyzons, on le distingue principalement des autres ex-balitoridés par sa face ventrale, munie d’une bouche large. Actuellement : famille des Gastromyzontidae
La différence avec d’autres espèces, comme G.punctulatus ou G.ctenocephallus est difficile.
Les Gastromyzon scitulus sont principalement des brouteurs sur rochers, se nourrissant de biofilm bactérien (« aufwuchs »)


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Gastromyzon scitulus
Taxinomie
Descripteur : Tan & Leh, 2006
Classe: Actinopterygii
Ordre: Cypriniformes
Famille:  Gastromyzontidae
Genre:  Gastromyzon
Noms Communs
Gastromyzon élégant
Membres du genre Gastromyzon
Gastromyzon pariclavis (Tan & Martin-Smith)
Gastromyzon borneensis (Günther, 1874)
Gastromyzon crenastus (Tan & Leh, 2006)
Gastromyzon ctenocephalus (Roberts, 1982)
Gastromyzon ocellatus (Tan & Ng 2004)
Gastromyzon punctulatus (Inger & Chin, 1961)
Gastromyzon monticola (Vaillant, 1889)
Gastromyzon scitulus (Tan & Leh, 2006)
Gastromyzon farragus (Tan & Leh, 2006)
Gastromyzon megalepis (Roberts, 1982)
Gastromyzon katibasensis (Tan, H.H (2006))
Gastromyzon lepidogaster (Roberts, 1982)
Gastromyzon ridens (Roberts, 1982)
Gastromyzon danumensis (Chin & Inger, 1989)
Gastromyzon bario (Tan, 2006)
Gastromyzon cranbrooki (Tan & Sulaiman, 2006)
Gastromyzon ingeri (Tan, 2006)
25 premiers résultats seulement

Origine géographique
Aire d'origine : Asie
Malaisie
Le Gastromyzon scitulus n'est actuellement connu que dans le bassin de la rivière Sadong au Sarawak, Malaisie (Tan 2006). On estime donc que l'espèce est présente dans moins de 10 localités.
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce
Les espèces de ce genre sont des poissons benthiques/démersaux qui présentent des adaptations morphologiques remarquables pour vivre sur le fond dans des eaux torrentielles et ont perdu leur capacité à nager, se reposant ainsi sur la capacité à ramper sur les rochers submergés comme principal mode de locomotion. Par conséquent, cette loche préfère les zones de courant ou de rapides des cours d'eau de colline, qui sont caractérisées par des eaux relativement peu profondes, ombragées, de 1 à 3m de large, avec un courant rapide et des rochers, des pierres et des galets comme substrats de fond dominants.

Le climat équatorial de Borneo est marqué par des pluies torrentielles fréquentes, quasi quotidiennes. En quelques heures, les ruisseaux se transforment en torrents, entraînant des brindilles et boues, prenant la couleur du café au lait. Quand le soleil revient, cela prend environ 4-5 heures pour que l’eau retrouve sa limpidité initiale. Ce cycle se répète environ tous les deux jours à toutes les semaines, selon la saison.

Faune associée : Barbonymus collingwoodi, Esomus metallicus (introduit), Hampala macrolepidota, Paracrossocheilus vittata, Puntius banksi, P.kuchingenensis, P.orophoides, P.sealei, Rasbora caudimaculata, R.sarawakensis, Garstromyzon crenastus, G.farragus, Glaniopsis sp. Homaloptera weberi, Nemacheilus saravacensis, Silurichtys marmoratus, Glyptothorax major, Clarias teijsmanni, Dermogenys sp., Hemirhaphodon kuekenthali, Betta taeniata, Channa gachua, C.lucius, Macrognathus maculatus.

Certaines de ces espèces étant prédatrices (dont les poissons chats, oportunistes et Channa, nocturnes ou crépusculaires), cela peut expliquer que les petites ventouses se cachent sous les roches, ou dans des infractuosités, à la nuit tombée !
Critère : B1ab(iii)+2ab(iii)
Cette espèce peut être menacée par la collecte pour le commerce aquariophile. Les négociants de cette espèce à Singapour ont déclaré à la fin des années 1990 que la taille et le nombre d'espèces sauvages de Gastromyzon diminuaient, ce qui pourrait être dû à une collecte excessive, bien que les espèces de Gastromyzon soient souvent mal identifiées et que l'abondance de cette espèce dans le commerce soit inconnue. Les principales menaces qui pèsent sur cette espèce à l'échelle de l'aire de répartition sont incertaines, mais Chong et al. (2010) ont cité la perte ou la dégradation de l'habitat comme la principale menace pour une autre espèce (G. crenastus) qui est également endémique du bassin de Sadong, partageant ainsi les mêmes habitats que G. scitulus. En conséquence, G. scitulus est susceptible de partager la même menace, mais cette menace a en quelque sorte affecté G. scitulus moins sévèrement que G. crenastus. Un aspect écologique qui doit être confirmé. D'autre part, il existe de nombreuses menaces pour les habitats du centre de Bornéo, notamment la déforestation et la conversion des terres pour de grands projets agricoles, ce qui est susceptible d'entraîner une augmentation de l'érosion des sols et des sédiments dans les rivières et les ruisseaux.
Description
Taille
: 3 cm SL
Régime
Algivore
Comme tous les gastromyzons, on le distingue principalement des autres balitoridés par sa face ventrale, munie d’une bouche large.
La différence avec d’autres espèces, comme G.punctulatus ou G.ctenocephallus est difficile.
On note cependant quelques caractéristiques propre à G.scitulus, Un corps noir avec de nombreuses petites taches brun clair régulièrement espacées, dos de la tête noir avec des taches crème (plus larges et moins nombreuses que ctenocephalus ou bornensis), nageoires pectorales et pelviennes avec des taches crème ; une nageoire caudale d’un blanc lumineux tirant sur le bleu pâle irisé (mais pas la dorsale), striée de traits noirs verticaux et longitudinaux irréguliers. Chez ctenocephalus, c'est l'inverse : caudale avec trait noirs continus sur la caudale, dorsale avec du bleu irisé.
Les fentes branchiales sont anguleuses ; sillon suboperculaire présent et continu jusqu'à l'origine de la nageoire pectorale ; sillon sous-lacrymal présent ; museau fortement incliné de l'œil au museau, museau arrondi lorsqu'il est vu dorsalement ; absence de rostre secondaire ; absence de poche post-orale ; abdomen sans écailles; 57-58 écailles sur la ligne latérale.
Les mâles matures développent sur les premiers rayons des pectorales des zones surélevées, faisant penser à des persiennes.
 
Régime Alimentaire
Les Gastromyzon scitulus sont principalement des brouteurs sur rochers, se nourrissant de biofilm bactérien, d’algues et de diatomées, ce que les Germanophones nomment « aufwuchs », et, de manière opportuniste, de larves d'insectes aquatiques, d'oeufs de crustacés ou escargots (ou même d'oeufs de poissons!).

En aquarium, il convient d'essayer de reproduire au plus prêt leur alimentation naturelle. On les maintient alors dans un aquarium mature avec une abondance de roches couvertes d’algues. Il peut alors être nécessaire d'avoir un aquarium séparé dans lequel on fait pousser des algues sur des rochers pour les échanger avec ceux de l'aquarium de maintenance. On veillera aussi à faire prospérer la microfaune. La microfaune, désigne l'ensemble des tout petits animaux (inférieurs à 0,2 mm) dont la plus grande partie n'est visible qu'à la loupe, à la loupe binoculaire ou au microscope. En dépit de sa discrétion, elle joue un rôle fondamental pour la formation et l'évolution des sols et des sédiments, ainsi que pour la décomposition du bois mort et des cadavres animaux. Elle joue ainsi un rôle majeur dans la minéralisation de la matière organique, le cycle du carbone et de nombreux grands cycles biogéochimiques. (Wikipédia) (Collemboles, ostracodes marcheurs,...) Une telle «pépinière» n’a pas besoin d’être très grande, et nécessite seulement un éclairage puissant. Le type algue est également important, les Gastromyzon préférant les diatomées et les petites algues vertes (Oedogonium, Pithopora, Cladophora,...) au algues filamenteuse ou noires (pinceau). On peut parallèlement leur offrir une nourriture composée de comprimé pour poissons de fond riches en spiruline, de légumes et de proies congelées (artemias). Ils mangeront volontiers les restes de paillettes tombées sur le sol de l’aquarium. Il faut éviter une alimentation trop riche en protéines qui ne sera donnée qu’avec parcimonie et occasionnellement, de même pour les épinards pochés, qu'ils adorent, mais sont riches en acide oxalique, à éviter quotidiennement donc.

De temps en temps, on peut leur apporter de la nourriture en « gel » à tartiner sur des roches (type Repashy Soilent Green, poudre à diluer ou similaire), en petite quantité, car cela pollue le bac, mais a l’avantage de mimer leurs sources alimentaires habituelles. De même, en changeant les galets couverts de biofilm, en grattant les vitres partiellement ou les roches restées en place, on favorise une rupture du biofilm et son renouvellement . D'où l'intérêt de bien préparer le bac pour leur arrivée !

A noter : les individus d'animalerie sont souvent sous-nourris, dans des bacs trop chauffés. Il est parfois difficile de leur apprendre que des comprimés se consomment. Il faut un apprentissage, d'où l'intérêt d'avoir un petit groupe où les anciens sont imités par les nouveaux. On peut aussi frotter un petit coin de vitre, là où l'animal va de préférence, avec un comprimé pour herbivores et laisser ce comprimé collé au-dessus du gastromyzon, doucement pour ne pas l'effrayer. Les petits morceaux qui vont tomber peuvent l'inciter à aller voir.
Lorsque leur alimentation est correcte, ils ont le dos qui s'arrondit.
Dimorphisme
Gastromyzon scitulus mâle
Mâle
Gastromyzon scitulus femelle
Femelle
Le dimorphisme est difficile à voir chez les Gastromyzons, surtout chez les individus jeunes. Cependant, sur la face ventrale, on peut noter une tête un peu plus proéminente chez le mâle, parfois un peu "carrée", tandis que l'angle tête / pectorales est nettement à 90°.
Chez la femelle, la tête est plus arrondie, et l'angle tête / pectorales est plus ouvert, supérieur à 90° et les nageoires plus arrondies également. Bien nourrie, elle apparait également plus replète.
Maintenance
Paramètres
Température
              20                       24
pH
         6      6,5            7      7,5
Brassage
Aquarium
Les Gastromyzon scitulus ont besoin d'eau fortement oxygénée, stable, et se nourrissent de biofilm. On ne les maintiendra donc pas dans un aquarium biologiquement immature. La filtration doit être très forte, de quinze à vingt fois le volume du bac. Il faut impérativement, soit utiliser un filtre surdimensionné, soit ajouter une pompe de brassage. Afin de favoriser le développement du biofilm, l'éclairage doit être suffisamment fort.

On peut réussir cet agencement en plaçant aussi la sortie du filtre façon chute d’eau. Des chercheurs d’Oxford ont ainsi mis deux pompes Eheim 5000 dans un 100 litres, aspiration à travers des éponges, le rejet est placé en hauteur pour fournir de l’oxygène et un bruit constant. Le flux d’eau passe à travers d’autres aquarium utilisés comme décante, afin d’avoir une eau la plus propre possible, abritant des escargots, poissons type danios et crevettes munis chacun de petits filtres type venturi afin de mimer la pureté de l'eau renouvelée des ruisseaux ainsi que l'apport discontinu des restes alimentaires occasionnels entrainés dans le flux.

Le secret de leur maintenance réside dans la variabilité des zones offertes. Des zones plus calmes seront aménagées avec des racines ou gros rochers disposés de façon à fournir des cachettes, cela permet aux gastromyzons de chercher des zones où dormir ou se reposer, tandis que les zones a flux important leur permet de se maintenir en forme ou de privilégier les interactions sociales dans des challenges de nage effrénée. Lors de la maintenance, on peut modifier l’agencement des galets (pour renouveler ceux avec biofilm), ce qui stimule leur recherche et exploration de « nouveaux » territoires.

Idéalement, le décor se composera de pierres arrondies, de gravier grossier et de sable. On bannira les quartz pointu, risquant d'être blessant. Si les plantes sont quasiment absentes du milieu naturel, rien n’empêche d'ajouter des espèces capables de résister au courant telles que Microsorum, Crinum et Anubias. Ces dernières ont l'avantage de facilement se couvrir d'algues et donc fournir une source nutritionnelle supplémentaire. Pour toutes les pièces de bois, on privilégiera les pièces anciennes et délavées afin d'éviter qu'elles ne relâchent des tanins.

Les paramètres sont pH autour de 7,5, température autour de 23°C (pas plus), flux d’environ 0,9 m/s. Le KH est autour de 8-10 pour garder un pH légèrement alcalin, mais n’est pas mesuré constamment (« Extreme flow for Hillstream loaches » - Oxford)

Un aquarium parfaitement fermé est nécessaire, car ces petites loches peuvent littéralement grimper sur le verre (d’où leur surnom de « ventouses de Borneo »). Attention : cela rend leur capture ou transfert d’un bac à l’autre difficile et dangereux pour elles car on peut facilement les blesser.

Le Gastromyzon convient parfaitement à un aquarium communautaire avec d'autre poissons appréciant un courant très fort, mais doit être maintenu impérativement en groupe, ce petit poisson ayant de fortes interactions sociales.

Disponibilité commerciale : Très rare

Il est quasiment introuvable sous l'appellation "Gastromyzon scitulus",mais peut être parfois trouvé par hasard parmi des lots de "Gastromyzon punctulatus"
Reproduction
Type
Ovipare
Difficulté
Difficile
Paramètres
Température
25 à 28 °C
La reproduction du Gastromyzon scitulus est très mal connu en aquarium. Les seules observations que nous connaissons ont été faites par l'aquariophile allemand Philipp Dickmann et publiées dans un magazine d'amateurs en 2001.

Il a collecté des spécimens sauvages de G. scitulus (identifié comme G. punctulatus à l'époque) et a tenté de les reproduire.

Au départ, un couple de G. scitulus a été placé dans un aquarium de 30 litres sans substrat ni filtration, mais fortement aéré et contenant quelques pots de fleurs cassés, des rochers et des plantes flottantes pour se couvrir. Il leur a offert un régime riche en larves de moustiques vivantes et congelées pour les amener en condition de reproduction. La température a ensuite été augmentée à 28°C sur une période de 8 semaines et l'alimentation a augmenté. Ces conditions ont été maintenues pendant 3 semaines au cours desquelles la température a involontairement augmenté jusqu'à 32°C. Après l'observation du comportement de parade nuptiale, des changements d'eau fraîche ont été effectués pour ramener la température de l'eau à 25°C et les poissons ont frayé pendant une période de basse pression atmosphérique.

Au moins 100 œufs minuscules (diamètre inférieur à 1 mm), coulants et non adhésifs ont été observés et c'est à ce moment que les adultes ont été retirés. Les œufs ont commencé à éclore après environ 3 jours et les alevins étaient initialement photophobes et avaient besoin d'un régime de type infusoires en raison de leur petite taille (~3 mm SL).

L'expérience s'est malheureusement arrêtée là. Apparemment, les plantes du réservoir ont commencé à pourrir, ce qui a entraîné une perte de qualité de l'eau et, après 3 semaines, tous les alevins étaient morts. Un second essai, décrit sur le forum de "Loaches.com" a abouti. Cette fois, les températures étaient moins extrêmes, les pontes ont été laissées dans l'aquarium d'origine, l'essentiel étant d'avoir des galets et graviers arrondis pour permettre aux oeufs de passer à travers les interstices et aux alevins de se cacher.
Note : dans l’article des chercheurs d’Oxford « Extreme flow for Hillstream loaches », ils signalent retrouver régulièrement des alevins lors du renouvellement des galets, ce qui permet d'insister sur la nécessité de se rapprocher au plus près de leur biotope naturel.
Commentaires
La forme hydrodynamique de ces petites loches de torrent les rend particulièrement efficaces pour faire ventouse sur leur support malgré le courant violent. Contrairement aux loricaridés, par exemple, ce n’est pas la bouche mais tout le corps qui adhère fermement aux surfaces. Sa forme en goutte d’eau allongée, plate dans la région ventrale, affinée vers la queue, crée une faible résistance et dévie les particules d’eau autour de sa tête arrondie, élargie au niveau des narines et dans la partie dorsale de son corps.
Le sillage crée également une dépression dans la partie ventrale, un peu comparable à la surface portante des avions, phénomène renforcé par les larges nageoires paires reliées en forme « d’ailes », ce qui aspire littéralement le petit poisson et le plaque sur les surfaces lisses. De cette manière, il n’a besoin que d’un minimum d’effort pour rester sur place et économise ainsi son énergie, qu’il peut consacrer à ses déplacements.
D’ailleurs lors des joutes entre individus, la manoeuvre consiste à pousser son adversaire pour le décoller afin qu’il soit emporté plus loin.
C’est aussi pour cette raison qu’il est adapté à stocker d’éventuelles réserves dans la partie dorsale, les femelles étant un peu plus dodues dans cette région.
Pour se décoller, il peut lever le museau, bordé de barbillons qui dévient l’eau vers le ventre, inspirer, ou bouger la partie postérieure de ses pectorales, ce qui lui permet de se déplacer en se dandinant latéralement à l’aide de ses nageoires paires, ou en effectuant de petits bonds de galets en galets. Dans certains cas, il peut se servir du frémissement de ses pectorales pour créer un léger courant qui lui amène les particules alimentaires.

C’est cette forme originale qui le rend très performant sur ses éventuels concurrents pour se procurer les ressources dans les eaux vives. En contrepartie, ce milieu étant très fortement oxygéné, il a une hémoglobine à très faible affinité pour le dioxygène. Cela le rend très sensible à ce paramètre qui doit impérativement être élevé. Les chercheurs ont aussi émis l’hypothèse qu’un flux important, même local ou temporaire, dans leur aquarium, les maintient en forme et … les distrait ! Lorsque les pluies torrentielles augmentent le débit, les petites loches se lancent dans des escalades des parois rocheuses au lieu de se cacher, que les chercheurs d’Oxford ont comparé aux jeux Olympiques pour des Michael Phelps miniatures. Cela leur permettrait de franchir des barrières pour découvrir de nouveau horizons, mais aussi d’échapper à leurs prédateurs.

Les G.scitulus vivent en groupe, sont moyennement territoriaux, se chamaillent souvent sans que les conflits soient importants. Ils sont capables d’adapter leur couleur au substrat, en passant du beige pâle au gris noir. Lorsqu’ils sont en colère, ils deviennent brutalement beiges avec une ligne noire typique le long du dos, ce que les anglo-saxons appellent le motif « mohawk » ou Iroquois.

Les populations locales connaissent bien les gastromyzons, sous le nom de « Ikan rokot », qu’ils peuvent manger à l’occasion, mais leur capture est compliquée, demande un trek montagneux et est souvent le fait des enfants, selon la mémoire des anciens. Un des indicateurs de leur présence est « un certain escargot aquatique» qu’on trouve souvent dans le même biotope.

Étymologie : Gastromyzon, du grec gaster "estomac" et myzo "téter", pour son habitude à ramper et scitulus du latin "beau, élégant ».
Références
UICN, GBIF,
-Tan, HH et CUM Leh, "Trois nouvelles espèces de Gastromyzon (Teleostei: Balitoridae) du sud du Sarawak" in Zootaxa 1126: 1-19 (2006)
- - Tan Heok Hui - The Borneo Suckers- Natural History Publications (Borneo)
Philipp Dickmann in a hobbyist magazine (2001).
https://www.loaches.com/articles/hillstream-loaches-the-specialists-at-life-in-the-fast-lane
https://www.loaches.com/species-index/gastromyzon-scitulus
Journal of morphology - Using the whole body as a sucker: Combining respiration and feeding with an attached lifestyle in hill stream loaches (Balitoridae, Cypriniformes)
Jens De Meyer & Tom Geerinckx https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/jmor.20286
Extreme flow for Hillstream loaches : https://www.biology.ox.ac.uk/article/extreme-flow-for-hillstream-loaches