Tétra africain à queue jaune
Le Tétra africain à queue jaune est un poisson présent dans le bassin du Congo, qu'il faudra maintenir en grand bac biotope "Africain fluvial".

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Taxinomie
Descripteur : Boulenger, 1899
Classe: Actinopterygii
Ordre: Characiformes
Famille:  Alestidae
Genre:  Alestopetersius
Synonymes
Alestopetersius hilgendorfi subsp. grandi (Fowler, 1936)
Alestopetersius leopoldianus subsp. brumpti (Pellegrin, 1906)
Alestopetersius xenurus
Alestopetersius xenurus subsp. xenurus (Boulenger, 1920)
Hemigrammopetersius caudalis (Boulenger, 1899)
Hemigrammopetersius xenurus (Boulenger, 1920)
Hemmigrammopetersius brumpti (Pellegrin, 1906)
Micralestes grandi Fowler, 1936
Petersius brumpti Pellegrin, 1906
Petersius caudalis Boulenger, 1899
Petersius xenurus Boulenger, 1920
Phenacogrammus caudalis (Boulenger, 1899)
Phenacogrammus leopoldianus subsp. brumpti (Pellegrin, 1906)
Phenacogrammus xenurus (Boulenger, 1920)
Noms Communs
Tétra africain à queue jaune
Yellow-tailed African characin (en)
Membres du genre Alestopetersius
Origine géographique
Aire d'origine : Afrique
République Centrafricaine, Congo, République Démocratique du Congo
Alestopetersius caudalis se rencontre dans le bassin inférieur et central du fleuve Congo, notamment Pool Malebo (anciennement Stanley Pool), y compris le bas Congo marin, le lac Tumba, le bassin versant du Ruki, l'Oubangi, l'Uele, Itimbiri, Aruwimi et Lindi-Tshopo.

Note : La majorité des espèces d'Alestopetersius sont originaires du système fluvial du Congo, à l'exception d'A. smykalaii, connue uniquement dans les bassins hydrographiques de l'Imo et du Niger au Nigeria.
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce
Alestopetersius caudalis fréquente les cours d'eau de moyenne importance, mais on sait peu de choses sur l'habitat naturel ou la biologie des espèces d'Alestopetersius.

Dans le lac Tumba et les eaux environnantes, les autres alestidés présents sont Phenacogrammus interruptus, Micralestes acutidens, M. congoensis, M. humilis, Bathyaethiops caudomaculatus, Phenacogrammus deheyni, P. altus, Alestopetersius hilgendorfi, A. leopoldianus, A. cf. tumbensis et Tricuspidalestes caeruleus.
L'espèce est répandue ou sans menace majeure dans toute la région d'évaluation de l'Afrique centrale et est considérée comme étant "Peu préoccupante".
Description
Taille
: 5 à 6,5 cm SL  
: 5 à 6 cm SL
Respiration
Branchiale
Longévité
6 à 8 ans
Régime
Omnivore
Le Tétra africain à queue jaune mâle a le corps argenté, gris bleu sur la partie supérieure et rosé sur la partie inférieure. Les nageoires sont assez longues, effilées, et bordées de blanc. La caudale est teintée de jaune avec, sur la ligne médiane, une tache noire bordée de blanc ou de jaune.
La femelle est jaune-vert translucide. Ses nageoires sont transparentes, sans couleur notable.

Alestopetersius caudalis peut être distingué des congénères par une combinaison des caractères suivants :
Rayons médians étendus de la nageoire caudale chez les mâles adultes ; absence de bandes sombres proéminentes dans les lobes de la nageoire caudale ; tache humérale allongée verticalement ; bande latérale sombre relativement étroite s'étendant sur la nageoire caudale où elle est nettement plus large ; tache humérale et bande latérale plus proéminentes chez les spécimens conservés.

Le genre Alestopetersius a été élevé pour la première fois par Hoedeman en 1951 pour contenir certains anciens membres du genre Petersius (comprenant désormais une seule espèce, P. conserialis ), mais a ensuite été considéré comme synonyme de Hemigrammopetersius, Pellegrin 1926 par Géry (1977)
 
Régime Alimentaire
Les individus sauvages sont probablement des opportunistes qui se nourrissent de petits insectes, de crustacés, de fruits tombés, etc.

En aquarium, le Tétra africain à queue jaune acceptera une large gamme d'aliments, tant sec que congelé, mais un apport de fruits frais, d'algues et de nourriture vivante (vers de vase, lombrics aquatiques, daphnies, artémies, aselles, crevettes...) reste indispensable à sa santé.
Dimorphisme
Les mâles adultes, plus colorés, ont tendance à devenir plus grands que les femelles.
Ils présentent également des nageoires dorsales, ventrales, anales et caudales étendues à bout blanc, ce qui manque aux femelles.
Dangerosité
 
 
 Aucun
Maintenance
Population
6 minimum (12 recommandé)
Zone
Centrale
Ratio M/F
1 / 1
Paramètres
Température
        22      24              26      30
pH
         5      6            7      7,8
GH
         2       5              15       20
Brassage
Aquarium
Volume
120 l minimum (250 l recommandé)
Longueur
100 cm minimum (120 cm recommandé)
L'habitat naturel ou la biologie sont mal documentés mais cette espèce est fluviale et a besoin d'espace.
On lui réservera un bac de type rivière (tout en longueur) d'au moins un mètre pour accueillir un groupe de six poissons.
On privilégiera une température de l'eau assez stable comprise entre 24 à 26 °C, un pH plutôt acide à neutre, et une dureté faible à moyenne.

Le bac idéal sera composé d'un lit de sable et de gravier au dessous d'un grand espace de nage.
Une rive dense pourra être aménagée en fond de bac, avec une plantation fournie de plantes surplombantes.

La filtration sera puissante et propre à simuler le cours d'une rivière.

Disponibilité commerciale : Rare

Alestopetersius caudalis est parfois commercialisé sous le nom de Hemigrammopetersius caudalis.

Il est parfois confondu avec Phenacogrammus interruptus.

Bien qu'élevé, ce Tétra est souvent prélevé dans la nature et on devra se renseigner sur la provenance des poissons convoités.
Reproduction
Type
Ovipare
Difficulté
Possible
Paramètres
Température
24 à 27 °C
pH
6 à 7
GH
5 à 10 °GH
La reproduction du Tétra africain à queue jaune ne semble pas fréquente en aquariophilie et peu de détails sont disponibles.

C'est un disperseur d'œufs qui ne présente aucun soin parental.
Note : Il est possible qu'un nombre élevé d'individus soit nécessaire à l'émulation favorisant le frai.

La méthode de reproduction la plus simple consiste apparemment à garder un groupe (important ?) d'adultes dans leur propre aquarium équipé d'un support de ponte artificiel quelconque, en le vérifiant aussi régulièrement que possible pour repérer les œufs fraichement pondus.

Le support et les oeufs sont retirés rapidement et mis à éclore dans un bac dédié contenant l'eau du bac principal.
Les alevins consommeront des aliments microscopiques (paramécies) jusqu'à ce qu'ils soient suffisamment grands pour accepter les nauplii d'Artemia et autres nourriture de petite taille.
Commentaires
Etymologie : Alestopetersius a "sans" et lestes dérivé du grec ancien λῃστής, lêstês "voleur, pirate", ici au sens biologique de "prédateur" (Sans prédateur ?) et petersius, "de Peters" naturaliste, expéditionnaire en Asie, et caudalis du latin caudālis (caudāle) "avec une queue" (remarquable).
Références
GBIF, IUCN,
Fishbase, Seriously Fish
- Boulenger, G.A., 1899. Poissons nouveaux du Congo. Quatrième Partie: Polyptères, Clupes, Mormyres, Characins. Ann. Mus. Congo, Zool. 1:59-96.
- Decru, E., 2015. The ichthyofauna in the Central Congo basin: diversity and distribution in the north-eastern tributaries. KULeuven, Faculty of Science, Leuven (Belgium)
- Moelants, T. "Alestopetersius caudalis." La Liste rouge de l'UICN des espèces menacées 2010
- Paugy, D., 1984. Characidae. p. 140-183. In J. Daget, J.-P. Gosse and D.F.E. Thys van den Audenaerde (eds.) Check-list of the freshwater fishes of Africa (CLOFFA). ORSTOM, Paris and MRAC, Tervuren. Vol. 1.
- Poll, M., 1967. Révision des Characidae nains africains. Ann. Mus. R. Afr. Centr., série in-8°, Sci. Zool.,

Pour citer cette fiche :"Alestopetersius caudalis, Boulenger, 1899" B-Aqua / TE, GP (2023)


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