Ces poissons, sérieusement menacés dans leur milieu, nécessitent un aquarium très particulier, à pH très bas, eau très douce riche en tanins. De plus leur disponibilité commerciale, à juste titre, est très rare.
Leur maintenance sera réservée à des aquariophiles avertis, soucieux de leur fournir cet habitat complexe, qui soit de surcroit capable d’assurer leur reproduction. A ce sujet, il faudra un aquarium mature, riche en tanins, feuilles mortes, au pH très bas, à l’eau très pure… et un bac d’élevage pour pouvoir disposer des aliments vivants requis pour les adultes et les éventuels alevins. Le low tech peut leur convenir à condition que l’eau soit parfaitement propre, avec plantes « en trempette » et flottantes pour limiter l’éclairage le plus possible, imitant ainsi les forêts sombres de Bornéo, où les arbres vivent les racines dans l’eau, laquelle est renouvelée fréquemment par les pluies quasi-quotidiennes.
Comme pour d’autres poissons vivant « dans des flaques » comme certains Bettas, on gardera à l’esprit qu’il s’agit d’une adaptation à une situation temporaire, de survie, leurs milieux naturels se mesurant plutôt en mètres cubes ! Vu sa petite taille, il faudra prévoir un minimum de volume pour le maintenir en groupe monospécifique.
Disponibilité commerciale : Très rare
On trouve très rarement des Pseudocypris, sur certains sites de grossistes, mais pas forcément correctement identifiés. Ils restent rarissimes à la vente.