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Findusse
Modérateur
Inscrit le : 20/03/2025
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Posté le : 25/03/2025 08:41:34
Bonjour, je suis intéressé par les Betta (en dehors des versions très... colorées qu'on trouve en boutique) qu'on désigne sous le terme de sauvages, terme qui semble à la fois désigner des espèces assez connues mais peu sélectionnées, ainsi que des complexes bien plus rarement distribués et qui parfois demandent des paramètres très stricts d'après ce que j'ai lu.
Pour aller plus loin dans la prise d'info je voulais savoir si vous connaissiez des éleveurs en France afin que je puisse leur poser des questions, que ce soit des éleveurs qui font de la VPC ou encore mieux, par chance, s'il y en avait en Pays de la Loire ?
Les noms les plus fréquents que je vois revenir sont : mahachaiensis, smaragdina, imbellis ainsi que rubra ou encore channoides.
Le complexe coccina à l'air d'avoir des représentants forts intéressants mais plus pointus quand à la maintenance n'est-ce-pas ? |
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Opabinia
Modérateur
Inscrit le : 10/08/2022
Messages : 1122
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Posté le : 25/03/2025 09:21:35
Bonjour Je ne connais pas d’éleveur, mais tu peux aller voir où prendre contact sur le forum de la CIL IBSC, même s’il n’y a plus beaucoup de monde qui se connecte. Sinon, si tu veux une quarantaine de Bettas rubra  … |
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Findusse
Modérateur
Inscrit le : 20/03/2025
Messages : 35
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Posté le : 25/03/2025 09:55:26
Bonjour, une quarantaine  on dirait qu'ils se reproduisent bien chez toi ! Donc si jamais je me lançais il faudrait tenir compte de la redistribution, et me limiter dans le nombre d'espèces. A réfléchir, j'ai huit bacs en tout (neuf en poussant un peu).
Mais ce nombre de rubra que tu as actuellement c'est exceptionnel ou c'est une situation régulière ? En clair ce nombre est lié au fait que c'est compliqué de trouver des acquéreurs ou alors à leur prolificité ?
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Opabinia
Modérateur
Inscrit le : 10/08/2022
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Posté le : 25/03/2025 10:10:52
Ce n’est pas exceptionnel s’ils se plaisent, ils protègent les petits - enfin les pères, incubateurs buccaux- l’aquarium est un souk de 180l avec plus de plantes que d’eau et de nombreuses cachettes. On ne peux plus les vendre, je ne veux pas les donner à n’importe qui et leur maintenance étant un peu particulière, dans le sens où ils aiment une eau très douce, cela fait peur alors qu’ils ne sont pas si compliqués à maintenir, pas plus que les espèces d’eau noire ou les killies. |
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Findusse
Modérateur
Inscrit le : 20/03/2025
Messages : 35
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Posté le : 25/03/2025 11:10:02
Je comprends ta réticence à les donner comme ça, d'autant que je suis encore dans la phase d'erreurs de débutant.
Déjà il y avait cette surpopulation de titteya avec oligolepis que j'ai réglé. Mais en plus, je me suis trompé en prenant neuf jeunes pentazona pour un aquarium de 60 L : je suis tombé sur eux par hasard en magasin et j'ai consulté une fiche internet qui indiquait une taille adulte de 3 à 4 cm, des paramètres d'eau compatibles et un volume de maintient à partir de 60 L. Et comme j'avais mémoire d'avoir parcourus des fiches sur des barbus qui restaient assez petit, j'ai fait ce rapprochement erroné. Et comme la personne qui m'a servi était stagiaire, je ne lui ai pas posé plus de questions. En prenant plus d'infos par la suite, je me suis rendu compte que ce premier site consulté m'avait mal aiguillé.
La disparité des infos sur ce qu'on peut maintenir ou non dans 60 L est assez énorme déjà, alors quand on rajoute des erreurs perso par dessus, c'est la cata !
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Jakartabuce
Modérateur
Inscrit le : 27/08/2023
Messages : 266
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Posté le : 25/03/2025 13:45:50
Tu as au moins deux membres de la CIL présents sur le forum.
Je suis moi-même originaire des Pays de la Loire, mais j’en suis très loin à l’heure actuelle. Il n’y a pas grand monde dans cette région, les éleveurs de bettas de formes sauvages étant plus nombreux dans l’Est et le Sud de la France. Il y a tout de même quelques très bons éleveurs en Bretagne et en Normandie.
Les bettas sont en général assez prolifiques, surtout les espèces du complexe Splendens et certains incubateurs buccaux. Les espèces du complexe Coccina ne sont pas si difficiles, surtout si tu t’en tiens aux hendra ou aux coccina. En revanche, beaucoup sont en voie d’extinction, donc ce ne sont pas des choix à prendre à la légère. Un aquarium spécifique est toujours préférable : en communautaire, la reproduction est quasi impossible, et certains petits rouges sont très agressifs.
Une inscription à la CIL peut vraiment être un plus pour tes recherches, l’acquisition de tes futurs poissons (c’est 25 € à l’année) et la diffusion de tes jeunes si tu obtiens des reproductions. Le forum est peu actif, mais les membres de l’association ont leurs propres canaux de discussion, qui, eux, sont très actifs.
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Findusse
Modérateur
Inscrit le : 20/03/2025
Messages : 35
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Posté le : 26/03/2025 10:53:45
Merci pour vos infos en provenance des montagnes de France et même d'Indonésie ! J'essaye de canaliser mes envies, je me rends compte que je tombe amoureux d'un poisson en le regardant évoluer (c'est un peu pareil pour les humains ceci-dit) et que je tombe souvent amoureux ces temps-ci.
Un seul cœur et tellement d'eau, il faut choisir, et comme choisir c'est vivre, et vivre c'est mourir un peu, je nage un peu.
Effectivement si une espèce est en voie d’extinction il est important de penser à sa diffusion. En Indonésie tu participes à des programmes de réinsertion ? J'imagine que l’endémisme de certaines espèces complique les choses ?
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Jakartabuce
Modérateur
Inscrit le : 27/08/2023
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Posté le : 28/03/2025 09:51:57
J'aimerais bien, mais il n'y a pas beaucoup de programmes de conservation travaillant sur les poissons d'eau douce et encore moins en Indonésie. De plus, légalement et sanitairement ce n'est pas simple, il ne faut pas introduire de pathogènes exogène dans le milieu naturel. C'est donc contrôlé, et rejoindre un programme de reproduction n'est pas si simple. J'essaie par contre de rentrer en contact avec les locaux passionnés, les universités et autres organisations travaillant sur les espèces qui m'intéressent, j'écrits (entre autres) des articles pour la revue de la CIL sur mes explorations (enfin je partage aussi mes aventures içi). J'avais penser ouvrir une ONG pour travailler sur la conservation du Parosphromenus deissneri, qui à de grandes chances de disparaître dans un future proche dans son milieu naturel. Postuler pour avoir des subventions de fonds internationaux pour la biodiversité, faire un travail de diagnostic sur le terrain, de concertation avec les locaux et ouvrir un "centre" de reproduction pour préserver le patrimoine génétique de l'espèce et à terme créer un programme de réintroduction. Toutefois, étant étranger en Indonésie, les démarches administratives sont très compliqué voir impossible, si je ne m'associe pas à des Indonésiens, le projet est donc au point mort pour le moment. |
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Opabinia
Modérateur
Inscrit le : 10/08/2022
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Posté le : 28/03/2025 10:28:39
Ce serait top de pouvoir mettre en place un tel programme ! Naïvement, je pensais que mes repros de Bettas rubra pourraient servir à une éventuelle réintroduction in situ, un peu comme le Paro.project.
C'est dommage que les espèces rares qui se reproduisent en aquarium ne puissent être utilisées pour repeupler des milieux restaurés. Evidemment, je comprends qu'il y a des soucis de spéciation ou de variants géographiques et que ça pourrait être gênant pour des hybridations avec les rares individus sauvages en place, mais là où il n'y a plus rien, pourquoi pas?
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Findusse
Modérateur
Inscrit le : 20/03/2025
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Posté le : 28/03/2025 10:57:30
Magnifiques ces Parosphromenus deissneri ! J'espère que tu arriveras à réaliser ton projet.
Au Mexique ils arrivent à réintroduire des vivipares endémiques mais le travail est facilité par le fait que pas mal vivent au niveau des sources (vivipare en eau douce donc) et que c'est plus facile de sécuriser et assainir une source plutôt qu'un cours d'eau qui a déjà fait un long trajet. J'ai lu aussi qu'on y trouve des marres, étangs avec des vivipares endémiques là encore et que là aussi ils semblent réussir à monter des projets. Distribution auprès de passionnés, avec les assos qui en retour prélèvent une partie des reproductions chez les particuliers qui font partie du circuit.
Peut-être qu'une prise de contact avec l'asso France Vivipare pourrait t'orienter ? Certes ce ne sont pas les mêmes espèces, ni les mêmes lieux mais en terme de démarches, possibilités, obstacles, ils doivent être une mine d'informations. |
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Jakartabuce
Modérateur
Inscrit le : 27/08/2023
Messages : 266
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Posté le : 28/03/2025 11:08:46
En général, les éleveurs de betta de formes sauvages ne mixent pas les localités et à la CIL on essaient d'avoir un suivi stricte des populations qu'on élèvent (nom de l'importateur, localité de l'espèce, nom du pécheur si disponible, lieu de pêche si pêché par membre de l'asso).
Ce n'est pas impossible d'utiliser des spécimens reproduit en aquarium pour faire de la repopulation, il me semble que ça c'est fait sur certaines espèces de Goodeidae en Amérique centrale. Cependant, il faut suivre un protocole stricte pour minimiser le risque d'introduction de pathogènes. Mais dans la plupart des cas ce qui rend impossible la réintroduction, c'est l'absence de programme de conservation/restauration pour les espèces en questions .
Pour le cas du betta burdigala, ils réintroduisent des sujets en milieu naturel mais ils font la reproduction localement dans l'Université en charge du projet localement. Mais en effet, pour des espèces moins prolifiques et difficiles à reproduire comme les parosphromneus par exemple, je pense que les passionnés auront leur importance. Merci Findusse, mon plus gros problème est d'ordre légal (et financier dans un second temps ) , étant Français en Indonésie, je n'ai pas les mêmes droits pour créer tous types d'organisation, la question serait plus facile j'étais indonésien. |
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