Pogostemon helferi n'est pas particulièrement difficile à cultiver si ses besoins sont satisfaits. Une eau douce à moyennement dure avec un substrat nutritif peut être utile, mais une eau riche en nutriments est nécessaire pour atteindre le plein potentiel de cette plante. Un azote abondant donnera des feuilles vertes plus larges et plus foncées et, avec un éclairage plus élevé, favorisera une croissance compacte.
Phosphate, potassium, fer sont nécessaires mais pas nécessaires en grandes quantités. Si l'éclairage est trop faible, les entre-nœuds peuvent s'allonger et la forme des feuilles sera moins attrayante. L'ajout de CO2 est recommandé pour obtenir une croissance saine.
Les feuilles jaunâtres ou vert pâle sont des signes directs d'une carence ou d'un éclairage insuffisant.
La fixation de Pogostemon helferi sur du bois ou des roches est également une possibilité. Attention toutefois aux meurtrissures dues à la manipulation car elle y est particulièrement sensible.
P. helferi est également une très belle plante pour les paludariums et peut y être cultivée partiellement émergée ou hors de l'eau, sur un sol humide, comme plante de berge.
Disponibilité commerciale : Disponible
Sa commercialisation pour l'aquariophilie sous son nom thaï de doa-noï («petite étoile») date seulement de 2006, suite à sa redécouverte, 120 ans après sa description, par deux botanistes thaïlandais, Nonn Panitvong et Arthit Prasartkul.
Cette plante est disponible issue de culture in vitro.
Il existe une sélection botanique que certains pensent être une variété de Pogostemon stellatus, apellée Pogostemon octopus mais devrait être nommée Pogostemon stellatus var. Octopus.
Pour d'autre, c'est un hybride entre P. stellatus et P. helferi.
Plantation et multiplication
Reproduction végétative
Des pousses latérales se développent à mesure que les plantes vieillissent, créant un aspect buissonnant. Des racines se forment alors sur les poussées latérales qu'il est possible de couper et replanter. Il est également possible de couper le haut des tiges plus anciennes et plus hautes, en laissant la base et les pousses latérales intactes, et de replanter les sommités pour obtenir des boutures.
Reproduction sexuée
Si la plante fleurit en culture terrestre, la propagation par semis de graines n'est pas documentée en aquariophilie.
Pendant la saison sèche, les plantes produisent des petites fleurs violettes qui se forment sur l'épi terminal.