Myriophylle fausse-hippuride
Le Myriophylle fausse-hippuride est connue depuis longtemps sous le nom de Myriophyllum hippuroides, et souvent vendue sous ce nom. Cependant, cette plante, mal identifiée, appartiendrait en réalité à l'espèce Myriophyllum pinnatum .

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Taxinomie
Descripteur : (Nutall) Torrey et Gray, 1848
Classe: Magnoliopsida
Ordre: Haloragales
Famille:  Haloragaceae
Genre:  Myriophyllum
Synonymes
Myriophyllum scabratum Cham.
Noms Communs
Myriophylle fausse-hippuride
Western watermilfoil (en)
Membres du genre Myriophyllum
Myriophyllum rubricaule (Valk. & Duist., 2022)
Myriophyllum alterniflorum (de Candolle, 1815)
Myriophyllum aquaticum ((Vellozo) Verdcourt, 1973)
Myriophyllum mezianum (Schindler, 1905)
Myriophyllum quitense (Kunth, 1823)
Myriophyllum hippuroides ((Nutall) Torrey et Gray, 1848)
Myriophyllum pinnatum ((Walter) Britton, Sterns & Poggenb., 1888)
Myriophyllum tetrandrum (Roxburgh, 1820)
Myriophyllum simulans (Orchard, 1986)
Myriophyllum spicatum (Linnæus, 1753)
Myriophyllum muricatum (Orchard, 1986)
Myriophyllum ussuriense ((Regel) Maximowicz, 1874)
Myriophyllum verticillatum (Linnæus, 1753)
Myriophyllum sibiricum (Komarov, 1914)
Origine géographique
Aire d'origine : Amérique du nord
Canada, États Unis d'Amérique, Mexique
Aire actuelle
Myriophyllum hippuroides se rencontre du sud-ouest de la Colombie-Britannique, du Canada au Mexique.
Canada (Colombie-Britannique); États-Unis (Wisconsin, Washington, Texas, Oregon, Oklahoma, Illinois, Delaware, Californie).
Introduit à Cuba et en Suède
Environnement
Milieu
Terre, Douce
Myriophyllum hippuroides fréquente les lacs, les étangs, les fossés et les petits ruisseaux, et les marécages dans la zone des basses terres (Klinkenberg 2014).
L'espèce est qualifiée et bien qu'elle soit peut-être en déclin dans certaines parties de son aire de répartition, on ne pense pas qu'un déclin de la population mondiale est susceptible d'atteindre (ou d'être proche d' atteindre) le seuil de Vulnérable (30 %). Par conséquent, l'espèce est désignée comme "Préoccupation mineure".

M. hippuroides est classée globalement "en sécurité" par NatureServe (2014), mais les populations au Canada sont classées comme "vulnérables" (notez que ce n'est pas la même chose que la catégorie de la liste rouge de l'UICN).
Le Conseil canadien pour la conservation des espèces en péril (CESCC) classe également l'espèce comme "sensible" (pour le Canada seulement).
Description
Type
Plante
Croissance
Taille
50 à 100 cm
Sous sa forme immergée, M. hippuroides peut être confondu avec ses parents Myriophyllum pinnatum et Myriophyllum heterophyllum, originaires de l'est de l'Amérique du Nord.
Les pousses immergées ont des feuilles ressemblant à des plumes, au nombre de quatre à cinq souvent disposées en verticilles irréguliers sur la tige et de deux à cinq centimètres de long. Les feuilles immergées ont six à vingt paires de folioles opposées.
La tige est vert jaunâtre, richement ramifiée et mesure au moins un mètre de long.

La plante forme également de robustes tiges florales de trois à douze centimètres de long dépassant de l'eau. Les feuilles émergées de ces pousses sont verticillées, s'élèvent au-dessus des fleurs et mesurent cinq à dix millimètres de long et un à deux millimètres de large. Le bord de la feuille est lisse à denté, mais pas profondément découpé.

Description botanique
Vivace aquatique à rhizome court ; tiges robustes, vert olive, de 2-3 mm de large, 60-120 cm de long.
Feuilles : En verticilles de 4 à 6, avec quelques feuilles alternes supplémentaires dispersées à l'extérieur des verticilles ; feuilles émergées linéaires, les inférieures pennées découpées en divisions capillaires, les supérieures profondément dentées ou entières ; bourgeons d'hiver absents.
Fleurs : Parfaites ou les inférieures femelles et les supérieures mâles ; bractéoles minuscules, pas plus de 0,7 mm de long ; pétales blancs, de 1 à 2 mm de long ; étamines 4.
Fruits : Méricarpes, 4, comprimés latéralement, 1.5-2 mm de long, avec des crêtes dorsales lisses.
 
Maintenance
Dry Start
Oui
Paramètres
Température
22 à 25°C
pH
6,5 à 7,5
GH
2 à 15
Aquarium
Eclairage
Brassage
Substrat nutritif
Recommandé
En aquariophilie, un myriophylle est connue depuis longtemps sous le nom de Myriophyllum hippuroides, et souvent vendue sous ce nom. Selon Kasselmann (2010).
Cependant, cette plante, mal identifiée, appartiendrait en réalité à l'espèce Myriophyllum pinnatum .
Attention ! Le vrai M. hippuroides n'est pas cultivé comme plante d'aquarium, du moins il n'y a apparemment aucune preuve de cela.
Par conséquent, aucune information ne peut être donnée ici sur les besoins de culture de M. hippuroides, même si cette espèce peut probablement être aussi bien gardée en aquarium que Myriophyllum pinnatum .
On se rapportera à la fiche de cette dernière.
Disponibilité commerciale : Rare
M. hippuroides n'est probablement pas cultivée en aquarium, le nom est vraisemblablement utilisé par erreur pour une autre plante. (Kasselmann, 2010)
Plantation et multiplication
Reproduction végétative
Les Myriophylles peuvent former des "turions", sortes de petites tiges latérales qui, en se détachant de la plante-mère, permettent une multiplication végétative rapide de l'espèce. Elle produit en outre des hibernacles, bourgeons spécialisés qui permettent d'assurer la survie de la plante en hiver et sa multiplication.
La fragmentation de la plante se déroule pendant une bonne partie de l'année et les rhizoïdes se développent souvent sur un fragment avant que celui-ci ne se détache de la plante mère. On la propagera donc de manière végétative, par fragmentation et bouturage des tiges racinées, ou non..

Reproduction sexuée La propagation par semis de graines n'est pas documentée en aquariophilie.
Commentaires
Étymologie : Myriophyllum du grec ancien μυριόφυλλον (myriόphyllon) de μυρίος (muríos) et φύλλον (phúllon) signifiant respectivement "très nombreux" et "feuilles" et heterophyllum du latin et hippuroides, ressemblant aux Hippuris (Pesses d'eau)
Références
GBIF, IUCN, USDA, Kew,
CFIA and NRCan/CFS. 2011+. Plants of Canada Database. Ottawa (www.plantsofcanada.info.gc.ca.)
NatureServe. 2014. An Online Encyclopedia of Life. Arlington, Virginia. (http://explorer.natureserve.org.).
Department of Ecology, State of Washington (http://www.ecy.wa.gov/programs/wq/plants/plantid2/descriptions/myrhip.html)
- Acevedo-Rodriguez, P. & Strong, MT (2012). Catalogue des plantes à graines des West Indies Smithsonian Contributions to Botany 98 : 1-1192.
- Douglas, GW, Meidinger, D. & Penny, JL (2002). Plantes vasculaires indigènes rares de la Colombie-Britannique. éd. 2: 1-358. Province de la Colombie-Britannique.
- Jonsell, B. & Karlsson, T. (éd.) (2010). Flore Nordica 6 : 1-298. La Fondation Bergius.
- Kasselmann, Christel (2010): Aquarienpflanzen. 3. Auflage. DATZ Aquarienbuch, Ulmer Verlag, Stuttgart.
- Klinkenberg, B. (ed.). 2014. E-Flora BC: Electronic Atlas of the Flora of British Columbia. Vancouver
- Mohlenbrock, RH (2014). Flore vasculaire de l'Illinois. Un guide de terrain, éd. 4: 1-536. Presse universitaire du sud de l'Illinois, Carbondale.
-Smith, K. 2016. Myriophyllum hippuroides . La Liste rouge des espèces menacées de l'UICN 2016
- Villaseñor, JL (2016). Liste de contrôle des plantes vasculaires indigènes du Mexique Revista Mexicana de Biodiversidad 87 : 559-902.

Pour citer cette fiche :"Myriophyllum hippuroides, (Nutall) Torrey et Gray, 1848" B-Aqua / GP (2021)