Apoballis à pieds courts
L'Apoballis à pieds courts vit dans les forêts pluviales des plaines et des collines, dans les endroits humides, le long des cours d'eau rapides, rarement immergée.

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Taxinomie
Descripteur : (Hooker) Wong & Boyce, 1893
Classe: Liliopsida
Ordre: Arales
Famille:  Araceae
Genre:  Schismatoglottis
Synonymes
Apoballis brevipes (Hook. f.) S.Y. Wong & P.C. Boyce
Schismatoglottis minor Hook.f.
Noms Communs
Apoballis à pieds courts
Membres du genre Schismatoglottis
Schismatoglottis prietoi (Boyce, Medecilo & Wong, 2015)
Schismatoglottis brevipes ((Hooker) Wong & Boyce, 1893)
Origine géographique
Aire d'origine : Asie
Indonésie, Malaisie
Aire actuelle
Péninsule Malaise, Sumatra.
Environnement
Milieu
Terre, Douce
Elle vit dans les forêts pluviales des plaines et des collines, dans les endroits humides, le long des cours d'eau rapides, rarement immergée.
Description
Type
Plante
Croissance
Taille
15 à 20 cm
La tige de Schismatoglottis brevipes est épigée, mesure trente centimètres de long et environ huit millimètres de diamètre, elle est décombante, rampante à traînante.
L'espèce présente des feuilles de trente à soixante centimètres de long, allongées, cordées, acuminées au sommet, la nervure centrale étant soulignée d'une zone argentée irrégulière.

Description botanique
Tige épigée, pléionanthique, à c. 30 cm de long, env. 8 mm de diamètre, décombantes, rampantes à traînantes, entre-nœuds c. 1 à 3 cm de long. Feuilles 1–6 par module ; pétiole c. 15 cm de long, env. 3 mm de diamètre, bords finement ailés et parfois craquants, légèrement aspéres, finement poilus/épineux (loupe nécessaire), vert pâle à violacé, gainant dans les ½–¾ inférieurs ; ailes de la gaine complètement attachées, tendant à se dégrader au moins dans la moitié supérieure, devenant brun foncé et s'écaillant peu après l'émergence de la feuille fermée, c. 5 mm de large, plus ou moins droites, effilées, non ligulaires ; lame c. 9–12 cm de long × env. 4–6 cm de large, pâle à vert moyen, légèrement brillant à terne, non panaché, généralement teinté de bronze lorsqu'il est jeune, (elliptique à) ovale, le plus large vers le milieu, la base obtuse à plutôt faiblement cordée avec des lobes postérieurs (0–) c. 8 mm de long, l'extrémité aiguë à faiblement acuminée, la marge lisse à faiblement ondulée ; nervure médiane abaxialement proéminente, avec 6–9 nervures latérales primaires de chaque côté, divergeant de la nervure médiane à 50–70°, c. 1 cm de distance; veines interprimaires irrégulièrement présentes ; nervation secondaire affleurante adaxiale et abaxiale, provenant de la nervure médiane et des bases des veines primaires ; nervation tertiaire non ou faiblement visible sur la face supérieure, visible sur la face inférieure, formant un réticulum tessellé. Inflorescences 1–5 ensemble ; pédoncule à c. 5 cm, minces, 2,5 mm de diamètre, dressées à l'anthèse, puis pendantes. Spathe de 5,5–7,5 cm de long ; spathe inférieure ovoïde étroite, jusqu'à 3,5 cm de long, c. 1,5 cm de large, vert; limbe persistant bien après l'anthèse, puis déliquescent, lancéolé, à pointe acuminée, ne s'ouvrant que peu, la partie distale restant convolutée, seule la partie ventrale de la zone mâle étant exposée. Spadice de 5–6 cm de long ; zone femelle de 2–2,5 cm de long, plus ou moins cylindrique, légèrement incurvée vers la face dorsale de la spathe, insérée obliquement à adnée pour c. ⅓ de sa longueur ; pistil c. 0,75 mm de diamètre, globuleuses-polyédriques, vert pâle, quelque peu distantes et parfois inégalement réparties ; style nul ; stigmates globuleux ; staminodes interpistilaires nombreux, irrégulièrement répartis, c. 1 mm de haut, plus gros que les pistils, globuleux, très courtement pétiolés, blancs ; interstice stérile de 1–1,3 cm de long, cylindrique à légèrement effilé, de 5–8 mm d'épaisseur, partiellement nu, consistant en partie proximale en structures assez serrées ressemblant à des staminodes interpistillaires, en partie distale en groupes épars de staminodes beaucoup plus petits ressemblant aux étamines ; zone masculine c. 1,5 cm de long, 5 mm d'épaisseur, cylindrique à légèrement fusiforme, la partie inférieure correspondant à la constriction de la spathe ; étamines en forme d'haltère, c. 1 mm de diamètre, avec le conjonctif plutôt mince, légèrement plus court que la thèque ; pollen poussiéreux, blanc; appendice très court, de 3–5 mm de long, conique ; staminodes de l'appendice colonnaire, blanc ivoire, c. 1 mm de diamètre. Spathe fructifère déclinée, urcéolée.
 
Maintenance
Dry Start
Oui
Paramètres
Température
20 à 28°C
pH
6 à 8
GH
1 à 20
Aquarium
Eclairage
Brassage
Substrat nutritif
Recommandé
La plante Schismatoglottis brevipes est plus amphibie que totalement aquatique: elle convient mieux au paludarium et aquaterrarium qu'à l'aquarium.
Disponibilité commerciale : Très rare
S. brevipes n'est pas encore très connue dans le milieu aquariophile, et elle n'est actuellement disponible que chez des amateurs passionnés.
Plantation et multiplication
Reproduction végétative
Avec le temps, ce Schismatoglottis forme un peuplement dense et large. Elle se propage facilement en divisant et en séparant les jeunes plantules.
Elle peut, si elle se plait, se développer énormément et il faudra la tailler.
On divisera le rhizome en sections, idéalement avec des rosettes entières, comme on le fait avec un Anubias, à l'aide d'un outil tranchant. .
Il suffira ensuite de prendre les plus beaux fragments en termes de taille et de croissance des feuilles et de le replanter.
ils s'enracinent très facilement lorsqu'ils sont replantés, à condition de posséder une partie d u rhizome. Les morceaux sans rhizome doivent être considérées comme perdus.

Reproduction sexuée
La floraison intervient lorsque la plante est plantée près de la surface, dans un aqua-terrarium ou un paludarium, pour que les fleurs émergent.
Quelques floraisons immergées sont cependant signalées, comme pour Bucephalandra.

La reproduction par semis de graines, si elle semble possible, n'est cependant pas documentée en aquariophilie.
Commentaires
Les Schismatoglottideae comprennent plus de cent espèces dont plus de 95% sont endémiques.

Étymologie : Schismatoglottis, du latin Schismato glottis langue fendue et brevipes, à pieds courts
Références
- Boyce, P.C., Sookchaloem, D., Hetterscheid, W.L.A., Gusman, G., Jacobsen, N., Idei, T. & Nguyen, V.D. (2012). Flora of Thailand 11(2): 101-325. The Forest Herbarium, National Park, Wildlife and Plant Conservation Department, Bangkok.
- Govaerts, R.H.A. (2011). World checklist of selected plant families published update Facilitated by the Trustees of the Royal Botanic Gardens, Kew.
- Mansor, M., Boyce, P.C., Othman, A.S. & Sulaiman, B. (2012). The Araceae of peninsular Malaysia: 1-146. Penerbit Universiti Sains Malaysia.
- Sin Yeng WONG and Peter C. BOYCE3 "Studies on Schismatoglottideae (Araceae) of Borneo IX: A new genus, Hestia, and resurrection of Apoballis" Botanical Studies (2010)
- Wong Sin Yeng, Alistair Hay, Peter Boyce "An Annotated Check-list for Schismatoglottis" in Journal of the International Aroid Society 41(2&3):34-200 · January 2018

Pour citer cette fiche :"Schismatoglottis brevipes, (Hooker) Wong & Boyce, 1893" B-Aqua / GP (2021)


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