Schismatoglottis de Prieto
Schismatoglottis prietoi est une plante facile à cultiver. Son apparence se situe quelque part entre une petite Cryptocoryne et un Bucephalandra.
Ses petites feuilles elliptiques et brillantes ressemblent à celles d'Anubias nana mais sont d'un vert plus clair, la plante pousse également plus vite que cet Anubias.


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Schismatoglottis prietoi
Taxinomie
Descripteur : Boyce, Medecilo & Wong, 2015
Classe: Liliopsida
Ordre: Arales
Famille:  Araceae
Genre:  Schismatoglottis
Synonymes
Aucun
Noms Communs
Schismatoglottis de Prieto
Membres du genre Schismatoglottis
Schismatoglottis prietoi (Boyce, Medecilo & Wong, 2015)
Schismatoglottis brevipes ((Hooker) Wong & Boyce, 1893)
Origine géographique
Aire d'origine : Asie
Indonésie
Aire actuelle
Schismatoglottis prietoi est originaire des Philippines et a été trouvé pour la première fois sur l'île de Cebu.
Schismatoglottis prietoi n'est à ce jour connu que dans deux localités distantes d'environ 300 km sur l'île de Cebu au sud et au nord sur l'île de Luzon.
Environnement
Milieu
Terre, Douce
S. prietoi est jusqu'à présent la seule espèce de Schismatoglottis qui est véritablement aquatique dans la nature. Elle développe de grands peuplements dans les lits des rivières sablonneuses à graveleuses par de minces rhizomes rampants et des stolons, comparables aux espèces de Cryptocoryne.

On la trouve dans des rivières d'eau douce à débit rapide et peu profondes dans les forêts humides de plaine.
À la localité type de Cebu, S. prietoi se présente comme un aquatique; dans la localité de Luzon, elle se produit de manière amphibie (mais pas rhéophytique) le long des bords de la rivière où elle forme des populations continues très étendues, de plusieurs dizaines de mètres carrés.
Description
Type
Plante
Croissance
Taille
10 à 20 cm
Ses petites feuilles elliptiques et brillantes ressemblent à celles d'Anubias nana mais sont d'un vert plus clair, la plante pousse également plus vite que cet Anubias.

Description botanique
Herbe coloniale stolonifère aquatique ou amphibie de 2 à 8 (- 17) cm de hauteur. Tige condensée, hapaxanthique, stolonifère et coloniale, formant des touffes serrées, c. 2 mm de diam. Feuilles 4 - 8 ensemble; pétiole de 3 - 5 (- 9) cm de long, glabre, en coupe transversale en D, faiblement canalisé dorsalement, gainant en bas 1⁄3 - 1⁄2; ailes de la gaine complètement attachées, effilées à subparallèles (sauf à la base), s'étendant en carènes ondulées et verruqueuses minces le long des bords dorsaux du pétiole; limbe ovale à étroitement à largement oblongue-ovale à ± étroitement elliptique, 3 - 4 (- 7,5) cm de long × 1 - 2 cm de large, vert moyen adaxial, plus pâle abaxial, base cunéiforme, pointe aiguë et acuminée pour c. 1,5 mm; nervure médiane légèrement proéminente distalement abaxiale, légèrement enfoncée adaxiale; veines latérales primaires 3 - 5 de chaque côté, alternant avec des inter-primaires moindres et divergeant à 30 - 60 °; nervation secondaire provenant principalement de la nervure médiane, certaines des veines primaires; veinure teriaire formant réticule tessellé, particulièrement perceptible abaxialement.
ence solitaire, malodorante à l'anthèse pistillée, évocatrice de produits laitiers en décomposition; pédoncule de 1 à 2 cm de long, première sous-tendance cataphylle parfois avec pétiole et limbe très réduits. Spathe c. 2 cm de long, plutôt corpulent; spathe inférieure c. 1 cm de long, vert pâle, cylindrique, base plutôt fortement oblique, avec un côté ventral plus long à l'insertion, différencié du membre par deux constrictions faibles, l'une coïncidant avec un interstice stérile, l'autre c. 1⁄2 chemin le long de la zone des fleurs staminées; membre oblong- lancéolé, aigu, c. 1 cm de long, ne s'ouvrant que très légèrement, caduc, à bout blanc avec apicule orange-vert. Spadix c. 1,2 cm de long, nettement plus court que la spathe, ellipsoïde; zone pistillée c. 3 mm de long, adné à spathe en 1⁄3 inférieur, obconoïde en partie libre, c. 1 mm de large; pistils subglobuleux, de 0,3 à 0,5 mm de diamètre, blanc verdâtre très pâle; stigmate élevé, légèrement obliquement discoïde, papillaire, verdâtre, v. 0,25 mm de diamètre; staminodes interpistillaires absents; interstice stérile très court, nu, principalement obscurci par les fleurs élargies les plus basses de la zone des fleurs staminées, des zones fertiles staminées et pistillées clairement délimitées par leurs largeurs différentielles; zone staminée oblongue à très légèrement obconoïde, c. 5 × 3,5 mm, c. 3 ⁄ 5 maintenus dans la chambre inférieure spathe, crème; fleurs étamées surpeuplées, plus bas sensiblement agrandies, chacune avec 3 ou 4 étamines, tronquées avec un connecteur légèrement enfoncé séparant clairement des paires de thèques; thèques en dôme, semi-translucides, de 0,3 à 0,5 mm de diamètre par une grande fente terminale; appendice crème à jaune à rose, légèrement plus étroit que le haut de la zone staminée, c. 3 mm de long, étroitement conoïde, extrémité obtuse à carrément aiguë; appendice staminodes cylindrique à étroitement conoïde, les plus basses en transition avec les fleurs staminées les plus hautes, les terminales sensiblement allongées à presque cylindriques, 0,3 - 0,8 mm de diamètre. Infruc tescence à spatule persistante restant verte, à peine urcéolée, de 1,5 à 6 cm de long. Fruits non observés.
 
Maintenance
Dry Start
Oui
Paramètres
Température
22 à 28°C
pH
5,5 à 7
GH
3 à 8
Aquarium
Eclairage
Brassage
Substrat nutritif
Recommandé
Schismatoglottis prietoi est une plante facile à cultiver. Son apparence se situe quelque part entre une petite Cryptocoryne et un Bucephalandra.
Elle peut se développer dans un bac à faible luminosité, faible dosage de fertilisants et sans CO2.
Elle sera alors un peu haute sur pattes et pas à son plein potentiel, mais toujours une plante agréable et dense.
Elle développera une colonie étonnamment dense semblable à celle des cryptocorynes avec des rosettes vert foncé, à bords ondulés et à feuilles ondulées.
Après un certain temps, des plants isolés apparaîtront à une certaine distance grâce à des stolons progressant en sous sol.

Elle n'a pas d'exigences particulières et prospère également dans les eaux moyennement dures, mais un éclairage moyen et une bonne alimentation en nutriments solubles sont néanmoins bénéfiques.

Schismatoglottis prietoi peut être planté dans le sol, mais il a également été signalé qu'elle était utilisée avec succès comme épiphyte sur la roche.
La croissance peut être assez lente au début mais s'accélère ensuite pour être assez rapide une fois installée.

Elle peut, si elle se plait, se développé énormément.
Il faudra éviter de tailler les feuilles pour la contenir.
On préférera diviser le rhizome en sections, idéalement avec des rosettes entières, comme on le fait avec un Anubias.
Il suffit ensuite de prendre les plus beaux fragments en termes de taille et de croissance des feuilles et de le replanter.

Dans les réservoirs «biotopes» sur le thème de l'Asie, Schismatoglottis prietoi remplace parfaitement les formes similaires d'Anubias d'origine africaine.
Disponibilité commerciale : Rare
Plantation et multiplication
Reproduction végétative
Avec le temps, ce Schismatoglottis forme un peuplement dense et large. Elle se propage facilement en divisant et en séparant les jeunes plantules.
Elle peut, si elle se plait, se développer énormément et il faudra la tailler.
On divisera le rhizome en sections, idéalement avec des rosettes entières, comme on le fait avec un Anubias, à l'aide d'un outil tranchant. .
Il suffira ensuite de prendre les plus beaux fragments en termes de taille et de croissance des feuilles et de le replanter.
ils s'enracinent très facilement lorsqu'ils sont replantés, à condition de posséder une partie d u rhizome. Les morceaux sans rhizome doivent être considérées comme perdus.

C'est une plante encore rare et, si vous n'en avez pas l'usage, de nombreux preneurs pour une section de rhizomes se bousculeront pour accueillir le surplus.

Reproduction sexuée
La floraison intervient lorsque la plante est plantée près de la surface, dans un aqua-terrarium ou un paludarium, pour que les fleurs émergent.
Quelques floraisons immergées sont cependant signalées, comme pour Bucephalandra.
Commentaires
Les Schismatoglottideae comprennent plus de cent espèces dont plus de 95% sont endémiques.

Étymologie : Schismatoglottis, du latin Schismato glottis langue fendue et prietoi en l'honneur du collectionneur de plantes Esquerion Prieto qui l'a découverte en 2013.
Références
- Boyce Peter, Melanie Medecilo, Wong Sin Yeng, "A new and remarkable aquatic species of Schismatoglottis ( Araceae ) from the Philippines" in Willdenowia 45(3):405-408 (2015)
- Wong Sin Yeng "Rheophytism in Bornean Schisma-toglottideae (Araceae)". (2013)
- Wong Sin Yeng, Alistair Hay, Peter Boyce "An Annotated Check-list for Schismatoglottis" in Journal of the International Aroid Society 41(2&3):34-200 · January 2018
- Wong Sin Yeng and Peter C. Boyce "Studies on Schismatoglottideae (Araceae) of Borneo IX: A new genus, Hestia, and resurrection of Apoballis" Botanical Studies (2010)

Pour citer cette fiche :"Schismatoglottis prietoi, Boyce, Medecilo & Wong, 2015" B-Aqua / GP (2021)