Gabache
Retrouvez dans cette fiche, toutes les informations sur les Dugastella valentina (Gabache) . D'où ils viennent, comment les maintenir en aquarium, comment les reproduire,...

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Taxinomie
Descripteur : Ferrer Galdeano, 1924
Classe: Malacostraca
Ordre: Decapoda
Famille:  Atyidae
Genre:  Dugastella
Synonymes
Atyaephyra valentina Ferrer Galdiano, 1924
Dugastella marocana var. hispanica Balss, 1925
Noms Communs
Gabache
Crevette kangourou
Atyidé kangourou
Gamba gavatxa (catala)
Kangaroo shrimp (en)
Membres du genre Dugastella
Dugastella valentina (Ferrer Galdeano, 1924)
Origine géographique
Aire d'origine : Europe
Espagne
Dugastella valentina est connue dans les cours d'eau douce autour du golfe de Valence, en Espagne (País Valencià) (Sanz et Gomez 1984, Huguet et al. 2011).
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce
Température
7 à 25 °C
pH
7,5 à 8,5
GH
5 à 20 °GH
Dugastella valentina habite les rivières , les sources, les canaux et les rizières des basses terres du Pays Valencien, bien qu'elle soit également présente dans la lagune d'eau douce côtière d'Albufera.
Bien que fréquentant les eaux dures, elle est peu résistante à la salinité et ne fréquente pas l'eau saumâtre.
Elle vit au bord des canaux irrigation avec des eaux relativement propres, bien oxygénées et dures, avec une végétation aquatique et des rochers sur lesquels elle trouve refuge.
Sur place, elles peuvent être confondues avec Atyaephyra desmaresti avec laquelle elle peut partager localement l'habitat.
Dugastella valentina est connue des cours d'eau douce autour du golfe de Valence, en Espagne (Sanz et Gomez 1984, Huguet et al. 2011), ainsi que de la lagune d'eau douce côtière d'Albufera. L'espèce a une EOO de plus de 20 000 km2 (estimée à 22 000 km2 ) et une AOO de 140 km2 (sur la base des trente sites connus (d'après les relevés de 1984), mais l'espèce a probablement disparue d'un certain nombre de ces sites). La région valencienne étant fortement urbanisée, l'espèce est menacée par la canalisation des cours d'eau, destruction de l'habitat (due à l'élimination des plantes aquatiques) et pollution domestique et agricole. Le nombre de localités (basé sur les principales menaces connues) est de quatorze au maximum, bien que l'espèce puisse ne pas être présente dans toutes ces localités. Sur la base des preuves disponibles, l'espèce est donc considérée comme quasi menacée car elle est proche de la "VU" sous "B1 et B2". Il est cependant reconnu que les informations disponibles sont anciennes, une urbanisation importante ayant eu lieu dans la région depuis 1984. Des travaux d'enquête urgents sont donc recommandés pour évaluer la distribution de l'espèce dans la région de Valence. Si le nombre de localités tombe à dix ou moins, l'espèce serait classée dans la catégorie menacée.
Description
Taille
: 3,5 à 4 cm SL  
: 3 à 3,5 cm SL
Respiration
Branchiale
Longévité
2 à 3 ans
Régime
Végétarien
Dugastella valentina est une petite crevette de quatre centimètres au maximum, les mâles étant apparement plus grand que les femelles.
Le dos est bombé et les côtés sont légèrement aplatis. La couleur varie beaucoup selon l'origine. Elle peut être bleue, marron, rougeâtre, mais le plus souvent transparente. Sur la carapace on trouve un motif de taches blanches, noires et rougeâtres. Les antennes ne sont pas très longues.

L'espèce présente des soins parentaux prolongés, avec des larves incubées (deux zoés et un mysis) dans la chambre à couvain des femelles, ce qui est inhabituel. (Cuesta et al. 2006)

Sur certain site, on peut la confondre avec Atyaephyra desmaresti (comparer)
L'espèce se trouve en sympatrie avec A. desmarestii , et D. valentina se trouve aussi avec l'espèce, Palaemon zariquieyi (Sollaud) (Sanz et Gónez 1984 ; Huguet et al. 2011 ).

Description zoologique
Taille : tl= 2,45 ± 0,05 mm ; cl = 0,80 ± 0,02 mm ; cw = 0,69 ± 0,05 mm.
Carapace. Rostre triangulaire, très court, aigu droit et dirigé un peu vers le bas. Yeux grands et sessiles.
Antenne. Pédoncule 3-segmenté avec une longue soie plumeuse sur le segment distal. Endopode absent. Exopode non segmenté, large, à 3 esthètes terminaux et 2 soies.
Antenne. Protopode non segmenté. Endopode long à 5 segments et sans soies. Exopode avec 11 soies plumeuses sur la marge distale.
Mandibule. Processus molaire avec 6–8 dents marginales, lacinia mobilis en 1 épine incurvée. Processus incisif avec 3 petites dents.
Maxillaire. Endite coxal à 5 ​​épines (processus). Endite basale avec 3 épines subterminales et 5–6 épines terminales (processus). Endopode à 2 soies terminales et 1 soie subterminale.
Maxillaire. Coxal endite bilobé, lobe proximal à 10–11 soies, lobe distal à 1 soie plumeuse terminale et 2 soies plumeuses subterminales. Endite basale bilobée, avec 1 soie terminale et 1 soie subterminale. Endopode à 1 soie terminale et 1 soie subterminale. Exopode (scaphognatite) avec 10 soies plumeuses sur les bords antérieur et latéral et un long processus distal fort et soyeux.
Premier maxillipède. Biramous. Coxa à 3 soies, 2 simples et 1 plumeuse. Base à 4–5 petites soies terminales simples. Endopode à 4 segments avec respectivement 0, 1, 0, 5 soies. Soies plumeuses sur le segment distal. L'exopode est plus long que l'endopode avec 4 longues soies plumeuses terminales et 2 courtes soies plumeuses subterminales.
Deuxième Maxillipède. Biramous. Coxa à 2 soies simples. Base à 2 soies peu soyeuses. Endopode à 5 segments plus long que l'exopode, l'isquium et le mérus avec 1 soie simple, carpe sans soies, propode avec 2 soies simples distales et dactyle avec une longue soie spinulée et dentée, et 1 soie subterminale et 2 soies terminales. Exopode à 4 longues soies plumeuses terminales et 2 courtes soies plumeuses subterminales.
Troisième maxillipède. Biramous. Coxa à bourgeon allongé (épipodite). Base avec 1 soie simple. Endopode à 5 segments plus long que l'exopode, isquium avec 1 soie simple, merus et carpe sans soies, propode avec 2 soies simples distales et dactyle avec une longue soie spinulée et dentée, et 1 soie subterminale et 2 soies terminales. Exopode à 4 longues soies plumeuses terminales et 2 courtes soies plumeuses subterminales.
Péréiopodes (Figs. 5A–E). Uni rameux, bien développé. Chélipède et deuxième péréiopode légèrement segmentés et troisième à cinquième péréiopodes clairement segmentés. Bourgeons allongés (épipodite) sur la coxa. Segment terminal du chélipède et deuxième péréiopode légèrement quélaté.
Abdomen. Segment distal à six segments fusionné avec le telson.
Pléopodes. Biramous. Sur les segments abdominaux 1 à 5 ; exopod et endopod ainsi que des bourgeons bien développés.
Telson. Divergeant vers l'arrière, en retrait à la ligne médiane sur la marge postérieure. Portant 2 paires de soies simples sur la marge latérale, 7+7 soies plumeuses sur la marge postéro-latérale et postérieure (2 paires les plus internes plus petites) et 2 paires de soies simples sur la marge postéro-dorsale. (Rodríguez, Antonio & Cuesta, José A., 2011)
 
Régime Alimentaire
Essentiellement végétarienne dans son milieu, Dugastella valentina est opportuniste et semble volontiers omnivore.

Attention ! Cette espèce est 100% extraite du milieu naturel, ce qui rend leur alimentation très complexe, comme ce fut le cas avec les Sulawesi au début de l'importation. Les aquariums avec beaucoup d'algues et de plantes sont nécessaires car les crevettes sauvages n'accepteront pas bien les aliments commerciaux.

Cependant, Dugastella valentina mangera à peu près tous ce qu'elle parviendra à trouver sur le sol et sur la végétation après acclimatation.
Elle appréciera sans doute d'avoir une alimentation variée composée de d'algues, d'ortie, de courgettes blanchies, de concombre, de laitue, de carottes et d'épinards.

S'il est facile de nourrir les crevettes, il l'est encore plus de les suralimenter.
Vous devrez les nourrir une fois tous les deux ou trois jours si vous avez un aquarium riche en matière organique.
Dimorphisme
Le sexage est difficile car il existe peu d'indicateurs facilement utilisables.
Du fait de la petitesse de l'animal, les organes génitaux sont difficiles à distinguer sur des individus vivants.

Les femelles semblent plus petites que les mâles.

En raison du fait que les femelles portent des œufs, l'abdomen des femelles est plus large, il descend pour protéger les œufs. Les crevettes mâles sont plus minces.
Les femelles ont des pléopodes plus longs puisqu'elles doivent pouvoir porter les œufs.
Et enfin, une évidence, la présence de la selle ou des œufs indique clairement le sexe.
Dangerosité
 
 
 Aucun
Maintenance
Population
6 minimum (12 recommandé)
Zone
Inférieure
Ratio M/F
1 / 1
Paramètres
Température
        6      7              20      23
pH
         7      7,5            8,5      8,5
GH
         8       12              15       20
Brassage
Aquarium
Volume
20 l minimum (40 l recommandé)
Attention ! Dugastella valentina ne se maintient et ne s'élève qu'en bac spécifique reproduisant son milieu naturel. C'est une espèce difficile et rare, en déclin dans son milieu, qui doit être réservée aux seuls aquariophiles aguerris et susceptibles d'en réussir l'élevage.
Les rares données fiables provenant d'aquariophiles espagnoles font état de difficulté de maintenance et qui plus est, d'élevage.
Essentiellement parce qu'elles ont besoin d'eau fraiche et d'un repos hivernal en eau froide... et qu'une maison chauffée dépasse largement ces conditions.
Note : Il est à noté que les rivières et les canaux de la région valencienne se réchauffent beaucoup en été, mais on ne sais pas pourquoi, elle ne tolèrent pas l'eau à plus de 20º en captivité. Sans doute se réfugie t-elle en profondeur ou bénéficie t-elle d'un facteur supplémentaire inconnu, indisponible en aquarium.

Dugastella valentina vit au bord des canaux irrigation avec des eaux relativement propres, bien oxygénées et dures, avec une végétation aquatique importante et des rochers dans lesquels elle trouve refuge.
Elles ne tolèrent pas les températures élevées et préfèrent l'eau fraiche, voire froide.

Un aquarium spécifique sans chauffage, à courant assez fort, densément planté (Bacopa sp, Myriophyllum sp, Microsorum sp., Cryptocorines, Anubias) sera juste recouvert d'une faible couche de gravier ou de sable grossier.
La lumière n'est pas importante pour les crevettes. L'éclairage doit être adapté aux besoins des plantes de votre aquarium, mais les crevettes doivent pouvoir bénéficier de l'ombrage des plantes si besoin.


Les crevettes kangourou ont besoin d'aquariums spacieux et richement plantés. La dureté de l'eau doit être supérieure à 12°GH, avec un pH de 8. Les nitrites, nitrates et ammoniaque doivent être très faibles car ces crevettes proviennent d'eaux très propres.
Elles ne tolèrent pas les changements brusques de température, idéalement 15-22 °C car elles préfèrent l'eau fraiche. Une eau bien oxygénée avec une bonne filtration sera nécessaire. Un flux qui circule dans tout l'aquarium est souhaitable.
Elles sont assez calmes et reste peu active la majeure partie de la journée, éliminant les algues des plantes. En revanche, elles sont très actives la nuit ou à l'ombre des plantes flottantes.
Elles sont un peu timides mais maintenus en grand groupe, vous pouvez les voir toute la journée si le bac est bien pourvu en abris : pierres, racines, végétaux.

Dugastella valentina est une espèce omnivore en aquarium, avec une forte préférence pour les végétaux.
Elle vit deux ans en aquarium, parfois plus dans de bonne condition pH 7,5-8,5, Température non supérieure à 22 °C et repos hivernal.

Les crevettes, comme tous les crustacés, muent régulièrement. Fragiles durant cette période, elles devront pouvoir se mettre à l'abri dans des cachettes sûres, même si, en bac spécifique, le danger est moindre.
Elles apprécieront tous les types de feuilles, roches, bois, tuyaux naturel ou en PVC, etc. dans votre aquarium. Le "mobilier" fournit de surcroît une grande surface pour le développement des algues et du biofilm qu'elles viendront brouter.

Pour garder l'eau de l'aquarium aussi propre que possible on favorisera un système de filtration efficace et ajusté de manière optimale qui élimine toutes les matières en suspension et les particules de saleté de l'eau, le changement d'eau avec de l'eau propre provenant de la filtration sur membrane ou de l'osmose inverse.
Un filtre éponge ou Matten offrent beaucoup de surface sur laquelle paître et sont absolument sans danger pour les bébés crevettes.
De plus, les crevettes sont habituées à des températures d'eau constamment fraiches de 15 à 22 degrés Celsius, 7 à 15°C en hiver) et sont sensibles aux sauts soudains de température dans l'aquarium.

Afin de ne pas polluer inutilement l'eau de l'aquarium avec des produits de dégradation organiques, Dugastella valentina doit être nourrie avec parcimonie.

Vous devez vous abstenir de la faire cohabiter avec des crabes, d'autres crevettes naines et des poissons en général. Les exigences sur les conditions de l'eau sont d'ailleurs rarement en accord avec ces groupes d'animaux.
En revanche, les crevettes vivent en groupes parfois importants et devront être maintenues en nombre conséquent. Une douzaine d'individus permettra un comportement plus naturel et favorisera la reproduction.

Note : Il faut garder à l'esprit que toutes les crevettes et, en raison de leur fragilité, les crevettes Gavatxa plus que les autres, doivent profiter d'un cycle d'azote stable. Elles sont sensibles à l'ammoniaque et aux nitrates, et redoutent la présence de cuivre.
Comme pour tous les crustacés, il faudra veiller à une acclimatation très pointilleuse en utilisant un goutte à goutte
très lent.

En conclusion et pour être sûr d'être compris, on insistera sur le fait qu'il conviendra donc de veiller à se rapprocher le plus possible des paramètres et de la configuration du milieu naturel.
Les crevettes Gavatxa sont rares et en danger dans la nature. On privilégiera une maintenance en bac spécifique seule susceptible d'assurer la reproduction.

Disponibilité commerciale : Très rare

Bien que la crevette gavatxa ne soit pas (pour l'instant) intégralement protégée, il est illégal de la récolter et de la vendre en Espagne.
On s'assurera donc que les animaux convoités ne sont pas d'origine sauvage (s'ils existent) en questionnant le vendeur sur les conditions de maintenance et de reproduction.
Dans le doute, on s'abstiendra de les acquérir.
Reproduction
Type
Ovipare
Difficulté
Courante
Paramètres
Température
15 à 22 °C
pH
7,5 à 8,5
GH
12 à 15 °GH
Attention ! Les données disponibles concernant l'élevage de Dugastella valentina sont partielles et souvent douteuses.

La productivité de cette espèce n'est pas très élevée, généralement les femelles ne se reproduisent qu'une seule fois dans le cycle biologique et pondent jusqu'à cinquante œufs. Les larves de crevettes n'ont pas besoin d'eau saumâtre.

L'espèce présente des soins parentaux prolongés, avec des larves incubées dans la chambre à couvain des femelles (Cuesta et al. 2006).
Le développement larvaire de D. valentina a lieu dans la chambre d'incubation des femelles et se compose de deux stades zoés et d'un décapode d'une durée totale de 5 à 9 jours à 24 ± 1 °C (Cuesta et al., 2006b ;Rodríguez et Cuesta, 2011).

Le développement larvaire de Dugastella valentina consiste en deux stades zoés et un décapode. Les stades larvaires ne vivent pas librement; le développement larvaire complet a lieu dans la chambre d'incubation de la femelle. Les deux zoés, les décapodes et les premiers stades post-larvaires ont encore une grande quantité de vitellus, ce qui assure leur indépendance nutritionnelle (stades lécithotrophes) tout en restant dans la chambre d'incubation maternelle et les premiers jours après la libération. Le premier juvénile est le premier stade de vie libre.

La présence de mousses et l'abondance de plantes dans l'aquarium aideront les larves à trouver de la nourriture et à prospérer. Il est à peu près sûr que nourrir les larves dans les premiers jours de la vie va être compliqué tant qu'un protocole efficace n'a pas été expérimenté. Un aquarium naturel, bien équilibré, riche en micro-organisme, sera un plus décisif.

Attention ! La difficulté de maintenance vient de l'obligation d'une période de repos dans le cycle annuel, avec deux à trois mois de période froide à moins de 15 °C (et idéalement vers 7–10 °C). Cette phase semble impérative pour assurer la reproduction.
Commentaires
Étymologie : Le genre Dugastella a été nommé en 1912, par E.L. Bouvier, professeur au Muséum National
d’Histoire Naturelle, en l'honneur de Camille Du Gast (1868-1942), exploratrice (féministe et aventurière, connue en France pour son important travail caritatif pour les orphelins et les femmes défavorisées, et la SPA ) et valentina, del País Valencià.

Note : Le nom catalan "gavatxa" (gavatx) est plus ambigüe, l'appellation, souvent insultante, est assimilé à "étranger" mais l'origine du mot serait "jabot ou bec d'oiseau" plus facilement compréhensible.
Références
GBIF, IUCN
Crusaforo (https://crustaforo.foroactivo.com/t3597-dugastella-valentina)
- Christodoulou M. et al. "Freshwater Shrimps (Atyidae, Palaemonidae, Typhlocarididae) in the Broader Mediterranean Region: Distribution, Life Strategies, Threats, Conservation Challenges and Taxonomic Issues" in A Global Overview of the Conservation of Freshwater Decapod Crustaceans (2016)
- Cuesta, J.A, Palacios-Theil, E., Drake, P. and Rodriguez, A "A new rare case of parental care in decapods" in Crustaceana 79(11):1401-1405 (December 2006)
- De Grave, S. 2013. Dugastella valentina. The IUCN Red List of Threatened Species 2013
- Huguet, D., "Micromorphologie comparée de la pars molaris mandibulaire, éthologie alimentaire en corrélation avec le mode de vie chez deux crevettes dulcicoles de la famille des Atyidés" Bull. Soc. zool. Fr., 140 (3) : 199-215 (2015)
- Huguet, D., Garcia Munoz, J.E., Garcia Raso, J.E. and Cuesta, J.A. 2011. Extended parental care in the freshwater shrimp genus Dugastella Bouvier, 1912 (Decapoda, Atyidae, Paratyinae). Crustaceana 84: 251-255.
- Javier Oscoz, David Galicia, Rafael Miranda "Identification Guide of Freshwater Macroinvertebrates of Spain" Springer (2011)
- Rodríguez A, Cuesta J A, felipe. "Morphology of larval and first juvenile stages of the kangaroo shrimp Dugastella valentina (Crustacea, Decapoda, Caridea), a freshwater atyid with abbreviated development and parental care." Plazi. Zootaxa. 2867.1.3 (2011)
- Sanz,A. and Gómez, P. 1984. Distribucion geografica de Dugastella valentina (Ferrer Galdiano, 1924) (Crustacea: Atyidae). Limnética 1: 336-339.


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