Myriophylle en épi
le Myriophylle en épi est une plante à croissance rapide qui a besoin d'un bon éclairage, d'un milieu riche, et qui se développe bien à des températures comprises entre 18 et 25°C.

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Taxinomie
Descripteur : Orchard, 1986
Classe: Magnoliopsida
Ordre: Haloragales
Famille:  Haloragaceae
Genre:  Myriophyllum
Synonymes
Aucun
Noms Communs
Myriophylle en épi
Amphibious Water Milfoil (en)
Membres du genre Myriophyllum
Myriophyllum rubricaule (Valk. & Duist., 2022)
Myriophyllum alterniflorum (de Candolle, 1815)
Myriophyllum aquaticum ((Vellozo) Verdcourt, 1973)
Myriophyllum mezianum (Schindler, 1905)
Myriophyllum quitense (Kunth, 1823)
Myriophyllum hippuroides ((Nutall) Torrey et Gray, 1848)
Myriophyllum pinnatum ((Walter) Britton, Sterns & Poggenb., 1888)
Myriophyllum tetrandrum (Roxburgh, 1820)
Myriophyllum simulans (Orchard, 1986)
Myriophyllum spicatum (Linnæus, 1753)
Myriophyllum muricatum (Orchard, 1986)
Myriophyllum ussuriense ((Regel) Maximowicz, 1874)
Myriophyllum verticillatum (Linnæus, 1753)
Myriophyllum sibiricum (Komarov, 1914)
Origine géographique
Aire d'origine : Océanie
Australie
Aire actuelle
Myriophyllum simulans est présent à Est de l'Australie.
Elle pousse depuis l'île Kangourou et les plaines d'Adélaïde au sud-est de l'Australie-Méridionale, jusqu'aux
localités proches de la côte et aussi loin au nord qu'Atherton, dans l'est de Nouvelle-Galles du Sud, Victoria et Tasmanie y compris les îles du détroit de Bass.
Environnement
Milieu
Terre, Douce
Myriophyllum simulans pousse principalement sous forme émergée dans la boue sur les bords de divers plans d'eau ou dans les marais, où il forme des populations denses ressemblant à des pelouses.
Bien que cette espèce puisse être aquatique, on la trouve plus fréquemment dans la vase et dans les zones d'infiltration.
Description
Type
Plante
Croissance
Taille
30 à 40 cm
La forme émergée de Myriophyllum simulans diffère nettement de sa forme immergée : ses feuilles ne sont pas pennées, ont une marge entière et sont aciculaires à linéaires. Ils poussent en verticilles sur des tiges assez épaisses.
La forme submergée, cependant, a des feuilles finement pennées, tout comme beaucoup d'autres myriophylles. Ils sont de couleur vert clair, le pavillon est fin comme un poil. La tige est également vert clair et plus fine que celle de la forme émergée, cependant, en comparaison avec d'autres myriophylles, elle est encore relativement épaisse.
Très polymorphe et ne se distingue de manière fiable des taxons étroitement apparentés que lorsque des fleurs et des fruits sont présents. Fleurs sept.–mars.

Description botanique
Plante herbacée vivace aquatique ou marécageuse monoïque de 30–40 cm de haut. Feuilles : feuilles immergées en verticilles de 4 ou 5, groupés, pectinés, à 22–27 pennes, limbe de 18–25 mm de long ; feuilles émergentes en verticilles de 3 ou 4 (certains irréguliers), linéaires à cylindriques, entières, limbe 5–15 mm de longueur ; chez les plantes terrestres, toutes les feuilles sont intermédiaires entre les types submergés et émergents. bractéoles ovales; de fleurs mâles de 0,8–1,2 mm de long, entières ou érogènes ; des fleurs femelles plus petites.
Fleurs 4-mères, sessiles, solitaires à l'aisselle. Fleurs mâles : sépales linéaires à lancéolés, 0,9-1,1 mm de long, aigu à obtus ; pétales de 2,8–3 mm de long, tardivement caduques, rougeâtres ; étamines 8. Fleurs femelles : sépales et pétales absents ; ovaire 4-loculaire ; les styles s'allongent, deviennent réfléchis; stigmates rouges ou roses, virant au blanc. Fruit ±cubique, pourpre rougeâtre foncé; méricarpes ovoïdes, 0,8 mm de long, se rétrécissant en un apex tronqué obliquement, aculé-tuberculé.

Note : Une espèce très polymorphe qui ne peut être séparée de manière satisfaisante que des taxons apparentés lorsqu'il est pleinement fertile avec des fleurs et des fruits.
En Australie méridionale, il n'est facile à confondre qu'avec M. variifolium dont il diffère par le fait que certaines des feuilles supérieures sont généralement disposées irrégulièrement, et par ses méricarpes qui sont plus courts, ovoïdes au lieu de cylindriques et violet rougeâtre au lieu de jaune-brun.
 
Maintenance
Dry Start
Oui
Paramètres
Température
4 à 30°C
pH
5 à 7,5
GH
1 à 15
Aquarium
Eclairage
Brassage
Substrat nutritif
Non
Sous sa forme submergée, Myriophyllum simulans est une plante à tige à croissance rapide qui a besoin d'un bon éclairage, d'un milieu riche, et qui se développe bien à des températures comprises entre 18 et 25°C.
On le réservera donc aux bacs tempérés ou "froids". Plus petit que les autres membres du genre, il se satisfera d'un volume plus modeste.

Dans sa forme terrestre, cette espèce de myriophylle a des feuilles en forme d'aiguilles sur des tiges épaisses. On pourra la planter en aqua-terrarium tempérée où elle fera un couvre-sol efficace. Dans cette configuration, il lui faudra néanmoins beaucoup plus de place qu'en culture submergée. Le sol sera boueux, riche et toujours humide.
Disponibilité commerciale : Très rare
Attention ! Ce myriophylle australien est également commercialisé sous le nom erroné de Myriophyllum propinquum. Le véritable Myriophyllum propinquum (A.Cunn. 1839), indigène de Nouvelle-Zélande n'est probablement pas commercialisé. (voir commentaires en bas de page)
Plantation et multiplication
Reproduction végétative
De développement très rapide dans de bonnes conditions, les tiges de Myriophyllum simulans doivent être raccourcies toutes les semaines.
On procédera donc par simple repiquage des fragments issus de l'élagage, et des branches latérales.

Reproduction sexuée
Plantes monoïques ; fleurs mâles et femelles souvent sur des pousses séparées, solitaires à l'aisselle. Fleurs mâles sessiles ; sépales linéaires à lancéolés ; pétales de 2,5–3 mm de long, rougeâtres. Fleurs femelles sessiles ; sépales et pétales absents ; stigmates rouges ou roses. Méricarpes ovoïdes, jusqu'à 1 mm de long, généralement pourpre rougeâtre foncé, arrondis et fortement tuberculés.
La propagation par semis de graines de Myriophyllum simulans n'est pas documentée en aquariophilie.
Commentaires
Étymologie : Myriophyllum du grec ancien μυριόφυλλον (myriόphyllon) de μυρίος (muríos) et φύλλον (phúllon) signifiant respectivement "très nombreux" et "feuilles" et simulans de simulāre "copier, imiter"

Note : Myriophyllum simulans a été importé d'Australie en Europe en 1983 par PJ van der Vlugt. D'abord, il a été nommé Myriophyllum propinquum. Depuis lors, il a été vendu sous le nom de M. propinquum ou même "M. propinum" (??) dans le commerce dédié.
En 1986, AE Orchard a décrit Myriophyllum simulans comme une nouvelle espèce à part entière, et la plante d'aquarium importée d'Australie a été identifiée comme telle. On dit que le vrai Myriophyllum propinquum n'est indigène qu'en Nouvelle-Zélande.
M. simulans appartient à un complexe de plusieurs myriophylles australiens difficiles à discerner (par exemple M. jacobsii, M. crispatum, M. variifolium).
Références
GBIF
eFlora SA
Flora of Australia Volume 18, Podostemaceae to Combretaceae, Australian Government, Publishing Service, Canberra (1990).
- Cowie, Short et Osterkamp-Madsen (2000) "Floodplain Flora, a flora of the floodplain of the Northern Territory, Australia"
- Orchard, AE, Haloragaceae, Flora of Australia 18: 5–85 (1990).
- Orchard, A.E."Myriophyllum (Haloragaceae)" in Australasia. 2, The Australian species. Brunonia 8: 173–291. (1986)
- Jeanes, JA (1996). Haloragacées. Dans : Walsh, NG ; Entwisle, TJ (eds), Flora of Victoria Vol. 3 , Dicotylédones Winteraceae à Myrtaceae . Inkata Press, Melbourne.

Pour citer cette fiche :"Myriophyllum simulans, Orchard, 1986" B-Aqua / GP (2021)