Les Lagarosiphon diffèrent des Elodea et Hydrilla seulement par leur floraison, ce qui en fait pour l'aquariophile des plantes très semblables. Ce sont des plantes vivaces, qu'il vaut mieux éviter car elles sont très invasives, les tiges peuvent atteindre un à trois mètres de long.
Son port en filigrane fait de L. madagascariensis une plante idéale pour le fond des petits aquariums, où il est de toute façon plus facile à contrôler. Ses feuilles vert foncé presque transparentes enrichissent presque tous les aménagements d'aquarium.
L. madagascariensis a une croissance très rapide, si on répond à ses exigences.
Elle préfère une eau très douce, d'une dureté totale de 2 à 8 °GH, un pH de 5 à 7 et une température de 18 à 25°C.
Elle nécessite une eau chaude et douce riche en CO2. Ce dernier est crucial pour une croissance optimale. Elle a également besoin d'une lumière suffisamment intense (environ 30lm/litre ou plus), car c'est une plante très gourmande en lumière. L'eau doit être riche en macro et micro-nutriments : NO3 5-15 mg/l, PO41-2 mg/l. Le fer est également nécessaire en quantité suffisante pour que la plante garde sa belle couleur verte.
Si ces exigences ne sont pas remplies, la plante stagnera rapidement et dépérira.
Dans des conditions optimales, cette plante à tige peut, en revanche, pousser si vite qu'elle est susceptible de devenir une mauvaise herbe dans l'aquarium. Sa grande taille, allant jusqu'à trois mètres, impose alors une taille fréquente.
Elle produit régulièrement de nouveaux stolons latéraux, qui ont tendance à se développer dans d'autres groupes de plantes. Une taille importante et fréquente est nécessaire pour maintenir sa forme buissonnante, sinon elle montrera une croissance plutôt irrégulière et anarchique.
Heureusement, la taille est facile. Coupez simplement les pousses latérales ou supérieures, jetez-les ou replantez-les.
Disponibilité commerciale : Très rare
Lagarosiphon madagascariensis, est une plante que Takashi Amano a utilisé dans ses aménagements, mais c'est à J. Bogner que l'on doit son introduction en Europe dès les années 1967-1968.
Elle ne s'est pas vraiment répandue dans le milieu des aquariophiles et reste très rare.
Plantation et multiplication
Reproduction végétative
La propagation par repiquage des boutures prélevées lors de la taille de la plante, reste la méthode la plus couramment utilisée.
On peut, tout aussi facilement, détacher et replanter les stolons émis par la plantes.
Reproduction sexuée
La propagation par semis de graines n'est pas documentée en aquariophilie.