Guapote jaguar
Le Guapote jaguar est un grand poisson qu'il ne faudra maintenir que dans un bassin de deux mille litres minimum.
Dans un bac d'un volume insuffisant, son comportement devient très agressif, justifiant sa réputation de "tueur".
De plus, c'est un poisson potamodrome dont la biologie est fortement influencée par les changements saisonniers.
Il est très prolifique.

On le réservera donc aux aquariophiles confirmé.e.s possédant de très grands aquariums et la possibilité d'écouler les poissons surnuméraires.


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Parachromis managuensis
Taxinomie
Descripteur : Günther, 1867
Classe: Actinopterygii
Ordre: Perciformes
Famille:  Cichlidae
Genre:  Parachromis
Synonymes
Cichlasoma managuense (Günther, 1867)
Cichlasoma managueuse (Günther, 1867)
Cichlosoma managuense (Günther, 1867)
Herichthys managuense (Günther, 1867)
Heros managuensis Günther, 1867
Nandopsis managuense (Günther, 1867)
Nandopsis managuensis (Günther, 1867)
Parachromis gulosus Agassiz, 1859
Noms Communs
Guapote jaguar
Cichlidé jaguar
Cichlidé aztèque
Guapote tacheté
Cichlidé de Managua
Guapote jaguar (esp)
Guapote Barcino (esp)
Mojarra de Managua (esp)
Guapote pinto (esp)
Aztec Cichlid (en)
Membres du genre Parachromis
Parachromis Dovii (Günther, 1864)
Parachromis loisellei (Bussing, 1989)
Parachromis managuensis (Günther, 1867)
Parachromis motaguensis (Günther, 1867)
Origine géographique
Aire d'origine : Amérique centrale
Costa Rica, Honduras, Nicaragua
Aire actuelle
Brésil, États-Unis d'Amérique, Guatemala, Mexique, Panama, Philippines, Salvador, Singapour
La répartition naturelle de P. managuensis s'étend du fleuve Ulúa au Honduras jusqu'au bassin du fleuve Matina au Costa Rica. Cependant, il a été introduit dans d'autres pays d'Amérique centrale, ainsi qu'aux États-Unis, comme source de nourriture, pour l'aquariophilie et pour contrôler les populations de poissons.

L'aire de répartition naturelle de Parachromis managuensis s'étend le long du versant atlantique de l'Amérique centrale, depuis la rivière Ulua, au Honduras, vers le sud jusqu'au bassin versant de la rivière Parismina au Costa Rica (Angulo et al. 2013, Matamoros et al. 2009). L'altitude varie de 0 à 45 mètres au-dessus du niveau de la mer (Bussing 1998).
Dans la réserve biologique de Tirimbina, au Costa Rica, il a été signalé sur l'un des treize sites d'échantillonnage (Angulo et al. 2017). La zone d'occurrence (EOO) est estimée à 194 177 km² , sur la base d'un polygone convexe minimum calculé autour des enregistrements de collecte dans l'aire de répartition naturelle (Matamoros et al. 2009).

En Amérique centrale, cette espèce a été intentionnellement introduite dans la majorité des bassins versants du Pacifique comme poisson de consommation, relâchée intentionnellement par le biais du commerce d'aquariums ornementaux ou relâchée accidentellement par des opérations d'aquaculture (Bussing 1998, Matamoros et al . 2009).
De plus, des introductions ont eu lieu dans le sud du Guatemala (Valdez-Moreno et al . 2005, McMahan et al . 2013, Álvarez Calderón 2014), dans les lacs Gatun et Alajuela, au Panama (Sharpe et al. 2017) et dans les bassins versants des rivières Lempa, Paz et Grande San Miguel au Salvador. Au Salvador, en dessous de 800 mètres, cette espèce est répandue et abondante (E. Barraza, comm. pers. 2020).

Cette espèce a également été largement introduite en dehors de l'Amérique centrale, notamment à Campeche, Chiapas, Jalisco et Tabasco, au Mexique (Macossay-Cortez et al. 2011, Castillo-Dominguez et al . 2015, Mendoza-Carranza et al . 2016, Pease et al . 2018), au Brésil (Barros et al. 2012), dans certaines parties des États-Unis (Schofield et Loftus 2015), Singapour (Kwik et al. 2013) et les Philippines (Aquilino et al . 2011).
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce
Température
22 à 36 °C
pH
7 à 8,7
GH
10 à 15 °GH
Parachromis managuensis fréquente les lacs, préférant les eaux troubles et les fonds vaseux des lacs fortement eutrophes (Conkel, D., 1993).
On le trouve dans les sources et les étangs sur des fonds détritiques et sablonneux (Page, LM et BM Burr , 1991).
On le trouve aussi couramment dans les lacs d'inondation très chauds et pauvres en oxygène (Nassar, M.A. and J.G. Nonell, 1992).

Eau douce ; benthopélagique Se dit d'un organisme vivant et se nourrissant près du fond ainsi que dans les eaux moyennes ou près de la surface.; pH : 7,0 - 8,7 ; dH : 10 - 15 ; profondeur : 3 - 10 m (Agasen, E.V., J.P. Clemente, M.R. Rosana and N.S. Kawit, 2006). Tropicale ; 25 °C - 36 °C (Bussing, W.A., 1998) ; 37 °N - 9 °N
Compte tenu de sa répartition relativement étendue et de sa forte abondance signalée dans un nombre limité de sites d'échantillonnage, cette espèce est considérée comme relativement commune dans toute son aire de répartition.

La déforestation, les espèces introduites, la pollution généralisée due au ruissellement agricole, aux déchets solides et au rejet d'eaux usées ont probablement réduit la qualité de l'habitat disponible dans une grande partie de son aire de répartition naturelle. Cependant, rien n'indique actuellement un déclin majeur de la population à l'échelle de l'aire de répartition. Par conséquent, cette espèce est classée comme "Préoccupation mineure".

La taille totale de la population de P. managuensis dans son aire de répartition naturelle est estimée à plus de dix mille individus, compte tenu de sa répartition relativement large. Il existe peu de preuves d'un déclin de la population dans la zone du canal du Nicaragua, potentiellement dû à l'introduction d' Oreochromis spp. et d'Hypostomus panamensis (Härer et al., 2017). Cette espèce était dominante dans les échantillons récents prélevés dans le fleuve Medio Queso, au Costa Rica (Castillo-Pérez, 2016).

Les tilapias non indigènes ( Oreochromis spp. ) ont été largement introduits au Nicaragua, où ils sont récoltés avec P. managuensis dans les pêcheries artisanales et commerciales à petite échelle (McCrary et al . 2007). Cependant, l'impact direct de ces espèces sur la répartition et l'état de la population de P. managuensis n'a pas été évalué. De plus, le Nicaragua est soumis à un certain nombre de modifications de la qualité de l'eau, notamment l'eutrophisation des eaux de surface, la pollution des lacs de cratère, des grands lacs de surface et des eaux souterraines résultant du ruissellement agricole, la pollution résultant des activités minières artisanales et industrielles, la sédimentation accrue due à la déforestation généralisée et la pollution due à un traitement inadéquat des eaux usées et à une gestion inadéquate des déchets solides (McCrary et al . 2006, Vammen et al . 2019). La construction proposée du canal du Nicaragua est susceptible d'exacerber les perturbations de l'habitat et la pollution du lac Nicaragua (Chen et al . 2016).

Au Costa Rica, les activités minières peuvent avoir des impacts localisés là où elles se produisent (Espinoza Mendiola 2008). Le développement agricole et le ruissellement associé ont probablement eu un impact sur la qualité de l'eau des rivières adjacentes (Diepens et al . 2014, Arias-Andrés et al . 2018, Fournier et al. 2018).

Actuellement, cette espèce présente un risque de conservation relativement faible. Son aire de répartition comprend plusieurs zones protégées (Sánchez et al . 2006, Angulo et al . 2017, UICN et UNEP-WCMC 2019).
Description
Taille
: 50 à 60 cm SL  
: 40 à 55 cm SL
Respiration
Branchiale
Longévité
15 à 20 ans
Régime
Carnivore
P. managuensis se distingue par sa grande bouche, sa mâchoire inférieure saillante, ses canines proéminentes et élargies, ses taches noires sur les nageoires et le corps, une bande noire plus ou moins continue entre l'œil et le bord operculaire, une autre entre l'œil et l'angle inférieur de l'opercule ; une rangée de taches noires le long du milieu du côté.
Il se différencie des autres membres du genre par le pré-opercule élargi à l'angle.

Le corps est fusiforme à section transversale ovale.
La couleur du corps est argenté ou vert doré à violet. Le dos vert mousse, flancs avec des reflets violets, ventre blanchâtre ou jaunâtre. Les nageoires dorsale, anale et caudale avec de nombreuses taches noires, espaces interosseux blanchâtres, jaunâtres ou avec des reflets bleus. Il possède une tache noire sur la base de la nageoire caudale.

Épines dorsales (total) : 17 - 18 ; rayons mous dorsaux (total) : 10 - 11 ; épines anales : 6 - 8 ; rayons mous anaux : 11 - 12.

Longueur maximale : 55 cm TL mâle/non sexé ; poids max. publié : 1,6 kg (IGFA, 2001), jusqu'à 63 cm LT Longueur standard qui exprime la longueur totale d'un poisson. La longueur totale (LT, Longueur standard qui exprime la longueur totale d'un poisson. La longueur totale (LT, TL en anglais) mesure la longueur extrême mais les filaments en extension de la queue sont toujours ignorés. Longueur standard qui exprime la longueur totale d'un poisson. La longueur totale (LT, Longueur standard qui exprime la longueur totale d'un poisson. La longueur totale (LT, TL en anglais) mesure la longueur extrême mais les filaments en extension de la queue sont toujours ignorés. TL en anglais) mesure la longueur extrême mais les filaments en extension de la queue sont toujours ignorés. TL en anglais) mesure la longueur extrême mais les filaments en extension de la queue sont toujours ignorés. Longueur standard qui exprime la longueur totale d'un poisson. La longueur totale (LT, Longueur standard qui exprime la longueur totale d'un poisson. La longueur totale (LT, TL en anglais) mesure la longueur extrême mais les filaments en extension de la queue sont toujours ignorés. Longueur standard qui exprime la longueur totale d'un poisson. La longueur totale (LT, Longueur standard qui exprime la longueur totale d'un poisson. La longueur totale (LT, TL en anglais) mesure la longueur extrême mais les filaments en extension de la queue sont toujours ignorés. TL en anglais) mesure la longueur extrême mais les filaments en extension de la queue sont toujours ignorés. TL en anglais) mesure la longueur extrême mais les filaments en extension de la queue sont toujours ignorés.(Page, LM et BM Burr , 1991.
 
Régime Alimentaire
Prédateur efficace, P. managuensis est carnivore et se nourrit principalement de petits poissons et de macro-invertébrés (Conkel, D., 1993.).

C'est un grand poisson prédateur dont le régime alimentaire se compose principalement de petits poissons et de crustacés.
Il acceptera les proies mortes et même les aliments secs, mais il ne peut s'agir que d'une nourriture d'appoint.

Attention ! : Un prédateur a tendance à trop manger si la nourriture est facile à saisir, il faut le nourrir seulement trois fois par semaine afin d'éviter des dommages de croissance, sauf à ne lui fournir que du vivant.
Un prédateur doit impérativement chasser pour son bien-être. Manger à sa faim ne suffit pas, il faut qu'il participe activement à la recherche et à la prise des proies afin d'attiser son instinct. Manger une nourriture morte n'aboutit qu'à une "clochardisation" préjudiciable à sa santé aussi bien mental que physique.
Un ou plusieurs jours de jeûne sont nécessaires à une croissance harmonieuse.

Les prédateurs, ont besoin de chasser pour leur bien-être. Il est impératif de leur fournir régulièrement des proies vivantes afin d'attiser leur instinct.
Ne les nourrir qu'avec des paillettes sèches ou même des proies surgelées, conduit à une "clochardisation" délétère, et diminue leur espérance de vie.
Dimorphisme
Les femelles sont plus petites et plus arrondies, les mâles ont des nageoires dorsales et anales pointues et généralement des couleurs plus vives.
Les femelles reproductrices ont cependant une teinte pourpre plus prononcée sur l'opercule.
Dangerosité
 
 
 Aucun
Parachromis managuensis est une espèce réputée envahissante en milieu naturel.
Maintenance
Population
2 minimum
Zone
Centrale
Ratio M/F
1 / 1
Paramètres
Température
        22      23              26      36
pH
         6      7            8      8,7
GH
              6                        18
Brassage
Aquarium
Volume
2000 l minimum (5000 l recommandé)
Parachromis managuensis est généralement présent dans les lacs, les rivières et les lagunes estuariennes caractérisées par une eau à faible vitesse et à des températures de 25 à 36°C (Bussing 1998, Mendoza-Carranza et al. 2016, Pease et al. 2018). On le trouve le plus souvent dans les eaux stagnantes autour des débris le long des rives des lacs et des rivières (Bussing et al. 1998).

Attention ! Dans un bac d'un volume insuffisant, le comportement du guapote devient très agressif, justifiant sa réputation de tueur.
On le maintiendra seul (ce qui est éthiquement indéfendable. NDLA), en couple ou en groupe de juvéniles si on désire l'élever.

Il sera donc facile à maintenir dans un très grand bac "rivière" lente où sera reproduit un milieu fortement encombré d'entrelacs de racines et de branches. Préférant les eaux troubles et les fonds vaseux des lacs fortement eutrophes, on lui réservera un fond détritique et sablonneux, jonché de feuilles mortes.

Le mieux sera néanmoins d'alterner une saison d'eau vive où l'eau sera plus fraiche, et une saison stagnante où l'eau sera chaude.

Attention ! : On considère souvent qu'un poisson potamodrome est facile à maintenir car supportant une large palette de paramètres de l'eau. En fait, ce n’est pas tout à fait vrai, un potamodrome a un besoin vital de ces changements naturels saisonniers. Il est donc impératif de les lui fournir. (N.D.A.)

L'éclairage devra être faible car le poisson fréquente les rives boisées et la lumière pourra être tamisée par la présence de plantes flottantes.
Les autres plantes ne sont pas nécessaires, mais on peut néanmoins planter quelques échinodores de grandes tailles et attendre qu'elles soient bien enracinées avant d'introduire les poissons.

Ce poisson est un prédateur vorace. Le nourrir imposera l'élevage concomitant de petits poissons de banc, de crevettes et autres aselles, vers et insectes, aquatiques ou non. Ils seront introduits régulièrement dans le bac et devront être remplacés souvent.

Disponibilité commerciale : Rare

Parachromis managuensis est rare dans le commerce, et toujours disponible juvénile. Il est donc impératif de posséder l'installation adaptée avant toute acquisition.
Reproduction
Type
Ovipare
Difficulté
Possible
Paramètres
Température
25 à 30 °C
pH
7 à 8
GH
6 à 15 °GH
Attention ! Ces poissons sont particulièrement prolifiques avec des pontes pouvant atteindre deux mille oeufs de couleur orange. Un adulte de dix ans peut donner trois mille alevins l'an.
Que feriez-vous de plusieurs centaines de cichlidés prédateurs mesurant potentiellement le demi mètre ? Gardez cela à l'esprit avant de donner à ce poisson la possibilité de se reproduire.

Si vous souhaitez néanmoins reproduire des guapotes, hébergez seulement un couple reproducteur, ou élevez six juvéniles jusqu'à la formation d'un couple et ôtez les délaissés.

Ovipare, P. managuensis fraie en groupes (Guide de terrain sur les poissons d'eau douce d'Amérique du Nord au nord du Mexique. Houghton Mifflin Company, Boston.).

P. managuensis dépose jusqu'à cinq mille œufs* sur des rochers et autres substrats durs. Les deux parents surveillent les œufs et les alevins qui en résultent (Yamamoto, M.N. and A.W. Tagawa, 2000).

Il est fortement recommandé qu'un couple reproducteur soit maintenu seul, à l'exception des aquariums d'un minimum de deux mille litres, car un couple reproducteur deviendra hyper-agressif, et mettra en danger tout autre poisson maintenu dans le même bac.

* On rapporte qu'il dépose jusqu'à 10 496 œufs (Agasen, E.V., J.P. Clemente, M.R. Rosana and N.S. Kawit, 2006. Biological investigation of Jaguar guapote Parachromis managuensis (Gunther) in Taal Lake, Philippines. JESAM 9(2):20-30.).
Commentaires
Etymologie : Parachromis, de para "à côté de" et chromis , ici un poisson, peut-être une perche, et managuensis "de Managua".

Utilisation traditionnelle, scientifique et/ou commerciale :
P. managuensis est très apprécié comme poisson de consommation (Yamamoto, M.N. and A.W. Tagawa, 2000)
Cette espèce est pêchée dans le cadre de pêches de subsistance, artisanales et commerciales à petite échelle dans une grande partie de son aire de répartition, où elle est généralement commercialisée fraîche (McCrary et al . 2007, Esselman et Opperman 2010).
Des sous-populations non indigènes au Brésil et au Mexique soutiennent des pêches de subsistance et artisanales productives (Medeiros et al . 2010, Mendoza-Carranza et al . 2013, França et al . 2017).
Références
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Pour citer cette fiche :"Parachromis managuensis, Günther, 1867" B-Aqua / TE, GP (2025)