Pimélode peint
Le Pimelodus pictus aime vivre en petit groupe dans un aquarium assez vaste et profond. Potamodrome, il est difficile à maintenir dans de bonnes conditions. Prédateur nocturne, on évitera la cohabitation avec les petits poissons.

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Pimelodus pictus
Taxinomie
Descripteur : Steindachner, 1876
Classe: Actinopterygii
Ordre: Siluriformes
Famille:  Pimelodidae
Genre:  Pimelodus
Synonymes
Pimelodella picta (Steindachner, 1876)
Noms Communs
Pimélode peint
Pim tacheté
Silure ange
Barbudo (esp)
Cunchis (esp)
Pictus Catfish (en)
Membres du genre Pimelodus
Pimelodus blochii (Valenciennes, 1840)
Pimelodus maculatus (Lacepede, 1803)
Pimelodus ornatus (Kner, 1858)
Pimelodus pictus (Steindachner, 1876)
Origine géographique
Aire d'origine : Amérique du sud
Brésil, Colombie, Pérou, Vénézuela
Pimelodus pictus est présent dans les bassins des Rio Amazonas, Rio Orinoco, Rio Orénoque et de l'Amazonie en Colombie, au Venezuela, au Pérou et au Brésil.
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce
On trouve généralement Pimelodus pictus dans les eaux peu profondes et courantes sur des substrats sableux ou boueux, dans les fleuves et leurs affluents.

Note : La collecte de poissons à des fins scientifiques et commerciales est normalement effectuée pendant les mois les plus secs dans les zones touchées par de forts changements saisonniers en raison des difficultés rencontrées en période de niveaux d'eau élevés et/ou de mauvaises conditions météorologiques.
En ce sens, les lieux de prélèvements et leurs caractéristiques propres ne sont souvent qu'imparfaitement connus, notament pour les potamodromes.
Description
Taille
: 12 à 20 cm SL
Respiration
Branchiale
Longévité
15 à 20 ans
Régime
Carnivore
Pimelodus pictus possède un corps fuselé, de forme vaguement triangulaire, de couleur grise argenté avec des taches et rayures (réticulations) noires. Il a de petites taches sur la tête, des rayures noires sur la nageoire caudale et des taches noires sur les nageoires dorsale et adipeuse.

La tête est recouverte d'une peau fine. Le processus occipital a une base large puis se rétrécit vers l'arrière là où il entre en contact avec la plaque prédorsale. La fontanelle frontale ne s’étend pas en arrière au-delà du niveau des yeux.

Il arbore, comme d'autres membres des Pimelodidae, trois paires barbillons dont une paire faisant pratiquement la longueur du corps.
Les barbillons sont longs et cylindriques, les barbillons maxillaires s'étendant jusqu'à la base de la nageoire caudale.
Ses barbillons sont des organes tactiles avec lesquels il garde le contacte avec ses congénères, et cherche sa nourriture.

P. pictus a des épines acérées sur leurs nageoires dorsale (La nageoire dorsale a une forte épine et six rayons) et pectorale, ce qui rend le transport difficile, car les épines peuvent percer les sacs en plastique et se prendre dans les filets.
Comme beaucoup de Pimelodidae, P. pictus a une bouche tournée vers le bas et la nageoire caudale est grande, profondément fourchue et les lobes sont très pointus..

Il semble pouvoir émettre des sons assez forts. (Cette information demande confirmation car non sourcée)

Ce poisson peut atteindre environ vingt centimètres dans la nature, voire plus encore, mais reste nettement plus petit en aquarium avec douze à quinze centimètres. Il peut vivre dix-huit ans en aquarium (Roel Hurkens, Pers. Comm.).
Il existe relativement peu de dimorphisme sexuel, mais les femelles semble légèrement plus grandes que les mâles.

On le trouve parfois sous le nom de "poisson-chat ange". Ce nom peut prêter à confusion avec le populaire poisson-chat africain Synodontis angelicus.
Le Synodontis est cependant de couleur presque noire avec des taches jaunes ou blanches et a une forme totalement différente de celle du P. pictus.

Il existe cependant quelques variantes géographiques importées.
La première variété, péruvienne, présente de grandes taches de style "dalmatien" sur tout le corps avec des taches plus petites autour de la tête.
L'autre variété, colombienne, présente beaucoup plus de taches plus petites, moins clairement définies et de la taille d'une piqûre d'épingle sur la tête du poisson. Cette différenciation ne doit être utilisée que pour comparer des poissons de taille similaire, car les deux formes changent avec l'âge.

Le genre peut aussi être confondu avec d'autres membres proche de la famille, Pimelodella.
Les Pimelodella ont une nageoire adipeuse longue, basse avec un bord incurvé. Le processus huméral est long et pointu. Le corps est généralement uni avec une bande latérale sombre et plutôt déprimé.
Chez Pimelodus, la nageoire adipeuse est courte, haute, à marge droite ou inclinée. Le processus huméral est large, triangulaire. Le corps est aux motifs variés, généralement assez profond, comme celui du Synodontis.
 
Régime Alimentaire
Opportuniste, Pimelodus pictus est très facile à (trop) nourrir.
Dans son milieu, il se nourrit principalement d'invertébrés aquatiques. Mais dans l'aquarium, il acceptera avec avidité à peu près tout ce qui lui est proposé.
Les aliments carnés tels que les vers de vase vivants (ou congelés), les Tubifex ou les petits vers de terre sont particulièrement appréciés, mais les aliments séchés qui coulent seront également consommés.
Faites attention à ne pas suralimenter car c'est une espèce boulimique qui se gavent littéralement lors de l'émergence de proies.
Il n’a vraiment besoin d’être nourri que tous les quelques jours à l’âge adulte.

En groupe, l'avidité alimentaire est exacerbée dès qu'ils détectent la présence de nourriture. Dès lors, ils atteignent rapidement un état de frénésie étonnant.
Il s'agit sans doute d'un comportement permettant d'affirmer ou d'assoir la hiérarchie au sein du groupe.
L'apport régulier de proies vivantes permet d'atténuer le phénomène en forçant les poissons à chasser activement..

Attention ! : Comme il a tendance à trop manger si la nourriture est facile à saisir, il faut le nourrir seulement trois fois par semaine afin d'éviter des dommages de croissance.
Un prédateur doit impérativement chasser pour son bien-être. Manger à sa faim ne suffit pas, il faut qu'il participe activement à la recherche et à la prise des proies afin d'attiser son instinct. Manger une nourriture morte n'aboutit qu'à une "clochardisation" préjudiciable à sa santé aussi bien mental que physique.
Un ou plusieurs jours de jeune sont nécessaire à une croissance harmonieuse.
Dimorphisme
Chez Pimelodus pictus, le dimorphisme sexuelle n'est pas aisément visible, bien que les femelles adultes soient probablement plus grandes que les mâles.
Dangerosité
 
 
 Faible
Pimelodus pictus possède des épines pectorales et dorsales très rigides qui peuvent facilement s'emmêler dans les mailles d'une épuisette.
Il faut donc faire preuve de prudence lors de la capture de Pimelodus et utiliser un matériel de capture rigide.

Celles-ci peuvent également provoquer une blessure douloureuse si vous êtes piqué. La sensation s'apparente à celle d'une piqûre de guêpe. Une première douleur aiguë étant suivie d' un gonflement localisé et de quelques sensations lancinantes assez désagréables. La toxine responsable n'est pas réellement injectée dans la peau, mais est contenue dans le mucus qui recouvre les épines des nageoires.
Bien que ces piqûres soient inoffensives, elles provoquent assurément quelques heures d’inconfort et vous devez éviter de manipuler ces poissons-chats sans protection et utiliser un récipient rigide si vous devez les déplacer pour une raison quelconque.
Maintenance
Population
6 minimum (10 recommandé)
Zone
Inférieure, Centrale
Ratio M/F
1 / 1
Paramètres
Température
        20      22              25      26
pH
         5,5      5,8            6,8      7,5
GH
         2       5              10       20
Brassage
Aquarium
Volume
300 l minimum (500 l recommandé)
Longueur
150 cm minimum (200 cm recommandé)
Hauteur
50 cm minimum (60 cm recommandé)
La configuration idéale pour Pimelodus pictus serait un aquarium d’eau douce fortement planté avec une lumière filtrée créant des zones ombragées de l’aquarium, ainsi que des grottes naturelles formées de bois flotté ou de rochers. Les Pimélodes tachetés préfèrent également un substrat sablonneux et des courants d'eau modérés à fort qui simulent fidèlement leurs conditions de vie naturelles dans les ruisseaux couverts de forêts à travers l'Amérique du Sud.

On trouve plusieurs gammes de paramètres dans la littérature, pH 5,5 - 7 ou 6 - 8, GH 1- 8 ou 5 - 15. Il y a tout lieu de penser qu'il s'agit d'un poissons potamodrome et/ou soumis à de fortes variations saisonnières.

On lit souvent que les P. pictus sont hyperactifs et "dansent" devant la vitre. Ce n'est en aucun cas un comportement naturel. Il découle sans aucun doute d'un mal-être inhérent à une mauvaise maintenance.
C'est en effet un des poissons, malheureusement nombreux en aquariophilie, qui ne bénéficie pas de l'accueil qu'il mérite.
La taille maximum atteinte en aquarium est bien plus faible que celle atteinte dans la nature et sa longévité bien moindre. Le comportement en aquarium n'a rien de serein est dénote un stress certain. Le frai est inexistant en captivité, ce qui révèle, là encore, un défaut de stimulation dû à un environnement sans rapport avec ses besoins vitaux.
On peut donc supposé et même assurer, que les conditions de maintenance habituelles sont inadéquates.

Pimelodus pictus est visiblement soumis à de fortes variations saisonnières et/ou est potamodrome. Certains auteurs le disent potamodrome, mais ne fournissent pas les données objectives qui permettraient d'en juger.

Attention ! : Pimelodus pictus fréquente une large gamme d'habitats dans la nature, et est de plus soumis à d'importantes variations saisonnières, d'où son apparente tolérance à des paramètres de l'eau extrêmement divers. En réalité, ses exigences initiales sont déterminées par la localité et la saison de collecte. Il est donc préférable de demander à votre grossiste leur lieu de pêche des poissons convoités et les conditions d'eau dans laquelle ils ont été maintenu jusqu'a l'achat.
De la même façon, on considère souvent qu'un poisson potamodrome ou qui, dans la nature, est soumis à de forte variations saisonnières, est facile à maintenir car supportant une large palette de paramètres de l'eau. En fait, ce n’est pas tout à fait vrai, un potamodrome ou un poisson soumis à de fortes variations saisonnières a un besoin vital de ces changements naturels. Il est donc impératif de les lui fournir. (N.D.A.)


Quoi qu'il en soit, l'aquarium devra être de format rivière, grand à très grand afin d'accueillir ce poissons de grande taille* et au débit variable pour simuler son environnement..

Le décor doit laisser assez de place pour la nage, sur le devant du bac par exemple, mais également des lieux de repos formés par de grosses racines et des pierres émoussées, des cachettes conçues en fonction de sa taille pour qu'il puisse se protéger de la lumière du jour.
Complétez avec quelques plantes robustes comme des Valisneria sp. par exemple en fond de bac qui ne tarderont pas à devenir surplombantes. Ce poisson apprécie en effet le couvert forestier.
Des plantes comme les vallisnéries permettent aussi de réserver une grande plage libre de plante sur le devant du bac.

P. pictus n’aime pas la lumière trop vive. Tamisez votre éclairage avec des plantes flottantes le temps que les plantes forment un couvert suffisant, et n’exposez jamais votre aquarium à la lumière directe du soleil.
Dans des conditions de faible luminosité, P. pictus se montre plus et son comportement est plus naturel.

Comme cette espèce à barbillons vit près du fond, le substrat ne doit pas être coupant. Du sable fin et profond conviendra parfaitement aux moeurs de l’espèce. Mettez une couche d’environ cinq à six centimètre de substrat meuble car le poisson creuse parfois à la recherche de nourriture.

La filtration sera puissante pour assurer une bonne oxygénation de l’eau (quitte à y adjoindre un venturi) et une propreté irréprochable. Réglez le rejet sous la surface pour que le courant aille jusqu’au fond de l’aquarium.
Comme la plupart des potamodromes, les Pimelodus aiment le courant !
Comme ces gros poissons sont assez pollueurs et fréquentent les eaux vives, faites aussi des changements d’eau à hauteur de 25/30% chaque semaine.

P. pictus est assez paisible mais gardez à l'esprit qu'il s'agit d'une espèce prédatrice. Malheureusement, il est souvent vendu comme poisson de fonds pour aquarium communautaire. Cette configuration a apparemment entraîné la mort d'innombrables néons, et de poissons de taille similaire.
Il ne convient vraiment qu'aux réservoirs spacieux, plus de trois cents litres, avec des occupants qui ne peuvent pas être avalés.
Évitez l’association avec des petits poissons de taille inférieure à quatre centimètres car le Pimelodus les verra comme des proies.
Ne les associez pas non plus à des poissons trop timides ou trop calmes qui pourraient être gênés par leur côté turbulent après l'extinction des feux.

Il pourrait vivre en aquarium communautaire accompagnés de grands Cichlidae américains, de grands Characidae ou Cyprinidae, mais sont comportement potamodrome leur imposerait des changements pour eux inacceptables. Il sera difficile de contenter et les une, et les autres... ou les deux seront malheureux.

Bien qu'un seul spécimen puisse survivre seul, il s'agit par nature d'une espèce grégaire, surtout chez les jeunes.
P. pictus sera beaucoup plus actif lorsqu'il est maintenu en groupe de six individus ou plus. On comptera un volume de trois cents litres pour un groupe de jeunes, cinq cents et plus pour des adultes.
C'est un poisson nocturne. Pendant la journée, chacun d'eux est caché dans sa cachette personnelle et est défendue des autres P. pictus et des autres espèces. Ils ont tendance à rester cachés pendant la journée et à n'émerger qu'après l'extinction des lumières.
La nuit, les P. pictus sortent, mangent et explorent l'aquarium sans aucun comportement agressif entre eux et les autres espèces. Cependant, ils ne nagent pas vraiment en groupe mais gardent le contacte visuel et tactile à l'aide de leur très grands barbillons.
Cette espèce ne semble se mettre en banc que lorsqu'elle jeune (qu'elle migre vers les frayères ?), les adultes sont territoriaux.

Quand il vit en groupe, il arrive que ce poisson montre un tempérament très actif, voire nerveux par moment. Il nage alors constamment le long des vitres. Il n'est pas sûr que ce comportement soit naturel, mais induit par une maintenance inadaptée... ou l'instinct de migration contrarié par l'exiguïté du bac.
Il serait bon dans ce cas de figure, d'augmenter sérieusement le débit d'eau dans le bac et de faire des changements d'eau conséquents. (NDLA)

Faites attention lors de leur achat. Lorsqu’ils sont importés pour la première fois, ils peuvent être en assez mauvais état, ayant tendance à souffrir d’une combinaison de malnutrition et de manque d’oxygène.

Attention ! : Comme les autres pimélodes, c'est un poisson sans écailles et est donc également très sensible à certaines maladies. Malheureusement, sa peau délicate le rend également sensible à de nombreux médicaments courants. En cas de doute, divisez par deux la dose par mesure de précaution.

* Il est possible que les poissons de petite taille rencontrés dans nos bacs soient des immatures, ce qui expliquerait que les poissons sauvages soient beaucoup plus grands. Leur migration supposée déclencherait la maturité sexuelles et libérerait leur croissance. (NDLA)

Disponibilité commerciale : Rare

Pimelodus pictus est le membre du genre le plus populaire en aquariophilie car c'est l'une des espèces les plus petites et les plus jolies du genre.
Elle a été introduite sous le nom, invalidé depuis, de "Pimelodella angelicus" lors de sa première importation dans les années 1960.

Il existe quelques variantes géographiques importées et les poissons de Colombie ont de minuscules taches sombres sur tout le corps, tandis que la forme péruvienne a des taches beaucoup plus grandes sur le corps et de petites taches sur la tête.

Tous les poissons importés semblent être d'origine sauvage. Faites attention lors de leur achat.
Lorsqu’ils sont importés pour la première fois, ils peuvent être en assez mauvais état, ayant tendance à souffrir d’une combinaison de malnutrition et de manque d’oxygène.

Attention ! : Pimelodus pictus possède des épines pectorales et dorsales très rigides qui peuvent facilement percer les sacs plastiques de transport.
Il est important de prévoir une boite de transport rigide.
Reproduction
Type
Ovipare
Difficulté
Difficile
Le frai de Pimelodus pictus n'a pas encore été décrit en aquariophilie, et aucun récit de reproduction réussie en captivité n'a donc été relaté. Le frai en milieu naturel n'est pas non plus documenté.

Des éleveurs ont apparemment constaté qu'il était très difficile d'obtenir un environnement et des conditions propices à la reproduction du P. Pictus. Cette espèce est donc considérée comme très difficile à reproduire dans un aquarium.
En effet, ce poisson est vraisemblablement potamodrome ce qui explique la difficulté d'en stimuler le frai.
Cela est possiblement dû en partie à la profondeur d'eau nécessaire pour que ces poissons atteignent la maturité sexuelle. Les poissons disponibles dans le commerce étant immatures il faudrait, dans ce cas, un bac de mille litres minimum, voire deux-mille litres, le plus profond possible, pour provoquer leur maturation et induire le frai.

D'après certains auteurs, "ce poisson entreprendrait des migrations pour se reproduire dans des eaux plus profondes, ce qui rend difficile sa reproduction en aquarium. Par conséquent, l’élevage de cette espèce est généralement confié à des éleveurs spécialisés." (Cette information demande confirmation car non sourcée)
Mais si cette information est exacte, elle confirmerait notre propos.

Note : Il a, par exemple, été capturé à Tununtunumba, au Pérou. Les chutes de Tununtunumba ont quarante mètres de hauteur et surplombe un bassin profond.
Commentaires
Etymologie : Pimelodus, du grec pimele "gras" et odous "dent" et pictus "peint, coloré" qui fait référence aux taches présentes sur son corps.
Références
GBIF,
- Baensch, HA et R. Riehl "Atlas Aquarien". Bande 2. Mergus, Verlag für Natur- und Heimtierkunde GmbH, Melle, Allemagne. (1985)
- Bundesministerium für Ernährung, Landwirtschaft und Forsten (BMELF), 1999. Gutachten über Mindestanforderungen an die Haltung von Zierfischen (Süßwasser). Bundesministerium für Ernährung, Landwirtschaft und Forsten (BMELF), Bonn, Germany.
- Burgess E.Warren Dr. "Atlas des poissons-chats d'eau douce et marins" (1989).
- Howes, Gordon "Note sur Pimelodella et Pimelodus", CAGB
- Lundberg, J.G. and M.W. Littmann, 2003. Pimelodidae (Long-whiskered catfishes). p. 432-446. In R.E. Reis, S.O. Kullander and C.J. Ferraris, Jr. (eds.) Checklist of the Freshwater Fishes of South and Central America. Porto Alegre: EDIPUCRS, Brasil.
- Sitzungsberichte der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften. Mathematisch-Naturwissenschaftliche Classe v. 74 (1. Abth.),

Pour citer cette fiche :"Pimelodus pictus, Steindachner, 1876" B-Aqua / TE, GP (2023)