Géophage du Tanganyika
Retrouvez dans cette fiche, toutes les informations sur les Xenotilapia ochrogenys (Géophage du Tanganyika) . D'où ils viennent, comment les maintenir en aquarium, comment les reproduire,...

Des informations manquantes, des précisions à apporter? N'hésitez pas à devenir membre de B-Aqua et participer à la rédaction de la base de données!
Taxinomie
Descripteur : Boulenger, 1914
Classe: Actinopterygii
Ordre: Perciformes
Famille:  Cichlidae
Genre:  Xenotilapia
Synonymes
Enantiopus ochrogenys (Boulenger, 1914)
Stappersia singularis (Boulenger, 1914)
Stappersetta singularis (Boulenger, 1914)
Noms Communs
Géophage du Tanganyika
Tanganyikan sand-sifting cichlid (en)
Membres du genre Xenotilapia
Xenotilapia leptura (Boulenger, 1901)
Xenotilapia melanogenys (Boulenger, 1898)
Xenotilapia ochrogenys (Boulenger, 1914)
Xenotilapia ornatipinnis (Boulenger, 1901)
Xenotilapia ornatipinnis (Boulenger, 1901)
Xenotilapia papilio (Büscher, 1990)
Xenotilapia singularis (Boulenger, 1914)
Xenotilapia spiloptera (Poll & Stewart, 1975)
Xenotilapia albini (Steindachner, 1909)
Origine géographique
Aire d'origine : Afrique
Burundi, République Démocratique du Congo, République-Unie de Zambie, Tanzanie
Xenotilapia ochrogenys est endémique au lac Tanganyika et occupe presque tout le lac.
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce
Le Xenotilapia ochrogenys vit essentiellement sur les vastes étendues sablonneuses situées à faible profondeur jusqu'à 20 m, le long du littoral.
Largement distribué dans tout le lac Tanganyika où il n'a pas de menaces majeures connues.
La taille de la population n'est pas connue mais l'espèce semble être très commune.
Description
Taille
: 11 à 12 cm SL  
: 121 à 12 cm SL
Respiration
Branchiale
Régime
Carnivore
La coloration du mâle et de la femelle sont identiques en dehors de la période de reproduction. Tous les deux sont uniformément argentés avec une gorge jaune citron et une tache verte à l’arrière des opercules branchiaux.

Les lèvres sont entourées de noir et les lobes supérieurs et inférieurs de la nageoire caudale possèdent des bordures noires.
 
Régime Alimentaire
Dans son biotope naturel, le Xenotilapia ochrogenys se nourrit de petits invertébrés trouvés dans le sable.

En aquarium, il accepte généralement sans problème les aliments secs, mais il est recommandé de lui apporter régulièrement de la nourriture vivante ou congelée comme des artémias, des vers de vase, des larves de moustiques....
Dimorphisme
Le sexage est assez difficile en dehors de la période de reproduction. Durant celle-ci, le mâle se pare de tons jaune, de bleu et de rayures argentées sur l’ensemble des flancs.
Dangerosité
 
 
 Aucun
Maintenance
Population
6 minimum
Zone
Inférieure
Ratio M/F
1 / 1
Paramètres
Température
        22      24              26      26
pH
         7      7,5            8,5      9
GH
              10                        20
Brassage
Aquarium
Volume
200 l minimum
L'agencement de l'aquarium sera typique d'un aquarium dédié au biotope Tanganyika, avec une large zone de sable fin et des enrochements, ces derniers étant moins essentiels que pour d'autres espèces.

Comportement
S'il peut se montrer un peu remuant pendant la période de reproduction, le Xenotilapia ochrogenys n'est pas agressif, ni vis à vis de ses congénères, ni vis à vis des autres occupants de l'aquarium.

Grégaire, il doit être maintenu de préférence en groupe d'au moins 6 individus et si possible plus.

Disponibilité commerciale : Rare

Reproduction
Type
Ovipare
Difficulté
Possible
La maturité sexuelle serait atteinte pour les deux sexes à une taille entre 6,5 et 7 cm.
L’espèce pratique l’incubation buccale maternel... ou par les deux parents selon T. Kuwamura.

Le mâle Xenotilapia ochrogenys commence par construire un nid dans le sable et y attire une femelle mature. Celle-ci y dépose de dix à quarante œufs en décrivant des cercles pendant que le mâle les féconde. L’incubation buccale dure environ trois semaines. Les alevins de petite taille peuvent être nourris avec des nauplies d’artémias. Leur croissance est assez lente.
Commentaires
Étymologie : Xenotilapia, préfixe xéno-, du grec ancien ξένος , xénos "étranger, hôte" et tilapia, latinisation scientifique du mot tswana thiape "poisson" et ochrogenis, du latin ochra "ocre" tiré du gr. ω ̓χρ(o)-, de ω ̓χρο ́ς "jaune pâle" et genis du grec ancien γένος, génos "génération, naissance, origine", ici soulignant les couleurs vives du mâle au moment du frai.
Références
GBIF, IUCN,
- Bigirimana, C. "Xenotilapia ochrogenys". Liste rouge de l'UICN des espèces menacées 2006
- Brichard, P., 1989 "Pierre Brichard's book of cichlids and all the other fishes of Lake Tanganyika". T.F.H. Publications, Inc. Neptune, États-Unis.
- Daget, J., Gosse, JP, Teugels, GG et Thys van den Audenaerde, DFE (eds). 1991. Check-list of the Freshwater Fishes of Africa (CLOFFA IV) ISNB, Bruxelles et MRAC, Tervuren, Belgique, et ORSTOM, Paris, France.
- Kuwamura, T., 1986. Parental care and mating systems of cichlid fishes in Lake Tanganyika: a preliminary field survey. J. Ethol. 4:129-146.
- Maréchal, C. and M. Poll, 1991. Xenotilapia. p. 537-543. In J. Daget, J.-P. Gosse, G.G. Teugels and D.F.E. Thys van den Audenaerde (eds.) Check-list of the freshwater fishes of Africa (CLOFFA). ISNB, Brussels; MRAC, Tervuren; and ORSTOM, Paris. Vol. 4.
- Poll, M. 1956. Poissons Cichlidae. Dans : Exploration Hydrobiologique du Lac Tanganika (1946–1947). Résultats scientifiques. 3(5B) : 390–394. Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique, Bruxelles, Belgique.

Pour citer cette fiche :"Xenotilapia ochrogenys, Boulenger, 1914" B-Aqua / TE (2023)