Écrevisse du Pacifique
Belle mais envahissante, il est interdit de maintenir cette écrevisse américaine en France, en Europe et dans de nombreux autres pays.

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Taxinomie
Descripteur : Dana, 1852
Classe: Malacostraca
Ordre: Decapoda
Famille:  Astacidae
Genre:  Pacifastacus
Synonymes
Astacus klamathensis Stimpson, 1857
Astacus leniusculus Dana, 1852
Astacus oreganus Randall, 1840
Astacus spec Stimpson, 1857
Astacus trowbridgii Stimpson, 1857
Pacifastacus leniusculus subsp. klamathensis (Stimpson, 1857)
Pacifastacus leniusculus subsp. leniusculus
Pacifastacus leniusculus subsp. trowbridgii (Stimpson, 1857)
Pacifastacus trowbridgi (Stimpson, 1857)
Noms Communs
Écrevisse du Pacifique
Écrevisse de Californie
Écrevisse signal
Signal Crayfish (en)
Columbia River Signal Crayfish (en)
Membres du genre Pacifastacus
Origine géographique
Aire d'origine : Amérique du nord
Canada, États Unis d'Amérique
Aire actuelle
Allemagne, Autriche, Belgique, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Italie, Japon, Lettonie, Luxembourg, Norvège, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume-uni, Slovénie, Suisse, Tchéquie
Pacifastacus leniusculus leniusculus est réparti dans toute la Colombie-Britannique au Canada et en Californie, en Idaho, en Oregon et à Washington aux États-Unis.
Pacifastacus leniusculus klamathensis est réparti dans toute la Colombie-Britannique au Canada, dans l'Idaho et au sud jusqu'au centre de la Californie aux États-Unis.
Pacifastacus leniusculus trowbridgii est réparti dans toute la Colombie-Britannique au Canada et en Californie, en Idaho, en Oregon et à Washington aux États-Unis, et a été introduit en Californie et au Nevada aux États-Unis, ainsi qu'au Japon. De plus, cette espèce est également connue pour être présente en Grèce (Koutrakis et al . 2007).

Pacifastacus leniculusa été introduite dans de nombreux pays d'Europe, ainsi qu'en Californie, au Nevada et en Utah aux États-Unis. Elle a été introduite dans les années 1970 et 1980, est largement élevée et s'est établie à l'état sauvage, d'où elle est récoltée (Harlioğlu et Holdich 2001).

Note : D’abord introduite en Suède en 1960, elle s’est répandue dans les années 1970 à d’autres pays européens comme la Finlande, l’Autriche, l’Allemagne, la Pologne, la Lithuanie, l’Espagne et la France, par des importations massives provenant de Suède. Elle a été répertoriée dans dix-neuf départements français, mais de par son expansion rapide, l’écrevisse de Californie peut être rencontrée sur tous les grands bassins hydrographiques. Elle est notamment bien implantée dans La Creuse et le bassin de la Seine. Les grands lacs ne sont pas épargnés, le Léman et le lac d’Annecy possèdent de fortes populations.
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce, Saumâtre
L'espèce vit jusqu'à vingt mètres de profondeur dans des eaux de bonne qualité des lacs et des cours d'eau.

Pacifastacus leniusculus leniusculus préfère généralement l'eau fraîche avec du courant sur un fond rocheux.
Elle ne creuse pas et est très adaptable et peut être trouvé dans une grande variété d'habitats, y compris les cours d'eau et les lacs côtiers et de montagne, les réservoirs et les eaux salines des deltas des rivières (Hogger 1988). Pacifastacus leniusculus klamathensis se trouve dans les habitats lentiques et lotiques, y compris les cours d'eau rapides froids.
Pacifastacus leniusculus trowbridgii se trouve dans les habitats lentiques et lotiques.

Des expériences de tolérance ont indiqué que les juvéniles et les adultes sont bien adaptés pour survivre à des salinités d'au moins 21  ‰ à long terme et pour être transférés directement dans l'eau douce. Cependant, leur capacité à coloniser l'environnement estuarien peut être limitée aux zones de faible salinité (7  ‰ ) en raison des effets néfastes de l'eau de mer sur le développement et l'éclosion des œufs (Holdich et al. 1997).
Pacifastacus leniusculus a été évaluée comme "Préoccupation mineure". Il s'agit d'une espèce envahissante, sélectionnée et répandue, qui est capable de surpasser les espèces indigènes qui atteignent souvent une taille plus grande. Cette espèce est également résistante à la peste des écrevisses mais est porteuse de la maladie et est capable de prospérer dans un large éventail d'habitats. Elle a été introduite en Europe et en dehors de son aire de répartition d'origine aux États-Unis. Aucune mesure de conservation n'est donc requise.

Il n'y a pas d'informations sur la population de Pacifastacus leniusculus, cependant, l'écrevisse signal est une espèce envahissante importante, qui a une large distribution et est susceptible de dépasser un million d'individus matures dans la nature.

P. leniusculus est récoltée commercialement, mais le pourcentage prélevé dans la nature par rapport à l'aquaculture est inconnu.
Description
Taille
: 10 à 18 cm SL
Respiration
Branchiale
Longévité
15 à 20 ans
Régime
Omnivore
D’une taille de douze à dix-huit centimètres, parfois plus, elle possède une coloration brun orangé en face dorsale et rouge en face ventrale.
Pacifastacus leniusculus possède une crête médiane lisse sur le rostre et les bords de ce dernier sont parallèles. Non rugueux au toucher, le céphalotorax est marqué par deux crêtes post-orbitales. Les pinces sont larges et massives. Une tache (signal) blanche à bleutée à la commissure des pinces caractérise cette espèce. L’amplitude de ses articulations lui permet de pincer en arrière du céphalothorax.
Cette espèce a des pinces massives qui affectent son poids. Un mâle et une femelle de huit centimètres pèsent en moyenne 158 g et 115 g. La différence s'expliquant par la taille desdites pinces, plus importante chez le mâle.

L’écrevisse pieds rouges, Astacus astacus, lui ressemble beaucoup, cependant la tache blanche à la commissure des pinces de l'écrevisse de Californie ne laisse aucun doute.


Trois sous-espèces sont aujourd'hui reconnues :
leniusculus (écrevisse signal) : Astacus leniusculus a été placé sur la liste officielle des noms spécifiques en zoologie, numéro de nom 2244, dans l'avis 855 de la Commission internationale de nomenclature zoologique. (Voir Melville, 1968 : 84).
klamathensis (Klamath Signal Crayfish)
trowbridgii : (Columbia River Signal Crayfish)

Des études génétiques récentes (Crandall lab) suggèrent que ces différentes sous-espèces sont en fait distinctes. Ainsi, le P. klamathensis et le P. trowbridgii pourraient eux-mêmes être en danger alors que le P. leniusculus est plus répandue et en effet envahissante.
 
Régime Alimentaire
Les écrevisses sont omnivores mais sont surtout opportunistes. Cette espèce consomme beaucoup de végétaux mais elle préfère les mollusques, les larves d’insectes, les vers et autres macro-invertébrés. Son activité alimentaire varie d’intensité et de nature en fonction de la température.

L’adulte se nourrit principalement de végétaux ; les jeunes préfèrent la nourriture animale comme les petits crustacés, les larves d’insectes, les vers, les mollusques (moule) et autres macro-invertébrés.
Dimorphisme
Les mâles possèdent des pinces plus développées que celles des femelles, qui sont déjà assez grandes chez cette espèce.

De façon générale, le sexe des écrevisses peut être déterminé de l'extérieur par la position des orifices reproducteurs ou génitaux. Chez le mâle, les gonopores, ou organes sexuels, sont situés à la base du cinquième paire, la plus en arrière, de pattes de marche (péréiopodes) tandis que les gonopores femelles se trouvent à la base de la troisième paire de pattes.

La meilleure façon de différencier les sexes est donc de se baser sur les orifices sexuels. Pour ce faire, les animaux doivent être tournés sur le dos.
En regardant la partie supérieure de leur abdomen, nous pouvons voir que les mâles ont un ensemble supplémentaire de pléopodes utilisés pour la fécondation interne.
L'écrevisse mâle à deux appendices en forme de L (organes de transfert de sperme) derrière leurs pattes "fermoirs". Les femelles ont elles, un réceptacle de sperme circulaire entre les bases des deux dernières paires de pattes de marche.
Une formation triangulaire de petites pattes indique un mâle.
Les femelles ont des réceptacles séminaux et n'ont pas les pléopodes supplémentaires derrière les pattes ambulatoires des mâles.
Dangerosité
 
 
 Faible
Pacifastacus leniusculus est porteur de la peste de l'écrevisse (Aphanomyces astaci) à laquelle elle est résistante mais qui est mortelle pour la plupart des autres espèces d'écrevisses.

Diéguez-Uribeondo (2006) a montré que l’écrevisse de Californie représente la principale raison du déclin de l’Écrevisse à pieds blancs en Navarre et que l’homme joue un rôle majeur dans la dispersion de cette espèce porteuse de l’organisme responsable de la peste de l’écrevisse.

Les écrevisses de grande taille peuvent aussi pincer, généralement sans gravité.
On évitera toutefois de manipuler sans précautions les spécimens adultes.
Maintenance
Population
2 minimum
Zone
Inférieure
Ratio M/F
1 / 1
Paramètres
Température
        4      13              16      25
pH
         7      7,5            8      8,5
GH
         3       10              20       30
Brassage
Aquarium
Volume
200 l minimum (400 l recommandé)
Attention ! : Il est illégal de détenir cette écrevisse en Europe.

Bien que cette écrevisse apprécie les eaux calmes et profondes (elle peut coloniser les fonds lacustres jusqu’à vingt mètres), elle colonise actuellement le cours supérieur des cours d’eau, de petites tailles. Beaucoup moins exigeante que les écrevisses autochtones, elle a besoin de caches pour la journée, qu’elle trouve sous les pierres, dans les racines et les branches ou encore dans la végétation aquatique.

L’écrevisse signal est peu exigeante sur la qualité de son milieu. Elle s’adapte presque partout et elle supporte d’ailleurs des conditions d’oxygène dissous très défavorables. Bien que son développement soit optimum quand la température de l’eau se situe entre 13 et 16 °C, elle supporte aussi des conditions extrêmes supérieures à 25 °C.

Disponibilité commerciale : Interdite

Figurant sur la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l’Union Européenne (règlement d’exécution 2016/1141), son introduction sur le territoire, y compris le transit sous surveillance douanière, l’introduction dans le milieu naturel, détention, transport, colportage, utilisation, échange, mise en vente, vente ou achat de spécimens sont interdits en France par l’arrêté du 14 février 2018.
Reproduction
Type
Ovipare
Difficulté
Courante
Paramètres
Température
15 à 20 °C
pH
7,5 à 8
GH
10 à 20 °GH
Le cycle de vie de l'écrevisse signal est typique pour la famille Astacidae.

La reproduction de l’écrevisse de Californie se déroule en plusieurs phases.
Dans un premier temps en septembre-octobre, le mâle attrape une femelle et la retourne afin que les géniteurs soient face ventrale contre face ventrale. Ainsi immobilisés, le mâle peut déposer des spermatophores (petits sacs collants renfermant les spermatozoïdes) entre les pattes ou sur le telson de la femelle.
Les ovules ne sont pondus que plusieurs jours plus tard et on assiste alors à une fécondation différée. Les œufs se fixent alors individuellement sur les pléopodes de la femelle et le développement embryonnaire se déroule sur cinq à six mois selon les conditions climatiques.
L’éclosion a lieu généralement en avril-mai sous l’abdomen de la femelle et les larves y restent jusqu’à leur première mue c'est-à-dire une dizaine de jours. Ensuite elles s’émancipent et trouvent un refuge sous des cailloux. En trois mois, les petites écrevisses atteignent une taille de 30 à 50 mm et ont alors mué entre cinq et dix fois.
ils muent onze fois pendant leur première année. Les mâles sont adultes à deux ans et les femelles un peu plus tard. La longévité est de dix à vingt ans.

Note : Selon Rui-Zhang Guan et Peter Roy Wiles ces écrevisses ont un taux de croissance rapide, atteignant dix centimètres de longueur totale seulement après trois ans. Ces individus ne commencent à muer qu'une fois par an tandis que les plus jeunes muent plus souvent :
Après l'éclosion, les juvéniles muent pour la première fois après deux semaines. Après trois mois, ils grandissent jusqu'à deux centimètres et demi. Ils muent trois par an lorsqu'ils mesurent moins de cinq centimètres et deux fois par an à moins de huit.
Les mâles grandissent plus vite que les femelles grâce à un incrément plus important par mue et à des mues plus fréquentes.
Commentaires
Étymologie : Pacifastacus, du grec ancien ἄστακος, (astakos) "homard" et Pacif, pour l'Océan Pacifique (de la côte pacifique) et leniusculus du latin lenius (lēnior) " plus doux , calme, lisse" . Un peu plus calme ou un peu plus lisse ? Lisse sans doute en raison de son céphalotorax non rugueux au toucher

Note : Les écrevisses signal ont été largement introduites dans de nombreuses régions d'Europe et d'Asie du milieu à la fin des années 1900 pour compenser la perte d'espèces indigènes européennes et asiatiques causée par la peste des écrevisses. Ce qui s'est avéré être une grave erreur puisque que ce fléau a commencé dès l'introduction précédente de cette espèce. Malheureusement, l'erreur a été découverte alors qu'il était déjà trop tard. Elle propage en effet un germe fongique (Aphanomycose) qui est fatal pour les écrevisses autochtones. C'est une menace pour la biodiversité naturelle des milieux aquatiques.

Utilisation traditionnelle ou commerciale :
Pouvant atteindre de grandes tailles, plus de vingt centimètres, elle était considérée comme un excellent crustacé d’élevage... élevage aujourd'hui largement interdit.
Références
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Voir AB
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Pour citer cette fiche :"Pacifastacus leniusculus, Dana, 1852" B-Aqua / TE, GP (2022)