Pseudosesarma moeshii
Crabe rouge des mangroves
Le crabe rouge des mangroves (Pseudosesarma moeshi) est l'une des espèces de crabes les plus colorées et les plus intéressantes du commerce des aquariums.
Il est cependant très difficile à reproduire et sa maintenance en aqua-terrarium demande une attention particulière.


Des informations manquantes, des précisions à apporter? N'hésitez pas à devenir membre de B-Aqua et participer à la rédaction de la base de données!
Taxinomie
Descripteur : de Man, 1888
Classe: Malacostraca
Ordre: Decapoda
Famille:  Sesarmidae
Genre:  Pseudosesarma
Synonymes
Manarma moeschii De Man, 1892
Sesarma moeschii De Man, 1892
Sesarma bidens (err)
Noms Communs
Crabe rouge des mangroves
Crabe à pinces rouges
Crabe de Thaïlande
Red mangrove crab (en)
Membres du genre Pseudosesarma
Pseudosesarma moeshii (de Man, 1888)
Origine géographique
Aire d'origine : Asie
Brunei, Malaisie Phillippines, Thailande
Pseudosesarma moeshi est originaire d'Asie du Sud-Est.
Il est largement répandu à Sumatra, dans l'archipel Mergui dans la mer d'Andaman, à Sulawesi, en Malaisie péninsulaire et dans le golfe de Thaïlande.

De Man (1892) a décrit Sesarma moeschii sur la base de deux mâles dans les territoires Batak à Deli, au nord de Sumatra.
Tweedie (1940) a décrit un mâle adulte vivant parmi les palmiers nipah au bord de la rivière Sedili, Johore.
Ribéro et al. (2020) ont découvert que l’espèce était principalement associée aux forêts denses de Nipah au Brunei. L’espèce est largement collectée pour le commerce des aquariums (Rademacher & Mengedoht, 2011). Une source provient des mangroves de Chonburi, dans le centre de la Thaïlande, dans le golfe de Thaïlande.
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce, Saumâtre
Ces crabes semi-terrestres, vivent dans ou à proximité de rivières, de ruisseaux ou de marécages de plaine, à proximité immédiate de l'océan et des estuaires, avec des eaux salines.
Ce sont des composants important de la macro-faune intertidale des forêts de mangroves et d’autres écosystèmes locaux de zones humides.

Tweedie (1940) a décrit un mâle adulte vivant parmi les palmiers nipah au bord de la rivière Sedili, Johore.
Ribéro et al. (2020) ont découvert que l’espèce était principalement associée aux forêts denses de Nipah au Brunei.
Description
Taille
: 4 à 5 cm SL
Respiration
Branchiale
Longévité
4 à 5 ans
Régime
Omnivore
Les crabes rouges des mangroves ont une carapace lisse et un corps de forme carrée.
Leurs yeux sont situés au bout de deux pédoncules mobiles situés au centre de la carapace.
La taille moyenne de la carapace du crabe rouge de mangrove adulte est d'environ trois à quatre centimètres. Avec les pattes, ils peuvent atteindre dix à douze centimètres.
Bien que le plus souvent de couleur rouge, ils ne sont pas tous de cette couleur. Certains individus peuvent être violacés ou violet foncé.
Les pinces sont rouges. Les extrémités des doigts sont de couleur jaune. Leurs pattes ont presque la même coloration que la carapace.

Pseudosesarma moeshii peut être distingué de Sesarma johorense par la surface dorsale de la carapace qui est plus enflée (plus plate et les régions relativement moins proéminentes chez M. johorense en raison des rainures peu profondes; les doigts du chélipède étant relativement plus longs chez les mâles adultes (relativement plus courts chez M. johorense; le somite pléonal mâle 6 est relativement plus court avec le telson plus triangulaire (relativement plus long avec le telson plus arrondi chez S. johorense; et la partie chitineuse distale du G 1 étant relativement plus droite et plus effilée (distalement légèrement courbée distalement chez M. johorense, Leurs couleurs vives sont également différentes, avec la carapace de P. moeschii gris foncé à presque noire avec de légères marbrures tandis que celle de S. johorense est d'un brun foncé uniforme (Tweedie, 1940). De plus, le chela est rouge chez P. moeschii mais jaune chez S. johorensis (cf. Tweedie, 1940). Tweedie (1940) a commenté que le pléon mâle de son spécimen de la Malaisie péninsulaire (Tweedie, 1940 : fig. 3 a) possède un somite pléonal 6 relativement plus mince que celui de la baie de Gorontalo à Sulawesi (Tweedie, 1940). Il s'agissait du même spécimen signalé par Tesch (1917). Tweedie a toutefois noté que les différences ne semblent pas substantielles.
 
Régime Alimentaire
Le crabe rouge des mangroves est omnivore, l'accent étant cependant clairement mis sur la nourriture végétarienne.

Le régime alimentaire de ces crabes doit être varié mais également équilibré.
Le crabe rouge des mangroves mange de tout, de la salade et de la nourriture sèche, du poisson...

La salade, les petits pois surgelés, les carottes et feuilles de carottes, les poivrons, les pissenlits, etc. conviennent bien et sont souvent consommés.
La nourriture animale ne doit être donnée que rarement, car elle peut non seulement contaminer l'eau, mais aussi faire grossir les crabes.
Cependant, de temps en temps, de la chair de moules, de l'éperlan, des crevettes peuvent être donnés.
Vous pouvez également offrir des fruits aux animaux une fois par semaine.

"Pour la nourriture, je mets régulièrement une grosse poignée de feuilles mortes (chêne principalement mais aussi noisetier, aulne, saule...) ramassées dans le jardin avec toute la micro-faune qui va avec. Les crabes adorent déchiqueter et dévorer les feuilles brunes, c'est super à observer. Ils dévorent aussi sans pitié les vers, limaces et cloportes qu'ils y trouvent. Ils ne semblent pas toucher aux araignées." (M.B. com. pers.)

Soyez très attentif lorsque vous nourrissez !
Si vous constatez que peu de nourriture est consommée, vous devez nourrir avec plus de parcimonie, car une mue pourrait être imminente. Un examen attentif des crabes est très important.

Afin de pouvoir nourrir proprement, utilisez des coupelles en verre par exemple.
Les crabes adultes doivent être nourris trois à quatre fois par semaine.

Attention ! : Les crabes ont tendance à cacher de la nourriture, et il est important de surveiller ces caches afin de ne pas la laisser pourrir dans le bac.
Dimorphisme
Les sexes peuvent être facilement distingués.
Les pinces des mâles sont beaucoup plus grandes et plus rouges.
Mais le moyen le plus sûr de distinguer les mâles des femelles est de regarder l'abdomen.
Les mâles ont une plaque abdominale étroite et plus fine tandis que les femelles ont une large plaque sur le ventre chargée de maintenir le couvain.
Bien sûr, les femelles peuvent également transporter des œufs fécondés, ce qui les distingue, évidemment.
Dangerosité
 
 
 Aucun
Maintenance
Population
3 minimum (6 recommandé)
Zone
Inférieure, Centrale, Supérieure
Ratio M/F
1 / 2
Paramètres
Température
        21      22              26      29
pH
         6      6,5            7,5      8
GH
              1                        25
Brassage
Aquarium
Volume
50 l minimum (100 l recommandé)
Le crabe rouge des mangroves, P. moeshii, est amphibie, il a donc besoin à la fois d'une partie terrestre et d'une partie aquatique. La maintenance en aqua-terrarium est donc requise.

Dans la nature, le crabe rouge des mangroves Pseudosesarma moeshii se rencontre principalement dans les forêts de mangroves côtières d'Asie du Sud-Est. Il y vit en eau saumâtre, mais on le trouve aussi régulièrement en eau douce.
Les crabes rouges des mangroves sont d'étonnants grimpeurs. S'ils en ont l'occasion, ils tenteront de sortir de n'importe quel bac.
Ce ne sont pas des creuseurs de terriers au sens propre du terme, mais ils peuvent cependant extraire de la terre pour créer leurs propres tanières. Dans la nature, ils le font généralement au bord des plans d’eau.
Ils sont plutôt désordonnés et destructeurs. Les crabes rouges des mangroves sont suffisamment forts pour re-aménager votre aquarium à leur façon.

L'aqua-terrarium sera composé d'un substrat qui permettra aux crabes de s'enfouir en cas de besoin. À ce titre, un substrat composé à parts égales de fibres de coco et de sable, sera la meilleure option pour leur bien-être.
Il doit être suffisamment profond pour que les animaux puissent creuser leurs courtes excavations.

Le bac pourra être abondamment planté en marge d'une plage libre de végétaux.
Des plantes d'intérieur (plantes tropicales communes, cultivées habituellement en appartement) peuvent être un bon choix. Des plantes terrestre utilisées en aquariophilie seront cependant un choix plus classique, même si le milieu naturel fréquenté par ces crabes est planté de palmiers Nipah, inaccessibles à l'aquariophile.

Les plantes sont fréquemment consommées, mais il est possible de planter dans l'aquaterrarium des espèces de Dracaena, Chlorophytum, par exemple, ou des espèces de Ficus qui poussent rapidement.
Il faut toutefois s'attendre à ce que les crabes ne se contentent pas de manger les plantes, mais les déterrent également.
Une litière de feuilles peut être un ajout intéressant. Les feuilles servent de source de nourriture supplémentaire et de cachette.
Les plantes de la partie aquatique, si elle est suffisamment grande et profonde, peuvent être la mousse de Java, et le Riccia fluitans par exemple.
Quelques branches et bryophytes de forêt peuvent être ajoutés. Une racine de mangrove facilite non seulement le déplacement des animaux de l’eau à la terre, mais offre également une autre source de nourriture, car les plus petits organismes s’y rassemblent et sont mangés. Les algues et bactéries qui s'y développent sont broutées par les crabes avec beaucoup de zèle.
Note : Attention aux plantes achetées chez les fleuristes, les crabes sont très sensibles aux pesticides !
Ces plantes doivent donc être conservées pendant une longue période en dehors de l'aquaterrarium et, avant de les planter, le terreau doit être entièrement lavé au niveau des racines.

Il faut prévoir suffisamment de cachettes et d'endroits où se réfugier, ce qui est très important, surtout pendant la mue.

Aucune exigence particulière en matière d'éclairage. Vous n’en aurez peut-être même pas besoin si le bac est naturellement éclairé. Toutefois, si vous possédez des plantes, l’éclairage devra être adapté à leurs besoins.

Le point d'eau et l'humidité représentent la difficulté de maintenance de cette espèce.

L'installation doit être de nature tropicale avec une humidité relative comprise entre 70 et 90 %. Crabe équipé de branchies, l'air humide leur permettra de respirer correctement. Un air sec les forcera à rejoindre l'eau en permanence, ce qui n'est naturel.

La partie réservée à l'eau devra représenter plus de 20 % en surface d'eau douce et/ou saumâtre
la superficie du terrain doit occuper au moins 70 à 80 % donc de l’espace de votre bac.
Attention ! : Les crabes rouges des mangroves muent (ils perdent leur ancien exosquelette) dans l'eau, mais ces crabes ne peuvent pas rester longtemps dans l'eau. Ils s'y noieraient !

Le crabe n'a besoin que de quelques centimètres de profondeur d'eau.
La profondeur doit être suffisante pour submerger complètement les crabes mais pas plus. Tant que les points d'eau peuvent couvrir complètement tout leur corps.
"Ils aiment beaucoup les petites retenues d'eau dans le substrat terrestres. J'en ai une sous une grosse pierre plate à côté d'un bassin et l'un de mes crabes (le plus gros, d'ailleurs) préfère rester là plutôt que dans le bassin." (M.B. com. pers.)

Attention ! : Leur donner uniquement de l’eau douce et d’éviter l’eau saumâtre par facilité peut raccourcir leur durée de vie.

L'idéal sera donc de proposer aux crabes deux points d'eau l'un d'eau douce et l'autre d'eau saumâtre.
N'utilisez jamais de simple sel de table pour préparer l'eau salée. Vous devez n'utiliser que du sel marin spécialement conçu pour reproduire l'eau de mer. Votre objectif est 1,005 à 1,010.
Dans un tel milieu, l'évaporation risque d'être importante et le niveau des bassins devra être souvent vérifié et mis à niveau.
Vous devez vous assurer que l’eau n’est ni trop douce ni trop acide.

La température de l'air dans l'aqua-terrarium doit être comprise entre 24 et 30°C et celle de l'eau entre 21 et 27°C. La valeur du pH et la dureté de l'eau ne jouent qu'un rôle secondaire.
Le bac doit être absolument étanche, pour conserver l'humidité, mais aussi parce que les crabes sont de très bons grimpeurs, extrêmement curieux et étonnamment vigoureux. Les couvercles mal fixés sont aisément soulevés !

Le chauffage pourra être assuré par un tapis chauffant par exemple ou un cordon chauffant enterré sous le substrat.

La mue.
Comme presque toutes les crevettes, écrevisse et crabes, le crabe rouge des mangroves mue également.
Lorsqu’ils sont jeunes, les crabes des mangroves muent très fréquemment. Les animaux adultes, en revanche, muent tous les trois à six mois.
Peu de temps avant, ces animaux vivent avec beaucoup de prudence, deviennent nerveux et arrêtent de manger. Leurs pièces buccales ne fonctionnent ici que dans une mesure limitée. Lors de la mue, les animaux se cachent dans de petites grottes ou dans des endroits similaires jusqu'à ce que la carapace se fende et que les animaux sortent avec leur nouvelle carapace encore molle.
Or la carapace est extrêmement sensible car elle n’a pas encore durcie. Elle sera ensuite complètement durcie dans les dix jours.
Si la mue ne se déroule pas normalement, une perte de membre peut survenir. Ce n'est pas vraiment un problème, car ils repoussent après la mue suivante, mais dans un tel cas, vous devriez reconsidérer vos conditions de conservation, notamment en termes de nutrition.
Il s'agit souvent d'une carence en potassium et en calcium, d'un manque de vitamines ou d'une dureté carbonatée trop faible de l'eau.
La peau des crabes doit rester dans l'aquarium, car les animaux la mangent comme nourriture et utilisent ensuite le calcaire et les autres minéraux qu'elle contient.

Pseudosesarma moeshii n'est pas agressif envers ses congénères avec lesquels il interagit et communiquent en frappant dans leurs pinces*. C'est un crabe sociable qu'il faut maintenir en groupe.

Les crabes de mangrove doivent vivre en groupe d'au moins trois animaux.
Pour éviter les altercations, une cachette adaptée doit être prévue pour chaque animal. Pour cela, des demi-coquilles de noix de coco, des plantes denses, des pots en argile… sont particulièrement adaptés.

On peut les associer sans problème à d'autres espèces de crabes de mangrove de taille similaire. Il est également possible de les associer à d'autres animaux tels que des crevettes naines robustes ou même des poissons dans la partie aquatique. Les P. moeshi ne sont pas des chasseurs particulièrement doués, mais il peut arriver de temps en temps qu'un poisson soit dévoré. Les escargots en revanche sont très appréciés.

Cependant, vous devez vous assurer de ne garder qu'un seul mâle avec deux ou trois femelles, car il pourrait y avoir de violents combats entre les mâles. Il y a aussi des bagarres occasionnelles entre femelles.
Les animaux se battent souvent et même si les blessures graves se produisent rarement, le stress de l'affrontement doit pouvoir être évité.
Si les disputes s’intensifient ou si un membre est perdu, les animaux doivent être séparés .
Si vous souhaitez garder un groupe de six à huit animaux avec deux ou trois mâles, le bac doit mesurer au minimum 80 cm de long.

* Les crabes rouges des mangroves sont des animaux très sociaux et sociables et communiquent par tapotements et mouvements de pinces. La communication alterne entre la répétition, avec des pauses entre les deux, le tapotement ou la saisie rapide. Ils se tiennent souvent au même endroit ou marchent un peu de gauche à droite. Si les concurrents s'approchent trop près ou si une femelle semble prête à s'accoupler, les pinces sont souvent levés vers le haut et accompagnés d'un lent tapotement de gauche à droite. Un ou les deux pinces sont également parfois agités. (Jessica Stanzel in My-fish)

Disponibilité commerciale : Rare

Le crabe à pinces rouges, parfois vendu en animalerie sous le nom sesarma mederi peut-être à cause d'une confusion avec Episesarma mederi.

Ce crabe est particulièrement fréquent en Thaïlande, c'est pourquoi on le trouve aussi assez souvent sous le nom de crabe rouge de Thaïlande.
Reproduction
Type
Ovipare
Difficulté
Difficile
Paramètres
Température
26 à 27 °C
pH
7,5 à 8,5
La reproduction est difficile, mais elle est possible en eau de mer. Elle a été réalisée en captivité, mais demande une grande expérience dans le domaine.

Ces crabes terrestres appartiennent au type reproducteur primitif. Les larves ont besoin des conditions marines pour leur développement.
Dans la nature, les femelles peuvent porter un paquet d’œufs toutes les quatre semaines environ. Elles migrent avec leurs paquets d'œufs vers les zones d'eau saumâtre après environ trois semaines pour libérer leurs larves.
Celles-ci y grandissent pendant plusieurs semaines puis retournent vers les zones d'eau douce.

En aquarium, leurs larves ne peuvent pas se développer en eau douce, elles ont besoin d'eau saumâtre (environ 15 ppm). Les femelles libèrent des larves nageant librement depuis la poche à couvain dans l'eau, où les larves sont entraînées par l'écoulement de l'eau dans des lagunes d'eau saumâtre ou à l'air libre.
Une température chaude est préférable (26−27C). Cela augmente leur taux de survie.
Au cours de leur développement, ils présentent quatre stades larvaires et un stade mégalopa.
Après l'éclosion, il faut environ seize jours avant qu'ils ne se métamorphosent complètement en mégalopa.
Au stade mégalopa, elles atteignent seulement 1 mm de longueur.
Les larves se nourrissent de micro-plancton (Phyto, zooplancton et nauplii d'Artemia fraîchement éclos).
L'eau et la nourriture doivent être changées quotidiennement.
Commentaires
Etymologie : Pseudosesarma, pseudo, du grec ancien ψευδής pseudês "faux, erroné", et sesarma en référence à la famille des Sesarmidae, anciennement Grapsidae, (faux sesarma), et moeshii, "de Moesh" (naturaliste non identifié)

Manarma semble être la contraction entre le Man de "De Man" et du genre Sesarma.

Attention ! : Moeshii est très souvent écrit avec un seul "i" ce qui est une erreur.
Références
GBIF,
Garnelio,
- De Man, "Report on the podophthalmous crustacea of the Mergui Archipelago, collected for the trustees of the Indian Museum, Calcutta, by Dr John Anderson, F.R.S., Superintendent of the Museum". in Journal of the Linnean Society, vol. 22, p. 1–312 (1888 )
- Guerao Guillermo , Jose A. Cuesta, Christoph D. Schubart "Complete Larval Development of Two Species of the Asian Crab Genus Pseudosesarma (Brachyura: Thoracotremata: Sesarmidae)" in Journal of Crustacean Biology, Volume 27, Issue 4, (2007)
- Mc Laughlin R., Firooznian N., Holliday C.W. "Branchial Na, K-ATPASE activity and osmotic and chloride ion regulation in the Thai Crab, PseudosesarmaMoeschii" in Journal of the Pennsylvania Academy of Science Vol. 70, No. 1 (1996)
- Stanzel Jessica "Pseudosesarma moeshii" in My-fish (https://my-fish.org/)

Photographie et expérience personnelle : BestimusMucho ((M.B.)
Pour citer cette fiche :"Pseudosesarma moeschii, De Man, 1892" B-Aqua / GP (2023)