Vertigo de Des Moulins
Escargot d'Europe occidentale et centrale, le Vertigo de Des Moulins est un hôte possible des bassins de jardin tempérés froids. Cet escargots à besoin de variations saisonnières marquées.
Vulnérable en Europe, l'espèce est considérée comme "En Danger" dans plusieurs régions de France métropolitaine.


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Vertigo moulinsiana
Taxinomie
Descripteur : Dupuy, 1849
Classe: Gastropoda
Ordre: Stylommatophora
Famille:  Vertiginidae
Genre:  Vertigo
Synonymes
Pupa charpentieri Kȕster, 1850
Pupa kuesteriana Westerlund, 1975
Pupa laevigata M.von Gallenstein, 1848
Pupa moulinsiana Dupuy, 1849
Pupa octodentata Westerlund, 1878
Vertigo acheila Servain, 1880
Vertigo codia Bourguignat, 1864
Vertigo desmoulinsi Germain, 1913
Vertigo limbata Mouquin-Tandon, 1856
Vertigo moulinsi Moquin-Tandon, 1855
Vertigo moulinsiana (Dupuy, 1849)
Vertigo personata Moquin-Tandon, 1856
Vertigo ventrosa Heynemann, 1862
Noms Communs
Vertigo de Des Moulins
Maillot de Des Moulins
Desmoulin's whorl snail (en)
Membres du genre Vertigo
Vertigo moulinsiana (Dupuy, 1849)
Origine géographique
Aire d'origine : Europe
Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Danemark, Espagne, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lituanie, Moldavie, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Suède, Suisse, Tchéquie, Ukraine
L'espèce Vertigo moulinsiana a été décrite par le malacologue français Dominique Dupuy en 1849 sous le nom initial de Pupa moulinsiana. La localité type est Mouy dans l'Oise (France).

Vertigo moulinsiana est considéré par Pokryszko (1990) comme une espèce atlantique-méditerranéenne. Bien qu'il s'étende de l'Irlande à la Russie et du sud à l'Afrique du Nord (M. Seddon, comm. pers. 2009), les principales populations se trouvent en Europe occidentale et centrale et la frontière sud de la répartition est mal connue (Pokryszko 1990).

Elle est en déclin dans la plupart des pays en grande partie à cause de la dégradation de son habitat. En Irlande, par exemple, il a été constaté que quatre des vingt sites avaient été détruits. Au moins trois sites avaient été détruits depuis 2007. Deux autres populations ont connu un déclin sévère de l'état de l'habitat, et dix autres sites avaient des pratiques de gestion qui avaient conduit à un déclin de l'habitat, et si elles ne sont pas modifiées, elles finiront par entraîner la le site. Cela prévoit une perte de 25 % en 5 ans, aggravée par 10 % des sites avec un déclin sévère et 50 % des sites avec un certain déclin des populations. Ainsi, seulement 15% des sites sont considérés comme sûrs à l'heure actuelle. Des rapports d'état similaires existent en Allemagne et en France. Aux Pays-Bas et en Belgique, le déclin est toujours en cours, ce qui a un impact significatif sur les populations. Ce n'est qu'au Royaume-Uni que l'état de la population est favorable.

En France
Les mentions récentes font état de sa présence dans plusieurs régions de France
(principalement à basse altitude), sans qu'il soit facile de caractériser son aire de répartition.
Les spécialistes sont en effet peu nombreux et la petite taille de l'animal le rend facilement
inaperçu. Les connaissances relatives à sa répartition restent ainsi largement lacunaires et
reflètent surtout l'intensité des prospections de terrain.
Environnement
Paramètres
Milieu
Terre, Douce
Cette espèce habite principalement les zones humides calcaires des basses terres.
Vertigo moulinsiana est présent dans les marécages, les fens et les marais bordant généralement les rivières, les canaux, les lacs et les étangs (Bondensen 1966; Butot et Neuteboom 1958; Ripken 1982 Pokryszko 1990; Gärdenfors et al. 1988; Killeen 1996, 2003). Killeen (2003) souligne qu'en Grande-Bretagne, cette espèce présente une capacité à utiliser "des habitats issus de manipulations relativement récentes des cours d'eau".
Vertigo moulinsiana vit sur les tiges et les feuilles vivantes et mortes des plantes hautes dans les zones humides. En plus d'une haute structure de végétation, V. moulinsiana nécessite une hydrogéologie stable, où la nappe phréatique est à, ou légèrement au-dessus, la surface du sol pendant une grande partie de l'année et toute inondation saisonnière est de très faible amplitude (Tattersfield et McInnes 2003 ). Il grimpe sur la végétation haute en été et en automne, mais dans des conditions sévères estivale sur les feuilles inférieures des plantes. En hiver, il descend au niveau de la litière et devient moins actif.

Vertigo moulinsiana se trouve généralement sur des feuilles ou des tiges de plantes de marais, à une certaine hauteur du sol. À la fin de l’automne, il regagne le sol pour y passer l’hiver. Selon Germain (1931), l’espèce effectue des déplacements même au mois de janvier et par des jours très froids. Ce fait est confirmé par Bertrand qui a observé des individus actifs, au mois d’octobre, à 1300 m d’altitude, au lever du jour avec de la gelée.
En Angleterre, les populations de Kennet/Lambourn valley (Berkshire) et Avon valley (Wiltshire) apparaissent structurées sous forme de méta-populations formées de nombreuses petites colonies séparées les unes des autres et réparties sur de larges espaces.
Critère : A2ac
Vertigo moulinsiana est un très petit escargot des milieux humides calcaires, protégé à échelle européenne.

Les principales menaces pesant sur cette espèce sont la modification de l'hydrologie du site, y compris le dragage et le drainage, le manque de pâturage, l'empiètement et la succession des broussailles, l'eutrophisation et la pollution, les pesticides, les déversements, les activités de loisirs fluviaux et les marinas, la canalisation et la déviation de l'eau, la fragmentation de l'habitat , plantations artificielles en pleine terre, dommages causés aux habitats par les véhicules motorisés, augmentation des températures et extrêmes, y compris les inondations.

L'évaluation de la conservation des Vulnérables (VU) A2ac au niveau européen et au niveau des vingt-sept États membres de l'Union européenne, est basée sur la perte estimée d'individus dans les sites, combinée à la perte totale de sous-populations de sites qui ont bien suivi depuis le début du suivi de la Directive Habitat. La fourchette des pertes est évidente en Irlande, en Allemagne et en France. Dans d'autres parties de l'aire de répartition, la perte peut être tout aussi grave, mais la surveillance a été inadéquate. Malgré cette incertitude, le déclin de la population est suspecté d'être supérieur à 30% sur l'ensemble de l'aire de répartition européenne de cette espèce. L'espèce est fortement dépendante de la conservation et est sensible à de nombreuses pressions présentes dans les zones humides des basses terres où elle réside. Ainsi, le manque d'autre intérêt pour la conservation de son habitat et la nature vulnérable de cet habitat signifie que les perspectives futures suggèrent qu'un déclin supplémentaire est prévu, en particulier compte tenu de la nécessité d'une gestion active de la conservation. Les pertes continues de sites rendent également les populations restantes plus isolées et vulnérables. Des prescriptions de gestion strictes et des plans de conservation en cours doivent être élaborés et mis en œuvre avant que cet animal ne soit en sécurité dans le futur.
L'espèce a été précédemment évaluée comme dépendante de la conservation, car en particulier dans les parties sud et ouest de l'aire de répartition, la perturbation et l'assèchement de ces espèces exigeantes en eau ont nécessité une gestion hydrologique pour maintenir les sites dans des conditions favorables. Cependant, une modification des critères signifie que cette catégorie n'est plus disponible et qu'elle a donc été révisée.
Description
Taille
: 0,2 à 0,3 cm SL
Respiration
Pulmonaire
Longévité
2 à 3 ans
Régime
Omnivore
Vertigo moulinsiana est un très petit escargot des milieux humides calcaires, Vertigo moulinsiana dépendant des eaux souterraines.

Corps doté de deux tentacules (les tentacules inférieurs sont absents) ; côté du pied, manteau et sole gris pâle ou blanc grisâtre ; tête, tentacules et partie dorsale du pied gris.
Coquille très petite : 2,2-2,7 mm de haut pour 1,3-1,65 mm de diamètre. Coquille dextre, ovoïde, courte, ventrue, au sommet obtus. Spire formée de 5 tours peu convexes ; le dernier (le plus éloigné du sommet) très grand, représentant les 2/3 de la hauteur totale ; suture profonde ; stries de croissance bien visibles. Ombilic peu profond. Coquille translucide, très brillante, jaunâtre pâle, brun jaunâtre ou brun rougeâtre. Absence d’opercule.
Ouverture de la coquille plutôt triangulaire, rétrécie vers la base, pourvue de quatre dents bien développées (une dent pariétale, une columellaire, deux palatales) ; en fonction des individus, leur nombre peut s’élever à huit.
Péristome, évasé, légèrement réfléchi, épais avec un bourrelet externe, faible et blanchâtre. Callus (à la base des dents palatales) toujours présent.

Cette description correspond à des individus adultes. Les caractères de la coquille varient avec l’âge de l’animal (forme, taille, apparition des dents, du callus...) ; il existe en outre une certaine variabilité intraspécifique.
L'identification se fait chez l'adulte, car les jeunes n'ont pas encore les caractères permettant leur identification. L’espèce est quasiment impossible à identifier à l’état juvénile.

Confusions possibles
Il peut être facilement confondu avec d'autres pulmonés millimétriques et d'autres espèces du genre Vertigo, dont avec Vertigo antivertigo (Draparnaud, 1801) pour les pré-adultes qui n'ont pas encore développé les "dents" qui poussent chez l'adulte à l'intérieur de la coquille près de l'ouverture. On le connait mal et on a longtemps totalement ignoré ce qu'il mangeait. Il semble que ses populations soient divisées en méta-populations constituées de nombreuses petites colonies séparées les unes des autres, diffuses sur de larges espaces, évoluant au gré de leurs besoins. Les crues pourraient faciliter sa dispersion (dans le courant ou fixé à un support).

Note : Sa petite taille le rend souvent discret, ce qui explique qu'il a été peu étudié dans de nombreux pays. La connaissance de cette espèce vient surtout des études anglaises, dont l'une liée au déménagement d'une population qui était menacée par le tracé d'une route.
 
Régime Alimentaire
Le régime alimentaire de l’espèce est pour ainsi dire inconnu ; on suppose qu'elle broute des micro-champignons, des algues ou des bactéries. Il est possible qu’elle se nourrisse de manière opportuniste dès lors que les conditions climatiques et les ressources alimentaires disponibles le permettent. Pokryszko (1990) reprenant les indications de Steusloff (1937) indique que Vertigo moulinsiana se nourrit de champignons qui se développent sur des plantes de marais : Haplophragmium chlorocephalum, Puccinia urticae-caricis, Helminthosporium sp.

Il semble qu'il se nourrisse surtout de jour. Ses déplacements sont accompagnés d'un mouvement incessant de radula qui laisse penser qu'il mange en permanence, mais son régime alimentaire était et reste mal connu jusqu'à récemment. L'observation au microscope électronique de feuilles de Laîches mis à disposition d'animaux captifs ne montre aucune trace de radula, ce qui laisse penser que cette espèce se nourrit du biofilm épiphyte (dit périphyton) qui se développe sur les feuilles et tiges des plantes des zones humides où il vit.

On supposait déjà que sa minuscule bouche ne lui permet en été que de se nourrir de micro-champignons, mucus, micro-algues épiphytes, micro-lichens et bactéries saprophytes, ainsi peut-être que de pollens ou matière organique tombés sur les feuilles. En hiver, il consommerait des bactéries, champignons et micro-organismes abondants au sol, sur la litière. L'analyse des fèces (très foncées) de Vertigo moulinsiana montre de nombreuses spores de champignons, ainsi que des hyphes non digérés, le plus souvent provenant de "champignons imparfaits", des morceaux de "poils" fongiques ou végétaux, du pollen et une grande quantité de débris cristallins. Steusloff estimait en 1937 qu'il mangeait notamment des champignons tels qu'Haplophragnium chlorocephalum, Puccinia urticae-caricis et Helminthosporium sp. alors que Bondesen plus tard (1966) estimait qu'il mangeait plutôt des champignons, micro-algues et peut être des bactéries épiphytes ou se développant sur la litière, ce que semble confirmer les analyses de fèces.
Dimorphisme
Aucun
Dangerosité
 
 
 Faible
Comme tous les escargots sauvages, l'espèces est possiblement porteuse (hôte intermédiaire) de parasite,
Maintenance
Population
15 minimum (30 recommandé)
Zone
Supérieure
Ratio M/F
1 / 1
Paramètres
Température
        0      10              20      25
pH
         6,5      7            7,5      8
GH
         8       10              15       20
Brassage
Aquarium
Volume
20 l minimum (100 l recommandé)
Vertigo moulinsiana est un escargot protégé à échelle européenne. Il n'est donc pas envisageable de le conserver en captivité.
Il peut cependant être naturellement présent dans les bassins de jardin et les mares artificielles. On veillera alors à lui fournir les meilleures conditions de vie et à ne pas perturber son habitat, notament une zone humide comportant une importante litière de feuilles.

Disponibilité commerciale : Non disponible

Si cet escargot n'est pas commercialisé, il est naturellement présent en Europe et peut être véhiculé avec des plantes de bassin, ou transporté naturellement par les oiseaux.

Vulnérable en Europe, l'espèce est considérée comme "En Danger" dans plusieurs régions de France métropolitaine (Centre, Alsace). Dans le cadre d'une aquariophilie responsable, on veillera donc à ne pas prélever intentionnellement de spécimens dans la nature.
Reproduction
Type
Ovipare
Difficulté
Courante
Paramètres
Température
12 à 20 °C
pH
7
Les œufs sont pondus au sol, dans la litière végétale. Ils sont volumineux (proportionnellement à l'adulte, puisqu'ils représentent en volume, le tiers de l'individu. Il semble donc qu'un petit nombre d'œufs seulement soit pondu.
Des pontes d'individus isolés ont été observées. Il est donc possible (mais non démontré) que l'espèce soit capable d'autofécondation (c'est le cas d'une espèce proche ; Vertigo pusilla.
Commentaires
Étymologie : Vertigo, du latin vertīgō "rotation, tourbillon" et moulinsiana, "de Des Moulin" en l'honneur du malacologiste français Charles des Moulins.
Références
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Photographie : TheEdge
Pour citer cette fiche :"Vertigo moulinsiana, Dupuy, 1849" B-Aqua / TE, GP (2024)