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Pleurobrachia pileus
Fiche crée par :
Grand Père le 04/06/2025 16:43:24
Fiche modifiée par :
Grand Père le 06/06/2025 07:25:03
Grand Père le 05/06/2025 06:11:45
Grand Père le 04/06/2025 18:27:13
Grand Père le 04/06/2025 18:20:26
Grand Père le 04/06/2025 16:56:48
Groseille de mer
Contrairement aux méduses, les cténophores ne possèdent pas de poison pour paralyser leurs victimes et ne présente donc aucun danger.
Des informations manquantes, des précisions à apporter? N'hésitez pas à devenir membre de B-Aqua et participer à la rédaction de la base de données!
Taxinomie
Descripteur :
O.F.Müller, 1776
Classe:
Ordre:
Famille:
Pleurobrachiidae
Genre:
Pleurobrachia
Synonymes
Beroe hexagona (Modeer, 1790)
Beroe pileus O.F.Müller, 1776
Callianira hexagona Slabber, 1778
Callianira slabberi De Haan, 1827
Callianira triploptera Lamarck, 1816
Cydippe pileus Müll.Mörch.
Pleurobrachia rhododactyla L.Agassiz, 1860
Noms Communs
Groseille de mer
Œuf de méduse
Atlantic Sea Gooseberry (en)
Membres du genre
Pleurobrachia
Pleurobrachia pileus
(O.F.Müller, 1776)
Origine géographique
Aire d'origine :
Atlantique, Manche, Mer du nord, Méditerranée
Cosmopolite
Pleurobrachia pileus est présente dans le Nord de l'océan Atlantique, dans l'océan Austral, le Pacifique, en Méditerranée et en mer du Nord.
Environnement
Paramètres
Milieu
Mer
Pélagique dans les eaux côtières mais peut parfois se retrouver piégé dans les bassins intertidaux.
Elle fréquente habituellement les eaux peu profondes, de la surface jusqu'à un rare maximum de deux cents mètres.
Leur apparition sur les plages est éphémère et suit de près la prolifération du phytoplancton sous l'effet notamment de l'ensoleillement et de la chaleur.
Description
Taille
: 2,5 cm SL
Régime
Planctonivore
La groseille de mer (Pleurobrachia pileus) a le corps globuleux ou ovoïde qui peut atteindre 2,5 cm de long. Il est translucide et comporte huit bandes verticales de peignes cilées aux reflets lumineux multicolores.
Ce petit cténophore possède une paire de longs tentacules qui atteignent jusqu'à vingt fois la longueur du corps et sont bordés par des fils collants appelés colloblastes.
Ces derniers sont utilisés pour attraper des proies et peuvent être rétractés dans des gaines.
Note :
Le tube digestif est visible par transparence formant une colonne bleue verticale au centre du corps.
Régime Alimentaire
Pleurobrachia pileus est un carnivore qui se nourrit de zooplancton, en particulier de copépodes.
Elle se nourrit d'œufs, de larves, de petits mollusques, d'arthropodes... bref, de tous les micro-organismes qui passent à portée de ses colloblastes.
Dangerosité
Aucun
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Contrairement aux méduses, les Groseilles de mer sont dépourvues de cellules urticantes et sont sans danger pour la baignade.
Maintenance
Zone
Supérieure
Aquarium
Pleurobrachia pileus n'est pas vraiment adaptée à l'aquarium marin classique, mais pourrait sans doute être maintenu, voire élevé en bac "biotope" spécifique.
Aucune expérience aquariophile ne semble cependant le confirmer.
Disponibilité commerciale :
Non disponible
Reproduction
Paramètres
Température
10 à 30 °C
pH
7,5 à 8,5
Hermaphrodites, les Groseilles de mer émettent leurs gamètes en pleine eau qui, une fois fécondées, donnent naissance à une larve ressemblant à l'adulte.
Les spécimens nouvellement éclos sont en forme de poire et ne portent que de courtes rangées de peignes.
Commentaires
Etymologie :
Pleurobrachia, du grec ancien πλευρόν, pleurón "flanc, côté, côte", et du latin brachium "bras", et pileus du latin pilus "poil"... en référence aux tentacules latéraux ramifiés en tentilles.
Attention ! :
un autre animal porte le nom vernaculaire "groseille de mer". Il s'agit de l'ascidie Dendrodoa grossularia.
Références
GBIF, Doris
- Breton, G. 2014. Espèces introduites ou invasives des ports du Havre, d’Antifer et de Rouen (Normandie, France). Hydroécologie Appliquée, 18: 23-65.
- Simion, P., Bekkouche, N., Jager, M., Quéinnec, E. & Manuel, M. 2015. Exploring the potential of small RNA subunit and ITS sequences for resolving phylogenetic relationships within the phylum Ctenophora. Zoology, 118(2): 102-114.