Caulerpa prolifera se propage sur le substrat, qu'il soit dur, sablonneux ou détritique, à l'aide d'une tige robuste (stolon). Chaque fronde dispose de crampons en dessous du stolon.
Les frondes s'étalent perpendiculairement dans l'eau, atteignant plus de quinze centimètres de long et trois de large.
Lyse des caulerpes
les ‘crash’ soudain de Caulerpe dans les bacs et refuges. Cet épisode arrive souvent lors d’un changement physico-chimique de l’aquarium, comme l’augmentation de la température pendant l’été, ou sa chute à l’automne, une augmentation ou chute du pH, changement de l’éclairage …
C’est pourquoi les Caulerpes ne sont généralement pas recommandées pour l’épuration dans un refuge. Et qu’on lui préfère des algues du genre Chaetomorpha par exemple, beaucoup plus stable.
Cependant, Caulerpa prolifera est très appréciées des aquariophiles récifalistes ou marins car elle ne lyse pas facilement et se contrôle assez facilement. Elle est peu appréciée des alguivores, sauf les toutes jeunes pousses.
Les feuilles brisées laissent échapper un lait épais, jaune, blanc ou verdâtre.
Disponibilité commerciale : Rare
Cette algue est la caulerpe la plus utilisée en aquariophilie.
Contrairement à la Caulerpa taxifolia, Caulerpa prolifera n'est pas considérée comme une espèce invasive (apparemment inhibée en présence de tapis algal ou herbier en bonne santé). Elle est la plus ancienne des six espèces présentes en Méditerranée. Des études semblent confirmer sa régression sans doute due à la concurrence d'autres espèces de Caulerpa plus récentes et plus agressives (cylindracea et taxifolia).
Plantation et multiplication
Reproduction végétative
Au printemps les caulerpes se reproduisent végétativement, par fragmentation des stolons.
Reproduction sexuée
Elles peuvent également se reproduire sexuellement par holocarpie ( transformation intégrale des frondes en gamètes avant la dégénérescence de l'algue entière)
Dans ce cas, tout le contenu de la cellule géante unique formant le pied est utilisé pour créer des gamètes (cellules de la reproduction sexuée), ne laissant rien de la plante d’origine. Les thalles semblent alors se dissoudre (lyse des caulerpe).