Najas horrida "Lake Edward"
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Grand Père le 10/12/2024 14:44:08

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Grand Père le 11/12/2024 07:34:12
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Grand Père le 10/12/2024 17:22:05    
Naïade hérissée
Najas horrida est considérée comme synonyme de Najas pectinata, aussi Najas horrida "Lake Edward" serait une sous-espèce géographique de cette dernière. Cependant, c'est sous cette appellation qu'elle est présente dans le commerce aquariophile. C'est à ce titre qu'elle apparait ici.

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Taxinomie
Descripteur : A.Braun ex Magnus, 1870
Classe: Liliopsida
Ordre: Hydrocharitales
Famille:  Hydrocharitaceae
Genre:  Najas
Synonymes
Najas interrupta K.Schum.
Noms Communs
Naïade hérissée
Chardon aquatique
Naïade du lac Édouard
Najas marina "Lake Edward"
Shelbika (arabe)
Saw-weed (en)
Membres du genre Najas
Najas horrida "Lake Edward" (A.Braun ex Magnus, 1870)
Najas flexilis ((Will.) Rostk. & WLE Schmidt)
Najas gracillima ((A.Braun ex Engelm.) Magnus, 1870)
Najas conferta ((A.Braun) A.Braun, 1868)
Najas graminea (Delile, 1813)
Najas guadalupensis ((Sprengel) Magnus, 1824)
Najas filifolia (R.R.Haynes, 1985)
Najas indica ((Wildenow) Chamisso, 1829)
Najas marina (Linnæus, 1753)
Najas minor (Allioni, 1773)
Najas pectinata ((Parlatore) Magnus, 1887)
Najas madagascariensis (Rendle, 1899)
Najas sp. "Roraima" (Non décrite)
Origine géographique
Aire d'origine : Afrique
Algérie, Botswana, Burundi, Cameroun, Provinces du Cap, Bande de Caprivi, République centrafricaine, Tchad, Égypte, Guinée équatoriale, Érythrée, Éthiopie, Ghana, Kenya, KwaZulu-Natal, Madagascar, Malawi, Mali, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria , Provinces du Nord, Sénégal, Sierra Leone, Sinaï, Soudan, Tanzanie, Togo, Ouganda, Zambie, Zaïre, Zimbabwe
Aire actuelle
L'aire de répartition naturelle de Najas horrida s'étend de l'Afrique jusqu'au Sinaï. C'est une plante hydroannuelle qui pousse principalement dans les biomes tropicaux à saison sèche.

En Afrique australe, sa présence a été signalée en Namibie, au Botswana et en Afrique du Sud (Limpopo, Nord-Ouest, Gauteng, Mpumalanga, peut-être dans l'État libre, KwaZulu-Natal, Cap oriental) et peut-être au Swaziland.

En Afrique de l'Est on la trouve dans le centre du Kenya (Machakos), dans le cours inférieur de la rivière Tana à Mlango ya Simba, dans les parties nord du sud du Turkana et dans le marais d'Ayangyani. On le trouve également dans l'ouest du Kenya à Mumias, ainsi que dans la vallée centrale du Rift dans les lacs Baringo et Naivasha. En Tanzanie, on la trouve dans le district d'Arusha, dans le parc national d'Arusha, dans le lac Kawanja ya Matheo, dans le district d'Ufipa, dans le lac Kwale, dans le district de Songea, à Likonde et au sud-est de Songea. Il a également été observé dans le lac Victoria (connecté au Lac Édouard. NDLA).

En Afrique du Nord, on le trouve au Soudan, en Éthiopie, en Érythrée, au Tchad et en Égypte. En Égypte, elle est limitée à une petite partie du Nil dans le district d'Assouan jusqu'au lac Nasser.

Najas horrida "Lake Edward" serait elle, cantonnée au lac Edouard.
C'est un des grands lacs de la zone ouest du Rift africain, situé à une altitude de 914 mètres. Sa superficie est de 2.240 km2, dont 1.630 km2 se trouvent au Zaïre (73 %) et 600 km2 en Ouganda (27 %). C'est un lac de forme ovale, d'une longueur et d'une largeur maximales respectivement de 90 km et de 40 km.
Environnement
Milieu
Douce
Najas horrida est une plante aquatique répandue dans les lacs, étangs et rivières d'Afrique et de Madagascar Jusqu'à 1600 m. Elle pousse par exemple dans le lac Tanganyika, où peuvent être trouvées, entre autres, Najas marina subsp. armata, Vallisneria densiserrulata(Vallisneria spiralis var. densiserrulata) et une forme compacte de Hydrilla verticillata.

Cette espèce est commune et répandue dans les eaux calmes et à faible courant, douces et légèrement saumâtres. Elle ne tolère pas la sécheresse et ne se rencontre donc pas dans les habitats humides temporaires.
On la trouve principalement dans les habitats caractérisés soit par des eaux à forte concentration en sulfates, en phosphates intermédiaires et à faible concentration en bicarbonates, calcium et magnésium, soit par des hydrosols de texture limoneuse argilo-sableuse à forte concentration en potassium.

Najas horrida "Lake Edward" est, semble t-il, inféodée au Lac du même nom. Cette supposition parait étonnante sachant que le lac est connecté à une système fluvial complexe.
Le lac est alimenté principalement par la rivière Nyamgasani, au nord, qui draîne la partie sud-ouest des montagnes Ruwenzori, et au sud, les rivières Ishasha, Rutchuru et Rwindi. Il reçoit aussi le canal Kasinga, qui le relie au lac George situé en territoire ougandais, mais la contribution de ce dernier aux eaux du lac est faible par rapport à celle des rivières. Son émissaire est la rivière Semliki, qui va se jeter dans le lac Mobutu.
Cette espèce est assez commune en Afrique australe et orientale et ne fait l'objet d'aucune menace majeure dans toute son aire de répartition. Par conséquent, elle est considérée comme étant de préoccupation mineure.
Description
Type
Plante
Croissance
Taille
30 à 100 cm
Najas horrida "Lake Edward" est présentée par Bertram Wallach (2015) comme une sous-espèce ou variété de Najas horrida. Bien que N. horrida ait de grandes dents bien visibles sur les feuilles, semblables à celles de N. marina, elle ne lui est pas plus étroitement apparentée.

Selon B. Wallach (2015), la plante du lac Édouard (à la frontière congolaise-ougandaise) se distingue du Najas horrida du lac Tanganyika par ses feuilles plus grossières et sa coloration plus foncée.

Note : Najas horrida est souvent considérée comme synonyme de Najas pectinata

Description botanique
Plante herbacée aquatique submergée, de 0,3 à 1 m de haut, formant des touffes denses, parfois avec les extrémités supérieures des feuilles juste au-dessus de l'eau. Tiges très ramifiées. Feuilles étalées à falciformes, de 3 à 29 mm de long, engainantes à la base ; marges à dents largement triangulaires, chaque dent se terminant par une épine brun foncé. Fleurs unisexuées sur la même plante, discrètes, solitaires, presque cachées dans les aisselles engainées des feuilles ; fleur mâle enfermée dans une spathe, de 1,3 à 3,5 mm de long ; fleur femelle nue, d'environ 1,5 à 4 mm de long. Fruit ellipsoïde-oblong. 
Maintenance
Dry Start
Non
Paramètres
Température
22 à 28°C
pH
7 à 8
GH
5 à 20
Aquarium
Eclairage
Brassage
Substrat nutritif
Recommandé
Du fait de sa rareté, Najas horrida "Lake Edward" est absente de la littérature aquariophile.
Cependant, les deux formes de naïades sont décrites comme des plantes à croissance rapide qui constituent un intérêt aquariophile certain en raison de leurs feuilles épineuses.

On se reportera donc à la culture de Najas pectinata.
Disponibilité commerciale : Très rare
Najas horrida est connue des aquariophiles en Europe sous le nom de Najas marina "Lake Edward".
Cependant, elle est présentée par Bertram Wallach (2015) comme une sous-espèce ou variété possible de Najas horrida. Bien que N. horrida ait de grandes dents bien visibles sur les feuilles, semblables à celles de N. marina, elle ne lui est pas étroitement apparentée.

Pour le moment, Najas horrida "Lake Edward" n'est guère disponible que par échange avec d'autres aquariophiles.
Plantation et multiplication
Reproduction végétative
Des bourgeons d'hiver sous forme de nœuds épaissis et de bases foliaires ont été observés.
En aquarium, on procédera comme pour les autres membres du genre, par fragmentation des tiges flottantes, et repiquage dans le substrat.

Reproduction sexuée
La reproduction par semis de graines n'est cependant pas documentée en aquariophilie.
Commentaires
Etymologie : Najas, du grec Naïas ou Naïade (du grec νάειν / náein couler, s'écouler, ruisseler) qui, dans la mythologie grecque, est la nymphe des fontaines et des rivières, et horrida "hérissée" (garnie d'objets saillants et pointus).
La spécification "Lake Edward" indique sea provenance, le Lac Édouard (Louta N'zighé) à la frontière congolo-ougandaise.
Références
GBIF, IUCN,
- Da Silva, M.C., Izidine, S. & Amude, A.B. (2004). A preliminary checklist of the vascular plants of Mozambique. Southern African Botanical Diversity Network Report No. 30 Sabonet, Pretoria.
- Dobignard, D. & Chatelain, C. (2010). Index synonymique de la flore d'Afrique du nord 1: 1-455. Éditions des conservatoire et jardin botaniques, Genève.
- Henderson, L. & Cilliers, C.J. (2002). Invasive Aquatic Plants Plant Protection Research Institute Handbook No. 16. Plant Protection Research Institute, Agricultural Research Council, South Africa. Pages 60 - 61.
- Holger Byrenheid, Information personnelle (2015)
- Juffe Bignoli, D., Beentje, HJ et Sayer, C. 2018. Najas horrida . La Liste rouge de l'UICN des espèces menacées 2018
- Juffe, D. "Najas horrida" (Évaluation panafricaine) . Liste rouge des espèces menacées de l'UICN 2010
- Lye, K.A. and Edwards, S. 1997. Najadaceae. In: Edwards, Sebsebe & Hedberg (ed.), Flora of Ethiopia and Eritrea, Addia Ababa.
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- Setshogo, M.P. (2005). Preliminary checklist of the plants of Botswana. Sabonet Report no. 37. Sabonet, Pretoria and Gaborone Page 126.
- Simpson, D. (ed.). 1989. Hydrocharitaceae. In: R.M. Polhill (ed.), Flora of Tropical East Africa, pp. 29. Balkema, Rotterdam, Netherlands.
- Symoens, J.J. & Triest, L. (2009). Najadaceae Flora Zambesiaca 12(2) Pages 60 - 63.
- Timberlake, J.R. & Childes, S.L. (2004). Biodiversity of the Four Corners Area: Technical Reviews Volume Two (Chapter 5-15) Appendix 5-1: Plant Checklist Occasional Publications in Biodiversity.
- Timberlake, J.R. & Martins, E.S. (eds.) (2009). Flora Zambesiaca 12(2): 1-208. Royal Botanic Gardens, Kew.
- Triest, L. "A revision of the genus Najas L. (Najadaceae) in Africa and surrounding islands" Klasse voor Natuur- en Geneeskundige Wetenschappen Boek 21-4 Koninklijke Academie voor Overzeese Wetenschappen, Brussel (1987)
- Triest, L. (1989). Najadaceae. Flora of Tropical East Africa: 1-9.
- Wallach, Bertram (2015): Pflanzen aus dem Tanganjikasee. - aquaristik Aktuelle Süßwasserpraxis 4/2015 (Juli/August 2015): 30-34.

Pour citer cette fiche :"Najas horrida A.Braun ex Magnus, 1870" B-Aqua / GP (2024)