Molly voile
Retrouvez dans cette fiche, toutes les informations sur les Poecilia velifera (Molly voile) . D'où ils viennent, comment les maintenir en aquarium, comment les reproduire,...

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Poecilia velifera
Taxinomie
Descripteur : Regan, 1914
Classe: Actinopterygii
Ordre: Cyprinodontiformes
Famille:  Poeciliidae
Genre:  Poecilia
Synonymes
Mollienesia velifera (Regan, 1914)
Noms Communs
Molly voile
Membres du genre Poecilia
Poecilia picta (Regan, 1913)
Poecilia petenensis (Günther 1866)
Poecilia caucana (Steindachner, 1880)
Poecilia chica (Miller,1975)
Poecilia formosa (Girard, 1859)
Poecilia latipinna (Lesueur, 1821)
Poecilia obscura (Meyer et Schartl, 2009)
Poecilia Orri (Fowler, 1943)
Poecilia reticulata (Peters, 1859)
Poecilia salvatoris (Regan, 1907)
Poecilia sphenops (Cuvier et Valenciennes, 1846)
Poecilia velifera (Regan, 1914)
Poecilia wingei (Poeser, Kempkes & Isbrücker, 2005)
Poecilia mexicana (Steindachner 1863)
Origine géographique
Aire d'origine : Amérique centrale
Mexique
Poecilia velifera est endémique de la péninsule du Yucatan au Mexique, dans les États de Campeche (depuis la Laguna de Términos au nord), de Quintana Roo (y compris les îles Mujeres et Cozumel, au sud jusqu'à Tulum) et du Yucatán. Il existe également un enregistrement pour cette espèce dans l'aire marine protégée d'Isla Contoy.

L'espèce est invasive entre autre, en Floride, au Brésil, en Colombie, au Pérou, en Israël, à Singapour, à Taiwan, au Vietnam et en Thaïlande
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce, Saumâtre
Poecilia velifera est limitée aux habitats côtiers, principalement saumâtres mais aussi d'eau douce, tels que les cénotes (gouffres karstiques), les canaux de mangrove, les lagunes côtières et les marais salés, jamais à plus de 20 m au-dessus du niveau de la mer.
Critère : B2ab(ii,iii,iv,v)
L'espèce est potentiellement menacée par la perte et la dégradation de son habitat, y compris les perturbations causées par des facteurs tels que la sédimentation, la pollution chimique, l'assèchement et les modifications anthropiques des canaux naturels ou des régimes d'écoulement au sein de son aire de répartition naturelle. Peut-être plus important encore, la destruction pure et simple de l'habitat de mangrove pour le développement urbain et la construction d'autoroutes.
Description
Taille
: 12 à 15 cm SL  
: 16 à 18 cm SL
Respiration
Branchiale
Longévité
2 à 3 ans
Régime
Omnivore
Il est difficile de distinguer les jeunes poissons de P. latipinna et la seule méthode fiable est de compter les rayons de la nageoire dorsale. P. velifera en a 18-19, tandis que P. latipinna n'en a que 14. 
Régime Alimentaire
Omnivore par nature, il se nourrit d'une variété de zooplancton et de débris végétaux dans la nature. La plupart des aliments sont acceptés, qu'ils soient vivants, congelés ou séchés. Cependant, il est recommandé d'ajouter un peu de matière végétale à son régime, comme des épinards blanchis, du concombre ou des flocons de légumes.
Dimorphisme
Le mâle est légèrement plus petit et possède à la fois un gonopode Le gonopode est un organe reproducteur mâle issu d'une modification d'appendices qui sont originellement des nageoires.et une grande et longue nageoire dorsale en forme de voile.
Maintenance
Population
3 minimum
Zone
Centrale, Supérieure
Ratio M/F
1 / 2
Paramètres
Température
        22      26              28      30
pH
         7      7,5            8,2      8,5
GH
         15       20              35       30
Aquarium
Volume
400 l minimum
L'idéal est un aquarium fortement plantée avec une couverture de plantes flottantes et des zones d'eau libre. L'aquarium doit être aussi grand que possible car dans les petits aquariums, le développement de la dorsale des mâles peut être entravé. Cela peut également se produire dans des conditions de surpopulation, il faut donc peupler l'aquarium de manière raisonnable.

Cette espèce doit être maintenue dans une eau modérément dure ou dure, avec un pH basique. Lorsqu'elle est maintenue dans une eau douce ou acide, le poisson s'affaiblit assez rapidement, ce qui se traduit fréquemment par des champignons et/ou des nageoires serrées. Le sel n'est pas nécessaire, car ce sont les minéraux "durs" (calcium, magnésium) qui sont cruciaux pour la santé à long terme de cette espèce. Il peut toutefois vivre en eau saumâtre, et même en eau de mer après une acclimatation très rigoureuse.

C'est un poisson paisible dans un aquarium communautaire mais il ne devrait être gardé qu'avec d'autres espèces qui peuvent tolérer l'eau dure, comme d'autres vivipares tels que Xipho ou des Platies. Attention à ne pas le maintenir avec d'autres mollies car ils peuvent s'hybrider. Il peut également être maintenu dans un aquarium d'eau saumâtre avec des chromides, des gobies,... Il est recommandé de maintenir cette espèce en trios de 2 femelles pour un seul mâle car les mâles ont tendance à harceler les femelles.

Disponibilité commerciale : Disponible

L'espèce a été sélectionné pour produire plusieurs variétés différentes, telles que albinos, noir, rouge, etc. Certaines de ces variétés sont le résultat de croisements avec P. latipinna. Il existe également une variété "ballon", dont le corps est malformé et arrondi, ce qui lui donne une apparence de ballon. Cette anomalie peut provoquer des problèmes de vessie natatoire et de digestion et peut entraîner une mort prématurée. Il convient donc d'éviter ce type de sélection.
Reproduction
Type
Ovovivipare
Difficulté
Possible
Paramètres
Température
29 °C
La reproduction du Molly voile est relativement difficile par rapport à d'autre vivipares. il se reproduit de la manière habituelle chez les vivipares. La gestation peut durer entre 4 et 8 semaines, et jusqu'à 200 jeunes peuvent être produits. 20-60 est plus commun cependant. Ceux-ci sont relativement grands et acceptent les nauplies d'artémias, les micro-vers ou les flocons en poudre dès la naissance. Le bac de reproduction doit être abondamment planté si l'on veut que les alevins survivent à la prédation des parents et des autres poissons. La meilleure méthode consiste à retirer les femelles gravides dans un bac séparé jusqu'à ce qu'elles mettent bas. Il est intéressant de noter que les poissons de type sauvage sont beaucoup moins susceptibles de manger leur progéniture que les formes domestiques.