Sturisoma du Panama
Le Sturisoma du Panama est un grand poisson des rivières de plaine de Colombie et du Panama. Avec son apparence de brindille et les filaments de sa queue, c'est un poisson attrayant, plutôt facile à maintenir, mais difficile à élever. Principalement nocturne, il se nourrit de périphyton et demande un bac mûre, de grande taille où il pourra vivre en groupe.

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Sturisomatichthys panamense
Taxinomie
Descripteur : Eigenmann & Eigenmann, 1889
Classe: Actinopterygii
Ordre: Siluriformes
Famille:  Loricariidae
Genre:  Sturisomatichthys
Synonymes
Loricaria panamensis Eigenmann & Eigenmann, 1889
Sturisoma panamense (Eigenmann & Eigenmann, 1889)
Sturisomatichthys panamensis (Eigenmann & Eigenmann, 1889)
Noms Communs
Sturisoma du Panama
Sturisoma panaméen
Silure-aiguille du Panama
Chupapiedra (esp)
Wuachupila (esp)
Royal farlowella* (en)
Whiptail Catfish (en)
Membres du genre Sturisomatichthys
Sturisomatichthys aureum (Steindachner, 1900)
Sturisomatichthys panamense (Eigenmann & Eigenmann, 1889)
Origine géographique
Aire d'origine : Amérique du sud
Colombie, Panama
Sturisomatichthys panamensis présente une distribution transandine. Elle est largement présente depuis les bassins versants des rivières Santa Maria et Tuira sur le versant pacifique du Panama, vers l'est jusqu'aux bassins versants d'Atrato, Sinú et Truando sur le versant atlantique de la Colombie. Jusqu'à la récente révision de Londoño-Burbano et Reis (2019), on pensait que l'aire de répartition comprenait les bassins versants du versant pacifique de la Colombie jusqu'à la rivière Esmeraldas dans le nord-ouest de l'Équateur et la rivière Magdalena.

La zone d'occurrence (EOO) est estimée à 99 656 km2, sur la base d'un polygone convexe minimum calculé autour des enregistrements de collecte géoréférencés (GBIF 2019).
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce
Sturisomatichthys panamensis est présent dans les rivières de plaine, les ruisseaux et les lacs de plaine dans toute son aire de répartition.
On le trouve habituellement parmi la litière de feuilles sur des substrats sablonneux, dans les habitats d'eau claire et vive.
Sturisomatichthys panamensis est largement présent depuis les bassins versants des rivières Santa Maria et Tuira sur le versant pacifique du Panama (Smith et Bermingham 2005), vers l'est jusqu'aux bassins versants de l'Atrato, du Sinú et du Truando sur le versant atlantique de la Colombie. La zone d'occurrence (EOO) est estimée à 99 656 km2. La taille et la tendance de la population totale n'ont pas été quantifiées, mais des relevés ichtyologiques limités suggèrent que cette espèce est peu commune dans une grande partie de son aire de répartition. Il existe un certain nombre de menaces localisées et régionales, notamment le changement d'affectation des terres et la déforestation associés à l'expansion agricole, les opérations minières artisanales et commerciales généralisées et la pollution due aux rejets d'eaux usées industrielles et domestiques. Alors que les menaces existantes produisent probablement des impacts négatifs localisés sur la disponibilité et la qualité de l'habitat, il n'y a actuellement aucune indication de déclins majeurs de la population à l'échelle de l'aire de répartition. Par conséquent le statut de S. panamensis est évalué comme "Préoccupation mineure".

Cependant, les activités minières ont entraîné une pollution par les métaux lourds et une augmentation de la sédimentation dans une grande partie du nord-ouest de la Colombie (Alvarez et al . 2012, Marrugo-Negrete et al . 2015, Roa-Fuentes et Pérez-Mayorga 2017, Palacios-Torres et al . 2018).
Description
Taille
: 18 à 26 cm SL  
: 18 à 25 cm SL
Respiration
Branchiale
Longévité
8 à 10 ans
Régime
Omnivore
Ce poisson, avec son corps en forme de brindille et les filaments de sa queue, est conforme au genre.
Il atteint une taille maximale signalée de vingt-six centimètres de longueur standard (Reis et al . 2003).
L'abdomen est large et plat.
La nageoire caudale est en forme de croissant avec de minces filets aux extrémités, la dorsale est allongée et les pelviennes sont à l'inverse des nageoires pectorales.
Le nez est pointu, mais court contrairement à d'autres espèces du genre. Les yeux sont dans la région frontale et la bouche "ventrale", munie de nombreuses rangées de dents, forme une ventouse.
L'espèce est caractérisée par une coloration discrète, mélange des tons gris. Une ligne plus foncé qui va des yeux à la nageoire dorsale, s'estompe en partie en se déplaçant vers la queue. Il y a assez souvent des taches sur les extrémités filamenteuses de la nageoire caudale. L'abdomen est blanc argenté avec des taches.

Les mâles ont des excroissances (odontode) assez épaisses, 1 à 6 mm de long sur les joues. Les femelles sont, en général, privées de ces décorations.

Note : Il semble que dans de mauvaises conditions de maintenance (manque d'espace, paramètres inappropriés, présence de mâle dominant), on constate la régression des caractères sexuels secondaires des poissons mâles.
 
Régime Alimentaire
Le régime alimentaire du Sturisoma du Panama se compose principalement de périphyton. Dans la nature il se nourrit de périphyton, mais aussi de petits crustacés aquatiques.

Dans l'aquarium, il se révèle omnivore et accepte à la fois les aliments séchés qui coulent, les matières végétales (y compris les épinards blanchis, les courgettes, le chou frisé, etc.) et les aliments vivants et congelés tels que les vers de vase ou les daphnies.

Comme pour la plupart des poissons, il est important de varier l'alimentation des sturisomatichthys pour éviter les éventuelles carences.
Le périphyton doit aussi représenter une part importante de leur régime alimentaire.
Les Sturisoma sont capables de nettoyer rapidement la végétation des dépôts biologiques et on lui réservera impérativement un aquarium riche en biofilm.
Il est donc conseillé d'introduire des sturisoma dans un bac mature (en eau depuis plusieurs mois) et qui n'accueille pas déjà des alguivores. C'est aussi pour cette raison qu'un grand volume est préconisé.

Enfin, il faut garder en tête que les sturisoma sont des poissons pacifiques qui ne se battront pas pour accéder à la nourriture. Il pourra être nécessaire de les nourrir à l'aube ou après l'extinction du bac. Il faut aussi éviter de les associer avec des poissons plus grands qui leur feront trop de concurrence. Les ancistrus et autres Locaridés trop dynamiques sont à proscrire.

Note : La présence de bois dans leur aquarium est essentielle, ils ont vraiment besoin de cellulose, comme bien d’autres Loricariidés La cellulose végétale est prise comme nourriture. Si l’on met un bois assez tendre dans leur bac, on peut voir les marques qu’ils laissent en le râpant.
Attention ! : La consommation de fibres ligneuses fait qu’ils produisent aussi beaucoup d’excréments.
Dimorphisme
Les mâles adultes développent des excroissances épaisses sur les joues (odontode).
Ces odontodes peuvent être présents chez les femelles mais de façon moins marquée. A l'inverse, les mâles dominés peuvent ne pas exprimer leurs odontodes, ne les développant que si le mâle dominant est retiré du bac.
Dangerosité
 
 
 Aucun
Maintenance
Population
3 minimum (6 recommandé)
Zone
Fond
Ratio M/F
1 / 2
Paramètres
Température
        20      22              28      30
pH
         6,3      6,5            7,5      8
GH
         3       5              10       20
Brassage
Aquarium
Volume
250 l minimum (400 l recommandé)
S. panamensis est présent dans les rivières de plaine, les ruisseaux et les lacs de plaine dans toute son aire de répartition. On le trouve habituellement parmi la litière de feuilles sur des substrats sablonneux, dans les habitats d'eau claire et vive.
L'eau doit être soigneusement filtrée et oxygénée car ce poisson vit principalement dans les rivières.
Attention ! : La consommation de fibres ligneuses fait qu’ils produisent aussi beaucoup d’excréments et la filtration mécanique devra être pensée en conséquence.

Un aménagement de biotope peut simplement être constitué d'une couche de sable sur laquelle sera disposé une couche de feuilles séchées (chêne, hêtre), quelques branches, et des pierres arrondies qui compléteront le décor.
Des caches devront être aménagées sous forme d'amas de branchage ou de tuyaux de terre cuite.
Ce poisson est également à l'aise dans un réservoir bien planté, mais cette configuration demande un éclairage fort, qu'il n'apprécie pas. Il n'est pas connu pour manger beaucoup de bois, comme certains Loricariidés, mais il peut bénéficier d'un supplément ligneux dans son alimentation, tout en consommant le biofilm.
Il n'abîmera pas la plupart des plantes, mais il en décapera les feuilles, un peu trop, parfois.
On privilégiera donc un bac "rivière", peu planté et plutôt sombre.

Dans ce biotope, on pourra lui adjoindre des poissons calmes, comme de petits characins.
Ne le gardez pas avec des poissons trop vigoureux ou agressif car il deviendra très discret et sera facilement supplanté pour la nourriture. Il n'est territorial qu'au moment du frai à moins de frayer et il est préférable de le garder en petit groupe de trois à six individus.
Il est possible que les plus gros spécimens mangent de très petites crevettes. Cependant, de nombreux aquariophiles les gardent avec une colonie vigoureuse de crevettes naines.

Le Sturisoma du Panama est principalement nocturne, mais devient souvent actif pendant la journée une fois établi dans un aquarium avec beaucoup de branchages, de roches et autres cachettes. Il a un comportement beaucoup plus avenant s'il est maintenu en groupe.

Disponibilité commerciale : Rare

Une grande confusion règne dans le commerce des aquariums au sujet des "Sturisoma". Il est souvent difficile d'identifier correctement les espèces sans en connaitre le lieu de pêche.
En effet, les magasins vendent sous le nom de Sturisomatichthys aureum ou Sturisomatichthys panamense toutes les variétés irrégulièrement disponibles.
On veillera donc, avant tout achat à bien identifier les spécimens convoités et leur provenance.

Il semble que la difficulté d'élevage et l'abondance de la pêche font que la majorité des poissons mis en vente proviennent de la nature. De ce fait il y a sans doute parmi les spécimens importés des espèces non décrites, ce qui ajoute à la confusion.

Des individus mal identifiés sont souvent vendus sous le nom commercial de "Farlowella acus" ou simplement "Farlowella" ou "Sturisoma", terme qui regroupe plusieurs espèces et qui cache en fait des difficultés d'identification.
On trouve aussi Rineloricaria lanceolata sous le nom de "Whiptail Catfish" nom parfois attribué à l'espèce.
Reproduction
Type
Ovipare
Difficulté
Difficile
Paramètres
Température
25 à 27 °C
pH
7
GH
5 à 10 °GH
Dans la nature, le frai s'étend sur la saison des pluies et la maturité sexuelle ne se produit probablement que lorsque les individus atteignent une taille corporelle de quinze centimètres, à dix-huit mois environ. (Breder, 1927).
En aquarium, le frai semble déclenché par un apport d'eau douce et fraiche, reproduisant la saison des pluie.
Les pontes sont relativement fréquentes lors des changements d'eau, mais l’élevage des jeunes est compliqué, car ils sont difficiles à nourrir les premiers jours.

Il semble qu'un groupe d'un minimum de trois poissons, un mâle et deux femelles soit un bon compromis, mais un groupe de femelles plus important est une garantie de résultat.
Un bac spécifique est préférable, avec une eau dont les caractéristiques s’approchent de : GH 5 à 10 (conductivité de 350 µScm env.), pH 7, température 26°C.
Mâles et femelles se différencient en observant la forme de leur "museau" ce qui est assez simple car ils sont souvent collés contre les vitres du bac. Chez les mâles il est large et garnie de soies.
À l’époque du frai, les mâles présentent des odontodes de chaque côté du nez (rostre) qui sont bien visibles. Le rostre du mâle présente de légères aspérités qu’on sent sous les doigts, alors que la femelle a un rostre lisse.
Chez les femelles, la bouche est plus étroite et nue. De plus un jour ou deux avant de pondre, son oviducte est bien visible.

C’est le mâle qui se charge de nettoyer la surface de ponte, une pierre plate, une racine ou une large feuille. En aquarium, il choisira le plus souvent une vitre proche du rejet du filtre, en plein courant.

La ponte dure quelques heures, elle a lieu généralement au cours de la nuit, ou très tôt le matin.

La femelle expulse quelques oeufs, trois ou quatre qui sont immédiatement fécondés par un passage du mâle.
Ils sont ronds, assez gros puisqu’ils font près de deux millimètres (Les œufs matures ont un diamètre moyen de 1,6 mm (Breder, 1927)), collants et transparents, parfois légèrement dorés.
Ils sont durs et on peut alors les décoller doucement de la vitre sans risquer de les abîmer. Il est ainsi possible d'écarter une partie des oeufs pour faire grandir les jeunes dans un petit bac, plus adapté pour leur nourrissage au cours des premières semaines de vie.
L’amas d’oeufs mesure une dizaine de centimètres de haut et trois à quatre centimètres de large et peut contenir de vingt à soixante œufs environ (jusqu'à quatre-vingt). En effet, les premières pontes produisent une vingtaine d’œufs environ, mais les femelles plus âgées et plus expérimentées sont capables de pondre bien plus.

Si on ne retire pas les oeufs, le mâle garde le frai, le protège et le ventile de ses nageoires, durant dix jours environ.
Le mâle reste auprès des oeufs plusieurs jours sans bouger et sans manger. La femelle ne s’y intéresse pas du tout et se fait même pourchasser si elle fait mine de s’en approcher.
Quand on s’approche pour observer le bac, le mâle glisse doucement le long de la vitre pour recouvrir ses œufs et les protéger.
À partir du troisième jour, on voit les alevins se former à l’intérieur de l’oeuf. Ils deviennent de plus en plus sombres et noircissent au fur et à mesure qu’ils grossissent. La durée de l’incubation peut varier selon la température de l’eau.
À une température de 26 à 27 °C l’éclosion à lieu après cinq jours. Si la température n’est que de 25ºC, on doit attendre huit jours et entre le neuvième et le dixième jour au dessous de 25ºC.
Parfois le mâle mâchouille les oeufs pour en faciliter l’éclosion.

À leur naissance, les alevins sont noirs et mesurent presque un centimètre. Il leur faut deux à trois jours pour résorber leur sac vitellin avant de commencer à nager et à chercher à s’alimenter dès le quatre ou cinquième jours.
Les jeunes doivent être nourri d’algues et d’infusoires et, si tout va bien, leur croissance est très rapide les trois premiers mois et se ralentit ensuite.
Seulement voilà, c’est à ce moment que les problèmes peuvent se poser… les jeunes sont difficiles à nourrir. ils n’acceptent pas de nauplies d’artémies, ni de micro-vers et ne se nourriront que de périphyton et de paramécies et autres infusoires. Il est fréquent de perdre plus de la moitié des alevins suite à des problèmes d'alimentation.
Selon V. Ivanov, (parlant de S. aureum) "l’idéal serait de leur proposer des pierres couvertes d’algues vertes filamenteuses qui portent aussi toute une micro faune utile.
Cette méthode est contraignante et l’on peut tenter de mettre dans le bac une peau de banane séchée, qui produit des infusoires et contient de la cellulose immédiatement digérable. Le plus simple est de gratter proprement l’intérieur de la peau pour retirer toute la chair et de la passer quelques secondes au four à micro-ondes. Il doit être certainement possible d’employer du riz paddy ou de laisser macérer une feuille d’épinards pour qu’elle se décompose un peu avant de la leur donner".../... "On peut aussi leur offrir des légumes bouillis, mais est parfois plus simple et plus pratique de placer les jeunes dans un petit bac contenant une bonne quantité du Riccia ou de la mousse de Java pour leur permettre de s’alimenter pendant la première semaine, en consommant les infusoires.
Selon cette même auteure, "Certains alevins piégés dans le filtre à décantation grandissent vite et bien en s’alimentant simplement des déchets à demi décomposés qu’ils trouvent sur les mousses bleues contenues dans le filtre"
Il est possible que leur intestin ne soit pas encore suffisamment développé et qu’ils aient du mal à digérer la nourriture, sauf si elle commence à être décomposée par des bactéries.
Quelques éleveurs leur donnent de la poudre de spiruline, mélangée à de l’agar-agar, dans une proportion de 2/3 pour 1/3.

Les jeunes ont une croissance plutôt lente. Certains atteignent une taille de trois centimètres à l’âge de dix semaines, alors que d’autres ne font que la moitié de cette taille au même âge. Ils atteignent cependant de huit à dix centimètre en deux ans.
Dès qu’ils ont atteint six centimètres, ils doivent poursuivre leur croissance dans un plus grand bac.

(Pour un complément d'information on pourra se reporter à la fiche de Sturisomatichthys aureum)
Commentaires
Étymologie : Sturisomatichthys de sturio "esturgeon" et du grec, soma "corps" et ichthys "poisson" (poisson au corps d'esturgeon), et panamense "du Panama".

*Le nom commun de Royal farlowella en anglais, est plus généralement attribué à Sturisomatichthys aureum.

Utilisation traditionnelle ou commerciale :
Cette espèce peut être consommée dans les pêcheries de subsistance, mais le volume total de récolte est inconnu. Il est également collecté pour le commerce aquariophile local et international (Garcés et García 2007).
Références
GBIF, IUCN,
Seriously Fish
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- Breder, C.M. "The fishes of the Rio Chucunaque drainage, eastern Panama." in Bulletin of the American Mueseum of Natural History 57: 91-176 (1927)
- Covain, R., Fisch-Muller, S., Oliveira, C., Mol, J.H., Montoya-Burgos, J.I. and Dray, S. "Molecular phylogeny of the highly diversified catfish subfamily Loricariinae (Siluriformes, Loricariidae) reveals incongruences with morphological classification." in Molecular Phylogenetics and Evolution 94: 492-517 (2016)
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- Garcés, H.A. and García, J.R. "Inventario ictiologico en la cuenca del rio Balsis, Parque Nacional Darien, Panama." in Technociencia 9: 45-57 (2007)
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- Suman, D. "Development of an integrated coastal management plan for the Gulf of San Miguel and Darien Province, Panama: Lessons from the experience". in Ocean and Coastal Management 50(8): 634-660 (2007)

Pour citer cette fiche :"Sturisomatichthys panamense, Eigenmann & Eigenmann, 1889" B-Aqua / TE, GP (2022)