Biotodoma cupido
Cichlidé Cupidon
Compte tenu de l'étendue de son aire de répartition naturelle, le Cichlidé Cupidon fréquente une large gamme d'habitats dans la nature. Beaucoup de ses habitats sont cependant soumis à des variations saisonnières significatives, de la profondeur de l'eau, de la turbidité et du débit, en raison du cycle annuel d'inondation / sécheresse, qui a lieu dans toute la région amazonienne.
Ces variations sont indispensables à sa maintenance dans de bonnes conditions, et induisent le frai et on tâchera au mieux de les reproduire en captivité.


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Taxinomie
Descripteur : Heckel, 1840
Classe: Actinopterygii
Ordre: Perciformes
Famille:  Cichlidae
Genre:  Biotodoma
Synonymes
Geophagus cupido (Heckel, 1840)
Noms Communs
Cichlidé Cupidon
Acará salema (port)
Bujurqui (esp)
Cupd cichlid (en)
Membres du genre Biotodoma
Biotodoma cupido (Heckel, 1840)
Biotodoma wavrini (Gosse, 1963)
Origine géographique
Aire d'origine : Amérique du sud
Brésil, Bolivie, Guyane, Pérou
Biotodoma cupido est originaire des bassins des fleuves Amazone au Pérou, en Bolivie et au Brésil, et Essequibo en Guyane.

Enregistré dans une grande partie du bassin amazonien, avec une aire de répartition s'étendant vers l'est depuis le système Ucayali au Pérou jusqu'au drainage du Tocantins qui se jette dans l'Atlantique le long de l'Amazonie au niveau de son delta. L'extrémité sud de son aire de répartition semble être le Río Mamoré en Bolivie, un affluent du rio Guaporé, et la limite nord le bassin d'Essequibo, en Guyane.

La localité type est "Rio Negro et Rio Guaporé, Mato Grosso, Brésil", la première étant située dans l'État d'Amazonas, au nord-ouest du Brésil, et la seconde étant un affluent du bassin du rio Madeira dans l'État du Mato Grosso, beaucoup plus au sud.
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce
Compte tenu de l'étendue de son aire de répartition naturelle, cette espèce a probablement un habitat généraliste, même si les conditions torrentielles sont probablement évitées. Beaucoup de ses habitats sont soumis à des variations saisonnières significatives de la profondeur de l'eau, de la turbidité et du débit en raison du cycle annuel d'inondations qui a lieu dans toute la région amazonienne.

À titre d'exemple, il a été observé qu'il habitait l'igarapé Belmont, un affluent du rio Madeira situé à proximité de la ville de Porto Velho dans l'État de Rondônia, au Brésil, lors d'une étude menée entre mai 2005 et avril 2006. L'eau était claire mais tachée de tanins, le pH moyen sur la période d'étude était de 6,1, la température de l'eau de 27,6°C et la conductivité de 39,4 µS/cm
Les espèces de poissons sympatriques du ruisseau comprenaient Acestrorhynchus microlepis, Laemolyta taeniata, Leporinus friderici, L. fasciatus, Triportheus angulatus, Serrasalmus rhombeus, Pygocentrus nattereri, Tetragonopterus argenteus, Catoprion mento, Mylossoma aureum, Hoplias malabaricus, Semaprochilodus taeniurus, Cichla monoculus, Aequidens tetramerus, Auchenipterus ambyiacus, Centromochlus heckelii, Ossancora punctata, Loricaria cataphracta, Hypoptopoma gulare, Peckoltia bachi, Squaliforma emarginata, Sorubim lima, Hypophthalmus marginatus.
Description
Taille
: 12 à 15 cm SL  
: 10 à 12 cm SL
Respiration
Branchiale
Longévité
10 à 12 ans
Régime
Omnivore
À cause de l'étendue de son aire de répartition naturelle, cette espèce présente de nombreuses populations distinctes présentant des colorations locales.

La coloration de base est gris-argenté avec des flancs jaunes, une zone nacrée au dessous de la nageoire dorsale et une barre operculaire noire très large qui traverse l'oeil.
Une tache noire, parfois bordée de blanc, est présente sur la partie postérieure et supérieure du flanc.
Les nageoires dorsale et anale sont teintées de rouge et les pectorales et caudales souvent marquées de blanc.
C'est un poisson assez grand, dont la taille des mâles atteint 11,7 cm LS* pour un poids maximum de 55,3 g dans la nature. Il semble pouvoir être plus grand encore dans de bonnes conditions de captivité.

B. cupido et son congénère B. wavrini peuvent être différentiés par la forme du corps et la position de la tache sombre sur la partie postérieure du flanc. Chez B. cupido, le corps est relativement compact et la tache est située au-dessus de la ligne latérale supérieure, tandis que chez B. wavrini, le corps est sensiblement plus allongé et la tache est sur ou en dessous de la ligne latérale supérieure.

Note : Certains éléments de coloration et de morphologie externe diffèrent cependant selon les localités d'origines, et l'existence d'espèces non identifiées est suggérée depuis des années, même si à ce jour, rien n'a été confirmé de manière officielle.

*La longueur standard d'un poisson LS (ou SL, Standard Length) mesure la distance séparant le bout du museau du poisson à la base de la nageoire caudale. Cette valeur est la norme de référence morphométrique pour indiquer la taille d'un poisson. Elle exclut la nageoire caudale, qui est prise en compte dans la longueur totale (LT).
 
Régime Alimentaire
Attention ! : Les membres de ce genre sont en grande partie benthophages (géophages). Il trouve sa nourriture dans le substrat qu'il fouille vigoureusement.

Le régime alimentaire doit être constitué de proies vivantes (vers, crustacés, insectes divers), et d'une proportion significative de matières végétales telles que la spiruline ou autres.

Des aliments "maison" liées à la gélatine, contenant un mélange de nourriture pour poisson séchée, de purée de crustacés, de fruits et légumes frais, par exemple, ont fait leurs preuves.

Ce benthophage préférera plutôt qu'un seul gros repas, trois ou quatre distributions par jour qui permettront un glanage permanent sur et dans le substrat.
Le respect de ce comportement naturel entraînera une meilleure croissance et une longévité accrue.
Dimorphisme
Plusieurs auteurs ont suggéré que les sexes se distinguent par le motif de marques bleues irisées orientées latéralement qui s'étendent du dessous de la partie antérieure de l'œil jusqu'à l'extrémité du museau.
Chez les mâles, ces marques formeraient des rayures ininterrompues, tandis que chez les femelles, elles sont censées former une série de taches variables.

D'après certains observateurs cependant, les reproducteurs mâles et femelles peuvent posséder des rayures sur la tête, mais les mâles ont tendance à devenir un peu plus grands, ont un corps plus profond et développent des extensions filamenteuses plus longues sur les nageoires dorsale et caudale que les femelles.

Le sexage des jeunes semble dans tous les cas difficile car la maturité est tardive.
Dangerosité
 
 
 Aucun
Maintenance
Population
5 minimum (8 recommandé)
Zone
Inférieure, Centrale
Ratio M/F
1 / 1
Paramètres
Température
        20      23              25      28
pH
         5      6            7      7,5
GH
         2       5              10       20
Brassage
Aquarium
Volume
400 l minimum (500 l recommandé)
Longueur
150 cm minimum (200 cm recommandé)
Largeur
50 cm minimum
Comme on l'a vu plus avant, du fait de l'étendue de son aire de répartition, cette espèce a visiblement un habitat généraliste, même si les conditions torrentielles sont probablement évitées par l'espèce.
Beaucoup de ses habitats sont soumis à des variations saisonnières significatives de la profondeur de l'eau, de la turbidité et du débit en raison du cycle annuel d'inondations qui a lieu dans toute la région amazonienne.

Biotodoma cupido a été observé dans l'eau claire mais tachée de tanins, au pH moyen de 6,1, à la température de 27,6°C et la conductivité de 39,4 µS/cm... mais ces valeurs sont des instantanés*.

Attention ! : Biotodoma cupido fréquente une large gamme d'habitats dans la nature, et est de plus soumis à d'importantes variations saisonnières, d'où son apparente tolérance à des paramètres de l'eau extrêmement divers. En réalité, ses exigences initiales sont déterminées par la localité et la saison de collecte. Il est donc préférable de demander à votre grossiste leur lieu de pêche des poissons convoités et les conditions d'eau dans laquelle ils ont été maintenu jusqu'a l'achat.
Le respect des variations saisonnières propres à son milieux lui assurera, de plus, une longévité accrue.

L'eau pourra être moyennement dure et chaude, puis plus fraiche et douce saisonnièrement, avant de revenir aux conditions précédentes.

Idéalement, on lui fournira un substrat meuble, sableux ou boueux, un sable très fin convient bien puisque les Biotodoma cupido sont principalement géophages.
L'aménagement du bac sera constitué de branchages grossiers, de racines, et de gros galets posés sur le sable fin pouvant servir de site de ponte et d'élevage des jeunes.
Les branchages pourront apporter les tanins permettant de coloré l'eau (chêne, hêtre...), associés périodiquement à l'apport de feuilles mortes.

Des territoires bien délimités devront impérativement être aménagés et le bac devra de ce fait être de grand volume. Plus encore que le volume, la surface au sol du bac devra être très importante pour permettre l'isolement des individus les plus faibles lors de la période de reproduction.

Un éclairage relativement faible sera préféré, et les plantes, si vous décidez d'en planter, devront s'y plaire. On privilégiera les échinodores par exemple, si le bac est "biotope".
Si vous choisissez la plantation, un sous sol nutritif sera utile. Mais les Cichlidé Cupidon étant "terrassiers", enfermer le substrat fertile dans des sacs à maille fines placés sous les plantes gourmandes.

La qualité de l’eau est de la plus haute importance et la filtration doit aussi être adaptée aux habitudes terrassières de l'espèce. On prévoira une filtration sur-dimensionnée pour éliminer les particules en suspension, et modulable afin de simuler les changements saisonniers propre à ce milieu.
Le poisson est assez fragile à la détérioration des paramètres de l'eau et ne doit pas être maintenu dans une eau polluée.

En dehors de la période de frai, cette espèce est paisible et ne s'attaque pas aux poissons de plus de quelques millimètres qui seront eux possiblement considérés comme des proies.
Les colocataires appropriés sont donc trop nombreux pour être répertoriés mais comprennent la plupart des espèces pacifiques bénéficiant de conditions environnementales similaires.
On évitera cependant les poissons territoriaux ou agressifs, même dans un très grand bac.

Les Biotodoma sont grégaires et ont tendance à vivre en groupes en dehors du frai. Un groupe de cinq à huit individus constituera l'achat minimum. Ceux-ci formeront ainsi une hiérarchie naturelle et le nombre diminuera les effets néfastes de cette promiscuité.
Lorsqu'ils sont maintenus en trop petit nombre, les individus les plus faibles peuvent devenir la cible privilégiée des individus dominants et le groupe entier en sera affecté, le stress étant un précurseur évident de maladie.

*La collecte de poissons à des fins scientifiques et commerciales est normalement effectuée pendant les mois les plus secs dans les zones touchées par de forts changements saisonniers) en raison des difficultés rencontrées en période de niveaux d'eau élevés et/ou de mauvaises conditions météorologiques. Ces valeurs ne représentent donc qu'un "instantané" ne tenant compte que d'une localité particulière pendant un épisode climatique donné.

Disponibilité commerciale : Très rare

La plupart des poissons commercialisés pour l'aquariophilie proviennent de la ville amazonienne de Santarém, dans l'État du Pará, à l'est du Brésil.

La forme de Santarém qui est normalement commercialisée sous le nom de B. cupido 'Santarém' a également été appelée B. sp. ‘red fin Santerém’ (B. sp. "nageoire rouge Santerém" ) ou ‘red fin Tocantins’ ("nageoire rouge Tocantins"). D'autres formes disponibles en incluent une exportée de Belém dans le nord du Brésil, et une autre du Pérou qui apparaît de manière confuse sur les listes commerciales sous le nom de B. sp. "Santarém".

Le poisson reste cependant assez rare dans le commerce.
Reproduction
Type
Ovipare
Difficulté
Possible
Paramètres
Température
23 à 25 °C
pH
6 à 7
GH
5 à 10 °GH
Il semblerait que les Biotodoma aient besoin de temps pour devenir adultes et, de ce fait, ne sont donc pas immédiatement sexables. C'est ce qui pourrait expliquer la difficulté apparente à les reproduire en aquarium.
La maturité sexuelle semble être atteinte entre 18 et 24 mois.
Il a été observé que les jeunes poissons adultes, au cours de leur première année, creusaient des fosses dans le substrat mais ne se reproduisaient pas. Beaucoup de spécimens attendent leur deuxième année pour se reproduire.

Biotodoma cupido est un reproducteur biparental sur substrat ouvert préférant pondre ses œufs sur des roches partiellement enfouies dans le sable.

La simulation du changement entre les saisons sèches et humides semble indispensable pour provoquer le frai.
Ces variations peuvent être atteintes via une période de maintien du poisson à une température stable avec relativement peu de changements d'eau et peu de courant, suivie de changements d'eau quotidiens de 20 à 25 % du volume du bac, idéalement en utilisant de l'eau de pluie ou osmosée accompagné d'une turbulence accrue à l'aide d'une turbine par exemple. (D'après J. Mcelheron, comm. pers.).
Une nourriture abondante correspondant à cette période, composée de vers, et de petits crustacés, favoriserait le frai.

Il a été écrit que le frai a lieu dans une fosse creusée dans le substrat car un comportement de creusement a été observé avant le frai, mais il semble que les poissons tentent de découvrir des roches enfouies dans le substrat plutôt que de créer un site de frai à partir de rien.
Un rapport d'expérience publié dans le magazine "Buntbarsche Bulletin" en 1991, rapporte qu'un couple adulte transféré dans un réservoir séparé a frayé plusieurs fois en déposant les œufs au centre d'une fosse peu profonde creusée par les deux parents dans le substrat. Les œufs ont disparu à plusieurs reprises jusqu'à ce qu'une pierre plate soit ajoutée à la frayère et retirée une fois le processus de ponte terminé. Les alevins nageaient librement après cinq jours.

Joe Mcelheron, rapporte que les poissons préféraient utiliser un rocher pour frayer, et cette base solide semble être essentielle puisque les œufs orange vif y sont attachés par de courts filaments adhésifs qui permettent le mouvement de l'eau autour d'eux.

"La parade nuptiale est initiée par les femelles qui creusent des fosses, nagent tête en bas avec une coloration plus foncée et se livrent à des parades les lèvres serrées pour affirmer leur domination. À ce stade, les mâles ne sont pas impliqués, bien qu'ils soient postés à proximité, semblant observer les échanges entre les femelles.
Ce comportement dure deux à trois jours, après quoi une femelle prépare un rocher pour le frai en le nettoyant avec sa bouche, en éloignant le sable et en défendant la zone autour des intrus.
Juste avant le frai, la femelle est encore plus foncée, bien que la partie ventrale du corps reste pâle et que son ovipositeur, court mais relativement large, devient visible.

La femelle dépose la totalité des œufs avant de permettre au mâle de les féconder.
Le mâle reste à proximité mais n'est pas été autorisé à s'approcher du site de frai jusqu'à ce que la femelle soit prête, après quoi il peut féconder les œufs en un seul passage sur un côté de ceux-ci.
La femelle s'installe immédiatement sur les oeufs et les ventile avec ses nageoires, peut-être pour tenter de répandre la laitance du mâle.

Après le frai, la femelle se charge de protéger les œufs tandis que le mâle patrouille dans les environs jusqu'à environ 60 à 90 cm du site de frai. Si la femelle quittait les œufs pour une raison quelconque, le mâle la remplace jusqu'à son retour.

L'incubation dure trois à quatre jours à 23-24°C et lorsque les œufs éclosent, les alevins sont déplacés dans une fosse préparée où restent environ quatre jours supplémentaires pendant qu'ils absorbent le reste de leur sac vitellin, et la femelle est particulièrement agressive pendant cette période.

Une fois que les alevins nagent librement, les deux parents assument la responsabilité partagée de garder leur progéniture pendant six semaines supplémentaires, après quoi ils perdaient tout intérêt et peuvent frayer à nouveau.
Les alevins nageant librement acceptent les aliments séchés en poudre ou broyés, les nauplies d'artémies et autres petites proies. À ce régime, ils grandissent assez rapidement."
Commentaires
Etymologie : Biotodoma, du grec, βίοτος, (biotos) "vie, existence " et δῶμα (domos) "maison" allusion aux adultes portant des alevins dans leurs branchies*, et cupidon du latin cupido "désir, nostalgie" (Cupidon).

Utilisation traditionnelle, scientifique et/ou commerciale : .
B. cupido est pêché localement pour la consommation.

* Ce comportement n'est cependant pas applicable aux espèces actuellement présentes dans le genre Biotodoma.
Références
GBIF,
Fishbase, Seriously Fish
- Cella-Ribeiro, A., M. Hauser, L.D. Nogueira, C.R.C. Doria and G. Torrente-Vilara, "Length-weight relationships of fish from Madeira River, Brazilian Amazon, before the construction of hydropower plants." in J. Appl. Ichthyol. 31:939-945 (2015)
- Cichocki, F. P. , "Tidal cycling and parental behavior of the cichlid fish Biotodoma cupido." in Environmental Biology of Fishes 1(2): 159-169 (1977)
- Heckel, J. J., "Johann Natterer's neue Flussfische Brasilien's nach den Beobachtungen und Mittheilungen des Entdeckers beschrieben (Erste Abtheilung, Die Labroiden)." in Annalen des Wiener Museums der Naturgeschichte v. 2: 325-471 (1840)
- Kullander, S. O., "Cichlid fishes of the Amazon River drainage of Peru." in Department of Vertebrate Zoology, Research Division, Swedish Museum of Natural History, Stockholm, Sweden, 394 p.: 1-431 (1986)
- Kullander, S.O., "Cichlidae (Cichlids)". p. 605-654. In R.E. Reis, S.O. Kullander and C.J. Ferraris, Jr. (eds.) Checklist of the Freshwater Fishes of South and Central America. Porto Alegre: EDIPUCRS, Brasil. (2003)
- López-Fernández, H., R. L. Honeycutt and K. O. Winemiller, "Molecular phylogeny and evidence for an adaptive radiation of geophagine cichlids from South America (Perciformes: Labroidei)." in Molecular Phylogenetics and Evolution 34(1): 227–244 (2005)
- Mcelheron J. , communication personnelle rapportée par Seriously Fish. (2013)
- Reis, R. E., S. O. Kullander and C. J. Ferraris, Jr. (eds), "Check list of the freshwater fishes of South and Central America. CLOFFSCA." EDIPUCRS, Porto Alegre: i-xi + 1-729 (2003)
- Riehl, R. and H.A. Baensch, 1991. Aquarien Atlas. Band. 1. Melle: Mergus, Verlag für Natur-und Heimtierkunde, Germany.
- Romero, P., 2002. An etymological dictionary of taxonomy. Madrid, unpublished.

Pour citer cette fiche :"Biotodoma cupido, Heckel, 1840" B-Aqua / TE, GP (2023)