Corydoras ondé
Actuellement genre Gastrodermus.

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Taxinomie
Descripteur : Regan, 1912
Classe: Actinopterygii
Ordre: Siluriformes
Famille:  Callichthyidae
Genre:  Corydoras
Synonymes
Gastrodermus undulatus (2024)
Noms Communs
Corydoras ondé
CW022
Membres du genre Corydoras
Corydoras pygmaeus (Knaack, 1966)
Corydoras treitlii (Steindachner, 1906)
Corydoras xinguensis (Nijssen, 1972)
Corydoras granti (Tencatt, Lima & Britto, 2019)
Corydoras serratus (Sands, 1995)
Corydoras surinamensis (Nijssen, 1970)
Corydoras acrensis (Nijssen, 1972)
Corydoras acutus (Cope, 1872)
Corydoras adolfoi (Burgess, 1982)
Corydoras aeneus (Gill, 1858)
Corydoras agassizii (Steindachner, 1876)
Corydoras albolineatus (Knaack, 2004)
Corydoras amandajanea (Sands, 1995)
Corydoras amapaensis (Nijssen, 1972)
Corydoras ambiacus (Cope, 1872)
Corydoras approuaguensis (Nijssen & Isbrücker, 1983)
Corydoras arcuatus (Elwin, 1939)
Corydoras areio (Knaack, 2000)
Corydoras armatus (Günther, 1868)
Corydoras baderi (Geisler, 1969)
Corydoras atropersonatus (Weitzman & Nijssen, 1970)
Corydoras aurofrenatus (Eigenmann & Kennedy, 1903)
Corydoras axelrodi (Rössel, 1962)
Corydoras bicolor (Nijssen & Isbrücker, 1967)
25 premiers résultats seulement

Origine géographique
Aire d'origine : Amérique du sud
Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay
Corydoras undulatus est connu dans le bassin du fleuve Paraguay au Paraguay et en Argentine, dans le bassin du fleuve Paraná en Argentine, dans le bassin du fleuve Uruguay en Uruguay, en Argentine et au Brésil et dans la Laguna dos Patos dans le Rio Grande do Sul, au Brésil

En République d'Uruguay, l'espèce a été signalée pour la première fois par Nion et al, mais aucune localité de collecte ni spécimen de référence n'a été présenté.
Il a été collecté par Carlos Bishop dans la province de Corrientes au nord-est de l'Argentine, près de la frontière paraguayenne.
Teixeira De Mello et coll . mentionnent la présence de cette espèce dans ce pays dans le "bassin du fleuve Uruguay au nord du Rio Negro", mais aucune localité concrète ni aucun spécimen de collection n'est présenté.
En outre, de nombreux spécimens de cette espèce sont déposées au Musée suédois d'histoire naturelle avec des localités de collecte dans le bassin versant du fleuve Paraguay et il existe trois localités supplémentaires pour ce bassin en Argentine.

Cette espèce présente une large répartition géographique dans le bassin du Río de La Plata et les rivières côtières du sud du Brésil.
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce
Température
7 à 24 °C
D'après Carlos Bishop, Corydoras undulatus a été capturé dans la province de Corrientes au nord-est de l'Argentine, près de la frontière paraguayenne, dans des zones densément plantées avec un fond de gravier, l'eau y était assez limpide et ils y vivaient toujours aux côtés de C. aeneus et C. paleatus.
En hiver, la température de l'eau descend entre 10 et 11°C et même entre 7 et 8°C.

Il n’existe cependant aucune donnée sur la taille et les tendances de la population de cette espèce, mais elle ne semble pas abondante.
Bien qu'il y ait peu d'informations disponibles sur Corydoras undulatus, son aire de répartition est large et il est peu probable qu'il présente de graves menaces. Il est donc évalué comme étant de moindre préoccupation.
Description
Taille
: 4,5 à 5 cm SL  
: 5 à 5,5 cm SL
Respiration
Autre
Longévité
8 à 10 ans
Régime
Omnivore
Corydoras undulatus appartient à la parenté de Corydoras elegans. Comme la plupart des représentants de ce groupe, l’espèce nage plutôt en eau libre que sur terre. Ce qui est également typique du groupe, c'est que les mâles et les femelles diffèrent nettement par leur couleur. Dans le cas de C. undulatus, les mâles deviennent très foncés avec des points brillants.

Corydoras undulatus a été décrit par Charles Tate Regan en 1912 avec seulement trois spécimens. L'holotype, L’holotype (du préfixe grec holo- qui vient du grec όλος, (olos) "entier, tout" et τύπος (túpos), "type", est le spécimen de référence (conservé) qui a servi à la description d’une nouvelle espèce. une femelle, a été offert par le Dr Willy Georg Wolterstorff. Les deux paratypes, ont été offerts par Johann Paul Arnold. Les deux lots sont indiqués par Regan comme provenant de "La Plata". L'holotype L’holotype (du préfixe grec holo- qui vient du grec όλος, (olos) "entier, tout" et τύπος (túpos), "type", est le spécimen de référence (conservé) qui a servi à la description d’une nouvelle espèce.et les paratypes sont déposés dans la collection du Natural History Museum de Londres. Le diagnostic initial repose uniquement sur la morphologie externe et les informations supplémentaires dans la littérature scientifique sur l'espèce sont rares.

Une analyse morphologique, une analyse en composantes principales (ACP), une comparaison méristique et une description ostéologique ont été réalisées dans le cadre d'une re-description de l'espèce (Bono, Tencatt, Lehmann, 2019).
Corydoras undulatus se distingue de ses congénères principalement par la combinaison de caractères suivante : mésethmoïde court, avec pointe antérieure courte, inférieure à 50 % de la longueur totale de l'os ; bord postérieur de l'épine de la nageoire pectorale avec presque toutes les dentelures dirigées vers l'origine de l'épine ; épine pectorale avec dentelures coniques ; et son motif de couleur particulier.
L'analyse du matériel des différents bassins n'a pas révélé de différences morphologiques significatives, ce qui suggère que l'espèce présente une large répartition dans les bassins versants de La Plata et de Laguna dos Patos.

CW022 a maintenant été redécrit comme étant une forme colorée de C. undulatus (Bono A. et al. 2019).

Les hybrides apparemment sauvages avec C. aeneus sont très courants. Il existe une espèce d'apparence similaire du Mato Grosso au Brésil qui a reçu le code numéro C, C088.

Lignée : Une partie du "Groupe elegans" qui le placerait dans la Lignée 5 et une révision dans le futur pourrait impliquer la résurrection du nom de genre Gastrodermus (Cope, 1878).

Le "groupe non officiel C. elegans", contient un certain nombre d'espèces présentant des similitudes dans la morphologie et le motif de couleur, dont certaines restent non identifiées en termes scientifiques. Le groupe comprend actuellement Corydoras elegans, Corydoras bilineatus, Corydoras gracilis, Corydoras nanus, Corydoras napoensis, Corydoras nijsseni, et Corydoras undulatus, ainsi que des poissons au statut taxonomique incertain auxquels ont été attribués les numéros "C" C041, C088, C089, C123, C126 et C132, ainsi que les numéros "CW" CW008, CW018, CW019, CW022, CW029, CW033, CW044, CW048, CW056, CW064 et CW085.

Note : Les corydoras ont la faculté de respirer directement l’air de surface. En effet, ils possèdent un intestin modifié, hautement vascularisé, qui a évolué pour faciliter l'absorption de l'oxygène atmosphérique et aider à la survie dans des environnements privés d'oxygène.
En aquarium, on les voit parfois remonter à la surface pour prendre de l'air.
Attention ! : Pour cette raison, nombreux sont les auteurs qui insistent sur l’inadéquation de l’utilisation de CO2 en aquarium avec les Corydoras spp..

Chez les Corydoras, l'intestin a acquis le rôle d'organe respiratoire accessoire, probablement en réponse à des conditions environnementales défavorables, tout en conservant les caractéristiques morphologiques pour effectuer le processus d'absorption.
"Si la partie crânienne de l'intestin est le site de digestion et d'absorption, puisque sa structure est celle typique de tous les vertébrés, les portions médiane et caudale de l'intestin remplissent la fonction d'un organe respiratoire car leur muqueuse s'amincit, les villosités ne sont pas observées, les bulles de gaz sont présentes et les entérocytes cuboïdes ou squameux sont en contact étroit avec le réseau capillaire, ce qui peut même atteindre la lumière de l'organe. La partie caudale a des caractéristiques morphologiques, telles que l'abondance des mitochondries et la complexité des plis basolatérales, qui seraient associées à l'osmorégulation, la recirculation de l'eau et le transport des ions." (Silvia E. Plaul, Raquel Pastor, Alcira O. Díaz, Claudio G. Barbeito, 2016)

Les Corydoras sont connus pour "cligner des yeux". Le poisson n’a pas de paupière, mais la capacité d’incliner les yeux vers le bas pour examiner le substrat à proximité. Cette particularité donne l’impression à l’observateur, mais ce n'est qu'une illusion, qu’il lui fait un clin d’oeil.
 
Régime Alimentaire
Les Corydoras spp. sont des omnivores opportunistes fouisseurs à qui il faut impérativement fournir un accès à un substrat doux et profond.
Ils acceptent la plupart des aliments séchés qui coulent, ainsi que de petites proies vivantes (ou éventuellement congelées) telles que les lombrics aquatiques, vers de sang, tubifex...
Afin de les maintenir dans de bonnes conditions, il est cependant indispensable de varier leur alimentation et de leur apporter aussi un part végétale sous forme de comprimés, ou de tranches de légumes pochés, lestées pour rester au fond du bac.

Attention ! : En aucun cas il ne faut s'attendre à ce que les corydoras survivent grâce aux "restes" des autres habitants de l'aquarium ou qu'on puisse compter sur eux pour "nettoyer" l’aquarium. Cet argument de vente est un mensonge éhonté.
Dimorphisme
Corydoras undulatus appartient à la parenté de C. elegans. Comme la plupart des représentants de ce groupe, les mâles et les femelles diffèrent nettement par leur couleur. Dans le cas de C. undulatus, les mâles deviennent très foncés avec des points brillants.

Les spécimens mâles présentent des papilles génitales de forme tubulaire comme la plupart des espèces de Corydoradinae et la plupart des espèces de la lignée 6. Les mâles sont généralement plus petits que les femelles avec un motif de couleur plus foncée tendant à former des lignes irrégulières longitudinales claires sur les côtés du corps. Les femelles présentent un motif de couleur plus diffus. De plus, les mâles présentent des nageoires pelviennes plus allongées et pointues que les femelles. Chez les femelles, les plaques ventrales entre les nageoires pelviennes et anales sont plus séparées médialement.

Plus généralement, les femelles ont tendance à devenir plus grandes que les mâles, et les individus sexuellement matures sont sensiblement plus ronds et plus larges, surtout lorsqu'elles sont gravides.
Les mâles possèdent la plupart du temps un motif de couleur plus intense que celui des femelles, avec une plus grande proportion de marques sombres sur le corps et la nageoire dorsale.
Dangerosité
 
 
 Aucun
Les épines raidies de la nageoire pectorale des Corydoras spp. sont capables de percer la peau humaine et une "piqûre" peut être très douloureuse, il faut donc faire attention en les manipulant.
On pense que les sécrétions des glandes axillaires situées à la base de la colonne vertébrale pourraient même être légèrement toxiques ou venimeuses.
Maintenance
Population
6 minimum (12 recommandé)
Zone
Inférieure
Ratio M/F
2 / 1
Paramètres
Température
        15      18              24      25
pH
              6                       7,5
GH
              5                        20
Brassage
Aquarium
Volume
80 l minimum (120 l recommandé)
Longueur
100 cm minimum
Corydoras undulatus est apparenté au groupe C. elegans.
Comme la plupart des représentants de ce groupe, l’espèce nage plutôt en eau libre que sur le sol.

Des températures assez basses dans l'aquarium seront bénéfiques à cette espèce qui est soumise à des hivers frais. Des variations saisonnières lui sont donc indispensables.

Attention ! : On lit souvent que ce poisson est "très tolérant envers les conditions d'eau, le pH peut être variable entre 6,0 et 7,6 (eau saumâtre tolérée) et un GH de 1 à 20. La température peut osciller entre 22 à 26 °C".
En fait, l'aire de répartition de l'espèce étant très étendue et les biotopes divers, chaque population est adaptée a son milieu seulement. Ce serait une erreur de croire que n'importe quel C. undulatus peut s'adapter à n'importe quel milieu.

Les Corydoras sont, dans leur très grande majorité, des poissons fréquentant les fleuves et leur affluents. Un aquarium biotope "amazonien fluvial", de forme "rivière" (allongé) permettra de reproduire au mieux leur habitat.
Un substrat constitué de sable fin nu sera indispensable à leur bien-être. Les corydoras sont des fouisseurs actifs muni de fragiles barbillons et un substrat coupant ou abrasif peut leur causer des dommages mortels. Comme ils s’enfoncent profondément dans le substrat, celui ci devra être profond en plus d’être très fin.
Attention ! : Il est particulièrement important que le substrat ne soit pas blessant aussi utilisera-t-on du sable fin ( 50μm à 200 μm), bien qu'un gravier arrondi (200 μm à 2 mm) soit une alternative acceptable à condition qu'il soit maintenu parfaitement propre.
Saisonnièrement, il pourra être complété de débris végétaux (feuilles de chêne ou de hêtre). Une litière de feuilles séchées favorisera l'établissement de colonies de micro-organismes lors de la décomposition. Ces micro-organismes fourniront une source de nourriture secondaire précieuse pour les alevins, tandis que les tanins et autres produits chimiques libérés par les feuilles en décomposition coloreront et acidifieront l’eau, seront bénéfiques à la santé des poissons et aideront à simuler les conditions naturelles.
On évitera cependant la boue absente des milieux fluviaux qu’ils fréquentent.

Les plantes sont rarement nécessaires, mais des branchages peuvent être ajoutés en fond de bac, si la place le permet. La surface de la plage de sable fin doit, dans tous les cas, resté importante. Si vous envisagez la reproduction, des zones de végétations denses permettront cependant aux alevins de survivre à la prédation.
Compte tenu de ces aménagements, le bac devra être d’assez grande taille, plus que la petitesse des poissons ne le laisse supposer en tout cas.

Afin de reproduire le milieu et ses variations saisonnières, la filtration devra être puissante (5 à 10x) et modulable afin de bien différencier les crues de l’étiage.
L’aspiration et le rejet du filtre seront placés afin d’obtenir le flus le plus laminaire possible. Des turbines pourront constituer un complément appréciable si le flux est trop faible, ainsi qu’un venturi pour augmenter l’oxygénation de l’eau.

Les Corydoras sont grégaires et doivent être maintenus en nombre important. Six individus représente un minimum acceptable, mais une douzaine ou plus favorisera les rapports sociaux intra-spécifiques et les rassurera.

Contrairement à une idée reçue, les Corydoras ne sont pas uniquement des poissons de fond et fréquente la mi-eau pour jouer dans le courant et pour se reproduire, et monte fréquemment à la surface pour piper l’air.
Ce sont des poissons très actifs, voire turbulents qui, s’ils sont en confiance, occupent tout l’espace disponible. En cela, ils sont incompatibles avec les poissons territoriaux dans les petits aquariums. Leur vivacité inquiète et perturbe les reproducteurs et nuit à la sérénité de l’aquarium.
Comme toujours en aquariophilie, on veillera à bien choisir les colocataires des corydoras afin de ne pas commettre de bévue.

Variations saisonnières
Attention ! : Les Corydoras fréquentent souvent une large gamme d'habitats dans la nature car ils sont soumis à d'importantes variations saisonnières, souvent accompagnées d’inondations du sous-bois, qui les incitent à explorer un autres environnement que le fleuve.

Dans la plupart des cas, le débit de l’eau augmentent et sa température diminue, accompagnée d’une plus grande oxygénation.
Leur apparente tolérance à des paramètres de l'eau étendus sont donc déterminées par la localité et la saison de collecte.
Il est donc préférable de demander à votre grossiste leur lieu de pêche des poissons convoités s’ils proviennent de prélèvements en milieu naturel, et les conditions d'eau dans laquelle ils ont été maintenu jusqu'à l’achat.

Dans tous les cas on veillera à reproduire au mieux les variations propres à leur milieu. Le respect scrupuleux de ces variations saisonnières favorisera la reproduction, assurera leur bien-être et leur assurera de plus une longévité accrue.

La longévité des Corydoras est assez importante au regard de leur taille et, en aquarium, la plupart peuvent vivre plus de dix ans si les conditions d'accueil sont bonnes.
Le record de longévité du genre est détenu par C. aeneus avec vingt-sept ans.

Attention ! : Les Corydoras, comme tous les poissons sans écailles, supportent très mal les traitements médicaux au sel.

Disponibilité commerciale : Disponible

Corydoras undulatus est parfois confondu avec C088 du Mato Grosso au Brésil et C. bilineatus de Bolivie.
De plus, l'aire de répartition de l'espèce est large et les biotopes divers, les habitats peuvent être différents en fonction du lieu de capture.

Il faudra, par conséquent, bien se renseigner sur la provenance des individus convoités, afin de les maintenir dans des conditions proches de celles de leur habitat d'origine;
Reproduction
Type
Ovipare
Difficulté
Possible
Paramètres
Température
19 à 23 °C
pH
6 à 7
GH
5 à 12 °GH
La reproduction de ce corydoras est similaire à celle de la plupart des autres membres du genre. Le frai est déclenché par un changement d’eau et une augmentation du débit simulant une crue saisonnière. L’eau doit être, dans le grande majorité des cas, douce et acide. Dans de nombreux cas, la filtration de l'eau à travers la tourbe est utile, tout comme l'utilisation d’eau osmosée (ou de pluie) afin de diminuer la dureté et le pH.
Beaucoup d'espèces de Corydoras se reproduisent pendant la saison humide qui correspond à l’hiver sous nos latitudes, ce sera donc la saison préférée pour les tentatives de reproduction.
L’alimentation carnée, composée de proies vivantes en abondance participera grandement au déclenchement du frai.
La maturité sexuelle est atteinte durant la première année.

La reproduction peut être obtenue en bac spécifique si l’abondance de proies contrecarre la prédation exercée sur les pontes et les alevins, et que la végétation riveraine permet aux jeunes de s'y soustraire.
Le nombre d’alevins survivants sera néanmoins assez faible.

Pour une reproduction plus conséquente, on privilégiera un bac spécifique dédié au frai. Un ratio de deux mâles par femelle sera alors le meilleur choix.
Lorsque les femelles sont visiblement pleines d’œufs, on peut initier le frai en effectuant un grand changement d'eau (50-70%) avec de l'eau plus fraîche de deux à trois degrés environ, et en augmentant l'oxygénation et le débit dans de l'eau dans l’aquarium.
Cette opération sera répétée quotidiennement jusqu'à ce que les poissons frayent.

Le comportement de frai est caractérisé par une augmentation de l’activité des mâles qui poursuivent assidument les femelles.
La femelle réceptive permettra à un mâle de la caresser avec ses barbillons, prenant une position en T, dans laquelle le mâle saisit les barbillons femelles entre ses nageoires pectorales et le corps. Il libère alors des spermatozoïdes et on pense que cela passe par la bouchent les branchies de la femelle, et dirigé vers ses nageoires pelviennes. La femelle utilise ses nageoires pelviennes pour former un "panier", dans lequel elle dépose les ovules. Trois ou quatre peuvent être expulsés à la fois.
Une fois l'ovule fécondé, la femelle nage jusqu'à un endroit approprié, où elle fixe les œufs très collants. Le couple répète ce processus jusqu'à ce que tous les œufs aient été fécondés et fixés.
En groupe, on voit souvent plusieurs mâles suivant la femelle quand elle va déposer l’oeuf, dans un effort pour être le prochain mâle choisi pour la fertiliser.

La fertilité reste cependant assez faible et les oeufs non fécondés sont assez nombreux. Pour éviter la moisissure on peut introduire dans le bac de ponte des crevettes de type néocaridines qui consomment les oeufs non fécondés et délaissent ceux qui le sont.

Les œufs sont normalement déposés sur les supports durs de l'aquarium, notamment les vitres, mais aussi parmi la végétation à feuilles fines.
On peut aussi prévoir des alternatives sous la forme de vadrouilles de frai, ces dernières étant particulièrement recommandées car elles facilitent le retrait des œufs.

Une fois le frai terminé, les adultes ou les œufs doivent être retirés du bac de frai.
Les oeufs déposés sur le verre peuvent être généralement roulé doucement avec un doigt et décollés. Les vadrouilles sont retirées.

L'aquarium d'accueil doit contenir la même eau que le bac de frai, avec les même paramètres, et être également bien oxygéné.
La plupart des éleveurs ajoutent quelques gouttes de bleu de méthylène, ou un ou deux cônes d'aulne à ce stade afin d'éviter que les œufs ne moisissent.
Il est aussi recommandé de disposer une fine couche de sable au fond du bac.
Les alevins semblent plus sains et moins sensibles aux maladies lorsqu'ils sont maintenus ainsi plutôt que sur un sol nu.

L'incubation dure normalement trois à quatre jours et une fois que les alevins ont entièrement absorbé leur sac vitellin, on peut commencer à nourrir un peu (afin de ne pas trop polluer) avec des infusoires, mais ils sont rapidement capables d'accepter de petits aliments vivants tels que les micro vers, nauplies d’artémias…
Les alevins de Corydoras ne sont pas parmi les plus faciles à élever, car ils nécessitent une eau d'excellente qualité et la filtration doit être efficace sans être turbulente. Un filtre interne équipé d'un système venturi et de mousse fine, permet une filtration simple et silencieuse sans aspirer les alevins encore fragiles.

Attention ! : Les Corydoras sont susceptibles de s'hybrider et on veillera impérativement à ne pas mélanger les espèces afin de l'éviter.
Commentaires
Étymologie : Corydoras, du grec ancien κόρυς (korus), qui signifie "casque", et δορά (dora), qui signifie "peau (de bête)", en référence aux rangées de plaques osseuses sur les flancs des membres du genre, et undulatus, qui "ondulé" (qui présente des ondes, des ondulations), dérivé de undula, diminutif de unda, qui signifie onde, vague de la mer, désignant "des taches violacées foncées tendant à se rejoindre, formant des bandes longitudinales ondulantes".
Références
GBIF, IUCN,
Fishbase, Seriously Fish, Scotcat,
- Alexandrou, Markos & Taylor, Martin. "Evolution, ecology and taxonomy of the Corydoradinae revisited." (2011)
- Bono Alessandra, Luiz Fernando Caserta Tencatt, Pablo Lehmann A., "Redescription of Corydoras undulatus Regan, 1912 (Siluriformes: Callichthyidae), with comments on the identity of Corydoras latus Pearson, 1924" in PLoS One. (2019)
- Britto, M.R. "Callichthyidae". in L.J. de Queiroz, G. Torrente-Vilara, W.M. Ohara, THS Pires, J. Zuanon et C.R.C. Doria (éd.), Peixes do Rio Madeira, Volume II. Y Cuyari Pirá-Ketá , pp. 180-195. Documentaire latino-américain Dialeto, Santo Antonio Energia São Paulo. (2013)
- Burgess, W.E., "Colored atlas of miniature catfish. Every species of Corydoras, Brochis and Aspidoras." T.F.H. Publications, Inc., USA. (1992)
- Frederico, R.G. "Corydoras undulatus". Liste rouge de l'UICN des espèces menacées 2023
- Fuller, I. and Evers, H.-G. "Corydoradine catfish identification. Aspidoras-Brochis-Corydoras-Scleromystax and C numbers". Ian Fuller Enterprises, Worcestershire. (2005)
- Instrução Normativa Interministerial N° 001, dated January 3, 2012. Establish standards, standards and criteria for the exploitation of natural or exotic species of continental water for ornamental or aquarium purposes. Official Journal of the Union. Brazil. (2012).
- Müller, J.: et al., . Air breathing among fishes: an updated and annotated checklist. (2022)
- Reis, R.E., "Callichthyidae (Armored catfishes)". In R.E. Reis, S.O. Kullander and C.J. Ferraris, Jr. (eds.) "Checklist of the Freshwater Fishes of South and Central America". Porto Alegre: EDIPUCRS, Brasil. (2003)
- Regan, C. T. (1912). A revision of the South-American siluroid fishes of the genus Corydoras, with a list of the specimens in the British Museum (Natural History). Annals and Magazine of Natural History (Series 8). v. 10 (no. 56): 209-220.
- Schäfer Frank "Corydoras undulatus" Aquarium Glaser (2021)
-Dias, A. C., Tencatt, L. F., Roxo, F. F., Silva, G. D. S. D. C., Santos, S. A., Britto, M. R., … & Oliveira, C. (2024). Phylogenomic analyses in the complex Neotropical subfamily Corydoradinae (Siluriformes: Callichthyidae) with a new classification based on morphological and molecular data. Zoological Journal of the Linnean Society, zlae053.

Pour citer cette fiche :"Corydoras undulatus Regan, 1912" B-Aqua / TE, GP (2022-24)