Paros de Muarapahu
Retrouvez dans cette fiche, toutes les informations sur les Parosphromenus pahuensis (Paros de Muarapahu) . D'où ils viennent, comment les maintenir en aquarium, comment les reproduire,...

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Taxinomie
Descripteur : Kottelat & Ng, 2005
Classe: Actinopterygii
Ordre: Perciformes
Famille:  Osphronemidae
Genre:  Parosphromenus
Synonymes
Aucun
Noms Communs
Paros de Muarapahu
Membres du genre Parosphromenus
Parosphromenus pahuensis (Kottelat & Ng, 2005)
Parosphromenus juelinae (Shi, Guo, Haryono, Hong & Zhang, 2021)
Parosphromenus phoenicurus (Schindler & Linke, 2012)
Parosphromenus nagyi (Schaller, 1985)
Parosphromenus paludicola (Tweedie, 1952)
Parosphromenus parvulus (Vierke, 1979)
Parosphromenus allani (Brown, 1987)
Parosphromenus bintan (Kottelat & Ng, 1998)
Parosphromenus deissneri (Bleeker, 1859)
Parosphromenus harveyi (Brown, 1987)
Parosphromenus linkei (Kottelat, 1991)
Parosphromenus ornaticauda (Kottelat, 1991)
Origine géographique
Aire d'origine : Asie
Indonésie
L'espèce n'est connue que dans le bassin de la rivière Mahakam, à Kalimantan Timur, à Bornéo indonésien (Kottelat et Ng 2005).

La local­ité type est située un peu en dessous de la local­ité de Muara­pahu, dont le nom a servi pour nom­mer l’espèce.
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce
Température
27 °C
pH
5
GH
3 °GH
P. pahuen­sis habite les plaines ori­en­tales de Bor­neo (Kali­man­tan Timur)
L'espèce semble être sténotopique Se dit d'une espèce présentant un faible intervalle de tolérance aux facteurs écologiques abiotiques et aux autres conditions environnementales.dans les habitats d'eaux noires associés aux forêts de tourbières (Kottelat et Ng, 2005).

La pre­mière décou­verte près de melak présen­tait les paramètres suiv­ants: pH autour de 5, dureté résidu­elle de 3 GH, tem­péra­ture de 27°C. Des valeurs sem­blables ont été relevées près de Jan­tur Gemeruh dans un autre lieu de col­lecte.
Critère : B1ab(iii)
L'espèce est évaluée comme étant en voie de disparition en raison de sa répartition restreinte dans les forêts de tourbières du bassin versant de la rivière Mahakam à Kalimantan Timur, Bornéo (EOO inférieure à 5 000 km2), de sa présence dans seulement trois emplacements menacés, ainsi que de la forte probabilité de être affectée par la dégradation/défrichement en cours des forêts de tourbières.

La conversion à grande échelle des forêts de tourbières en forêts industrielles et en plantations de monoculture constitue une menace pour cette espèce (Giam et al. 2012).
Description
Taille
: 2,5 à 3 cm SL
Respiration
Branchiale, Labyrinthe
Régime
Carnivore
Nageoires impaires mouchetées chez les deux sexe, et sur les flancs, de 0 à 3, sou­vent 2 taches noires rap­prochées au milieu des flancs, comme chez P. linkei.
En dehors de ces deux espèces, quelques var­iétés de P. palu­di­cola sont les seules autres formes à présen­ter ces taches latérales.
Con­traire­ment à P. linkei, la cau­dale est dépourvue de fil­a­ment, même chez le mâle, elle est arrondie, ce qui peut ren­dre l’identification des sexes plus ardue d’autant que le dessin des nageoires impaires est le même chez les deux sexes : fond brun rouge à franche­ment rouge parsemé de blanc argenté quand elles sont vues en pleine exten­sion. Les ban­des lumineuses qu’on trouve chez beau­coup d’autres espèces sur ces nageoires sont absentes, il ya juste un lis­eré blanc étroit.
Le dessin des nageoires du mâle est plus mar­qué et la couleur plus vive que chez la femelle, la dor­sale plus pointue. Ces car­ac­téris­tiques obser­vent pré­co­ce­ment chez les alevins, déjà quand ceux-​ci atteigne la moitié de leur taille.


Épines dorsales (total) : 12 à 14 ; Rayons mous dorsaux (total) : 5-7 ; Épines anales : 13-14 ; Rayons mous anaux : 6 - 9 ; Vertèbres : 27 - 28. Se distingue des congénères, à l'exception de Parosphromenus linkei et P. paludicola , par 1 à 3 taches noires bien visibles au milieu de la bande sombre médio-latérale. Diffère des deux par sa nageoire caudale arrondie ; diffère en outre de P. linkei en ayant moins de rayons anaux segmentés (6-9 contre 10-12) et un motif de couleur différent dans la partie dorsale (rayure noirâtre, proximale en avant, sous-proximale en arrière, bordée extérieurement par une rangée de taches plus claires) , nageoires anale (rayure proximale presque hyaline, avec une marque noirâtre sur l'anale mou) et caudale (avec des rangées verticales indistinctes de taches plus foncées en avant) (par rapport à toutes les nageoires non appariées uniformément brun grisâtre avec plusieurs rangées de minuscules taches hyalines). Peut être différencié de P. paludicola par la présence de 12 épines sur la nageoire dorsale (vs. 17-19). Diffère en outre de la plupart des autres espèces du genre par une combinaison de formules de rayons des nageoires dorsales et anales et de détails de motif de couleur
 
Régime Alimentaire
Dans on milieu naturel, c'est un prédateur qui se nourrit de microfaune. La microfaune, désigne l'ensemble des tout petits animaux (inférieurs à 0,2 mm) dont la plus grande partie n'est visible qu'à la loupe, à la loupe binoculaire ou au microscope. En dépit de sa discrétion, elle joue un rôle fondamental pour la formation et l'évolution des sols et des sédiments, ainsi que pour la décomposition du bois mort et des cadavres animaux. Elle joue ainsi un rôle majeur dans la minéralisation de la matière organique, le cycle du carbone et de nombreux grands cycles biogéochimiques. (Wikipédia)
En captivité, il arrive que certaines populations acceptent la nourriture congelée de temps en temps, mais la plupart du temps, ils sont nourris exclusivement aux nourritures vivantes de petite taille (nauplies d'artémias, daphnies, larves de moustiques, etc...)
Dimorphisme
Le dessin des nageoires du mâle est plus mar­qué et la couleur plus vive que chez la femelle, la dor­sale plus pointue. Ces car­ac­téris­tiques obser­vent pré­co­ce­ment chez les alevins, déjà quand ceux-​ci atteigne la moitié de leur taille.
Dangerosité
 
 
 Aucun
Maintenance
Zone
Centrale, Supérieure
Paramètres
Température
        26      27              28      30
pH
         4,5      5            5      5,5
GH
              2                        3
Brassage
Aquarium
Volume
40 l minimum

Disponibilité commerciale : Très rare

Il n’est pas certain que l’espèce soit exportée en quantités substantielles pour le commerce des aquariums, et on l’observe très rarement en Europe.
Il est néanmoins présent sur le marché asiatique.
Reproduction
Type
Ovipare
Difficulté
Possible
C'est un constructeur de nid de bulles paternel, comme les autres espèces de Parosphromenus (Linke 1991).
Commentaires
Etymologie : Parosphromenus du grec, para "à côté" et osphromenus faisant référence aux Osphronemidae (proche des Osphronemidae) et pahuensis, pour sa localité type, Muarapahu.
Références
GBIF, IUCN
Fishbase, parosphromenus-project.org
- Giam, X., Koh, L.P., Tan, H.H., Miettinen, J., Tan, H.T.W. and Ng, P.K.L. 2012. Global extinctions of freshwater fishes follow peatland conversion in Sundaland. Frontiers in Ecology and the Environment 10(9): 465–470.
- Kottelat, M.; P. K. L. Ng, P. K. L. "Diagnoses of six new species of Parosphromenus (Teleostei: Osphronemidae) from Malay Peninsula and Borneo, with notes on other species". in Raffles Bulletin of Zoology Suppl. 13: 101-113 (2005)
- Kottelat, M. "The fishes of the inland waters of southeast Asia: a catalogue and core bibiography of the fishes known to occur in freshwaters, mangroves and estuaries". in Raffles Bulletin of Zoology Supplement No. 27: 1-663 (2013)
- Linke, H. 1991. Labyrinth Fish: The Bubble-Nest-Builders. Tetra-Press, Melle, Germany.
- Low, B.W. "Parosphromenus pahuensis". IUCN Red List of Threatened Species 2019

Pour citer cette fiche :"Parosphromenus pahuensis Kottelat & Ng, 2005" B-Aqua / GP (2024)