Il est préférable qu'une bonne partie de la surface de l'eau soit occupée par des plantes flottantes, ce qui contribuera à rendre cette espèce craintive moins nerveuse. Elle préfère également un peu de courant pour nager. Le reste du décor n'est pas particulièrement important.
L'espèce se plaît aussi bien dans les aquariums fortement plantées que dans les aquariums de type biotope amazonien, avec des branches de bois flotté, un substrat de sable et quelques feuilles mortes.
Le couvercle de l'aquarium doit être très bien fermé, car les Poissons-Hachettes sont capables de franchir plusieurs mètres en un seul saut.
En effet, grace à son corps profilé, il peut effectuer des sauts pour capturer des proies, pour fuir un prédateur et même, lors de la décrue afin d'échapper à l'isolement.
Particulièrement sensibles aux composés azotés (ammoniac, nitrites), ils doivent être maintenus dans aquarium parfaitement mature et stable.
Les poisson-hachettes, dont l'habitat est soumis aux variations saisonnières, sont habitués aux changements des paramètres de l'eau. La saison des pluies entrainant une eau plus fraiche, plus douce et des inondations permettant aux poissons l'exploration des branches et racines en eau acide et ambrée, riches en proies.
En bac biotope, on tâchera de reproduire ces changements dans l'aquarium à l'aide de changements d'eau et d'augmentation du courant afin de recréer au mieux les conditions de vie de l'espèce.
Pour nombre d'espèce de poissons, le respect des changements saisonniers augmentent leur longévité, évite le stress en les maladies qui en découlent, et favorisent le frai.
Très pacifique mais assez craintif, il aura du mal à rivaliser avec des espèces turbulentes pour la nourriture. En aquarium communautaire, on peut l'associer avec d'autres petits poissons qui habitent différentes parties de l'aquarium, par exemple des tétras, des cichlidés nains, des Corydoras et de petits Loricariidés. Il doit être maintenu en groupe d'au moins six individus, si possible beaucoup plus, car il ne s'épanouira pas sans la sécurité de congénères.
Il semble que les spécimens maintenus en captivité sont sensiblement plus grands (jusqu'à six centimètres) que ceux vivant en liberté.