Loche de Diard*
Comme la plupart des Sewellia, la Loche de Diard est une rhéophile qu'il faut accueillir en bac "rivière vive" au régime variable.
Sa rareté dans le commerce et son statut d'espèce incertain la dédie au bacs biotopes spécifiques qui permettront sa reproduction et sa diffusion.


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Taxinomie
Descripteur : Roberts, 1998
Classe: Actinopterygii
Ordre: Cypriniformes
Famille:  Balitoridae
Genre:  Sewellia
Synonymes
Aucun
Noms Communs
Loche de Diard*
Sewellia de Diard
Membres du genre Sewellia
Sewellia sp. 'SEW02' (Non décrite)
Sewellia lineolata (Valenciennes, 1846)
Sewellia speciosa (roberts, 1998)
Sewellia marmorata (Serov, 1996)
Sewellia albisuera (Freyhof, 2003)
Sewellia sp. 'SEW03' (Non décrite)
Sewellia elongata (Roberts, 1998)
Sewellia breviventralis ((Duby) Wijk & Margad., 1959)
Sewellia sp. 'SEW01' (Non décrite)
Sewellia patella (Freyhof & Serov, 2000)
Sewellia pterolineata (Roberts, 1998)
Sewellia diardi (Roberts, 1998)
Sewellia sp. 'SEW04' (Non décrite)
Origine géographique
Aire d'origine : Asie
Laos
L'espèce est présente dans le bassin moyen et supérieur du Xe Kong (Se Kong), le plus grand affluent du Mékong, et le plus au sud au Laos (Kottelat 2001). Elle est absente du plateau des Bolovens et du haut Xe Kaman (M. Kottelat, comm. pers. 2011).
Elle n'est pas signalée dans les sources du fleuve au Vietnam.
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce
Sewellia diardi fréquente les ruisseaux de montagne où elle côtoie S. speciosa.

On la trouve dans les eaux vives des rapides et des cascades (Roberts 1998).
L'espèce est présente dans le bassin de Xe Kong, au sud de la RDP lao, où elle a été collectée dans les rapides, les tronçons des principaux affluents du fleuve.
Une partie de l'aire de répartition géographique connue de cette espèce est affectée par la construction des barrages de Xe Kaman. L'exploitation forestière, la déforestation et l'agriculture ont lieu dans la région, avec des impacts associés sur l'environnement aquatique par l'érosion des sols, la sédimentation et la pollution agricole attendues. Cette espèce sera également utilisée dans le cadre des pêcheries locales de subsistance. En raison du manque d'informations connues sur cette espèce, elle est considérée comme étant insuffisamment renseignée.

Une partie de l’aire de répartition de cette espèce se trouve cependant dans une zone protégée.
Description
Taille
: 6 à 7 cm SL  
: 6,5 à 7,5 cm SL
Respiration
Branchiale
Longévité
4 à 5 ans
Régime
Algivore
Sewellia diardi se distingue des autres membres du genre par l'absence de rayures sombres sur le corps, l'absence de bandes concentriques épaisses sur la partie postérieure des nageoires paires et par la nageoire pelvienne n'atteignant pas l'origine de la nageoire anale.

Vertèbres : 35 - 36. Se distingue des membres du genre par la combinaison de caractères suivante : absence de rayures sombres sur le corps ; absence de bandes concentriques épaisses sur la partie postérieure des nageoires paires ; nageoire pelvienne n'atteignant pas l'origine de la nageoire anale ; aspect général robuste, largeur du corps à l'origine de la nageoire dorsale 24,2-28,0 % LS La longueur standard (SL, LS en anglais) est la longueur d'un poisson mesurée de la pointe du museau à l'extrémité postérieure de la dernière vertèbre ou à l'extrémité postérieure de la partie médio-latérale de la plaque hypurale. En termes simples, cette mesure exclut la longueur de la nageoire caudale (queue). (Wikipedia) C'est la longueur totale du poisson sans la queue  exprimé en centimètres. La longueur standard (SL, LS La longueur standard (SL, LS en anglais) est la longueur d'un poisson mesurée de la pointe du museau à l'extrémité postérieure de la dernière vertèbre ou à l'extrémité postérieure de la partie médio-latérale de la plaque hypurale. En termes simples, cette mesure exclut la longueur de la nageoire caudale (queue). (Wikipedia) C'est la longueur totale du poisson sans la queue  exprimé en centimètres.en anglais) est la longueur d'un poisson mesurée de la pointe du museau à l'extrémité postérieure de la dernière vertèbre ou à l'extrémité postérieure de la partie médio-latérale de la plaque hypurale. En termes simples, cette mesure exclut la longueur de la nageoire caudale (queue). (Wikipedia) C'est la longueur totale du poisson sans la queue  exprimé en centimètres.; profondeur du pédoncule caudal 10,7-11,2 % LS La longueur standard (SL, LS en anglais) est la longueur d'un poisson mesurée de la pointe du museau à l'extrémité postérieure de la dernière vertèbre ou à l'extrémité postérieure de la partie médio-latérale de la plaque hypurale. En termes simples, cette mesure exclut la longueur de la nageoire caudale (queue). (Wikipedia) C'est la longueur totale du poisson sans la queue  exprimé en centimètres. La longueur standard (SL, LS La longueur standard (SL, LS en anglais) est la longueur d'un poisson mesurée de la pointe du museau à l'extrémité postérieure de la dernière vertèbre ou à l'extrémité postérieure de la partie médio-latérale de la plaque hypurale. En termes simples, cette mesure exclut la longueur de la nageoire caudale (queue). (Wikipedia) C'est la longueur totale du poisson sans la queue  exprimé en centimètres.en anglais) est la longueur d'un poisson mesurée de la pointe du museau à l'extrémité postérieure de la dernière vertèbre ou à l'extrémité postérieure de la partie médio-latérale de la plaque hypurale. En termes simples, cette mesure exclut la longueur de la nageoire caudale (queue). (Wikipedia) C'est la longueur totale du poisson sans la queue  exprimé en centimètres.; longueur du pédoncule caudal 0,8-0,9 fois sa profondeur ; longueur prédorsale du corps 51,3-53,7 % LS La longueur standard (SL, LS en anglais) est la longueur d'un poisson mesurée de la pointe du museau à l'extrémité postérieure de la dernière vertèbre ou à l'extrémité postérieure de la partie médio-latérale de la plaque hypurale. En termes simples, cette mesure exclut la longueur de la nageoire caudale (queue). (Wikipedia) C'est la longueur totale du poisson sans la queue  exprimé en centimètres. La longueur standard (SL, LS La longueur standard (SL, LS en anglais) est la longueur d'un poisson mesurée de la pointe du museau à l'extrémité postérieure de la dernière vertèbre ou à l'extrémité postérieure de la partie médio-latérale de la plaque hypurale. En termes simples, cette mesure exclut la longueur de la nageoire caudale (queue). (Wikipedia) C'est la longueur totale du poisson sans la queue  exprimé en centimètres.en anglais) est la longueur d'un poisson mesurée de la pointe du museau à l'extrémité postérieure de la dernière vertèbre ou à l'extrémité postérieure de la partie médio-latérale de la plaque hypurale. En termes simples, cette mesure exclut la longueur de la nageoire caudale (queue). (Wikipedia) C'est la longueur totale du poisson sans la queue  exprimé en centimètres.; origine de la nageoire pelvienne en avant de l'origine de la nageoire dorsale ; absence de cavité autour de la bouche ; pli cutané entre la membrane oropectorale et la surface ventrale de la tête allant de l'origine de la nageoire pectorale au deuxième barbillon rostral ; tubercules sur la partie dorsale de la tête concentrés sur la partie latérale du museau ; absence de gros tubercules sur les rayons ramifiés de la nageoire pectorale 15-21 ; et 60 à 70 écailles de ligne latérale (Freyhof, J. et D.V. Serov, 2000).

Note : Les Sewellia spp. ont une morphologie spécialisée adaptée à la vie dans des eaux à courant rapide ; les nageoires appariées sont orientées horizontalement, la tête et le corps aplatis et les deux derniers rayons de la nageoire pelvienne se combinent avec un rabat charnu à la base de la nageoire pour former une "valve pelvienne".Ces caractéristiques forment une ventouse puissante qui permet au poisson de s'accrocher fermement aux surfaces solides. Sa capacité à nager en eau libre est considérablement réduite et il se retrouve alors à "ramper" sur et sous les rochers.
 
Régime Alimentaire
Les loches asiatiques rhéophiles se nourrissent essentiellement de biofilm, mais l'analyse du contenu stomacal a montré que l'espèce se nourrit (aussi) d'invertébrés aquatiques (Freyhof et Serov 2000).

Attention ! Les Sewellia ne sont en aucun cas des "poissons nettoyeurs" terme réducteur qui n'est qu'une construction commerciale particulièrement stupide.

De par leur alimentation spécifique, les gastromyzontides sont parfois vendus dans un état de sous nutrition avancée qui peut être difficile à corriger. Une source constante d’aliments adaptés doit alors être proposée, si possible en l’absence de concurrence alimentaire.

En aquarium, il existe deux méthodes, pouvant être complémentaires, pour nourrir correctement les Sewellia.
La première consiste à reproduire au plus prêt leur alimentation naturelle. On les maintient alors dans un aquarium mature avec une abondance de roches couvertes d’algues et riche en micro et méso-faune. Il peut alors être nécessaire d'avoir un aquarium séparé dans lequel on fait pousser des algues sur des rochers pour les échanger avec ceux de l'aquarium de maintenance. On veillera aussi à faire prospérer la petite faune, (ostracodes marcheurs, aselles, crevettes, lombrics aquatiques...) Une telle "pépinière" n’a pas besoin d’être très grande, et nécessite seulement un éclairage puissant (ou la présence de soleil). Le type algue est également important, les Sewellia préférant les diatomées et les petites algues vertes (Oedogonium, Pithopora, Cladophora...) aux algues filamenteuses ou noires (pinceau).

La seconde méthode, consiste à offrir une nourriture composée de comprimés pour poissons de fond riches en spiruline, de légumes pochés et de proies congelées (artémies). Elles mangeront volontiers les restes de paillettes tombées sur le sol de l’aquarium.
Attention ! Cette alimentation ne remplace pas une alimentation naturelle.
Dimorphisme
Chez les Sewellia, les caractéristiques externes les plus évidentes sont la forme de la tête et du corps vu de dessus, les femelles ayant un corps relativement large et un museau s'étendant presque en continuité avec les nageoires pectorales.

Les mâles sont plus légers et le museau a une forme beaucoup plus carrée, les nageoires pectorales émergeant du corps presque à angle droit. Ils développent également des rangées de tubercules mous surélevés sur la partie antérieure des cinq ou six premiers rayons de la nageoire pectorale.
Dangerosité
 
 
 Aucun
Maintenance
Population
6 minimum (12 recommandé)
Zone
Inférieure
Ratio M/F
1 / 1
Paramètres
Température
        18      20              25      26
pH
         6      6,5            7      7,5
GH
         1       4              6       8
Brassage
Aquarium
Volume
150 l minimum
Longueur
120 cm minimum
Il n'existe pas de rapport de maintenance pour cette espèce mais, compte tenu de son milieu avéré, celle-ci ne doit pas différer de celle des autres membres du genre.

Les Sewellia spp. sont principalement limitées aux sources et aux affluents peu profonds, à courant rapide et très oxygénés, caractérisés par des tronçons de rapides et de ruisseaux entrecoupés de bassins ou de cascades dans certains cas.
Les substrats sont normalement composés de roches, de sable et de gravier avec des amas de rochers, et bien que la végétation riveraine soit souvent bien développée, les plantes aquatiques sont généralement absentes.
Les habitats les plus favorables contiennent une eau claire et saturée en oxygène qui, alliée au soleil, facilite le développement d’un riche biofilm tapissant les surfaces immergées.
Durant les périodes de fortes précipitations, certains cours d'eau peuvent être temporairement troubles en raison des matières en suspension délogées par l'augmentation du débit (parfois torrentiel) et de la profondeur de l'eau.

Les Sewellia spp. sont rhéophiles et ont besoin d'une eau turbulente, fortement oxygénée, et d'un milieu soumis à de fortes variations saisonnières. Elles se nourrissent essentiellement de biofilm, mais aussi de crustacés.
On ne les maintiendra donc pas dans un aquarium biologiquement immature ou sans dépôt algaire.
Poissons de torrent, la filtration devra être très puissante, de quinze à vingt fois le volume du bac par heure... et plus encore périodiquement, si possible.
Il faudra impérativement, soit utiliser un filtre surdimensionné, soit ajouter une pompe de brassage un débit de 2 m/s n'étant pas rare dans la nature.
On peut avantageusement ajouter un système Venturi à l'ensemble afin d'oxygéner l'eau efficacement.

Afin de favoriser le développement du biofilm, l'éclairage devra être suffisamment fort, de 30 à 60 lm/l.

Idéalement, le décor se composera de pierres arrondies, de gravier grossier et de sable. On bannira les quartz pointu, risquant d'être blessant.
Si les plantes sont quasiment absentes du milieu naturel, rien n’empêche d'ajouter des espèces capables de résister au courant telles que Microsorum, Crinum et Anubias. Ces dernières ont l'avantage de facilement se couvrir d'algues et donc fournir une source nutritionnelle supplémentaire. Pour toutes les pièces de bois, on privilégiera les pièces anciennes et délavées afin d'éviter qu'elles ne relâchent des tanins.

Un aquarium parfaitement fermé sera nécessaire, car les Sewellia peuvent littéralement grimper sur le verre.
Attention ! Il n'est pas "normal" que les Sewellia veuillent quitter le bac de maintenance. Si vos loches tentent de s'échapper, comme elles le font dans la nature pour sortir d'un trou d'eau susceptible d'assèchement pour rejoindre le cours principal, c'est que le milieu ne leur convient pas.

Les sewellia nécessitent une eau relativement fraîche (18°C en saison des pluies), mais peuvent tolérer des montés de température temporaires si l'oxygénation de l'eau est suffisante (26°C en saison sèche). Lors des chaleurs estivales, il sera sans doute nécessaire de mettre en service un ou plusieurs ventilateurs assurant le refroidissement de l'eau du bac.

Les concentrations en nitrates devront rester très basses. La filtration devra, en plus d'être puissante, être efficace.

Les Sewellia sont territoriales et établissent un hiérarchie aussi bien pour s'imposer sur les aires de nourrissage que pour la reproduction. Les mâles peuvent donc se battre pour affirmer leur dominance. Les poissons soulevant leur corps depuis le substrat dans une position quasi verticale, ventre à ventre. La maintenance en groupe d'au moins six individus réduit le risque qu'un ou plusieurs individus sous-dominants soient isolés, rend leur comportement plus naturel et diminue le stress du groupe. Un groupe plus important favorisera cependant les échanges sociaux et un comportement plus naturel.

Afin de favoriser la reproduction des Sewellia, dont beaucoup d'espèces sont en danger dans leurs milieux, on privilégiera la maintenance en bac biotope spécifique.
On pourra cependant les accueillir en bac communautaire.

Attention ! Les Sewellia ne sont en aucun cas des "poissons nettoyeurs" terme réducteur qui n'est qu'une construction commerciale particulièrement stupide.

En aquarium communautaire donc, les loches de rivière pourront cohabiter avec des petits cyprinidés pélagiques d'eau fraiche et d'eau vive tels que Tanichthys, Danio, Devario et Rasbora... On évitera les poissons fouisseurs, géophages ou réputés polluants. Pour les autres poissons de fond, notamment rhéophiles, il sera préférable d'avoir un aquarium de grande taille afin que la concurrence alimentaire ne soit pas trop rude.
Dans cette configuration, on évitera absolument les autres Sewellia avec qui elle est susceptible de s'hybrider, et on se méfiera des "mangeurs d'oeufs" des autres genres pour optimiser sa reproduction.

Attention ! Les Sewellia sont aussi sensibles aux polluants chimiques, notament aux médicaments. En aquarium communautaire, il sera impératif de mettre en oeuvre un bac hôpital pour tout emploi de traitement médical.

La présence d'une colonie de crevettes permet la prise occasionnelle de proies animales, mais rajoute une concurrence dans l'exploitation du biofilm.
On favorisera néanmoins la présence d'une faune (micro-, méso- et macro-faune) importante permettant aux Sewellia l'accès aux proies indispensables à une alimentation équilibrée.

Les Sewellia spp. sont des rhéophiles dont le milieu est soumis à d'importantes variations saisonnières.
De torrentiel pendant la saison des pluies, les cours d'eau qu'elles fréquentent s'assèchent partiellement lors de la saison sèche. Reproduire au mieux ces deux milieux indispensables à leur bien-être est impératif dans le cadre d'une aquariophilie responsable.
En respectant ces variations, on augmentera sensiblement la longévité des poissons accueillis et permettra leur reproduction.

Disponibilité commerciale : Très rare

Très rare dans le commerce, elle ne semble apparaitre que sporadiquement, sans doute parmi d'autres espèces du genre, et mal identifiée.
Reproduction
Type
Ovipare
Difficulté
Possible
Paramètres
Température
20 à 25 °C
pH
6 à 7
GH
4 à 6 °GH
On ne sait rien de la reproduction de cette espèce rare, mais il y a de fortes chances qu'elle soit proche, voire identique, à celle des autres membres du genre.

On pourra donc se référer à la reproduction bien mieux documentée de S. lineolata.
Commentaires
Etymologie : Sewellia, en l'honneur du lieutenant-colonel Robert Beresford Seymour Sewell (1880-1964**) médecin militaire britannique et naturaliste amateur, rédacteur en chef de The Fauna of British India et diardi en l'honneur de Pierre-Médard Diard, naturaliste et explorateur français (1794-1863), qui explore en 1821 la Cochinchine***, visite le royaume d’Annam et le Cambodge.

*Le nom "Loche de Diard", directement tiré de son nom latin, est une suggestion de l'auteur de la fiche en attendant sa nomenclature officielle.

** Le genre Sewellia (Hora, 1932) est plus tardif que la description de l'espèce.

*** La Cochinchine est une région historique au sud de l'actuel Viêt Nam. Elle correspond grossièrement aux régions administratives vietnamiennes actuelles du delta du Mékong et du Sud-Est.

Utilisation traditionnelle, scientifique et/ou commerciale :
Cette espèce est probablement utilisée dans le cadre des pêcheries de subsistance locales (M. Kottelat, communication personnelle, 2011).
Références
GBIF, IUCN,
Fishbase, Seriously fish
- Freyhof, J., "Sewellia albisuera, a new balitorid loach from Central Vietnam (Cypriniformes: Balitoridae)." in Ichthyological Exploration of Freshwaters 14(3): 225-230 (2003)
- Freyhof, J. and D. V. Serov, "Review of the genus Sewellia with description of two new species from Vietnam (Cypriniformes: Balitoridae)." in Ichthyological Exploration of Freshwaters 11(3): 217-240 (2000)
- Huckstorf, V. & Freyhof, J. "Sewellia breviventralis". Liste rouge des espèces menacées de l'UICN 2011
- Kottelat, M., "Indochinese nemacheilines. A revision of nemacheiline loaches (Pisces: Cypriniformes) of Thailand, Burma, Laos, Cambodia and southern Vietnam." Pfeil, München: 1-262 (1990)
- Kottelat, M. "Fishes of Laos". WHT Publications Ltd, Colombo 5, Sri Lanka.(2001)
- Kottelat, M. "Sewellia diardi". Liste rouge des espèces menacées de l'UICN 2012
- Kottelat, M., "Rediscovery of Sewellia lineolata in Annam, Viet Nam (Teleostei: Balitoridae)." in Zoologische Mededelingen (Leiden) 68(1): 109-112 (1994)
- Kottelat, M., "Conspectus cobitidum: an inventory of the loaches of the world (Teleostei: Cypriniformes: Cobitoidei)." in Raffles Bulletin of Zoology Supplement 26: 1-199 ( 2012)
- Kottelat, M., "The fishes of the inland waters of southeast Asia: a catalogue and core bibliography of the fishes known to occur in freshwaters, mangroves and estuaries." in Raffles Bulletin of Zoology Supplement 27: 1-663 (2013)
- Müller, A., "Flossensauger der Gattung Sewellia Teil II - gezielte Nachzucht von Sewellia lineloata." in Amazonas 29: 44-49 (2010)
- Peyssonnaux J. H. , "Vie, voyages et travaux de Pierre Médard Diard", in Bulletin des amis du vieux Hué, n° 1 de la 22e année, Hanoï, 1935.
- Rainboth, W. J., "Fishes of the Cambodian Mekong. FAO Species Identification Field Guide for Fishery Purposes. " in FAO, Rome: 1-265 (1996)
- Roberts, T. R., "Systematic revision of the balitorid loach genus Sewellia of Vietnam and Laos, with diagnoses of four new species." in Raffles Bulletin of Zoology 46(2): 271-288 (1998)
- Serov, D. V., "Gebirgsvietnam: Natur, Menschen und Fische." in Datz 1996(3): 190-193 (1996)
- Strozyk, F., "Flossensauger der Gattung Sewellia Teil I - Haltung und extensive Vermehrung." in Amazonas 29: 38-43 (2010)

Pour citer cette fiche :"Sewellia diardi Roberts, 1998" B-Aqua / GP (2025)