Dévario du lac Inlé
Le Dévario du lac Inlé est un poisson des eaux calmes et lentes, peu profonde, densément plantée, avec une abondante végétation flottante.
On l'accueillera préférentiellement en aquarium biotope "Lac Inlé", en banc important dans un bac spécifique, ou avec des espèces paisibles du même milieu.


Des informations manquantes, des précisions à apporter? N'hésitez pas à devenir membre de B-Aqua et participer à la rédaction de la base de données!
Taxinomie
Descripteur : Annandale, 1918
Classe: Actinopterygii
Ordre: Cypriniformes
Famille:  Cyprinidae
Genre:  Devario
Synonymes
Inlecypris auropurpureus (Annandale, 1918)
Barilius auropurpureus Annandale, 1918
Inlecypris auropurpurea (Annandale, 1918)
Noms Communs
Dévario du lac Inlé
Rasbora pourpre et or
Inle minnow (en)
Tiger rasbora (en)
Membres du genre Devario
Devario malabaricus (Jerdon, 1849)
Devario auropurpureus (Annandale, 1918)
Devario affinis (Blyth, 1860)
Devario aequipinnatus (McClelland, 1839)
Devario pathirana (Kottelat & Pethiyagoda, 1990)
Devario assamensis (Barman, 1984)
Devario regina (Fowler, 1934)
Devario devario (Hamilton, 1822)
Devario Sondhii (Hora & Mukerji, 1934)
Devario ostreographus (McClelland, 1839)
Origine géographique
Aire d'origine : Asie
Myanmar
Devario auropurpureus est endémique du bassin hydrologique du lac Inle en Birmanie (Myanmar). Il vit dans le lac et le bassin versant environnant dans l'État de Shan, dans l'est du pays.

La superficie totale du lac est d'environ 116 km2, mais la zone d'eau libre du lac a diminué de 32,4 % à 46,7 km2 ces dernières années (Sidle et al. 2007) et pourrait encore avoir diminué en raison de la sécheresse de ces dernières années (Htwe 2010).
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce
Température
15 à 28 °C
pH
7 à 8,5
GH
2 à 20 °GH
Devario auropurpureus fréquente les rivières et les ruisseaux environnants le lac Inlé et les eaux médianes et la rive du lac lui même. Il est associé à la végétation submergée où il forme des bancs importants.

L'eau du lac est claire, peu profonde : deux à trois mètres de profondeur dans la plupart des endroits, et a un substrat limoneux très fertile, bien qu'il puisse être boueux et trouble près des rives.
La géologie locale est essentiellement karstique et le milieu est riche en carbonate de calcium. L'eau y est donc basique et plutôt dure. La dureté est cependant très fluctuante à la saison des pluies.
Critère : B1ab(i,ii,iii,v)+2ab(i,ii,iii,v)
L'espèce n'est connue que du lac Inlé au Myanmar. Elle est évaluée comme étant en voie de disparition sur la base d'un seul emplacement (menace majeure de prédateurs introduits), d'une zone d'occurrence (116 km2) et d'une zone d'occupation (47 km2) restreintes, et d'un déclin de la taille de la population en raison des impacts des espèces introduites, de la surexploitation supposée pour le commerce des aquariums et des impacts de la pollution. La zone d'eau libre dans le lac a diminué ces dernières années (Sidle et al. 2007).

La capture pour le commerce aquariophile peut avoir un léger impact sur sa population. L'introduction d'espèces de poissons non indigènes dans le lac, y compris des espèces d'élevage (par exemple, les plus grands Parambassis spp.) et des poissons tilapine sont des menaces majeures, à la fois comme prédateurs et concurrents. Certains poissons indigènes introduits accèdent au lac en raison de l'élévation du niveau d'eau du barrage en aval. La pollution (urbaine, agro-chimique et sédimentaire) et la croissance de la population humaine autour du lac ont un impact sur l'habitat de l'espèce.
L'augmentation de la population, l'affluence touristique, la déforestation, l'intensification de l’agriculture et l'invasion de la jacinthe d’eau (Eichhornia crassipes), dégradent l’écosystème du lac.

En 2015, le lac Inle a été reconnu Réserve de biosphère par l'Unesco.

Note : Akaishi et al (2006) ont analysé la qualité de l'eau du lac Inle et l'ont trouvée eutrophique. Les concentrations de PO4, NO2, NO3et de bactéries coliformes étaient relativement élevées, ce qui pourrait être le résultat d'utilisations domestiques et agricoles.
Description
Taille
: 8 à 9 cm SL  
: 9 à 10 cm SL
Respiration
Branchiale
Longévité
6 à 8 ans
Régime
Carnivore
D. auropurpureus a un corps allongé avec une coloration globalement grise. Les flancs sont ornés de courtes barres verticales jaunes et noires. Les nageoires sont transparentes sauf la nageoire caudale qui présente une coloration jaunâtre.

Note : Validé comme Devario par Fang (2001) et Fang et al. (2009), on le trouve aussi sous l'appellation de Inlecypris auropurpurea .

Décrit à l'origine comme un membre de Barilius (Annandale, 1918) mais Howes (1980a) l'a considéré plus étroitement lié aux cyprinidés chélinés ( Chela et Laubuca spp.) sur la base de caractères morphologiques et a érigé le genre Inlecypris pour lui (Howes, 1980b).

Fang (2003) a soutenu les conclusions de Howes dans son étude phylogénétique du genre Danio en 2003, en supposant qu'Inlecypris et Chela forment ensemble un groupe frère de Devario. Dans un travail phylogénétique plus récent (Fang et al., 2009), I. auropurpurea s'est avéré être le plus étroitement lié aux Devario maetaengensis et D. shanensis aux motifs similaires, rendant ainsi Devario paraphylétique.

Inlecypris a donc été synonyme de Devario, une décision ratifiée par Tang et al. (2010), mais cela a été renversé par Kottelat (2013) sur la base que les espèces d'Inlecypris sont très distinctes en termes d'apparence. Ce faisant, il a noté que les preuves phylogénétiques suggèrent l'existence de deux lignées génétiques au sein de Devario. Le premier contient les espèces avec des rayures latérales proéminentes, ce qui laisse les membres restants dans un placement taxonomique incertain. Deux de ces derniers groupes sont actuellement appelés "Inlecypris" maetaengensis et "I." shanensis, respectivement, afin de conserver la monophylie d'Inlecypris, mais seront probablement déplacés dans un genre séparé à une date ultérieure, où ils pourraient être rejoints par Devario apogon et D. chrysotaeniatus .
 
Régime Alimentaire
D. auropurpureus se nourrit principalement d'insectes et d'invertébrés aquatiques dans la nature. Annandale (1918) l'a observé se nourrissant de trichoptères (phryganes) et d'éphéméroptérides (Ephemera danica) de la surface le soir, tandis que pendant la journée, des larves d'insectes et des vers ont été prélevés sur le substrat.

En aquarium, le poisson est très facile à alimenter. Offrez-lui un mélange varié d'aliments séchés, congelés et bien sûr des aliments vivants : daphnies, artemia, ver de vase...
Dimorphisme
Les femelles sexuellement matures sont plus robustes, moins colorées et un peu plus grandes que les mâles.
Dangerosité
 
 
 Aucun
Maintenance
Population
12 minimum (24 recommandé)
Zone
Centrale, Supérieure
Ratio M/F
1 / 1
Paramètres
Température
        18      22              26      28
pH
         7      7,5            7,5      8
GH
         8       10              15       25
Brassage
Aquarium
Volume
200 l minimum (300 l recommandé)
On trouve D. auropurpureus dans les eaux calmes et lentes, peu profonde, avec un fond densément végétalisé et une végétation flottante. L'eau du lac est claire, bien qu'elle puisse être localement boueuse et trouble lors de la saison des pluies, et le substrat limoneux est très fertile.
La géologie locale est essentiellement karstique et le milieu est riche en carbonate de calcium. L'eau y est basique et plutôt dure quoique très variable en fonction de la saison et des précipitations.
Selon l'endroit du lac où les poissons se trouvent, la dureté peut varier lors de la saison des pluie, par l'apport d'eau douce, mais aussi par le lessivage des sols alcalins.
Cette espèce ne vit en revanche jamais naturellement dans de l'eau acide, on préférera donc un pH basique, avec pH de 7,0 à 8,0. Les variations saisonnières de température sont importantes, et de 27 à 28°C en été, on passe en hiver à une température de 18 à 20°C.
Si ces changements ponctuent évidemment et influencent forcément la biologie des poissons, ils sont cependant chaotiques et difficiles à appréhender. On retiendra que ces changements sont importants et déclenchent le frai mais que les modalités de maintenance pour recréer ces variations de dureté restent à définir.

On lui réservera donc préférentiellement un aquarium biotope "Lac Inlé", où il pourra être maintenu avec des espèces du même milieu : Yunnanilus brevis, Sawbwa resplendens, Danio erythromicron, et Microrasbora rubescens si le bac est assez grand pour leur offrir des zones de quiétude séparées par des barrières visuelles, et des escargots du genre Brotia (Brotia Herculea, Brotia henriettae), Taia (Taia naticoides) ou Melanoïdes (Melanoides tuberculata). On pourrait y joindre Caridina babaulti, mais la population devra être solidement installée avant l'arrivée des poissons, qui ne manqueront pas de prélever les juvéniles.

Le bac sera très planté au sol, avec un substrat riche est basique, complété de branchages foisonnants mais non tanniques (noisetiers, lilas...), et de plantes flottantes. Des tiges de bambous, de roseaux ou d'autres graminées peuvent compléter le tableau pour renforcer l'aspect biotope.
L'éclairage sera prévu en conséquence, mais restera avantageusement filtré par la végétation.

La filtration sera classique et ne devra pas entrainer de remous importants. Un bac de faible technologie sans filtration sera tout à fait envisageable.
Ces poissons sont cependant sensibles aux conditions de l'eau et leur eau doit être maintenue propre. Au moins 25 à 50 % de l'eau du réservoir doit être remplacée une fois par mois. Si le réservoir est densément rempli, 20 à 25 % doivent être remplacés chaque semaine ou toutes les deux semaines. Le substrat peut également être aspiré lors des changements d'eau pour éviter l'accumulation de déchets.

Ce Dévario du lac Inlé est un insectivore actif. Le réservoir devra avoir un couvercle bien ajusté car il s'agit d'un sauteur particulièrement doué.

Attention ! : Le plus important restera la gestion de la température de l'eau qui devra être impérativement fraiche en hiver (18°C à 20°C) et plus chaude en été (27°C à 28°C). Ces variations saisonnières sont non seulement importantes pour assurer le bien-être des poissons et des escargots maintenus, mais augmentent de beaucoup leur longévité et conditionnent le frai.

Disponibilité commerciale : Rare

Régulièrement disponible dans le commerce aquariophile et très populaire en particulier sur le marché japonais, l'espèce a diminué en nombre au cours des quinze dernières années dans son milieu naturel où elle se trouve maintenant en danger. Le commerce semble avoir impact (possiblement léger) sur sa population sauvage.
On veillera donc à bien connaitre l'origine des poissons convoités afin de s'assurer qu'ils ne proviennent pas de prélèvements en milieu naturel.

Note : Dans le commerce, on le trouvera encore fréquemment sous le nom d'Inlecypris auropurpurea, devenu invalide en 2009.
Reproduction
Type
Ovipare
Difficulté
Courante
Paramètres
Température
25 à 27 °C
pH
7 à 8
GH
10 à 15 °GH
Comme de nombreux petits cyprinidés, cette espèce disperse les œufs au hasard, généralement parmi la végétation aquatique, et ne fait pas preuve de soins parentaux.
Si les poissons sont correctement maintenus en aquarium biotope, ils fraient souvent pendant la saison chaude et il est possible qu'un petit nombre d'alevins apparaissent sans intervention. En bac abondamment planté, il en survivra suffisamment pour assurer le renouvellement des populations.

Des changements d'eau, suivi d'une hausse des températures et un apport de nourriture vivante favorise le frai.
Lorsque les poissons sont prêts à frayer, quelques-uns d'entre eux se retranchent dans la végétation.
Les femelles pondent leurs œufs d'une taille de 0,9 à 1,0 millimètre.
Le temps d'éclosion dépend de la température de l'eau. À une température comprise entre 26°C et 27°C, les œufs éclosent au bout de 49 à 56 heures.
Après l'éclosion, les alevins mesurent environ trois millimètres de long. En raison de sa petite taille, il ne peut manger que de très petits aliments. Initialement, ils doivent trouver suffisamment de paramécies (infusoires), abondantes dans un bac mur. Plus tard, lorsque les poissons sont devenus suffisamment grands, des aliments plus gros tels que des nauplies d'artémies peuvent être fournis en quantité car avec la présence des adultes, la concurrence est sévère.

Si on souhaite augmenter le rendement de reproduction, on devra aménager un aquarium spécifique dans lequel les poissons peuvent se reproduire sans prédateur. Il devrait contenir des touffes de plantes à feuilles fines, telles que la mousse de Java ou de mousse de Bogor, ou des vadrouilles de frai qui offriront un endroit où les poissons déposeront leurs oeufs.
On peut aussi ajouter une couche de billes de verre ou une sorte de maillage au fond de l'aquarium, à travers lequel les oeufs tomberont hors de portée des géniteurs. Un tapis en plastique de type "herbe" peut également convenir.
Un filtre éponge à air ou des pierres à air doivent également être inclus pour fournir l'oxygénation et le brassage de l'eau nécessaire.

Après leur mise en condition, introduisez une paire sexuée dans le bac à une température d'environ 25 à 27°C. L'eau devrait être moyennement dure et légèrement alcaline (pH 7,5–8,0). Quand les femelles sont visiblement pleines d'ovules et que les mâles affichent leurs plus belles couleurs, sélectionnez la plus grosse femelle et le mâle le plus coloré, puis transférez-les vers l'aquarium de ponte.
Logiquement, le couple ainsi créé doit frayer dès le lendemain matin.
La plus facile et plus rapide façon de dire si la ponte a eu lieu est tout simplement d'observer la femelle  : si les poissons ont frayé, elle sera nettement plus mince.
Les adultes mangent fréquemment les oeufs et devraient être enlevés rapidement.

L'incubation dépend de la température, mais dure généralement entre cinquante et soixante heures, les jeunes nageant librement quelques jours plus tard. Comme dit précédemment, la nourriture initiale doit être constituée de paramécies (infusoires), puis de nauplies d' Artémies, de micro-vers, d'aliments secs en poudre fines, etc., une fois que les alevins sont assez grands pour les accepter.
Commentaires
Etymologie : Devario semble être dérivé d'un nom vernaculaire local pour l'espèce type du genre Cyprinus devario* Hamilton, 1822 (aujourd'hui Devario) et auropurpureus, du latin aurum "or" et purpureus , "pourpre".
* Debari en Bangla/Bengali signifiant aussi "beau-frère" (de Buén, F.).

Inlecypris : d'Inlé, se référant au lac Inlé, au Myanmar, auquel l'espèce type est endémique, et Cypris, un suffixe commun pour les genres de cyprinidés.

Note : Le lac Inlé se situe dans une vallée karstique à près de 900 m d'altitude dans la région du plateau Shan et abrite de nombreux animaux endémiques, dont neuf espèces de poissons et de nombreux gastéropodes. L'eau est claire, peu profonde (deux à trois mètres de profondeur dans la plupart des endroits) et a un substrat limoneux très fertile, bien qu'il puisse être boueux et trouble.

Le lac est célèbre pour ses villages sur pilotis et ses pêcheurs locaux connus sous le nom d'Intha qui rament leurs bateaux en utilisant une seule jambe. Ces personnes, qui auraient migré du sud du Myanmar à la fin des années 1300, utilisent des "îles" flottantes naturelles constituées d'enchevêtrements de diverses espèces végétales comme jardins.
Ces îles forment un large radeau autour des bords du lac, montant et descendant avec le niveau de l'eau, et sont devenues les habitats de nombreux poissons qui se réfugient parmi l'enchevêtrement de racines et de tiges de plantes à leur base. Les macrophytes poussent également de manière dense par endroits.
Références
GBIF, IUCN,
Fishbase, Seriously fish.
- Akaishi, F., Satake, M., Otaki, M. et Tominaga, N. "Qualité des eaux de surface et informations sur l'environnement couvrant le lac Inle au Myanmar". Limnologie 7(1): 57-62 (2006.)
- Annandale, N., "Fish and fisheries of the Inlé Lake." in Records of the Indian Museum (Calcutta) 14: 33-64 (1918)
- Baensch, H.A. and R. Riehl, 1997. Aquarien Atlas, Band 5. Mergus Verlag, Melle, Germany.
- de Buén, F., 1959. Notas preliminares sobre la fauna marina preabismal de Chile, con descripción de una familia de rayas, dos géneros y siete especies nuevos. Bull. Mus. Natl. Hist. Nat. Santiago 27(3):171-201.
- Fang, F. 2001. Phylogénie et diversité des espèces du genre de cyprinidés d'Asie du Sud et du Sud-Est Danio Hamilton (Teleostei, Cyprinidae) . Département Zool. Université de Stockholm, Suède.
- Fang, F., "Phylogenetic Analysis of the Asian Cyprinid Genus Danio (Teleostei, Cyprinidae)." in Copeia 2003(4): 714-728 (2003)
- Fang, F., M. Norén, T.Y. Liao, M. Källersjö and S.O. Kullander, "Molecular phylogenetic interrelationships of the south Asian cyprinid genera Danio, Devario and Microrasbora (Teleostei, Cyprinidae, Danioninae)". in Zoologica Scripta 38(3):237-256.(2009)
- Howes, G. J., "The anatomy, phylogeny and classification of bariliine cyprinid 2006 fishes." in Bulletin of the British Museum (Natural History) Zoology series 37: 129-198 (1980a)
- Howes, G. J., "A new genus of cheline cyprinid fishes." in Bulletin of the British Museum (Natural History) Zoology series 38: 171-173 (1980b)
- Htwe, K. 2010. Électricité pour les entreprises coupées à Rangoon. L'Irrawady.
- Kano, Y., Musikasinthorn, P., Iwata, A., Tun, S., Yun, L. K. C., Win, S. S., … & Watanabe, K. ."A dataset of fishes in and around Inle Lake, an ancient lake of Myanmar, with DNA barcoding, photo images and CT/3D models." in Biodiversity data journal, (2016).
- Kottelat, M., "The fishes of the inland waters of southeast Asia: a catalogue and core bibiography of the fishes known to occur in freshwaters, mangroves and estuaries". in Raffles Bulletin of Zoology Supplement 27: 1-663 (2013)
- Mayden, R. L., K. L. Tang, K. W. Conway, J. Freyhof, S. Chamberlain, M. Haskins, L. Schneider, M. Sudkamp, R. M. Wood, M. Agnew, A. Bufalino, Z. Sulaiman, M. Miya, K. Saitoh, S. He, "Phylogenetic relationships of Danio within the order Cypriniformes: a framework for comparative and evolutionary studies of a model species" in Journal of Experimental Zoology, Molecular Development and Evolution 308B: 642-654 (2007)
- Pramod, P. K. , F. Fang, K. Rema Devi, T.-Y. Liao, T. J. Indra, K. S. Jameela Beevi and S. O. Kullander, "Betadevario ramachandrani a new danionine genus and species from the Western Ghats of India (Teleostei: Cyprinidae: Danioninae)." in Zootaxa 2519: 31-47 (2010)
- Sado, T., & Kimura, S. "Developmental morphology of the cyprinid fish Inlecypris aurop" (2006)
- Sanger, T. J. and A. R. McCune,"Comparative osteology of the Danio (Cyprinidae: Ostariophysi) axial skeleton with comments on Danio relationships based on molecules and morphology." in Zoological Journal of the Linnean Society 135: 529-546 (2002)
- Sidle, RC, Ziegler, AD et Vogler, JB 2007. Changements contemporains de la surface d'eau libre du lac Inle, Myanmar. Journal of Sustainable Science 2(1): 55-65.
- Talwar, P.K. and A.G. Jhingran, "Inland fishes of India and adjacent countries". vol 1. A.A. Balkema, Rotterdam. i-liv + 1-541, (1991)
- Tang, K. L., M. K. Agnew, W. J. Chen., M. V. Hirt, T. Sado, L. M. Schneider, J. Freyhof, Z. Sulaiman, E. Swartz, C. Vidthayanon, M. Miya, K. Saitoh, A. M. Simons, R. M. Wood and R. L. Mayden, "Systematics of the subfamily Danioninae (Teleostei: Cypriniformes: Cyprinidae)." in Molecular Phylogenetics and Evolution 57(1): 189-214 (2010)
- Vidthayanon, C., A. Termvidchakorn and M. Pe,"Inland fishes of Myanmar". Southeast Asian Fisheries Development Center (2005)
- Vidthayanon, C. 2011. Devario auropurpureus . La Liste rouge de l'UICN des espèces menacées 2011

Pour citer cette fiche :"Devario auropurpureus, Annandale, 1918" B-Aqua / TE, GP (2023)