B-Aqua - Pseudomugil halophilus

Pseudomugil halophilus

Fiche crée par :
Opabinia le 25/02/2025 17:36:42

Fiche modifiée par :
Opabinia le 25/02/2025 17:36:42

Mangrove blue eyes

Un nouveau petit poisson arc-en-ciel (2024), passé inaperçu de par sa ressemblance avec P.signifer, habitant près des mangroves de l’Est australien.

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Taxinomie

Descripteur : Hammer, Allen, Adams, Unmack, 2024

Classe: Actinopterygii

Ordre: Atheriniformes

Famille: Pseudomugilidae

Genre: Pseudomugil

Noms Communs

Mangrove blue eyes

Membres du genre Pseudomugil

Pseudomugil ivantsoffi (Allen & Renyaan, 1999)

Pseudomugil luminatus (Allen, Unmack & Hadiaty, 2016)

Pseudomugil connieae (Allen, 1981)

Pseudomugil cyanodorsalis (Allen & Sarti, 1983)

Pseudomugil furcatus (Nichols, 1955)

Pseudomugil gertrudae (Weber, 1911)

Pseudomugil inconspicuus (Roberts, 1978)

Pseudomugil mellis (Allen & Ivantsoff, 1982)

Pseudomugil novaeguineae (Weber, 1907)

Pseudomugil paludicola (Allen & Moore, 1981)

Pseudomugil paskai (Allen, G. R. and Ivantsoff, W. 1986)

Pseudomugil pellucidus (Allen & Ivantsoff, 1998)

Pseudomugil reticulatus (Allen and Ivantsoff, 1986)

Pseudomugil signifer (Kner, 1866)

Pseudomugil tenellus (Taylor, 1964)

Pseudomugil majusculus (Ivantsoff & G. R. Allen, 1984)

Pseudomugil halophilus (Hammer, Allen, Adams, Unmack, 2024)

Origine géographique

Aire d'origine : Océanie
Australie

Nouvelle Galles du Sud au nord du Queensland, entre Gladstone et Townsville.

Environnement

Paramètres

Milieu

Saumâtre

Cette espèce habite les criques côtières de l’est du Queensland. Ce sont de petites zones à quelques kilomètres de la mer, associées aux mangroves, liées aux marées. Elle nage plutôt en bordure de ces criques, qui restent peu explorées en raison de la présence des crocodiles marins !
Des photos de biotopes sont visibles dans l’article original (voir références en bas de fiche).

Description

Taille

: 2,21 à 3,23 cm SL

: 0 cm SL

Respiration

Branchiale

Régime

Globalement, Pseudomugil halophilus a l’apparence de P.signifer dont il partage certaines zones de répartition, d’où le fait qu’il soit passé inaperçu jusqu’ici.
Cependant, les nageoires sont un peu plus courtes, la seconde dorsale de P.halophilus possède une large portion noire en partie centrale (contre des bordures ou partie basale et 1er rayon noirs), les bords de cette nageoire ainsi que de l’anale sont arrondis (contre pointus chez signifer).

Les caractéristiques sont les suivantes (entre parenthèses : P.signifer)
Premiers rayons de la première dorsale : 4-7 (3-6)
Rayons segmentés de la seconde dorsale : 7-9 (6-10)
Rayons de l’anale : 9-12 (9-12)
Rayons des pectorales : 10-12 (8-13)
Écailles latérales : 26-28 (25-31)
Taille maximale : 33mm (55mm)
Forme de la seconde dorsale et anale : arrondie (pointue)
Rayon le plus long de la D2 : 4ème et 5ème (2ème)
Rayon le plus long de l’anale : 4ème et 6ème (2d)
Marque triangulaire noire à l’avant de D2 : présente (absente)
Membrane inter radiale de D2 : sombre (pâle)
Bordures de D2 et de l’anale : pâles (noires)

Couleur globale semi-translucide jaunâtre, à gris pâle, la vessie natatoire et l’estomac sont légèrement visibles.
Chez le mâles, la tête est jaunâtre claire, à l’exception des opercules argentés, bordés de rose pâle (branchies visibles par transparence).
16 marques nacrées espacées régulièrement, juste au-dessus du rang d’écailles latérales, s’étendant de la base des pectorales à la base de la caudale, de taille décroissante sauf les 4 dernières plus larges et de même taille.
Bande médiane étroite et jaune, fine sauf sur la caudale où elle a la largeur des 4 marques nacrées.
Nageoires blanc translucide, avec marques noires centrales sur D1, lobe postérieur de la D2 jaune, caudale jaune vif, avec une marge noirâtre sur les bords antérieurs et postérieurs.
La femelle est de couleur plus uniforme, avec dorsales et anales moins vives, un peu plus sombres.

Maintenance

Disponibilité commerciale : Non disponible

Cette espèce vient d'être décrite

Commentaires

Ethymologie : Pseudomugil vient du Grec, « faux » mugil étant générique. « halophilus » = qui aime le sel, référence à sa vie près des mangroves.

L’apparence de P.halophilus et P.signifer étant facile à confondre, P;signifer ayant une large répartition mais une partie commune avec P.halophilus ce dernier est longtemps passé inaperçu.
Des spécimens de signifer, lors d’une collecte scientifique en 2014-2015, ainsi que l’examen d’échantillons de 2007, ont montré des formes « anormales » de signifer, avec entre autres des nageoires impaires arrondies et des motifs noirs horizontaux et non verticaux, ce qui a mis la puce à l’oreille des chercheurs qui ont poussé l’examen à l’échelle moléculaire.
Les poissons avaient en effet des marqueurs type allozymes différents.
Des examens d’ADN mitochondrial ont démontré qu’il s’agissait bien de deux espèces distinctes. Sa découverte a donc officiellement été annoncée en juin 2024.

Cela a également permis de ne distinguer que deux lignées de P.signifer, le nom de P.signatus étant probablement erroné.