B-Aqua - Apistogramma baenschi

Apistogramma baenschi

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TheEdge le 31/01/2018 11:51:54

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Apistogramma de baensch

L'Apistogramma de baensch est sans doute, dans sa version d'élevage, l'Apistogramma le plus facile à maintenir et est, de ce fait, recommandé pour les débutants.

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Taxinomie

Descripteur : Römer, Hahn, Römer, Soares & Wöhler, 2004

Classe: Actinopterygii

Ordre: Perciformes

Famille: Cichlidae

Genre: Apistogramma

Synonymes

Aucun

Noms Communs

Apistogramma de baensch

A 188

Apistogramma sp. 'Inca/Inka'

Apistogramma sp. 'Inka 50'

Apistogramma sp. 'highfin nijsseni'

Apistogramma sp. 'Nijsseni 2'

Apistogramma sp. 'red crescent'

Apistogramma baenschi 'Inca'.

Bujurqui (esp)

Membres du genre Apistogramma

Apistogramma acrensis (Staeck, 2003)

Apistogramma agassizii (Steindachner, 1875)

Apistogramma aguarico (Römer & Hahn, 2013)

Apistogramma alacrina (Kullander, 2004)

Apistogramma amoena (Cope, 1872)

Apistogramma angayuara (Kullander & Ferreira, 2005)

Apistogramma arua (Römer & Warzel, 1998)

Apistogramma atahualpa (Römer, 1997)

Apistogramma baenschi (Römer, Hahn, Römer, Soares & Wöhler, 2004)

Apistogramma bitaeniata (Pellegrin, 1936)

Apistogramma borellii (Regan, 1906)

Apistogramma brevis (Kullander, 1980)

Apistogramma commbrae (Regan, 1906)

Apistogramma gephyra (Kullander, 1980)

Apistogramma cacatuoides (Hoedeman, 1951)

Apistogramma caetei (Kullander, 1980)

Apistogramma caudomaculata (Mesa S. & Lasso, 2011)

Apistogramma cruzi (Kullander, 1986)

Apistogramma diplotaenia (Kullander, 1987)

Apistogramma elizabethae (Kullander, 1980)

Apistogramma eremnopyge (Ready & Kullander, 2004)

Apistogramma erythrura (Staeck & Schindler, 2008)

Apistogramma eunotus (Kullander,1981)

Apistogramma geisleri (Meinken, 1971)

Apistogramma gibbiceps (Meinken, 1969)

25 premiers résultats seulement

Origine géographique

Aire d'origine : Amérique du sud
Pérou

Apistogramma baenschi est présent en Amazonie péruvienne, où sa localité type est un affluent du fleuve Shanushi, dans le système inférieur du fleuve Huallaga (près de 6°03'S, 77°53'W). L'altitude est d'environ 164 m.
Les A. baenschi ont aussi été enregistrés entre les villes de Tarapoto et Yurimaguas dans les bassins du Río Shanushi et du Río Paranapura, tous deux affluents de la rive gauche du Río Huallaga un important affluent du Río Marañón dans la partie amazonienne du Nord du Pérou.

Cette espèce est présente en Amazonie péruvienne (Ortega et al. 2012), où sa localité type est un affluent de la rivière Shanushi, dans le système fluvial inférieur de la rivière Huallaga (près de 6°03'S, 77°53'O, Römer et al . 2004). L'altitude est d'environ 164 m.

Environnement

Paramètres

Milieu

Douce

Température

23 à 28 °C

4 à 6

0 à 5 °GH

Apistogramma baenschi fréquente les rivières lentes en eau blanche, dont le sol est composé de feuilles mortes favorisant la croissance des micro-organismes nécessaires à la croissance des alevins.

Cette espèce a été collectée dans de petits affluents forestiers peu profonds parmi la litière de feuilles et les structures ligneuses submergées. L'eau y est apparemment assez fraîche, très douce avec une faible conductivité et normalement teintée de la couleur du thé faible, et le pH a été mesuré entre 4,1 et 6,3.
Les espèces sympatriques En écologie, deux espèces ou populations sont dites sympatriques quand on les trouve dans la même zone géographiquecomprennent un congénère non identifié ainsi que Rivulus, Copella, Corydoras et Rineloricaria spp.

A. baenschi est classé comme "Préoccupation mineure" car sa population est présumée stable et aucune menace majeure connue ne l’affecte.

Description

Taille

: 5 à 6 cm SL

: 4 à 5 cm SL

Respiration

Branchiale

Longévité

4 à 6 ans

Régime

Omnivore

Selon Römer (2006), on peut le distinguer de ses congénères par la combinaison de caractères suivante :
- Présence de cinq barres verticales sombres dans la partie postérieure du corps chez les deux sexes, plus visibles chez les individus nuptiaux ou agressifs.
- Une tache noire arrondie distinctive à la base de la nageoire caudale.
- Nageoire caudale de forme arrondie avec de petites extensions aux lobes supérieurs et inférieurs se développant chez les très grands mâles

Mâle :
La tête du mâle est jaune mis à part le préopercule et l'opercule. Le reste du corps est gris aux reflets bleus bien marqués. Sa nageoire caudale est jaune avec un pourtour transparent/orange/transparent. Sa nageoire dorsale est noire ou bleue avec un haut jaune, elle est assez haute. Une tâche jaune à l'arrière et visible. Ses nageoires ventrales sont transparentes aux bouts jaunes. Sa nageoire anale est jaune à bout noir. On observe une bande noire qui part du bas de l'opercule pour remonter jusqu'à l'oeil. Cette dernière continue ensuite jusqu'au milieu du front. Une tâche noire au niveau du pédoncule est visible.

Femelle :
La femelle, elle, arbore un jaune plus ou moins foncé sur tout le corps. Elle possède six bandes noires verticales, débutant au milieu du corps pour finir au niveau du pédoncule. Ses nageoires ventrales sont noires à pourtour jaune. Tandis que sa nageoire anale est jaune à pourtour noir. On observe la même bande au niveau de la tête que chez le mâle. Des bandes noires plus ou moins longues se devinent sur le corps.

Régime Alimentaire

Dans la nature, Apistogramma Baenschi est un petit prédateur qui se nourrit d'invertébrés benthiques.

En aquarium, on alternera artémies, lombrics aquatiques, crevettes et aselles, et autres proies vivantes pour son bien-être et éviter les carences.
Il accepte généralement les nourritures sèches ou congelées, mais elles ne doivent en aucun cas être majoritaires.

Attention ! : Un prédateur a tendance à trop manger si la nourriture est facile à saisir, il faut le nourrir seulement trois fois par semaine afin d'éviter des dommages de croissance, sauf à ne lui fournir que du vivant.
Un prédateur doit impérativement chasser pour son bien-être. Manger à sa faim ne suffit pas, il faut qu'il participe activement à la recherche et à la prise des proies afin d'attiser son instinct. Manger une nourriture morte n'aboutit qu'à une "clochardisation" préjudiciable à sa santé aussi bien mental que physique.
Un ou plusieurs jours de jeûne sont nécessaires à une croissance harmonieuse.

Dimorphisme

Mâle

Femelle

Chez cette espèce, le dimorphisme prononcé permet un sexage rapide et sûr.
Les mâles sont plus grands que les femelles et possèdent des couleurs différentes. La femelle est jaune tandis que le mâle est gris aux reflets bien bleus.

La nageoire caudale des mâles présente une bande distale rougeâtre bordée des deux côtés par des marges noirâtres tandis que la partie proximale de la nageoire est jaune verdâtre.
Ils développent également des extensions de plus en plus prononcées, en forme de languette, des rayons antérieurs de la nageoire dorsale à mesure qu'ils grandissent, tous les rayons s'étendant chez certains individus plus âgés.
Le corps est violet bleuté et les barres verticales sombres de la partie postérieure sont indistinctes et relativement minces.

Chez les femelles, la nageoire caudale est unicolore jaunâtre et les rayons de la nageoire dorsale sont beaucoup plus courts.
Le corps est gris jaunâtre à jaune avec des barres verticales bien définies et relativement larges dans la partie postérieure.

Dangerosité

Aucun

Maintenance

Population

4 minimum (8 recommandé)

Zone

Inférieure

Ratio M/F

1 / 3

Paramètres

Température

20 22 25 28

3,5 4 5 6,5

0 1 3 5

Brassage

Aquarium

Volume

100 l minimum (250 l recommandé)

Longueur

100 cm minimum (120 cm recommandé)

Largeur

40 cm minimum (50 cm recommandé)

Hauteur

40 cm minimum (40 cm recommandé)

Comme tous les amazoniens qui apprécient les bras morts au courant faible et au sol mou jonché de feuilles, on privilégiera sa maintenance en bac biotope alliant l'eau très douce et acide, la coloration de l'eau et la faible luminosité. Les plantes ne sont pas présentent dans ce milieu, mais les berges peuvent être végétalisées.

Comme tous les cichlidés de ce genre, on lui fournira impérativement des cachettes sous forme de racines et des souches ainsi qu'un substrat qu'il peut modeler à son aise.

On veillera à lui fournir un éclairage faible ou un couvert végétal efficace. Il se sent plus en sécurité dans ce type de milieu.
Comme un éclairage tamisé est recommandé on pourra, mais ce n'est pas nécessaire, ajouter des espèces de plantes aquatiques pouvant survivre dans de telles conditions telles que Microsorum, Taxiphyllum, ou Cryptocoryne spp. évidemment moins "biotope"

L’ajout d'une litière de feuilles séchées fournit une couverture supplémentaire, des sites de frai, et entraîne la croissance de colonies de micro, et méso-faune qui lui fourniront la nourriture nécessaire à sa croissance et surtout celle de ses alevins.
Des cônes d'aulne (strobile) peuvent constituer une source de nourriture supplémentaire précieuse pour les alevins.
Les tannins et autres substances chimiques libérés par les feuilles et les strobiles en décomposition contribueront à simuler les conditions naturelles.
Il n’est pas nécessaire d’utiliser de la tourbe, dont la collecte est à la fois non durable et destructrice pour l’environnement, mais pour la reproduction, elle peut s'avéré nécessaire pour obtenir un faible pH.

Apistogramma baenschi nécessite des conditions acides avec une dureté carbonatée négligeable et une dureté générale très faible, il peut donc être nécessaire d'utiliser une unité d'osmose inverse ou une autre méthode d'obtention d'eau douce, et celle-ci peut être encore acidifiée à l'aide de tourbe si nécessaire.
Cela dit, cet Apisto., du moins dans sa forme issu d'élevage est moins difficile que certains congénères et peut temporairement supporter une eau modérément dure et neutre.
Les spécimens élevés en aquarium sont plus adaptables que les spécimens sauvages qui sont beaucoup plus pointilleux en matière de paramètres.

La filtration n'a pas besoin d'être trop forte, un filtre éponge à air comprimé ou similaire suffit.
Cependant, on peut alterner cette configuration avec une période de crue à l'aide d'une turbine supplémentaire afin de reproduire les variations saisonnières propre au milieu.
Il va sans dire que ces poissons sont sensibles à la pollution et ne doivent jamais être introduits dans des aquariums biologiquement immatures.

Il peut être maintenu en paires, mais c'est supposer que le "couple" s'entendra à vie. cet Apisto. étant le plus souvent polygame, on préférera la maintenance en groupe constitué d'un ou de plusieurs mâles avec jusqu'à trois fois plus de femelles dans un grand bac. Ceux-ci formeront généralement une hiérarchie au fil du temps aussi bien parmi les mâles que parmi les femelles.
Dans ce cas, le bac devra comporter plusieurs territoires distincts.

Les mâles et les femelles se livrent régulièrement à des combats de domination, ces derniers étant particulièrement violents et impliquant souvent le verrouillage des lèvres.
Chaque individu doit pouvoir échapper à l'agression et trouver refuge dans un territoire qui lui est propre. Bien sûr le bac devra être adapté au nombre de spécimens maintenus.

Attention ! : Les micro-prédateurs, ont besoin de chasser pour leur bien-être. Il est impératif de leur fournir régulièrement des proies vivantes afin d'attiser leur instinct.
Ne les nourrir qu'avec des paillettes sèches ou même des proies surgelées, conduit à une "clochardisation" délétère qui diminue leur espérance de vie.

Disponibilité commerciale : Disponible

A. baenschi fait partie des membres du genre produits à des fins commerciales, est régulièrement disponible dans le commerce des aquariums.
C'est peut-être l'un des Apistogramma spp. les plus adaptés à ceux qui débutent dans l'élevage de cichlidés nains.

Les poissons élevés en captivité sont le choix recommandé pour l'aquarium communautaire, mais les spécimens sauvages gagnent à être maintenus seuls en bac biotope et, bien sûr, ne devraient pas être mélangés avec d'autres Apistogramma.

Cette espèce porte le code A188 dans le système DATZ mais est également connue sous les noms commerciaux A. sp. 'Inca/Inka', A. sp. 'Inka 50', A. sp. 'highfin nijsseni', A. sp. 'Nijsseni 2', A. sp. 'red crescent' ou A. baenschi 'Inca'.

Reproduction

Type

Ovipare

Difficulté

Possible

Paramètres

Température

24 à 27 °C

4 à 5

0 à 3 °GH

La femelle pond sur substrat caché, une grotte naturelle, sous des racines ou, en captivité, sous une demi noix de coco. La femelle peut même creuser une grotte si le substrat le permet.
Le mâle va féconder les oeufs et trois jours après, les petits éclosent.

Römer (2006) décrit la reproduction comme suit :
Les mâles sexuellement matures établissent de vastes territoires et réagissent de manière agressive envers les autres mâles à proximité, bien que la présence de plusieurs femelles soit normalement tolérée.

Les mâles sont normalement polygames, mais peuvent parfois (en captivité ?) former un lien permanent avec une seule femelle et former un territoire plus petit que la normale.

Bien que cette espèce soit relativement adaptable en termes de conditions d'eau très douce, une eau acide (pH 4-5) est nécessaire pour que les œufs se développent correctement.

Après la ponte, le mâle retourne généralement protéger son plus grand territoire, laissant la femelle surveiller et s'occuper des œufs et des alevins.

Selon la température, les œufs éclosent en 36 à 72 heures et les alevins nagent librement après cinq à six jours supplémentaires, après quoi ils sont déjà suffisamment grands pour accepter les nauplii d'Artemia et autres petites proies vivantes.

La maturité sexuelle est atteinte en cinq à six mois avec une alimentation et des soins appropriés.

Commentaires

Étymologie : Apistogramma, du grec ἄπιστος (apistos) "irrégulier" et γράμμα (gramma), "signe écrit" (ici, ligne latérale irrégulière) se référant à un trait commun de l'espèce, et baenschi, "de Baensch" en l'honneur de Hans Baensch, auteur allemand de nombreux ouvrages aquariophiles, et fils du biologiste et aquariophile Ulrich Baensch, fondateur de la marque "Tetra".

Références

GBIF, IUCN,
Fishbase, Seriously fish
- Farias, I. P., G. Ortí, I. Sampaio, H. Schneider and A. Meyer, "Mitochondrial DNA phylogeny of the family Cichlidae: monophyly and fast molecular evolution of the Neotropical assemblage." in Journal of Molecular Evolution 48(6): 703-711 (1999)
- Farias, I. P., G. Ortí, I. Sampaio, H. Schneider and A. Meyer, "The cytochrome b gene as a phylogenetic marker: the limits of resolution for analyzing relationships among cichlid fishes." in Journal of Molecular Evolution 53(2): 89-103 (2001)
- Froese, R. and Pauly, D. (editors). 2013. FishBase. World Wide Web electronic publication. Version (06/2013). Available at: www.fishbase.org.
- López-Fernández, H., R. L. Honeycutt, M. L. J. Stiassny and K. O. Winemiller, "Morphology, molecules, and character congruence in the phylogeny of South American geophagine cichlids (Perciformes, Labroidei)." in Zoologica Scripta 34(6): 627-651 (2005)
- Ortega, H., Hidalgo, M., Trevejo, G., Correa, E., Cortijo, A.M., Meza, V. and Espino, J. 2012. Lista anotada de los peces de aguas continentales del Perú: Estado actual del conocimiento, distribución, usos y aspectos de conservación. Ministerio del Ambiente, Dirección General de Diversidad Biológica - Museo de Historia Natural, UNMSM, Lima, Peru.
- Ortega Torres, H., Chuctaya, J. et Correa, E. "Apistogramma baenschi." Liste rouge de l'UICN des espèces menacées 2016
- Römer, U. , Hahn, I., Römer, I., Soares, D.P. and Wöhler, M. ." Apistogramma baenschi sp. n. Beschreibung eines weiteren geophaginen Zwergcichliden (Teleostei: Perciformes) aus Peru". in Das Aquarium 422: 15-30 (2004)
- Römer, U., Cichlid Atlas: v. 2 Mergus Verlag GmbH: 1-1320 (2006)
- Wigginton, M. J. "Checklist and distribution of the liverworts and hornworts of Sub-Saharan Africa, including the East African Islands (edition 3, 24 January 2009)". in Tropical Bryology Research Reports, 8: 1–116 (2009)
- Wise, M., "Apistogramma Species List By Species-Groups/Complexes." in World Wide Web electronic publication, http://apisto.sites.no

Pour citer cette fiche :"Apistogramma baenschi Römer, Hahn, Römer, Soares & Wöhler, 2004" B-Aqua / TE, GP (2020-25)