Badis tuivaiei habite les ruisseaux de montagne aux eaux claires ainsi que les plans d'eau lentiques en été ; il est peu probable qu'il soit présent dans les rivières de plaine où l'eau est boueuse.
Température : 20 – 24 °C
pH : Des valeurs de 8,4 à 9,2 ont été enregistrées dans certaines localités dans la nature, bien que les poissons semblent prospérer autour de 6,5 à 7,5 en captivité.
Dureté : Visez une valeur comprise entre 90 et 179 ppm .
Afin de reproduire au mieux son milieu, l'aquarium type sera aménagé un substrat de sable ou de gravier fin, ainsi que des galets agencées afin de fournir de nombreuses caches pouvant servir de sites de ponte.
Certaines structures artificielles ressemblant à des grottes (noix de coco, pots renversés...) peuvent être incluses pour servir de sites de frai potentiels.
Des branches, des plantes flottantes et une litière de feuilles sur un fond boueux représente un aménagement "biotope" idéal. Les plantes ne sont pas indispensables, mais peuvent être utilisées en marge (fond) de bac.
La filtration sera douce et l'option à faible technologie (low tech.) est tout à fait envisageable.
L'éclairage sera surtout fonction des plantes choisies, mais doit rester modéré ou filtrée par des plante surplombantes ou flottantes.
Les Badis vivent en solitaire dans les rivières, les étangs et les fossés. Dans la nature les mâles et les femelles ne se retrouvent que pour le frai. La difficulté en aquarium sera donc de maintenir plusieurs spécimens, surtout sans connaître leurs sexes.
Badis tuivaiei est un poisson timide et territorial qui devrait être maintenu de préférence en bac biotope spécifique. Prédateur à l'affut, il ne peut soutenir la concurrence de poissons plus vifs ou plus grands dans un bac communautaire. On exclura donc sa maintenance en compagnie de poissons territoriaux.
Le poisson étant carnivore, on évitera de l'associer aux petits crustacés (Caridines, Néocaridines...) autres qu'à ceux destinés à servir de proies potentielles. Un vigoureuse colonie de néocaridines ou d'aselles peut néanmoins survivre à la prédation si le bac est bien agencé.
Disponibilité commerciale : Très rare
Les spécimens collectés dans la rivière Wahumiam Peter Cottle et Andrew Rao en 2006, étaient initialement considérés comme une espèce non décrite et appelés B. sp. "Rivière Wahumiam " ou B. sp. 'terracotta', mais s'est avéré plus tard correspondre à B. tuivaiei.
La récolte à des fins de commerce d'ornements et de pêche de subsistance peut constituer une menace pour l'espèce et, dans le cadre d'une aquariophilie responsable, on veillera à privilégier l'acquisition d'individus issus de captivité.