Écrevisse du Klademak*
L'Écrevisse du Klademak n'est connue que du ruisseau du même nom et est encore très rare dans le commerce. Elle doit faire l'objet d'une attention particulière et doit être élevée en aquarium biotope spécifique.

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Taxinomie
Descripteur : Lukhaup, Eprilurahman & Rintelen, 2018
Classe: Malacostraca
Ordre: Decapoda
Famille:  Parastacidae
Genre:  Cherax
Synonymes
Aucun
Noms Communs
Écrevisse du Klademak*
Klademak Creek Crayfish (en)
Red Kong Zebra Crayfish (en)
Membres du genre Cherax
Cherax albertisii (Nobili, 1899)
Cherax destructor (Clark, 1936)
Cherax quadricarinatus (von Martens, 1868)
Cherax pulcher (Lukhaup, 2015)
Cherax misolicus (Holthuis, 1949)
Cherax mosessalossa (Lukhaup, Eprilurahman & Rintelen, 2018)
Cherax boesemani (Lukhaup & Peckny, 2008)
Cherax cainii (Austin & Ryan, 2002)
Cherax holthuisi (Lukhaup & Pekny, 2006)
Cherax lorentzi (Roux, 1911)
Cherax peknyi (Lukhaup & Herbert, 2008)
Cherax snowden (Lukhaup, Panteleit & Schrimpf, 2015)
Cherax warsamsonicus (Lukhaup, Eprilurahman & von Rintelen, 2017)
Cherax alyciae (Lukhaup, Eprilurahman & Rintelen, 2018)
Origine géographique
Aire d'origine : Asie
Indonésie
Cherax mosessalossa est endémique du bassin versant de Klademak Creek à Sorong, dans la partie ouest de la péninsule de Kepala Burung (Vogelkop), Papouasie occidentale, Indonésie.
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce
pH
6,5
Cherax mosessalossa n'est connue que du ruisseau Klademak, South Sorong Regency, dans la partie centrale de la péninsule de Kepala Burung (Vogelkop).
Au site d'échantillonnage, le ruisseau est peu profond (20 à 50 cm) avec un débit modéré et un pH d'environ 6,5. Dans la plupart des sites de récolte, aucune plante aquatique n'est présente.
Le substrat du ruisseau est constitué de gravier ou de sable et de sol principalement recouvert de limon et de détritus, de pierres et de roches plus grosses. Les écrevisses se cachent dans de courtes excavations au bord du ruisseau, sous des rochers ou dans des détritus qui s'accumulent dans les parties à débit plus lent du ruisseau.
Description
Taille
: 10 à 14 cm SL
Respiration
Branchiale
Longévité
8 à 10 ans
Régime
Omnivore
Les C. mosessalossa mâles ont des pinces bleu foncé avec des marges blanches et une tache blanche. La partie antérieure est généralement bleu foncé. Une dent cornée sur le bout des doigts orange. Le céphalotorax est brun-noir, avec des taches crème latéralement. Une tache rougeâtre foncée est présente sur le côté dorsolatéral de la carapace entre les carènes rostrales et le bosquet cervical.
Les segments du pleon sont bleu foncé ou brun avec une bande transversale crème jaunâtre. Le plèvre latérale est légèrement plus claire avec quelques taches crème jaunâtres. Les pattes ambulatoires sont gris bleuté foncé. La marge distale de l'éventail caudal est orange crème à jaunâtre clair.
Les C. mosessalossa femelles sont généralement de la même couleur que les mâles, mais un peu moins colorées.

Cherax mosessalossa est génétiquement et morphologiquement apparenté à Cherax misolicus Holthuis, 1949 endémique de l'île de Misool et à Cherax warsamsonicus endémique du bassin versant de la rivière Warsamson de la péninsule de Kepala Burung.
Elle se distingue facilement de Cherax misolicus et Cherax warsamsonicus par la coloration et le motif des individus vivants, par la forme du rostre, la forme des pinces, la présence de cinq épines cervicales, la forme de la scaphocérite et la présence de soies sur la carapace chez C. mossessalossa qui est absente chez C. misolicus et C. warsamsonicus
 
Régime Alimentaire
Les écrevisses sont considérées comme des omnivores opportunistes et se nourrissent dans la nature de végétation vivante et en décomposition, de larves d'insectes aquatiques, de petits poissons et de matières animales mortes.

En captivité, les écrevisses ont besoin d'un mélange d'aliments carnés et de végétation. Leur alimentation doit contenir environ 15 à 20 % de protéines.

Note : Les écrevisses adultes sont plutôt végétariennes, alors que les juvéniles ont tendance à être plus carnivores. Les juvéniles dépendent des protéines pour leur croissance rapide, ils peuvent même devenir cannibales lorsqu'il n'y a pas assez de nourriture protéinée.

L'écrevisse du Klademak n'échappe pas à cette règle et pourra être nourrie en captivité avec des aliments secs pour écrevisses disponibles dans le commerce, des aliments vivants (larves d'insectes, vers, etc.), des légumes blanchis ou frais, et des feuilles de hêtre ou de chêne.

Un apport de calcium sera indispensable à la croissance et à la mue des écrevisses. Si la nourriture habituelle n'est pas suffisamment variée, on complémentera avec des aliments spécialisés riche en calcium ou naturel comme des escargots par exemple.

Attention ! Comme toutes les écrevisses, elles sont faciles à nourrir, mais plus encore à suralimenter.
On veillera à ne pas laisser de nourriture se décomposer dans le bac en nourrissant selon les besoins. Dans un aquarium riche en matière organique et équilibré, on pourra nourrir tous les deux jours.
Toutefois dans les bacs de reproduction ou trop peuplés, on veillera à ne pas favoriser de conflits autour de la nourriture.

La plupart des écrevisses traînent et stockent des aliments dans leurs cachettes pour une consommation ultérieure. Il est utile de contrôler de temps en temps les caches pour éviter toute pollution.
Dimorphisme
À une exception près (Procambarus fallax f. virginalis), toutes les espèces d'écrevisses sont sexuellement dimorphes et leur sexe peut être déterminé assez facilement.

En regardant la partie supérieure de leur abdomen, nous pouvons voir que les mâles ont un ensemble supplémentaire de pléopodes utilisés pour la fécondation interne.

L'écrevisse mâle à deux appendices en forme de L (organes de transfert de sperme) derrière leurs pattes "fermoirs". Les femelles ont elles, un réceptacle de sperme circulaire entre les bases des deux dernières paires de pattes de marche.
Une formation triangulaire de petites pattes indique un mâle.
Les femelles ont des réceptacles séminaux et n'ont pas les pléopodes supplémentaires derrière les pattes ambulatoires des mâles.

Note : Il est assez facile de différencier les écrevisses mâles et femelles, car il suffit de regarder sous la carapace, les organes reproducteurs. Aussi, au stade pré‐reproductif (juvénile), il est presque impossible de différencier les mâles des femelles à l'œil nu.
Chez certaines espèces, il peut également avoir d'autres critères tels que la taille, la coloration, les griffes, etc. Cependant, bon nombre de ces traits ne sont présents que chez les adultes matures et appartiennent à une espèce particulière.
Dangerosité
 
 
 Faible
Les écrevisses de grande taille peuvent pincer, généralement sans gravité.
On évitera donc de les manipuler sans précaution.
Maintenance
Population
2 minimum (3 recommandé)
Zone
Inférieure
Ratio M/F
1 / 2
Paramètres
Température
        18      20              24      27
pH
         6      6,5            6,5      7
GH
         6       8              12       15
Brassage
Aquarium
Volume
100 l minimum (200 l recommandé)
Longueur
100 cm minimum (120 cm recommandé)
Comme cette écrevisse est encore rare et se doit d'être reproduite, Cherax mosessalossa gagnera à être élevée en bac biotope spécifique, en un petit groupe composé d'un mâle et de deux femelles.

Dans la nature, elle fréquente un ruisseau peu profond (20 à 50 cm) avec un débit modéré et un pH d'environ 6,5. Dans la plupart des cas aucune plante aquatique n'est présente. Le substrat du ruisseau est constitué de gravier ou de sable et de sol principalement recouvert de limon et de détritus, de pierres et de roches assez grosses. Les écrevisses se cachent dans de courtes excavations au bord du ruisseau, sous des rochers ou dans des détritus qui s'accumulent dans les parties à débit plus lent du ruisseau.
On veillera donc à reproduire son biotope aussi fidèlement que possible.

Il n'y a pas encore de retour d'expérience concernant la maintenance et l'élevage de cette espèce, mais il y a peu de chance qu'elle diffère de celle des autres membres du genre présent dans la péninsule.

Attention ! : Les Cherax sont des reines de l'évasion. Il sera donc utile d'avoir un aquarium couvert aussi hermétiquement que possible.

Cherax mosessalossa prospérera à une température de 20 à 24°C. La température est l'un des principaux facteurs affectant leur croissance, leur survie et leurs habitudes de reproduction. Une température plus élevée augmentera leur métabolisme et leur taux de reproduction, mais réduira la durée de vie.
Dans leur habitat naturel, l'eau a un pH de 6,5. Par conséquent, le pH optimal de l'eau devrait être compris dans une plage de 6 à 7.
La dureté totale sera elle supérieure à GH 6 et le KH supérieur à 4 pour éviter les carence en carbonate.

Les écrevisses peuvent être maintenues sur n'importe quel substrat de gravier et de galets lisse sur du sable.
Mais le substrat joue un rôle crucial pour maintenir le pH inférieur à 7,0 (neutre). Dans ce cas, vous pourrez avoir avantageusement recours à un sol technique qui abaisse le pH. (ADA Amazonia, Fluval Plant and Shrimp Stratum, Akadama-Bonsai...)

On tâchera de plus de proposer aux écrevisses vivant à plusieurs un maximum de cachettes adaptées à leur taille. Durant la mue, l'écrevisse est fragile et devra pouvoir se soustraire facilement à la prédation. Sans ça, le cannibalisme après la mue peut devenir un énorme problème.

Cherax mosessalossa ne creuse pas beaucoup, mais il est important de s'assurer de la stabilité des rochers ou des caches artificielles (poteries, briques creuses...) mis en oeuvre.
On peut compléter le décor, dans les grands bacs, par des branchages formant une "rive" surplombante.

Cette écrevisse est relativement active et passe beaucoup de temps à explorer le sol de l'aquarium à la recherche de nourriture.
C'est un charognard omnivore qui mange la plupart des aliments carné ou des plantes. En conséquence, cette écrevisse ne doit pas être gardée avec des plantes vivantes purement ornementales car elle les mangera à un rythme surprenant.
Bien que cette écrevisse puisse utiliser certaines protéines animales dans son alimentation, elle semble montrer de plus belles couleurs, une meilleure santé et une reproduction plus prolifique lorsqu'elle est nourrie avec un régime composé principalement de matières végétales, notamment de pois (une excellente source de protéines végétales) et de carottes qui constituent un excellent aliment de base.
Les escargots, crevettes et écrevisses de petites taille seront des proies potentielles.

Comme la plupart des espèces d'écrevisses, Cherax mosessalossa n'est pas sociale. Au contraire, c'est une créature solitaire et territoriale. Même si elle n'est pas agressive envers les autres au quotidien, elle peut l'être occasionnellement et lorsque l'agression se produit, c'est toujours rapidement et sans avertissement.
Les mâles sont plus agressifs que les femelles et attaqueront probablement d'autres colocataires mâles.
Certains de ces combats peuvent se terminer très mal pour l'un d'entre eux et on évitera donc de mettre plusieurs mâles dans un bac de moins de trois cents litres.
La mue est une période de vulnérabilité qui peut être fatale aux plus faibles.
C'est un peu pour ça qu'il est conseillé de réduire l'agressivité envers un individu en la diluant pas la présence d'autres individus... dans un grand bac, bien sûr.
De plus, les écrevisses pincent et griffent instinctivement lorsqu'ils se sentent menacés. Attention lors des manipulations.

Cette espèce est nocturne et passe le plus clair de son temps à se cacher. La sélection de leur activité commence au crépuscule et s'arrête progressivement pendant la nuit, avant le lever du soleil.
Ce comportement nocturne est principalement associé à la tentative d'éviter les prédateurs pendant le gagnage.
Cependant, cela ne signifie pas que vous ne les verrez jamais en une journée. Cette espèce d'écrevisse est simplement moins active pendant cette période.

Il n'est pas recommandé de les maintenir dans des réservoirs plantés. Elles ne s'y intéresseront que pour les hacher menu.
Une litière de feuilles automnales sera en revanche un plus appréciable, pouvant servir de cachette autant que de nourriture et abaissant le pH.

Les écrevisses n'ont pas vraiment besoin de lumière. Ce sont des animaux nocturnes. Par conséquent, l'éclairage sera juste adapté aux besoins des plantes accueillies... si vous avez pris le risque d'en planter.

Cherax mosessalossa a besoin d'un niveau élevé en oxygène dissous pour prospérer car elles sont adaptées pour vivre dans des cours d'eau à courant modérément rapide. Par conséquent, ils apprécieront un réservoir bien oxygéné avec un débit d'eau décent.
Les écrevisses entrainent naturellement beaucoup de "pollution".
En conséquence la filtration devra être puissante, d'une part pour absorber la pollution, et d'autre part pour assurer un flux de type rivière et une bonne oxygénation. Au besoin, on y adjoindra un système Venturi ou même un bulleur.

Attention ! : Les écrevisses américaines transmettent potentiellement la peste de l'écrevisse (aphanomycose) et ne doivent donc jamais être en contact avec les Cherax, qui y sont sensibles. Les spores de l'agent pathogène se trouvent dans l'eau dans laquelle les écrevisses américaines sont maintenues, il faut donc s'assurer qu'aucune eau, qu'aucun matériel, qu'aucune plante... ne puisse se retrouver dans l'aquarium des écrevisses du genre Cherax.

Disponibilité commerciale : Très rare

On pensait avant 2018 que Cherax mocessalossa, était une variante de couleur de Cherax peknyi, mais a depuis été déterminée et décrit comme une espèce à part entière par Lukhaup, Eprilurahman et von Rintenlen.
Elle est très rare (2023), mais on la trouve occasionnellement sous le nom de Red Kong Zebra Crayfish.
Reproduction
Type
Ovipare
Difficulté
Possible
Paramètres
Température
20 à 24 °C
pH
6,5 à 7
GH
8 à 12 °GH
On n'a que peu de retours sur la reproduction de cette écrevisse, mais il y a peu de chance qu'elle diffère de celle des autres Cherax de la péninsule.

Attention ! : Toutes les écrevisses du genre Cherax peuvent s'hybrider entre-elles et les différentes espèces ne doivent pas être maintenues ensemble.
Commentaires
Etymologie : Cherax est une altération du mot grec χάραξ (charax), qui signifie "pieu pointu" et porte mosessalossa, le nom du fils du guide de l'expédition Marten Luther Salossa, Moses Yorof Salossa, décédé du paludisme.

* Proposition de dénomination française
Références
GBIF,
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Pour citer cette fiche :"Cherax mosessalossa, Lukhaup, Eprilurahman & Rintelen, 2018" B-Aqua / GP (2023)