Écrevisse de Miller
En danger dans son milieu naturel cavernicole, l'écrevisse de Miller est une écrevisse facile à maintenir et à élever.
Maintenue seule, elle s'accommode de petits aquariums, mais demandera plus de place en trio.


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Taxinomie
Descripteur : Hobbs, 1971
Classe: Malacostraca
Ordre: Decapoda
Famille:  Cambaridae
Genre:  Procambarus
Synonymes
Aucun
Noms Communs
Écrevisse de Miller
Écrevisse des cavernes de Miami
Miami Cave Crayfish (en)
Membres du genre Procambarus
Procambarus acanthophorus (F. Villalobos, 1948)
Procambarus alleni (Faxon, 1884)
Procambarus clarkii (Girard, 1852)
Procambarus cubensis (Erichson, 1846)
Procambarus fallax (Hagen, 1870)
Procambarus milleri (Hobbs, 1971)
Procambarus pictus (Hobbs, 1940)
Procambarus pubescens (Faxon, 1884)
Procambarus pygmaeus (Hobbs, 1942)
Procambarus vazquezae (F. Villalobos, 1954)
Procambarus versutus (Hagen, 1870)
Origine géographique
Aire d'origine : Amérique du nord
Etats-Unis d'Amérique
Procambarus milleri était autrefois connue de deux localités à Miami, dans le comté de Dade, en Floride (Franz et al. 1994). Ces deux sites étaient distants de 24 km (Radice et Loftus 1995).
Cette espèce a été retrouvée en 1992 (Radice et Loftus 1995), après avoir été enregistrée pour la dernière fois en 1968 et décrite par la suite trois ans plus tard (Hobbs 1971).
Selon Radice et Loftus (1995), sept individus ont été enregistrés sur une période de deux mois, et plusieurs ont été enregistrés sur le site d'origine, bien que le nombre exact n'ait pas été précisé (Hobbs 1971).
Elle est maintenant connue de quatorze à quinze sites dans le sud du comté de Dade, principalement à partir de puits d'eau souterraine artificiels (P. Moler, comm. pers. 2010). Toutes les occurrences connues se trouvent dans une zone de 210 km2 (30 km x 7 km NatureServe 2009).
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce
Cette espèce se trouve dans des habitats souterrains (Radice et Loftus 1995). Les nutriments pénètrent dans les puits, par les trous et les crevasses des pinèdes et des marais de Floride, ce qui permet aux plantes et autres détritus de s'infiltrer dans le système de grottes (Radice et Loftus 1995). Loftus et al. (2001) ont découvert que cette espèce habite des formations géologiques profondes, supérieures à cinq mètres sous les clairières rocheuses, avec des vides de différentes dimensions qui s'inondent périodiquement mais contiennent toujours de l'eau.
Le forage de puits de captage d'eau souterraine semble aussi fournir un habitat convenable pour cette espèce (P. Moler comm. pers. 2010).

Bien que connus de plus d'une douzaine de sites, tous se trouvent dans une zone extrêmement limitée et beaucoup, sinon tous, sont probablement interconnectés. La présence dans et à proximité d'une grande zone métropolitaine-industrielle-agricole (grand Miami et Everglades orientales adjacentes) expose l'espèce à des menaces importantes pour son habitat (eaux douces souterraines). Ces menaces seront difficiles, voire impossibles, à contrôler à l'avenir. En tant qu'espèce troglobitique, elle est probablement assez fragile et sensible aux modifications de l'habitat, notamment de la qualité de l'eau.

Loftus et al. (2001) ont étudié quatre réseaux le long de la route principale du parc national des Everglades dans la région des Rocky Glades et ont trouvé des écrevisses présentes en nombre variable, mais toujours au moins quarante individus par site (présents tous les mois tout au long de l'année et reproducteurs actifs toute l'année).
Critère : B1ab(iii)
Procambarus milleri a été évaluée comme "En danger" selon le critère B1ab(iii). Cette espèce a une zone d'occurrence estimée à 210 km2 et est connue de une à trois localités. Elle est menacée dans toute son aire de répartition en raison du captage des eaux souterraines et de la pollution de l'aquifère. Des mesures urgentes sont nécessaires pour évaluer l'état de la population sur chaque site et les mesures de conservation requises.

Procambarus milleri est menacée par la pollution des eaux souterraines provenant des zones urbaines voisines et par l'intrusion d'eau salée due au captage des eaux souterraines à des fins domestiques, agricoles et industrielles (Franz et al. 1994). Cette espèce est apparemment tolérante à l'activité de creusement de puits (P. Moler, comm. pers., 2010).

Cette espèce s'est vu attribuer un statut de patrimoine mondial de NatureServe de G1 et un statut de "menacé" de l'American Fisheries Society en raison de son aire de répartition restreinte et de la dégradation continue de son habitat (Taylor et al . 2007, NatureServe 2009). Des recherches supplémentaires sont nécessaires sur l'état de la population sur chaque site et sur les mesures de conservation appropriées pour chacun.
Description
Taille
: 8 à 10 cm SL
Respiration
Branchiale
Longévité
3 à 4 ans
Régime
Omnivore
Les écrevisses disponibles dans le commerce ont des couleurs vives (jaune, orange ou rouge ) qui sont différentes de la coloration du type sauvage, blanche avec un peu de jaune.
Note : Il n'y a aucune information sur cette mutation de couleur de l'écrevisse élevée en captivité.

Malheureusement, il peut être très difficile de distinguer Procambarus milleri de Procambarus alleni
ou de Procambarus clarkii quand elles sont jeunes. Fondamentalement, ces espèces sont presque identiques en tout.
Une fois adulte, la différence de taille, P. milleri est le plus petit, et le tempérament moins agressif font office de determination.
Procambarus milleri est une espèce relativement nouvelle et les scientifiques suggèrent qu'elle est issue de P. alleni et a évolué après l'abaissement de l'aquifère dans le sud de la Floride dans les années 1920.

Description de Hobbs : Le corps est non pigmenté, les yeux réduits et facettés avec une petite tache pigmentaire . Rostre se rétrécissant en pointe indistincte ; rachis cervical absent; chéla allongé et parsemée de tubercules squameux, rangée unique de 12-15 tubercules bas le long de la marge mésiale de paume; crochets sur l'ischion des 3e et 4e péréiopodes mâles, sans bosse caudomesiale sur la coxa du 4e péréiopode; 1ers pléopodes mâles asymétriques, se terminant par 3 éléments subparallèles, mésiaux processus mince sinueux et le plus long de 50 %, processus céphalique aigu et résultant de surface céphalomédiane, projection centrale lancéolée et issue de la surface céphalomédiane, bouton caudal fort dépourvu de processus, soies subapicales présentes dans la moitié céphalique (Hobbs et Daniel, 1977). (à relire)
 
Régime Alimentaire
Procambarus milleri est une écrevisse omnivore et opportuniste. Elle consommera tout ce qui lui tombera entre les pinces comme les végétaux et les animaux morts... ou vifs.

Néanmoins, l'observation de ces écrevisses montre qu'elles ont une forte préférence pour les aliments riches en protéines.
Pour une croissance optimale, les aliments doivent contenir des protéines à hauteur d'au moins 30 à 40 % de la ration alimentaire.
Les juvéniles et les pré-adultes ont, semble t-il, tendance à manger plus et à montrer plus d'intérêt pour les matières végétales que les adultes.

On fournira donc à la population accueillie des feuilles, des plantes, des légumes, pour la partie végétale, et des escargots écrasés, des vers de terre et des vers de vase vivants, des lombrics aquatiques, des poissons ou des crevettes mortes, des artémies pour la partie carnée.
Elles consommeront aussi les aliments pour poissons ou pour crevettes.

Attention ! S'il est facile de contenter les écrevisses, il est encore plus facile de les sur-alimenter.
On distribuera la nourriture trois à quatre fois par semaine pour les adultes, et tous les jours pour les juvéniles en veillant à ne pas laisser de nourriture non consommée dans le bac.
Laissez leur nourriture pendant 12 à 24 h avant de la retirer.
Note : On pourra néanmoins laisser une litière de feuilles plusieurs jours.

Les feuilles d'automne sont vivement recommandées, car elles favorisent une mue saine.
Les escargots sont appréciés et souvent consommés.

Les écrevisses traînent et stockent souvent de la nourriture dans leurs cachettes pour une consommation ultérieure. Vérifiez-les de temps en temps pour éviter toute contamination bactérienne.

Ne leur donnez pas tout le temps la même nourriture mais apportez leur une alimentation la plus variée possible.
Les écrevisses deviennent plus agressives lorsqu'elles ont faim et peuvent même devenir cannibales.
N'oubliez pas que le calcium joue un rôle important dans la croissance des crustacés. Il est recommandé de leur fournir une alimentation riche en calcium, et/ou un complément de carbonate de calcium.
Pour cette raison, les écrevisses attraperont et mangeront tous les escargots présents dans le réservoir.
Dimorphisme
Les mâles ont des pinces beaucoup plus grandes et plus longues que celles des femelles.
Les femelles en revanche, ont une queue large et leur carapace est également légèrement plus grande.
Sur le ventre, les écrevisses mâles ont deux appendices en forme de L (spermiductes) et les femelles ont elles, un réceptacle circulaire entre les bases des deux dernières paires de pattes ambulatoires.
Dangerosité
 
 
 Faible
Les écrevisses de grande taille peuvent pincer, généralement sans gravité.
On évitera donc de la manipuler sans précaution.

Attention ! Les écrevisses américaines transmettent potentiellement la peste de l'écrevisse (aphanomycose) et ne doivent donc jamais être en contact avec les autres écrevisses qui y sont sensibles. Les spores de l'agent pathogène se trouvent dans l'eau dans laquelle les écrevisses américaines sont maintenues, il faut donc s'assurer qu'aucune eau, qu'aucun matériel, qu'aucune plante... ne puisse se retrouver dans l'aquarium des écrevisses du genre Astacus ou Cherax.

Porteuse saine, elles représentent une menace pour les espèces indigènes d'Asie et d'Europe (Keller et al., 2014), avec lesquelles elle est également susceptible d’entrer localement en compétition.
Maintenance
Population
3 minimum
Zone
Fond
Ratio M/F
1 / 2
Paramètres
Température
        18      22              24      30
pH
         7      7,5            7,5      8
GH
         10       15              20       25
Brassage
Aquarium
Volume
80 l minimum (100 l recommandé)
Longueur
80 cm minimum
En tant qu'espèce cavernicole elle est dépendante du flux détritique ainsi que de la quantité et de la qualité de l'eau de l'aquifère, elle est vraisemblablement délicate dans son milieu. Néanmoins, cette espèce s'est avérée robuste en captivité (Radice et Loftus 1995).
Les tentatives de sauvegarde de l'espèce en danger dans son milieu ont rapidement débouché sur la commercialisation. C'est donc une écrevisse facile à maintenir et à élever.

Si un bac de quarante litres peut suffire à un seul individu, élever cette écrevisse nécessitera un bac de quatre-vingt litres, voire plus encore pour éviter les conflits et assurer la stabilité des paramètres de l'eau.
Un mâle et une ou deux femelles peuvent être gardés ensemble dans un réservoir bien pourvu en cachettes diverses.

Attention ! Comme toutes les écrevisses, Procambarus milleri est connues pour être capable d'escalader les parois verticales, se qui leur permet de s'échapper de n'importe quel réservoir.Un couvercle hermétique sera donc essentiel.

Procambarus milleri vit naturellement dans des grottes sans lumière. Par conséquent, vous n'aurez besoin d'éclairage que pour la maintenance des plantes si le bac en contient.
Mais dans leur habitat naturel il n'y a pas de plantes. Si on reproduit leur milieu, on ne plantera pas le bac.

Les écrevisses adultes ne mangent généralement pas de plantes, mais elles peuvent les couper et les déchiqueter, comme le font la plupart des écrevisses. En revanche, les jeunes écrevisses, très gourmandes et toujours affamées, mangent les plantes.

Un bac idéal pour l'espèce sera donc dépourvu de plante, et sera composé de sable parsemé de surfaces dures offrant de nombreuses cachettes. Il n'y a pas besoin d'un substrat profond, 1 à 2,5 cm suffira.

Procambarus milleri n'a pas d'exigences particulières en matière de qualité de l'eau.
Sachant que les écrevisses sont assez "salissantes" et que le bac ne sera pas planté, un grand réservoir sera toujours préférable pour conserver la stabilité de la chimie de l'eau.

La température idéale de l'eau pour élever Procambarus milleri se situe entre 22 et 24 °C et le pH optimale entre 7,0 et 8,0. La dureté sera comprise entre GH 10 et GH 20 les écrevisses vivant dans des grottes calcaire.
Elles peuvent vivre dans l'eau du robinet de nombreuses régions qu'il faudra toutefois laisser vieillir pour en éliminer le chlore.

La filtration devra être adaptée au volume de l'aquarium bien sur, mais n'aura pas besoin d'être surdimensionnée.
Les filtres éponge ou Matten seront indispensables à l'élevage des jeunes, mais il faut savoir que les écrevisses peuvent hacher ce genre de filtres.
On pourra avantageusement faire des changements d'eau de 20 à 25 % chaque semaine et un nettoyage de surface du substrat est conseillé pour éviter la pollution (ammoniaque).

Toutes les écrevisses ont un exosquelette rigide qui protège leurs organes internes, mais empêche leur croissance. La mue leur permet de rejeter l'ancien exosquelette devenu trop étroit, et de restaurer les membres perdus.
Durant les six premiers mois de leur vie, les Procambarus milleri muent toutes les deux à trois semaines. Ensuite, la mue aura lieu tout les un à deux mois. Les individus adultes muent tous les six à douze mois.
Les éleveur signalent que cette espèce présente des taches blanches de mue près des yeux. Ces taches devenant très visibles juste avant la mue.

Lorsque l'écrevisse est sur le point de muer, elle cherche un endroit où se cacher, pour ne pas devenir la proie des autres écrevisses.

Une installation abondamment pourvue de cachettes réduira leur stress et assurera leur sécurité.
Procambarus milleri appréciera tous les types de feuilles, rochers, bois flotté, tuyaux de bambou (ou artificiels)... susceptibles de leur offrir un abris.

Attention ! Les ​​Procambarus sp., sont très agressives et territoriales. Bien qu'il puisse y avoir quelques exceptions à cette règle, il n'y a aucune garantie de cohabitation pacifique inter et même intra spécifique.
Il est donc préférable de maintenir ces écrevisses dans un aquarium spécifique de grand volume.

Les procambarus sp. peuvent se noyer si elles sont maintenues dans l'eau sans oxygénation ajouté. Cela rend les barboteurs d'air obligatoires. Certains éleveurs, au lieu du barboteur, place une pierre dans l'aquarium pour que les écrevisses puissent sortir de l'eau.

L'aquarium doit être à l'épreuve des évasions, car les écrevisses aiment se promener et passent facilement à travers de très petites fissures.

Comme pour tous les arthropodes, l'acclimatation douce est cruciale.
Avant d'ajouter les écrevisses, l'eau du réservoir doit être exempte de chlore et de tout autre produit chimique, et l'acclimation devra se faire goutte à goutte sur deux ou trois heures.

Disponibilité commerciale : Disponible

Depuis la redécouverte de cette espèce , sept spécimens ont été utilisés pour établir un programme d'élevage en captivité et sont maintenant vendus dans le commerce des aquariums en raison de leur adaptation à la vie en aquarium et de leur couleur attrayante (Radice et Loftus 1995).
Reproduction
Type
Ovipare
Difficulté
Courante
Paramètres
Température
22 à 24 °C
pH
7,5 à 8
GH
15 à 20 °GH
Les mâles reproducteurs sont actifs en février, mars et mai dans la nature. Comme cette espèce vit dans un environnement assez constant, les données recueillies indiquent que les écrevisses de Miller sont capables de se reproduire toute l'année (Loftus et al., 2001).

Selon la température, Procambarus milleri atteint la maturité vers l'âge de quatre à six mois.
La reproduction n'aura lieu que si la température de l'eau reste supérieure à 20°C.
Lorsqu'une femelle est prête à s'accoupler, elle permet à un mâle de s'approcher, de serrer ses pinces et de la mettre sur le dos.

Les femelles portent généralement entre dix et trente œufs. Les plus grosses femelles, les plus âgées, peuvent avoir plus d'œufs que les jeunes.
La femelle "grainée" utilise ses appendices pour garder les œufs propres et bien oxygénés. Lorsqu'elle portent des œufs, elle passe beaucoup de temps à se cacher.
Il faut de six à huit semaines aux oeufs pour éclore en fonction de la température. La température idéale semble se situer entre 22 et 24°C.

Les jeunes nouvellement éclos sont incapables de vivre séparés de leur mère dès les premiers jours. Il leur faut quelques mues pour être suffisamment grand pour la quitter définitivement.

Il semble que cette espèce d'écrevisse ne mange pas sa progéniture, si elle a à sa disposition suffisamment de nourriture et d'endroits où se cacher. Le cannibalisme semble assez rare, même entre juvéniles.

Les juvéniles peuvent se nourrir des mêmes aliments que ceux proposés aux adultes. Elle doit juste être proposée dans de plus petites proportions et plus fréquemment. En effet, une alimentation fréquente (une à deux fois par jour) est fortement recommandée. On comprend que l'élevage des jeunes sera facilité par la séparation provisoire d'avec les adultes.
Commentaires
Étymologie : Procambarus du latin Cambarus, altération du latin cammarus "homard" du grec ancien κάμμαρος (kámmaros ) et milleri, "de Miller", en l'honneur d'un ou d'une naturaliste non identifié(e) ?
Références
GBIF, IUCN, ERSS
- Cordeiro, J. in Nature Serve Explorer
- Cordeiro, J., Moler, P. & Crandall, K.A. 2010. Procambarus milleri. The IUCN Red List of Threatened Species 2010
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Pour citer cette fiche : "Procambarus milleri Hobbs, 1971" in B-Aqua / GP (2022)