Il est assez facile de différencier les écrevisses mâles et femelles, car il suffit de regarder sous la carapace, les organes reproducteurs. Aussi, au stade pré‐reproductif (juvénile), il est presque impossible de différencier les mâles des femelles à l'œil nu.
Chez certaines espèces, il peut également avoir d'autres critères tels que la taille, la coloration, les griffes, etc. Cependant, bon nombre de ces traits ne sont présents que chez les adultes matures et appartiennent à une espèce particulière.
Les écrevisses sont sexuellement dimorphes et leur sexe peut être déterminé de l'extérieur*.
Chez le mâle, la cinquième paire de pattes locomotrices porte des orifices génitaux (deux appendices en forme de L , les organes de transfert de sperme).
En outre, les deux premières paires d'appendices abdominaux (pléopodes) sont hypertrophiés en gonopodes. Le gonopode est un organe reproducteur mâle issu d'une modification d'appendices qui sont originellement des nageoires.
Chez la femelle, la troisième paire de pattes locomotrices porte des orifices
génitaux (réceptacle de sperme circulaire). Les premiers et deuxièmes pléopodes ne présentent pas d'hypertrophie.
Comment procéder ?
On retournera l'animal pour exposer sa face ventrale. On portera des gants pour les grandes espèces pouvant pincer fortement.
En regardant la partie inférieure de leur abdomen (la partie inférieure de la partie blanche du ventre), nous pouvons voir que les mâles ont un ensemble supplémentaire de pléopodes utilisés pour la fécondation interne.
Il y a une formation triangulaire de petites pattes (appendices en forme de L), qui a révélé un mâle.
Les femelles ont des réceptacles séminaux et n'ont pas les pléopodes supplémentaires visibles derrière les pattes ambulatoires.
*On notera que chez Procambarus fallax "virginalis", il n'y a que des femelles, la reproduction étant parthénogénétique.