Pavón real, Tucunaré intermedia, Royal peacock bass, black striped peacock.
Seuls les motifs les distinguent des autres Cichla : la ligne latérale est transformée en rangs de taches sombres irrégulières, tandis qu’elle est traversée de 6 ou 7 barres verticales, sous la nageoire dorsale, correspondant aux barres 1, 1a, 2, 2a, 3 et des barres additionnelles.

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Taxinomie
Descripteur : Machado-Allison, 1971
Classe: Actinopterygii
Ordre: Perciformes
Famille:  Cichlidae
Genre:  Cichla
Noms Communs
Pavón real, Tucunaré intermedia, Royal peacock bass, black striped peacock.
Membres du genre Cichla
Cichla piquiti (Kullander & Ferreira, 2006)
Cichla kelberi (Kullander, S.O. and E.J.G. Ferreira, 2006)
Cichla monoculus (Spix et Agassiz, 1831.)
Cichla ocellaris (Bloch & Schneider, 1801)
Cichla orinocensis (Humboldt, 1821)
Cichla temensis (Humboldt, 1821)
Cichla pinima (Kullander & Ferreira, 2006)
Cichla nigromaculata (Jardine & Schomburgk, 1843)
Cichla intermedia (Machado-Allison, 1971)
Cichla jariina (Kullander & Ferreira, 2006)
Cichla melaniae (Kullander & Ferreira, 2006)
Cichla pleiozona (Kullander & Ferreira, 2006)
Cichla thyrorus (Kullander & Ferreira, 2006)
Cichla vazzoleri (Kullander & Ferreira, 2006)
Cichla mirianae (Kullander & Ferreira)
Origine géographique
Aire d'origine : Amérique du sud
Colombia, Venezuela
L'aire de répartition du Cichla intermedia est particulièrement fragmenté. Ainsi on le trouve dans le canal de Casiquiare, dans la rivière Siapa et dans le canal principal du haut Orénoque après la rivière Cunucunuma (région de Casiquiare). Dans le haut Orénoque, elle se trouve dans le canal principal avant la confluence avec la rivière Ventuari et dans les rivières Inírida et Guaviare. Dans la haute plaine colombienne, on la trouve dans les rivières Vichada, Tomo et Bita. Dans les plaines éoliennes, elle se trouve dans le bassin du fleuve Cinaruco et, pour la section guyanaise du bassin moyen de l'Orénoque dans les États de l'Amazone et de Bolívar, dans les fleuves Cataniapo, Suapure, Caura et Aro.

Sa localité type est Río Casiquiare, Territoire fédéral Amazonas, Venezuela.
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce
Température
25 à 28 °C
Il habite le chenal principal des rivières, les bancs de sable, et les bras morts. Les cours d'eau où on le trouve sont oligotrophes, d'eau noire ou claire, de faible conductivité et de pH intermédiaire, comme l'Orénoque avant le delta de l'Orénoque-Ventuaire et la rivière Inírida, avec des valeurs de conductivité qui ne dépassent pas 10 µS/cm et un pH généralement acide (valeurs inférieures à 5,3), et le haut Orénoque dans la région de Casiquiare avec des valeurs de pH comprises entre 4,6 et 5. Dans la haute plaine (« altillanura ») de Colombie, on le trouve dans les rivières d'eau claire dont la conductivité ne dépasse généralement pas 10 µS/cm et dont les valeurs de pH sont comprises entre 5 et 7 unités, particulièrement élevées dans la rivière Bita (entre 5,9 et 10,1). Les cours d'eau et les lagunes de la rivière Capanaparo inférieure et moyenne (« plaines éoliennes »), présentent des valeurs modérées de pH (5,9) et de conductivité (55,3 µS/cm), près de leur embouchure dans le fleuve Orénoque. Le bassin du fleuve Caura, avec un pH compris entre 5,04 et 5,82 et une conductivité comprise entre 6 et 20 µS/cm.

Il est probablement migrateur comme les autres membres du genre cichla, avec des mouvements moyens, entre 100 et 500 km .
Description
Taille
: 19,2 à 48,5 cm SL  
: 0 cm SL
Régime
Carnivore
Cichla intermedia
Comme tous les représentants du genre Cichla, on note une profonde échancrure entre les rayons durs et les rayons mous de la nageoire dorsale.L’espèce type du genre est C. ocellaris

Seuls les motifs les distinguent des autres Cichla : la ligne latérale est transformée en rangs de taches sombres irrégulières, tandis qu’elle est traversée de 6 ou 7 barres verticales, sous la nageoire dorsale, correspondant aux barres 1, 1a, 2, da, 3 et des barres additionnelles.
La ligne latérale est continue
Ecailles rang E1 de 96 à 108. Absentes de la dorsale chez les juvéniles, en double rang chez les plus grands sauf sur les dernières membranes inter radia ires. Nageoire anale densément écaillée.
Forme globale plutôt allongée.
Epine dorsale 4 plus longue. Arêtes 5 et 6 des pectorales plus longues, parfois la 4ème également, chez les plus gros spécimens. Pour les pelviennes, c’est le rayon 1 et 2 qui sont les plus longs.
Couleur : globalement brune chez les spécimens préservés, mais d’ordinaire, sur le vivant, plutôt gris-bleu. Abdomen blanc, le long d’une ligne à mi-flanc, orange sur le côté. avec une bande préorbitale indistincte. Quelques points noirs derrière l’oeil. Les bandes sont plutôt effacées, peu marquées, irrégulièrement espacées.
La tête est bleuâtre dorsalement, jaune ou verdâtre sur les côté. Mâchoire inférieure et membrane branchio-stegale orange.
Oeil noir avec iris rouge.
Nageoires dorsales bleuâtres, dorsale souple avec 5 rangs de taches claires. Les autres nageoires sont d’un orange vif, parfois même rouge intense, dont la partie inférieure de la caudale.
 
Régime Alimentaire
Pour le genre Cichla, un régime carnivore est documenté, où les poissons prédominent et, dans une moindre mesure, les crustacés et autres invertébrés.
Dimorphisme
Bosse nucale des mâles âgés, juste en avant de la dorsale, qui constitue une réserve lipidique pendant la période de reproduction.
Maintenance
Une maintenance en aquarium est peu conseillée de par sa taille et ses tendances fortement prédatrices, c’est un poisson plutôt à réserver à un aquarium public de plusieurs mètres cubes.

Disponibilité commerciale : 

Sujets jeunes uniquement
Reproduction
Type
Ovipare
Commentaires
Comme d’autres Cichla, on peut parfois le trouver sous le nom de Tucunaré qui désigne surtout l’ensemble des représentants du genre.
D’après les descriptions (Machado Allison Wenemiller-2001) les couleurs varient selon l’environnement et l’état reproductif.
C’est l’un des spécimens de Cichla le plus coloré, le mieux connu et exploité localement pour la pêche commerciale. Pourtant, on le confond facilement avec d’autres dans les descriptions, probablement à cause du faible nombre de spécimens utilisés par les auteurs, dans une faible couverture géographique. Kullander et Ferreira ont étendu les recherches et ont découvert de nombreuses variantes phénotypiques. Ils estiment que sur les 15 espèces de Cichla décrites, distinctes d’un point de vue phylogénique, il est possible qu’il y en ait en fait entre 20 et 30.
Dans l’article « One species or four? Yes!...and, no. Or, arbitrary assignment of lineages to species obscures the diversification processes of Neotropical fishese » (lien ci-dessous) , on note par exemple 5 variantes de couleur pour C.intermedia, mais 21 variantes de couleurs pour C.pinima !
Références
https://svenkullander.se/publications/Kullander_Ferreira_Cichla_2006.pdf
Remise en question de la phylogénie des Cichla : https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0172349#pone.0172349.ref029
Fish base : https://www.fishbase.se/summary/Cichla-intermedia.html
Life map - NCBI : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/Taxonomy/Browser/wwwtax.cgi?id=50735&mode=info (phylogénie complète de C.ocellaris et autres du genre visibles à https://lifemap-ncbi.univ-lyon1.fr , en entrant les noms de genre et espèce dans le moteur de recherche)
Informations sur la biologie et techniques de pêche : https://www.acuteangling.com/amazon-gamefish/peacock-bass-species-guide.html