Loche ponctuée
Botia kubotai est une loche de rivière vive, claire et bien oxygénée sous couvert forestier. C'est une hôte intéressante pour les grands bacs "rivière" aux fonds sableux et rocheux que sa grande taille et ses moeurs grégaires prédestinent cependant aux grands bacs.

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Taxinomie
Descripteur : Kottelat, 2004
Classe: Actinopterygii
Ordre: Cypriniformes
Famille:  Cobitidae
Genre:  Botia
Synonymes
Aucun
Noms Communs
Loche ponctuée
Loche de Kubota
Pla Moo Lai Maek (thaï)
Kubota's Clown Loach (en)
Membres du genre Botia
Botia almorhae (Gray, 1831)
Botia birdi (Chaudhuri, 1909)
Botia dario (Hamilton, 1822)
Botia histrionica (Blyth, 1860)
Botia kubotai (Kottelat, 2004)
Botia lohachata (Chaudhuri, 1912)
Botia rostrata (Günther, 1868)
Botia striata (Narayan Rao, 1920)
Origine géographique
Aire d'origine : Asie
Myanmar, Thaïlande
Connue du bassin de la rivière Ataran dans le bassin inférieur de Salween, l'est du Myanmar et l'ouest de la Thaïlande, Botia kubotai semble être endémique au cours supérieur du bassin de la rivière Salween, autour de la frontière entre le Myanmar et la Thaïlande.
Les spécimens types ont été collectés dans le Megathat Chaung (ruisseau Megathat) dans le bassin supérieur de la rivière Ataran (connu sous le nom de Kasat en thaï), dans l'État de Kayin/Karen, au Myanmar et une autre population a été découverte plus tard dans la rivière Hanthayaw (Suriya en thaï), Province de Tak, Thaïlande.
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce
Botia kubotai fréquente les rivières et les ruisseaux affluents aux fonds sableux, graveleux et rocheux avec du bois flotté et litière de feuilles. Ces rivières présentent des sections à débit relativement lent de cours d'amont ombragés par la forêt, avec de l'eau claire bien oxygénée.
C'est un poisson grégaire vivant en groupe lâche.

La présence dominante à Khone tombe pendant la saison sèche, avec un petit pic au début de la saison des pluies. (Baran et al.2005 ). L'espèce est vraisemblablement potamodrome comme la plupart des autres membres du genre.

Dans le Hanthayaw, les plantes aquatiques comprennent Pogostemon helferi et une espèce de Cryptocoryne tandis que les espèces de poissons sympatriques En écologie, deux espèces ou populations sont dites sympatriques quand on les trouve dans la même zone géographiquecomprennent Acanthocobitis pictilis, Syncrossus berdmorei, Pangio fusca, Crossocheilus burmanicus, Parambassis pulcinella, Systomus orphoides, Pethia stoliczkana, Microdevario kubotai, Hampala salweenensis, Poropuntius scap. anognathus, Glyptothorax dorsalis, Batasio fluviatilis, B. feruminatus, Akysis vespa, Amblyceps caecutiens et Tetraodon cutcutia.

Dans l'Ataran, les autres poissons enregistrés comprennent Schistura vinciguerrae, S. robertsi, Garra sp. 'redtail' et Mastacembelus armatus ainsi que des membres non identifiés de Devario , Scaphiodonichthys, Tor, Neolissochilus, Garra et Schistura.
Des informations sur le commerce de l'espèce, son habitat et les tendances de sa population sont nécessaires avant que l'espèce puisse être évaluée.
Dans le passé, les populations sauvages étaient largement utilisées pour le commerce des aquariums. La présence de l'espèce dans le commerce a diminué ces dernières années, mais la raison en est incertaine, mais elle est très probablement due à l'instabilité politique dans cette région du Myanmar.
L'espèce pourrait se trouver menacée si sa popularité revenait.
Botia kubotai est évaluée comme "Données insuffisantes" jusqu'à ce que de plus amples informations soient disponibles.

L'espèce était populaire dans le commerce des aquariums au cours des dix dernières années et était fortement exploitée dans ses habitats.
Récemment, sa popularité a diminué et on ne la trouve qu'occasionnellement dans le commerce.
La protection de ses habitats (forêts de bassins versants, ruisseaux et cascades) est incertaine. Les tendances en matière d'habitat et de population doivent être surveillées.
Description
Taille
: 13 à 15 cm SL
Respiration
Branchiale
Longévité
10 à 12 ans
Régime
Carnivore
Botia kubotai se distingue des autres membres de ce groupe par son motif de couleur corporelle unique avec trois bandes noires et cinq barres noires laissant quatre paires de taches jaunes allongées ; avec l'âge, les barres et les rayures s'élargissent, les taches jaunes deviennent plus fines et des rangées de petites rayures jaunes s'ajoutent dans les rayures et dans les barres. (Kottelat, 2004)

Cette anastomose, ou rupture du schéma corporel, est typique de la plupart des Botia spp. et peut poser des problèmes d'identification. Les jeunes spécimens de B. kubotai en particulier sont souvent confondus avec ceux présentant un schéma juvénile similaire , en particulier B. histrionica .
Cependant, les barres horizontales sombres sur les flancs de B. kubotai se fendent généralement à un âge assez jeune et/ou développent des "pics" orientés horizontalement contrairement à celles de B. histrionica. Il semble également y avoir plus d'une forme de couleur de l' espèce, car certains adultes sont très foncés avec seulement de petites taches sur le corps, tandis que d'autres sont plus claires avec des taches plus grandes et de forme ovale.
 
Régime Alimentaire
Les Botia sont principalement carnivores. Leur régime alimentaire naturel comprend des mollusques aquatiques, des insectes, des vers et d'autres invertébrés. Toutefois, ils se nourrissent également de matières végétales si elles sont disponibles, y compris souvent des plantes aquatiques à feuilles molles.

En aquarium, ils ne sont généralement pas très difficiles à nourrir, acceptant plus grand majorité des nourritures sèches. On pourra leur proposer périodiquement des larves de chironomes vivants ou congelés, tubifex, artémies, des escargots... ainsi que des fruits et légumes frais tels que le concombre, le melon, les épinards ou des courgettes blanchies.
S'ils ont plutôt tendance à se nourrir au sol, ils peuvent parfaitement venir se nourrir dans la colonne d'eau, voire même en surface en se retournant.
Dimorphisme
Les femelles sexuellement matures de Botia kubotai sont normalement plus rondes que les mâles avec un museau arrondi, tandis que les mâles ont un museau allongé avec des lèvres sensiblement plus charnues.
Dangerosité
 
 
 Faible
Les Botia spp. possèdent des épines sub-oculaires pointues et mobiles qui sont normalement dissimulées dans une poche de peau mais dressées lorsqu'un individu est stressé, par exemple s'il est retiré de l'eau.
Il faut donc faire preuve de prudence car celles-ci peuvent s'emmêler dans les filets de capture et celles des plus gros spécimens peuvent percer la peau humaine.
Maintenance
Population
5 minimum (10 recommandé)
Zone
Inférieure
Ratio M/F
1 / 1
Paramètres
Température
        22      24              26      28
pH
         6      6,5            7      7,5
GH
         2       4              6       8
Brassage
Aquarium
Volume
250 l minimum (300 l recommandé)
Longueur
120 cm minimum (150 cm recommandé)
Les Botia kubotai sont grégaires. Elles forment des hiérarchies sociales complexes et doivent être maintenues en groupes d'au moins cinq ou six individus, mais de préférence dix ou douze. Lorsqu'elles sont gardées seules, ces loches peuvent devenir renfermées ou agressives envers les poissons de forme similaire, et si seulement un couple ou un trio sont achetés, l'individu dominant peut stresser les autres au point qu'ils arrêtent de se nourrir.

Botia kubotai, poisson de rivière à fortes variations saisonnières demande à être maintenu dans en bac rivière, le plus long possible, avec une eau vive et oxygénée.
Sans doute potamodrome, les variations saisonnières sont indispensables à sa maintenance et le bac devra être aménagé en conséquence.

Attention ! : On considère souvent qu'un poisson potamodrome ou qui, dans la nature, est soumis à de forte variations saisonnières, est facile à maintenir car supportant une large palette de paramètres de l'eau. En fait, c'est tout le contraire, un potamodrome ou un poisson soumis à de fortes variations saisonnières a un besoin vital de ces changements naturels. Il est donc impératif de les lui fournir. (N.D.A.)

Son habitat est constitué de ruisseaux aux fonds rocheux avec du gravier et on aménagera l'aquarium afin de restituer au mieux ce milieu. Des cailloux de différentes tailles, proposant aux poissons de nombreuses cachettes constitueront le décor le plus approprié. Une litière de feuilles est un ajout saisonnier intéressant.
Si les plantes ne sont pas indispensables, elles constituent cependant un milieu apaisant pour ce poisson plutôt timide.
Dans un grand bac, on pourra avantageusement créer une berge abondamment végétalisée et une zone caillouteuse, sans plante.

La filtration devra être puissante et modulable, afin de pouvoir reproduire les variations saisonnières de courant.
Les paramètres de l'eau devront aussi pouvoir être radicalement changés afin de restituer les changement que l'espèce subit lors des variations saisonnières et sa possible remontée en altitude.
Vous l'avez compris, la maintenance et, pourquoi pas, l'élevage, sera réservé aux aquariophiles averti(e)s.

Comme on l'a vu plus haut, c'est une espèce grégaire qui a besoin d'être entourée d'individus de sa propre espèce. La communication entre les individus réside en des mouvements de la tête et des "craquements".
Les spécimens d'un même groupe se connaissent individuellement et s'organisent en une sorte de classement.
Cette particularité permet sans doute aux poissons d'un même groupe de se mélanger à d'autres lors du frai, vraisemblablement collectif.
Dans un aquarium, chaque poisson doit avoir sa propre zone de quiétude. Les rapports d'agression intraspécifique sont toujours le fait de conditions de maintenance défavorables.
Cette espèce nocturne et crépusculaire est donc relativement pacifique, mais peut être agressive avec ses semblables, Un aquarium richement doté de cache individuelle est indispensable pour constituer un groupe de six poissons ou plus.

Maladie spécifique
Les botiidés sont également sensibles à une maladie communément appelée "maladie maigre" et caractérisée par une perte de poids. Ceci est particulièrement fréquent chez les spécimens nouvellement importés et semble être causé par une espèce du genre flagellé Spironucleus.
Il est possible de la soigner bien que les médicaments recommandés varient selon les pays. Les amateurs au Royaume-Uni ont tendance à utiliser l'antibiotique Levamisole et ceux aux États-Unis, le Fenbendazole (alias Panacur).

Comportements propres aux botiidés

Certaines habitudes comportementales des Botia spp. ont été enregistrées suffisamment souvent pour être considérés comme spécifiques du genre.

Par exemple, lors de batailles de domination qui se produisent assez souvent lorsque les poissons ont été introduits dans un nouvel aquarium ou que de nouveaux individus ont été ajoutés à un groupe existant, les protagonistes perdent normalement une grande partie de leur couleurs, un phénomène désormais connu sous le nom de "grisée".
De telles manifestations se produisent parfois également au sein d’un groupe établi, lorsque les individus cherchent à améliorer leur classement social.

Il est intéressant de noter que certaines observations suggèrent que le caractère du poisson le mieux classé, ou alpha, semble affecter celui de l'ensemble du groupe, même s'il faut dire que les études scientifiques sur le comportement des loches botiidés sont pratiquement inexistantes.

Il semble évident qu'ils affichent une certaine personnalité, certains spécimens étant naturellement plus audacieux ou plus agressifs que d'autres, par exemple. L'alpha est normalement le plus gros spécimen du groupe et souvent une femelle.

"L'observation" est aussi un comportement notable dans lequel les individus plus jeunes nagent flanc contre flanc avec les plus âgés, imitant chacun de leurs mouvements. Certains éleveurs rapportent que plusieurs poissons plus petits peuvent simultanément suivre un plus gros, avec même trois ou quatre de chaque côté !

La raison en est inconnue. Cela peut concerner un groupe dont les individus restent en contact les uns avec les autres lorsque les rivières gonflent en période d'inondation, réduisant peut-être la traînée en nageant "en formation" ou en ayant une autre fonction de communication (migratoire ?).
Il a été observé dans des aquariums avec un débit d'eau élevé ou faible et semble être habituel dans la mesure où certains individus observeront d'autres poissons si aucun congénère n'est présent.

Le son semble également être un facteur important de communication puisque ces loches sont capables de produire des clics audibles, ceux-ci augmentant en volume lorsque les poissons sont excités.
Les aspects comportementaux de ce phénomène restent largement sous-étudiés, mais on pense que les sons sont produits par le grincement des dents pharyngées ou des épines suboculaires .

Une autre curiosité est ce qu'on appelle la "danse des loches" qui implique un groupe entier nageant de manière constante et agitée autour des côtés du réservoir, en utilisant généralement toute la longueur et la hauteur.
Les raisons de ce phénomène sont inconnues et les rapports quant au moment où cela se produit varient, mais les déclencheurs les plus courants semblent être l'ajout de nourriture, d'eau fraîche ou de nouveaux congénères, et cela peut durer de quelques minutes à un jour ou plus. Il pourrait être lié à un comportement saisonnier précédent le frai. (NDLA)

Les botiidés s'installent aussi souvent dans des positions particulières, coincés verticalement ou latéralement entre des éléments de décor, ou même à plat sur le substrat. Il n’y a pas lieu de s’alarmer et cela semble être un comportement naturel au repos. (Seriously Fish,2011)

Disponibilité commerciale : Commun

Botia kubotai était populaire dans le commerce des aquariums au cours des dix dernières années et était fortement exploitée dans ses habitats. Récemment, sa popularité a diminué et on ne la trouve qu'occasionnellement dans le commerce.

Les spécimens commercialisés aujourd'hui sont en grande partie importés du Myanmar (M. Kottelat, comm. pers. 2011).
On veillera donc à se renseigner sur la provenance exacte des animaux convoités.

Cette espèce était disponible dans le hobby avant d'être décrite et est toujours vendue sous divers noms commerciaux, notamment : Botia 'angelicus', "loche marbrée" (marbled loach), 'Burmese border loach’, 'loche léopard' (‘leopard loach’), 'loche à rayures dorées', ‘cloud Botia‘, ‘gold-striped loach’...


L'élevage en nombre via l'utilisation d'hormones et cependant pratiqué.
Ces dernières années l'apparition d'un certain nombre d'hybrides sur le marché est à déplorer, incluant même un croisement apparent entre une forme de B. histrionica et Chromobotia macracanthus .
Reproduction
Type
Ovipare
Difficulté
Difficile
Paramètres
Température
22 à 26 °C
pH
6,5 à 7
GH
4 à 6 °GH
La majorité des loches botiidés ne sont pas été élevées dans des aquariums, bien que certaines, dont B. kubotai, soient produites sur une base commerciale via l'utilisation d'hormones.

En 2008, Mark Duffill, a récupéré un seul spécimen jeune (~ 40 mm SL) dans un grand aquarium communautaire contenant plusieurs adultes aux côtés de diverses autres espèces de loches et de cyprinidés. Les paramètres de l’eau se situaient dans les plages suggérées ci-dessus et les adultes recevaient une alimentation variée.

On connait mal la biologie de cette espèce, mais elle semble proche de celle des autres membres du genre, à savoir un comportement potamodrome saisonnier précédant la reproduction.
Un passage en eau profonde favorisant la production d'hormones sexuelles, pourrait bien en être la clef.

À moins de posséder un immense bac rivière permettant de recréer les conditions naturelles du frai (ou de pouvoir mettre en oeuvre des moyens techniques importants), il est peu probable de réussir la reproduction de ce poisson en captivité.
Commentaires
Etymologie : Botia, nom générique issu de la langue assami (assamais), langue indo-aryenne parlée en Assam dans la vallée du Brahmapoutre, et kubotai "de Kubota" en l'honneur de Katsuma Kubota (exportateur installé en Thaïlande (Siam Pet Fish Trading Company)).
Références
GBIF, IUCN,
Fishbase, Seriously Fish
- Baran, E., Baird, IG et Cans, G. "Bioécologie des pêches aux chutes de Khone (fleuve Mékong, sud du Laos)." WorldFish Center, Penang, Malaisie. (2005)
- Grant, S., "Fishes of the genus Botia Gray, 1831, in the Indian region (Teleostei: Botiidae)." in Ichthyofile Number 2: 1-106 (2007)
- Kottelat, M., "Botia kubotai, a new species of loach (Teleostei: Cobitidae) from the Ataran River basin (Myanmar), with comments on botiine nomenclature and diagnosis of a new genus." in Zootaxa 401:1-18 (2004)
- Kottelat, M., "Conspectus cobitidum: an inventory of the loaches of the world (Teleostei: Cypriniformes: Cobitoidei)." in Raffles Bulletin of Zoology Supplement 26: 1-199 (2012)
- Nalbant, T. T., "Sixty million years of evolution. Part one: family Botiidae (Pisces: Ostariophysi: Cobitoidea)." in Travaux du Museum d'Histoire Naturelle 'Grigore Antipa' 44: 309-333 (2002)
- Nalbant, T. T., "Hymenphysa, Hymenophysa, Syncrossus, Chromobotia and other problems in the systematics of Botiidae. A reply to Maurice Kottelat." in Travaux du Museum d'Histoire Naturelle 'Grigore Antipa' 47: 269-277 (2004)
- Šlechtová, V., J. Bohlen and H. H. Tan, "Families of Cobitoidea (Teleostei; Cypriniformes) as revealed from nuclear genetic data and the position of the mysterious genera Barbucca, Psilorhynchus, Serpenticobitis and Vaillantella." in Molecular Phylogenetics and Evolution 44(3): 1358-1365 (2007)
- Šlechtová, V., J. Bohlen, J. Freyhof and P. Ráb, "Molecular phylogeny of the Southeast Asian freshwater fish family Botiidae (Teleostei: Cobitoidea) and the origin of polyploidy in their evolution." in Molecular Phylogenetics and Evolution 39(2): 529-541 (2006)
- Tang, Q., B. Xiong, X. Yang and H. Liu, "Phylogeny of the East Asian botiine loaches (Cypriniformes, Botiidae) inferred from mitochondrial cytochrome b gene sequences." in Hydrobiologia 544(1): 249-258 (2005)
- Tang, Q., H. Liu, R. Mayden and B. Xiong, "Comparison of evolutionary rates in the mitochondrial DNA cytochrome b gene and control region and their implications for phylogeny of the Cobitoidea (Teleostei: Cypriniformes)." in Molecular Phylogenetics and Evolution 39(2): 347-357 (2006)
- Vidthayanon, C. "Botia kubotai." Liste rouge de l'UICN des espèces menacées 2012
- Vidthayanon, C., A. Termvidchakorn and M. Pe, "Inland fishes of Myanmar." Southeast Asian Fisheries Development Center (2005)

Pour citer cette fiche :"Botia kubotai, Kottelat, 2004" B-Aqua / GP (2023)