Rasbora à ocelle
Le Rasbora à ocelle fréquente les eaux acides des forêts côtières aux substrats sableux et tourbeux.
En voie de disparition dans son milieu, il doit pouvoir bénéficier d'un bac biotope spécifique permettant sa maintenance dans les meilleures conditions. La priorité doit être donnée à son élevage et à sa diffusion.


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Taxinomie
Descripteur : Duncker, 1904
Classe: Actinopterygii
Ordre: Cypriniformes
Famille:  Cyprinidae
Genre:  Brevibora
Synonymes
Rasbora dorsiocellata Duncker, 1904
Rasbora dorsiocellata var. macrophthalma Meinken, 1951
Rasbora macrophthalma Meinken, 1951
Noms Communs
Rasbora à ocelle
Rasnbora aux yeux émeraude
Engkruyuk (malais)
Seluang Nyanyak (malais)
Emerald eye rasnbora (en)
Eyespot rasbora (en)
Membres du genre Brevibora
Brevibora dorsiocellata (Duncker, 1904)
Brevibora cheeya (Liao & Tan, 2011)
Origine géographique
Aire d'origine : Asie
Indonésie, Malaisie
Cette espèce était autrefois connue dans les bassins des rivières Muar et Pahang en Malaisie péninsulaire (Zakaria-Ismail et al. à paraitre). On pense que la sous-population de la rivière Muar a disparu et sa présence dans le bassin de la rivière Pahang est actuellement incertaine.
En dehors de la Malaisie, cette espèce a été collectée dans le centre de Sumatra (Liao et Tan 2011).
En Malaisie péninsulaire, il est ,entre autre, présent dans les rivières Selai et Muar dans l'État de Johor et les marais en eau noire de Tasek Bera dans l'État de Pahang, tandis qu'à Sumatra, il serait présent dans la rivière Lalah, dans la province de Riau à l'est de l'île.

Quant à sa présence sur Bornéo, on a longtemps pensé que sa présence se limitait au sud (indonésien) de l’île. Il a été observé dans divers cours d’eau du bassin inférieur du Kapuas et de la rivière Ketungau dans la province de Kalimantan occidental (Kalimantan Barat), ainsi que dans des affluents du Sebangau Rivières Mentaya dans le Kalimantan central (Tengah de Kalimantan).
Cependant, il semble possible que certains, voire tous les enregistrement se rapportent à Brevibora cheeya.

Les enregistrements de Bornéo seraient erronés et résulteraient donc d'une incertitude taxonomique.
Un échantillonnage supplémentaire est nécessaire pour mieux caractériser l'aire de répartition de l'espèce.

La localité type est "Muar River, Tebinh Tinggi, Johore, Malaisie".
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce
pH
4 à 5
GH
0 à 4 °GH
Brevibora dorsiocellata fréquente les forêts côtières aux substrats sableux et tourbeux dans les eaux acides.
Il vit dans des cours d'eau et petits étangs caractérisés par une eau acide (jusqu'à pH 4) et très peu minéralisée. Certains de ces habitats sont classés comme forêts de tourbières.
Généralement en sous bois, la décomposition des feuilles les rend très riches en acides humiques dissous (Tanins).

Dans l'État de Sarawak, en Malaisie (Bornéo), L'espèce a été collectée dans une rivière aux eaux noires connue sous le nom de Sungai Kepayan qui coule à travers une forêt marécageuse de tourbe restante et intacte. En 1998, le pH a été mesuré à 4,1 et la profondeur variait de 20 cm à 2 mètres ou plus.
Les espèces de poissons syntopiques Deux espèces sont dites syntopiques quand elles vivent dans le même biotope.comprenaient Kryptopterus macrocéphalus, Osteochilus spilurus, Desmopuntius rhomboocellatus, Trigonopoma gracile, T. pauciperforatum, Sundadanio cf. axelrodi, Kottelatlimia pristes, Kryptopterus macrocephalus, Neohomaloptera johorensis, Nanobagrus fuscus, Ompok weberi, Silurichthys phaiosoma, Hemirhamphodon phaiosoma, Betta edithae, B. midas, Nandus nebulosus, Belontia hasselti[/F, Luciocephalus pulcher, Parosphromenus anjunganensis, P. ornaticauda, et Sphaerichthys osphromenoides.
Critère : B1ab(i,iii,iv,v)
Brevibora dorsiocellata est connue de la péninsule malaisienne et de Sumatra. L'état actuel des sous-populations de la péninsule malaisienne est incertain et l'espèce pourrait avoir disparu de la région.
La taille de la population est inconnue mais elle est susceptible de décliner en raison de la conversion des terres, du déclin de la qualité de l'habitat et de la collecte pour le commerce des aquariums.
Aucun effort de conservation n’est connu et aucune zone protégée n’est connue. La protection de l'habitat et la réglementation du commerce de l'espèce au sein de l'industrie de l'aquariophilie sont nécessaires pour empêcher un nouveau déclin de la population. L'espèce est classée "En voie de disparition" parce que la zone d'occurrence est probablement très restreinte (elle est estimée à moins de 1 000 km2 si les populations ont disparu), le nombre de localités est estimé inférieur à cinq et on observe un déclin continu de la zone d'occurrence, de la qualité de l'habitat, du nombre de sous-populations et du nombre d'individus matures.
Description
Taille
: 2,5 à 3 cm SL  
: 3 à 4 cm SL
Respiration
Branchiale
Longévité
3 à 4 ans
Régime
Carnivore
Il semble exister plusieurs formes géographiques de l'espèce dont au moins deux ont été vues dans le commerce.
Le plus courant est le poisson de couleur plutôt unie qui est produit commercialement en grand nombre et qui a gagné en popularité en raison de la tache réfléchissante bleu verdâtre brillante dans la partie inférieure de l'œil.
L'autre n'est disponible que de temps en temps et, selon toute vraisemblance, est capturé dans la nature.
Il est particulièrement attrayant car le pédoncule caudal et la base de la nageoire caudale sont baignés d'une coloration rouge roux dont l'étendue et l'intensité peuvent varier selon l'humeur, la condition et la maturité sexuelle du poisson.

B. cheeya Liao et Tan, 2011 peuvent être distingués de B. dorsiocellata par une combinaison de caractères comme suit : ligne latérale complète (25 à 30 écailles poreuses contre 4 à 9 ); plus d'écailles dans la rangée latérale (29-32 contre 25-27) ; taille adulte plus grande (39,0 mm SL contre 23,0 mm SL) ; tête et longueur prépectorale plus grandes ( longueur de la tête 28,5-30,0 % SL, contre 24,4-27,9 ; longueur prépectorale 29,6-32,9 % SL, contre 25,8-28,8). B. exilis Liao & Tan, 2014 se distingue des autres espèces par les caractères suivants : 10 écailles circumpédonculaires (vs. 12) ; contour antérieur de la tache de la nageoire dorsale allant du 2e rayon non ramifié aux quatre ou cinq premiers rayons ramifiés avec une membrane interradiale transparente entre le 1er et le 2e rayon non ramifié (vs. tache s'étendant du 1er rayon non ramifié et une membrane interradiale entre le 1er et le 2e rayon non ramifié rayons non hyalins) et un corps relativement plus élancé (profondeur du corps 19,3-24,7 % SL, contre 24,4-26,7).
 
Régime Alimentaire
Les analyses gastriques de spécimens sauvages ont révélé qu'il s'agissait d'un micro-prédateur se nourrissant de petits insectes, de vers, de crustacés et d'autres espèces de zooplancton.

En aquarium, il acceptera des aliments séchés d'une taille appropriée, mais devrait idéalement se voir proposer des repas, quotidiens au minimum, composés de petites proies vivantes tels que les daphnies, les artémies, les lombrics aquatiques et des larves diverses comme celles de moustiques ou de chironomes, pour le garder en bonne santé et provoquer la reproduction.

Attention ! : Un prédateur a tendance à trop manger si la nourriture est facile à saisir, il faut le nourrir seulement trois fois par semaine afin d'éviter des dommages de croissance, sauf à ne lui fournir que du vivant.
Un prédateur doit impérativement chasser pour son bien-être. Manger à sa faim ne suffit pas, il faut qu'il participe activement à la recherche et à la prise des proies afin d'attiser son instinct. Manger une nourriture morte n'aboutit qu'à une "clochardisation" préjudiciable à sa santé aussi bien mental que physique.
Un ou plusieurs jours de jeûne sont nécessaires à une croissance harmonieuse.
Dimorphisme
Les femelles matures ont un ventre visiblement plus rond et sont souvent un peu plus grandes que les mâles.
Dangerosité
 
 
 Aucun
Maintenance
Population
10 minimum (20 recommandé)
Zone
Supérieure
Ratio M/F
1 / 1
Paramètres
Température
        20      22              27      29
pH
         4,5      5,5            6,5      7
GH
         0       1              6       8
Brassage
Aquarium
Volume
80 l minimum (120 l recommandé)
Longueur
100 cm minimum
Brevibora dorsiocellata fréquente les forêts côtières aux substrats sableux et tourbeux dans les eaux acides.
Il vit dans des cours d'eau et petits étangs caractérisés par une eau acide (jusqu'à pH 4) et très peu minéralisée. Certains de ces habitats sont classés comme forêts de tourbières.
Généralement en sous bois, la décomposition des feuilles les rend très riches en acides humiques dissous (Tanins).
Cette espèce peut être trouvée dans les forêts côtières aux substrats sableux et tourbeux dans les eaux acides.

Les spécimens sauvages doivent être maintenus à un pH proche de 6, tandis que les spécimens d'élevage sont plus adaptés à une maintenance autour de 7.

On privilégiera donc un bac biotope de type "marécage forestier", d'eau acide et colorée sur substrat de tourbe.
Il sera faiblement éclairé et donc peu planté.
Le choix du décor n'est pas aussi critique que la qualité de l'eau, bien que cette espèce semble privilégier le couvert forestier ou une végétation riveraine abondante.

Un substrat meuble et sablonneux est probablement le meilleur choix, auquel on peut ajouter quelques racines et branches de hêtre ou de chêne flotté placées de manière à former de nombreux endroits ombragés.

L'ajout de litière de feuilles séchées souligne encore la sensation naturelle et, en plus d'offrir encore plus de couverture aux poissons, entraîne la croissance de colonies microbiennes au fur et à mesure de la décomposition. Ces micro-organismes peuvent constituer une source de nourriture secondaire précieuse pour les alevins, tandis que les tanins et autres produits chimiques libérés par les feuilles en décomposition seront bénéfiques pour cette espèce d'eau noire.

On choisira un éclairage assez faible, et l'utilisation de plantes aquatiques de type Microsorum, Taxiphyllum ou Cryptocoryne spp. tous capables de survivre dans de telles conditions.

La filtration doit être efficace mais plutôt douce. Elle peut avantageusement servir de support de tourbe.

Cette espèce peut constituer un complément idéal à une communauté paisible de ce biotope d'eau noire, douce et acide, et partager l'aquarium avec de petits Rasboras par exemple.
Elle ne rivalise cependant pas bien avec des espèces plus grandes ou plus délurées.

C'est un poisson de banc qui doit être maintenu en groupe d'au moins dix spécimens, et plus encore si possible.
Le maintenir en nombre important rendra non seulement les poissons moins nerveux, mais se traduira par un comportement plus naturel.
Le banc atténuera les comportements agressifs intra-spécifique. Il est aussi possible que le nombre participe à l'émulation nécessaire au frai et les mâles afficheront également leurs plus belles couleurs alors qu'ils rivaliseront les uns avec les autres pour attirer l'attention des femelles.

Attention ! : Les micro-prédateurs comme les Brevibora, ont besoin de chasser pour leur bien-être. Il est impératif de leur fournir régulièrement des proies vivantes afin d'attiser leur instinct.
Ne les nourrir qu'avec des paillettes sèches ou même des proies surgelées, conduit à une "clochardisation " délétère.

Disponibilité commerciale : Rare

L'espèce a été presque oubliée dans les années 1980, et c'est M. Takashi Amano qui fut responsable du retour de l'espèce en l'utilisant en banc important dans ses aquariums.

C'est un poisson d'ornement assez commun et on ignore actuellement si l'espèce est élevée ou non en captivité, et l'étendue des prélèvements dans les populations sauvages est inconnue.
Compte tenu de la perte de sous-populations dans la péninsule malaisienne, la population totale est susceptible d’être en déclin et le prélèvement de l'espèce pour le commerce des aquariums pourrait menacer certaines sous-populations, bien que l'étendue de cet impact soit inconnue.

B. dorsiocellata est parfois commercialisée sous le nom de rasbora aux yeux verts, aux yeux émeraude ou "hi- spot ".

Attention ! : L'espèce étant en voie de disparition, dans le cadre d'une aquariophilie responsable, on veillera à n'acquérir que des spécimens issus de l'élevage afin de ne pas ajouter de désagrément à cette espèce en danger dans son milieu.

Attention aussi au fait que les poissons élevés en captivité sont moins difficiles à maintenir à un pH entre 5 et 7 et les spécimens sauvages préféreront eux une eux plus douce et plus acide.
Reproduction
Type
Ovipare
Difficulté
Courante
Paramètres
Température
26 à 27 °C
pH
4,5 à 6
GH
0 à 4 °GH
Attention ! : L'espèce étant en voie de disparition dans son habitat naturel, sa reproduction et sa diffusion devra être une priorité pour l'aquariophile.

Dans son milieu naturel, il fraye dans des eaux peu profondes d'environ quinze centimètres, dans les zone forestières inondées par la saison des pluies.

La reproduction est proche de celle des rasboras.
Il s'agit d'une dispersion d'œufs non adhésifs, choisissant un feuillage aquatique à feuilles fines comme lieu de ponte. Le succès de la reproduction de cette espèce dépend largement de la chimie de l'eau. L'espèce a besoin d’une eau douce et acide correspondant à celle de son habitat naturel.
Si la filtration sur la tourbe n’est pas indispensable, elle contribuera probablement au succès de la reproduction.

L'aquarium de reproduction doit idéalement être doté de plantes à fines feuilles comme Cabomba et Myriophyllyum, et la mousse de Java. Des substituts synthétiques peuvent également être utilisés.
Les adultes doivent être conditionnés avec de la nourriture vivante.
Une fois que les parents conditionnés, la température doit être augmentée lentement jusqu'à 27 ° C. L’utilisation d’un filtre exhausteur est recommandé.

Une fois que toutes les conditions nécessaires sont réunies (surtout la chimie de l’eau !), le rasbora à ocelle se révèle être un géniteur relativement prolifique.

Après des courses rapides dans le feuillage aquatique, les mâles et les femelles adoptent une position côte à côte, émettent un nuage d’œufs et de sperme, puis reprennent la chasse après une brève pause. Cela peut durer un certain temps - environ deux heures – durant lesquelles environ cent à deux cents œufs peuvent être pondus.
Les parents doivent alors être retirés de l'aquarium d'élevage, afin d'empêcher tout comportement de « prédation d'œufs». Il est possible de placer en fond d’aquarium une grille laissant passer les œufs, mais pas les parents.

Il faut environ vingt-quatre à trente-six heures pour que les œufs fertiles éclosent à une température de 27°C.
À la naissance, les alevins sont translucides et mesurent environ trois à quatre millimètres de long. Ils ont besoin de trois à cinq jours supplémentaires pour absorber le sac vitellin avant de nager librement.
Une fois ce processus terminé, les jeunes nagent librement et, à ce stade, ont besoin d’aliments très fins, tels que des infusoires vivants, pendant une période allant jusqu’à quatorze jours, après quoi les alevins peuvent se nourrir avec des nauplies d’artémias. Si les infusoires ne sont pas disponibles, vous pouvez également utiliser des aliments préparés commerciaux pour les alevins.
Les alevins prennent leur coloration adulte vers dix à douze semaines.
Commentaires
Étymologie : Brevibora, vient du latin brevis, "court" et bora de Rasbora, genre dont Brevibora est par ailleurs détaché à cause de quelques vertèbres prédorsales différentes des espèces apparentées, et dorsiocellata, du latin dorsum, "dos" et ocellatus "ocellé, ayant de petits yeux", en référence au marquage sombre et arrondi de la nageoire dorsale de cette espèce.
Références
GBIF, IUCN,
Fishbase, Seriously fish
- Ahmad, A.B. "Brevibora dorsiocellata". Liste rouge de l'UICN des espèces menacées 2019
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- Kottelat, M., "The fishes of the inland waters of southeast Asia: a catalogue and core bibiography of the fishes known to occur in freshwaters, mangroves and estuaries." in The Raffles Bulletin of Zoology Supplement 27: 1-663 (2013)
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- Weber, M. & L.F. de Beaufort, "The fishes of the Indo- Australian Archipelago. III. Ostariophysi: II Cyprinoidea, Apodes, Synbranchi". Brill, Leiden. (1916)
- Weitzman, S.H. & R.P. Vari, "Miniaturization in South American freshwater fishes; an overview and discussion". in Proceedings of the Biological Society of Washington, 101: 444-465 (1988)

Vidéo Biotope : https://www.youtube.com/watch?v=EvGe8V5K_Sw

Pour citer cette fiche :"Brevibora dorsiocellata, Duncker, 1904" B-Aqua / TE, GP (2021-24