Macropode malais
Le Macropode malais est un grand poisson potamodrome des forêts marécageuses tourbeuses d'Asie.
Pour son bien-être, on lui réservera un grand bac biotope, une nourriture vivante abondante et des variations saisonnières marquées.


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Taxinomie
Descripteur : Cuvier, 1831
Classe: Actinopterygii
Ordre: Perciformes
Famille:  Osphronemidae
Genre:  Belontia
Synonymes
Polyacanthus hasselti Cuvier, 1831
Polyacanthus Einthovenii Bleeker, 1851
Polyacanthus Helfrichii Bleeker, 1855
Polyacanthus Kuhlii Bleeker, 1845
Polyacanthus olivaceus Bleeker, 1878
Noms Communs
Macropode malais
Gourami malais
Ketoprak (malais)
Sepat (malais)
Java Combtail (en)
Malay combtail (en)
Membres du genre Belontia
Belontia hasselti (Cuvier, 1831)
Belontia signata (Günther, 1861)
Origine géographique
Aire d'origine : Asie
Indonésie, Malaisie, Thaïlande, Vietnam
Belontia hasselti est largement distribué dans les iles de la Sonde, et est présent à Java, à Sumatra, dans les îles Bangka-Belitung, à Bornéo (Kalimantan) et dans la péninsule malaise, bien qu'elle semble absente du nord de Bornéo (Linke 1991, Kottelat et Widjanarti 2005, Tan et Ng 2005, Kottelat 2013). Il a également été signalé sur l'île de Phu Quoc dans le sud du Vietnam (Vasil'eva et al. 2013).
L'espèce est considérée comme localement éteinte à Singapour (BW Low, obs. pers. 2013-2018) et peut-être éteinte à Java (D. Lumbantobing, comm. pers. 2019).

La localité type est « Java, Indonésie ».
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce
pH
3 à 4
Belontia hasselti est principalement associé aux anciennes forêts marécageuses tourbeuses, mais on le trouve également dans les ruisseaux et marécages d'eau claire acide, les fossés de bord de route et, occasionnellement, dans les grandes étendues d'eau calmes (par exemple, lacs, réservoirs) (Kottelat et Widjanarti 2005, Tan et Ng 2005. ).

D'après Riede, K., (2004), l'espèce est potamodrome. Elle se déplacerait vers les zones inondées lors de la saison des pluies.

B. hasselti fréquente principalement les biotopes d'eau douce acides avec peu de mouvement d'eau, en particulier dans les anciennes tourbières forestières dans lesquelles l'eau est colorée en brun foncé par les acides humiques et d'autres produits chimiques libérés par la matière organique en décomposition.
Il en résulte une teneur négligeable en minéraux dissous et les valeurs de pH peuvent être aussi basses que 3,0 à 4,0. La dense canopée de la forêt tropicale au-dessus signifie que très peu de lumière pénètre à la surface de l'eau et que le substrat est normalement jonché de branches d'arbres tombées et de litière de feuilles.

Les espèces de plantes aquatiques peuvent inclure des représentants de genres tels que Cryptocoryne, Blyxa, Barclaya, Eleocharis, Utricularia et Lymnophila.

Un habitat typique de B. hasselti est la forêt de bruyères côtières de Rantau Abang, dans l'État de Terengganu, en Malaisie péninsulaire, qui consiste en de petits canaux d'eau s'écoulant lentement à travers des peuplements de végétation composés principalement d'une espèce de Melaleuca (myrte). Le substrat était un mélange de sable et de tourbe et d'eau acide (pH 4,5 en février 2009).
La diversité des espèces sympatriques dans ce milieu est notable. On trouve notamment Boraras maculatus, Brevibora cheeya, Cyclocheilichthys apogon, Osteochilus spilurus, Parachela maculicauda, ​​P. oxygastroides, Rasbora einthovenii, R. trilineata, Desmopuntius johorensis, Trigonopoma gracile, T. pauciperforatum, Lepidocephalichthys furcatus, Pangio alcoides, P. semicincta, Kryptopterus macrocephalus, Ompok leiacanthus, Wallago leerii, Hemibagrus nemurus, Pseudomystus leiacanthus, Clarias batrachus, C. meladerma, Parakysis verrucosa, Aplocheilus panchax, Hemirhamphodon pogonognathus, Monopterus albus, Nandus nebulosus, Pristolepis grooti, Betta imbellis, B. waseri, Luciocephalus pulcher, Parosphromenus paludicola, Trichopodus leerii, T. trichopterus, Trichopsis vittata, Channa bankanensis, C. lucius et C. striata.

Dans la tourbière du nord de Selangor, dans la péninsule malaisienne, cette espèce est présente aux côtés de nombreux autres poissons, notamment Rasbora cephalotaenia, R. einthovenii, R. kalochroma, Puntius hexazona, Nemacheilus selangoricus, Neohomaloptera johorensis, Kottelatlimia pristes, Mystus bimaculatus, Betta bellica, B. livida, Sphaerichthys osphromenoides, Trichopodus trichopterus et Luciocephalus pulcher.
L’espèce est considérée comme étant "Peu préoccupante" en raison de sa large répartition indigène (trouvée dans une grande partie de l’Asie du Sud-Est sundaique), ainsi que son abondance observée dans certaines zones où elle est présente. Cependant, il est probable qu’elle soit affectée par la conversion en cours des forêts de tourbières en forêts industrielles et en plantations de monoculture.

Ces dernières années, il a été observé que l’espèce était encore relativement commune dans les habitats d’eau acide appropriés de la péninsule malaisienne et de Sumatra (Tan et Ng 2005, JH Liew, comm. pers. 2018). Cependant, la tendance globale de la population est inconnue.
On pense que les populations de Java et de Singapour sont éteintes, mais cela est dû à la destruction de l'habitat avant les années 1960 (Alfred 1966).
Description
Taille
: 16 à 20 cm SL  
: 15 à 18 cm SL
Respiration
Branchiale, Labyrinthe
Longévité
12 à 15 ans
Régime
Carnivore
Belontia hasselti est morphologiquement proche de l'autre espèce du genre, B. signata, et son comportement est similaire.

Belontia hasselti diffère de manière très évidente de son seul congénère, B. signata, par sa coloration générale gris brunâtre (vs rougeâtre) et la présence (vs absence) d'un motif de type mosaïque dans les nageoires impaires.

Les Belontia ont un corps moyennement allongé, aplati latéralement et mesurent quinze à vingt centimètres  de long.
Les femelles restent légèrement plus petites chez les deux espèces et ont une forme de corps plus ferme. Parmi les nageoires impaires, la nageoire dorsale est supportée par seize à vingt rayons durs et neuf à treize rayons mous. Dans la nageoire anale, il y a treize à dix-sept rayons durs et dix à treize rayons mous, dans les nageoires ventrales, un rayon dur et cinq rayons mous. Les nageoires pelviennes (thoraciques) et la nageoire caudale sont sans rayons dures, onze à treize rayons sont dans les nageoires pectorales. Les nageoires dorsale et anale sont approximativement de la même longueur et presque symétriques l'une par rapport à l'autre.
Les deux nageoires sont pointues, plus longues chez les mâles que chez les femelles. La nageoire caudale est arrondie. Le branchiostège est composé de six parties.

La position de parenté du genre Belontia par rapport à d'autres anabantoïdes reste non résolue, et aucune preuve morphologique ou moléculaire ne se révèle concluante à ce jour.

Britz (1995) a suggéré qu'il pourrait représenter le groupe frère de tous les autres membres de la famille des Osphronemidae, sur la base du fait que le deuxième muscle releveur externe du deuxième arc branchial n'est pas modifié (comme chez Helostoma et la famille des Anabantidae), alors que chez d'autres osphronémides elle se modifie en une fine couche recouvrant toute la partie postérieure de la chambre supra-branchiale.

Dans la phylogénie moléculaire de Rüber et al. (2006) Belontia s'est avéré être le plus étroitement lié aux "gouramis géants" du genre Osphronemus , bien que les relations basales entre les osphronémides n'aient pas été retrouvées.

Comme d'autres taxons du sous-ordre des Anabantoidei, cette espèce possède un organe respiratoire accessoire appelé labyrinthe, qui permet au poisson de respirer l'air atmosphérique dans une certaine mesure. Composé d'organes suprabranchiaux appariés formés par l'expansion de la section épibranchiale (supérieure) du premier arc branchial et logés dans une chambre au-dessus des branchies, il contient de nombreux lambeaux de peau pliés et hautement vascularisés qui fonctionnent comme une grande surface respiratoire. Sa structure varie en complexité selon les espèces, tendant à être plus développée chez celles habitant des environnements plus difficiles.
 
Régime Alimentaire
Dans son milieu, Belontia hasselti se nourrit d'insectes et de larves à la surface de l'eau, de mollusques, de crustacés et de petits poissons.

En aquarium, il acceptera tous les types de nourriture, parfois après un temps d'adaptation.
En effet, s'il accepte donc facilement les aliments secs, il est cependant recommandé de lui offrir régulièrement des repas de petits aliments vivants tels que des vers, des daphnies, les larves de chironomes et les artémies.

Les très petites proies sont acceptées par les petits spécimens mais peuvent être ignorés par les adultes, qui s'attaqueront plus volontiers à de petits poissons, crevettes et gros insectes.

Attention ! : Les poissons sauvages, c'est à dire la plupart des spécimens disponibles à la vente, peuvent se montrer difficiles en matière d'alimentation. On leur réservera donc un régime fait des proies vivantes en abondance avant de leur proposer des aliments du commerce.
Dimorphisme
Les mâles adultes sont sensiblement plus grands et possèdent des nageoires non appariées plus allongées que les femelles, mais les juvéniles ne peuvent pas être sexés avec précision par des moyens externes.
Dangerosité
 
 
 Aucun
Maintenance
Population
3 minimum
Zone
Inférieure, Centrale
Ratio M/F
1 / 2
Paramètres
Température
        21      24              26      30
pH
         3      4            7      8,5
GH
         0       3              8       15
Brassage
Aquarium
Volume
250 l minimum (500 l recommandé)
Longueur
120 cm minimum
Potamodrome (Riede, K., 2004.), Belontia hasselti s'adapte à différentes conditions de milieu. Il est cependant important, pour son bien-être, de respecter les variations saisonnières découlant de sa migration vers les forêts inondées par les crues de la saison des pluies.

Si les adultes sont territoriaux et généralement solitaire, il semble que les juvéniles forment de petits bancs de quelques individus.
On le maintiendra en harem, ou en groupe si la taille de l'aquarium le permet.
Il faut cependant éviter d'associer des mâles ensembles dans un volume inférieur à cinq cents litres car les altercations seraient inévitables , leur caractère étant proche à celui des Macropodes.

Un substrat meuble et sablonneux avec des racines et des branches de bois placées de manière à former de nombreux endroits ombragés et des grottes sera privilégié.

L’ajout de litière de feuilles séchées (les feuilles de hêtre, de chêne ou autres accentuerait davantage la sensation naturelle et, avec elle, la croissance de colonies de microbes bénéfiques au fur et à mesure de la décomposition. Ceux-ci peuvent constituer une source de nourriture secondaire précieuse pour les alevins, tandis que les tanins et autres produits chimiques libérés par les feuilles en décomposition aideront à simuler un environnement d'eaux noires. Des cônes d’aulne peuvent également être utilisés à cette dernière fin.
Il est possible d'utiliser de la tourbe pour acidifier l'eau, mais pas nécessaire pour cette espèce.
En effet, utiliser de la tourbe naturelle, dont la collecte est à la fois non durable et destructrice pour l’environnement, reste difficilement defendable.

Un éclairage assez faible est recommandé et les espèces végétales de genres tels que Microsorum, Taxiphyllum, Cryptocoryne et Anubias sont les meilleures car elles pousseront dans de telles conditions acides.
Des plantes flottantes permettant de diffuser la lumière et servir de support à la ponte peuvent avantageusement être ajoutées.

Étant donné que cette espèce fréquente naturellement des environnements lents ou stagnants, la filtration, ou du moins le débit d’eau, ne devrait pas être très forte.
On eut cependant prévoir une possible variation du flux permettant de simuler les variations de milieu indispensable à cette espèce potamodrome.

L'aquarium doit être couvert, car ce prédateur peut sauter hors de l'eau.
Assurez-vous aussi de laisser un espace d'environ trois centimètres entre la surface de l'eau et le couvercle de l'aquarium car, comme tout anabantidé, le poisson a besoin d'accéder à l'air atmosphérique pour survivre.

Attention ! : On considère souvent qu'un poisson potamodrome ou qui, dans la nature, est soumis à de forte variations saisonnières, est facile à maintenir car supportant une large palette de paramètres de l'eau. En fait, ce n’est pas tout à fait vrai, un potamodrome ou un poisson soumis à de fortes variations saisonnières a un besoin vital de ces changements naturels. Il est donc impératif de les lui fournir. (N.D.A.)

Disponibilité commerciale : Rare

La conversion à grande échelle des forêts de tourbières en forêts industrielles et en plantations de monoculture constitue une menace pour cette espèce (Giam et al. 2012).
De plus l'espèce est un poisson comestible d'importance commerciale et est en déclin ces dernières années (Froese et Pauly 2017, BW Low, obs. pers. 2012).

Belontia hasselti est également occasionnellement trouvé dans le commerce des aquariums, et les poissons présents semblent être issus de prélèvements en milieu naturel car il n’a pas été largement élevé et dépend toujours de captures.

Il sera important de bien connaitre l'origine des poissons convoités, afin de les acclimater au mieux.
Reproduction
Type
Ovipare
Difficulté
Possible
Paramètres
Température
27 à 28 °C
pH
4 à 6
GH
3 à 8 °GH
Belontia hasselti est un constructeur de nids de bulles paternel (Ruber et al. 2006).

Le mâle construit un nid de bulles sous la surface de l'eau, dans les plantes flottantes ou surplombantes, et y protège les cinq cents à sept cents œufs qui y sont déposés après la ponte.
La femelle est alors éconduite et le mâle s'occupe seul de la progéniture.
Les œufs sont rose clair, de moins de un millimètre de diamètre. Ils éclosent deux à trois jours après la ponte.

On ne dispose pas de compte-rendu détaillé, mais la reproduction ne diffère sans doute pas de celle des Macropodes, sinon par son habitude potamodrome (Riede, K., 2004.).
Il migre vraisemblablement vers les zones inondées pour y frayer et on devra reproduire au mieux une saison des pluies et sa migration vers des eaux de faible profondeur, acides et très douces.

Danang Yonarta et al. donnent cependant des valeurs de pH élevées, de l'ordre de pH 6.1-7.8
ainsi que des températures de 26.0 à 29.4°C, et un taux d'oxygène de 5.4-5.7 mg.
Il serait intéressant de creuser la question de la migration qui permettrait de trancher. (NDLA)
Commentaires
Etymologie : Belontia provient d'un nom vernaculaire de Bornéo désignant une espèce non spécifiée, d'apparence similaire et hasselti en l'honneur de Johan Coenraad van Hasselt.

Cette espèce a été formellement décrite par Georges Cuvier en 1831 avec la localité type de "Java" et le type a été collecté en 1820 par le médecin et biologiste néerlandais Johan Coenraad van Hasselt (1797-1823), que Cuvier a honoré, avec son ami Heinrich Kuhl, par son nom spécifique.

Utilisation traditionnelle, scientifique et/ou commerciale :
Le Macropode malais est un poisson comestible d'importance commerciale, mais son utilisation est en déclin ces dernières années (Froese et Pauly 2017, B.W. Low, obs. pers. 2012).
Références
GBIF, IUCN,
Fishbase, Seriously fish
- Alfred, E.R. "The fresh-water fishes of Singapore". in Zoologische Verhandelingen 78: 3-68. (1966)
- Cuvier, G. and A. Valenciennes., "Histoire naturelle des poissons. Tome septième. Livre septième. Des Squamipennes. Livre huitième. Des poissons à pharyngiens labyrinthiformes." in Histoire naturelle des poissons. v. 7: 1-531 (1831)
- Eschmeyer, William N.; Fricke, Ron & van der Laan, Richard (eds.). "Polyacanthus hasselti". Catalog of Fishes. California Academy of Sciences. Retrieved 13 December 2019.
- Froese, Rainer, Pauly, Daniel Editors. "Belontia hasselti". in FishBase. World Wide Web electronic publication. (2017) Available at: www.fishbase.org.
- Giam, X., Koh, L.P., Tan, H.H., Miettinen, J., Tan, H.T.W. and Ng, P.K.L. 2012. Global extinctions of freshwater fishes follow peatland conversion in Sundaland. Frontiers in Ecology and the Environment 10(9): 465–470.
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- Linke, H. "Labyrinth Fish: The Bubble-Nest-Builders." Tetra-Press, Germany. (1991)
- Linke, H., "Labyrinth Fish: The Bubble Nest Builders." Tetra Press Germany. (1992)
- Low, B.W. "Belontia hasselti" IUCN Red List of Threatened Species 2019
- Müller, J.: et al., "Air breathing among fishes: an updated and annotated checklist". To be published. Currently, data entered from a draft, with original source references. (2022)
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- Riehl, R. and H.A. Baensch, "Aquarien Atlas". Band. 1. Melle: Mergus, Verlag für Natur-und Heimtierkunde, Germany. (1991)
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Pour citer cette fiche :"Belontia hasselti Cuvier, 1831" B-Aqua / TE, GP (2023-24)