Trigonopoma pauciperforatum
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TheEdge le 31/01/2018 11:51:54

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Grand Père le 12/11/2024 06:36:59
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Grand Père le 26/05/2024 16:24:36
Grand Père le 26/05/2024 15:34:45    
Rasbora à bande rouge
Trigonopoma pauciperforatum fréquente les cours d'eau boisés des basses terres, les marécages de tourbe, avec de l'eau claire et une épaisse litière de feuilles. Il est étroitement adapté (sténotopique) aux eaux acides et doit être maintenu en aquarium biotope "eau noire, acide et douce".

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Taxinomie
Descripteur : Weber & de Beaufort, 1916
Classe: Actinopterygii
Ordre: Cypriniformes
Famille:  Cyprinidae
Genre:  Trigonopoma
Synonymes
Rasbora pauciperforata (Weber & de Beaufort, 1916)
Rasbora agilis (Ahl, 1937)
Noms Communs
Rasbora à bande rouge
Glowlight rasbora (en)
Red line rasbora (en)
Membres du genre Trigonopoma
Trigonopoma pauciperforatum (Weber & de Beaufort, 1916)
Trigonopoma gracile (Kottelat, 1991)
Origine géographique
Aire d'origine : Asie
Brunei Darussalam, Cambodge, Indonésie, Malaisie, Thaïlande, Singapour, Thaïlande, Viet Nam
Décrit à partir de "Gunung Sahilan et Deli, Sumatra, Indonésie", mais actuellement considéré comme originaire de la Malaisie péninsulaire, de Singapour et des grandes îles de la Sonde de Bornéo et de Sumatra.

L'espèce est connue du bassin inférieur du Mékong au Viet Nam (le delta inférieur et l'île de Phu Quoc), dans l'est de la Thaïlande jusqu'aux bassins hydrographiques des Cardamome au Cambodge, dans la péninsule malaise, à Sumatra (Indonésie) et sur l'île de Bornéo au Kalimantan (Indonésie). , Sarawak (Malaisie) et Brunei Darussalam. En Malaisie péninsulaire, il est largement distribué et a été collecté dans les États de Perak, Terengganu, Pahang et Johor. Les signalements à Singapour sont limités, tandis qu'à Sumatra, il a été signalé dans les bassins de Siak, Indragiri, Batanghari, Musi et Way Sekampung. À Bornéo, la majorité des collectes ont eu lieu dans les bassins de Kapuas et Barito (Kalimantan), avec des mentions au Sarawak (bassin de Sadong) et au Brunei Darussalam (bassins de Belait et Ingei). Sa zone d'occurrence (EOO) est estimée à 2 291 000 km2.

Cette espèce a été enregistrée comme étant localement commune dans un certain nombre de localités des bassins de la Sonde (péninsule de Malaisie, Sumatram et Bornéo), mais peu commune au Cambodge et au Viet Nam. La taille totale de la population adulte est incertaine, mais elle est probablement très importante et compterait plus de 10 000 individus, compte tenu de son aire de répartition relativement très large. Dans certaines parties de la Malaisie péninsulaire, de Sumatra et de Bornéo, un certain nombre de sous-populations sont probablement isolées les unes des autres en raison de la perte ou de la dégradation de l'habitat due à l'expansion massive des plantations de palmiers à huile dans les basses terres de ces régions. La population est donc probablement fragmentée, mais pas gravement fragmentée.
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce
Trigonopoma pauciperforatum fréquente les ruisseaux boisés en plaines, les tourbières. Il préfère l'eau douce, acide avec une épaisse litière de feuilles relâchant des tanins.

L'espèce est pélagique de petite taille qui habite les cours d'eau boisés des basses terres, les marécages de tourbe, avec de l'eau claire et une épaisse litière de feuilles. Il préfère les eaux douces, acides et tachées de tanins et est classée comme poisson d'eau douce étroitement adapté (sténotopique) Se dit d'une espèce présentant un faible intervalle de tolérance aux facteurs écologiques abiotiques et aux autres conditions environnementales. aux eaux acides selon Ng et al. (1994).

On la trouve dans les tourbières et les ruisseaux des forêts de tourbières secondaires (Vidthayanon, C., 2002). Commune dans les ruisseaux forestiers et les eaux noires claires (Kottelat, M. and E. Widjanarti, 2005), on la rencontre aux niveaux intermédiaires jusqu'à la surface dans les eaux peu profondes, lentes et stagnantes, les marais et les marécages, généralement sous le couvert forestier.
Elle semble apprécier les petites trouées dans la végétation généralement dense.

Ces eaux ont une teneur négligeable en minéraux dissous et le pH peut descendre jusqu'à 3,0 ou 4,0.
La dense canopée de la forêt tropicale au-dessus signifie que très peu de lumière pénètre à la surface de l’eau et que le substrat est normalement jonché de branches d’arbres tombées et de feuilles pourries.
Les habitats d'eau claire sont globalement similaires en termes de chimie de l'eau, mais dans de nombreux cas, la végétation aquatique pousse abondamment et comprend souvent des représentants de genres tels que Cryptocoryne, Blyxa, Barclaya, Eleocharis, Utricularia et Lymnophila.

Dans le parc national très diversifié de Danau Sentarum, dans le bassin de la rivière Kapuas, Kalimantan occidental, Bornéo, l’espèce apparaît sympatriquement avec plus de deux cents autres espèces de poissons, dont Trigonopoma gracile, Barbonymus schwanenfeldii, Barbodes everetii, B. kuchingensis, Desmopuntius trifasciatus, Rasbora caudimaculata, R. céphalotaenia, R. sarawakensis, R. trilineata, Trigonopoma pauciperforatum, T. gracile, Homaloptera nebulosus, H. orthogoniata, Nemacheilus saravacensis, Vaillantella cinnamomea, Chromobotia macracanthus, Syncrossus hymenophysa, Pangio semicincta, Hemibagrus wyckii, Mystus castaneus, M. singaringan, Kryptopterus bicirrhis,Crossocheilus oblongus, Cyclocheilichthys janthochir, Epalzeorhynchos kalopterus, Paracrossochilus vittatus, Puntius endecanalis, Nemacheilus saravacensis, N. spiniferus, Syncrossus hymenophysa, Datnioides microlepis, Nandus nebulosus, Helostoma temminkii, Channa pleurophthalma et Mastacembelus erythrotaen.

Dans la forêt de bruyères côtières de Rantau Abang, dans l'État de Terengganu, en Malaisie péninsulaire, qui consiste en de petits canaux d'eau s'écoulant lentement à travers des peuplements de végétation composés principalement d'une espèce de Melaleuca (myrte), le substrat est un mélange de sable et de tourbe et d'eau acide (pH 4,5 en février 2009).
La diversité des espèces sympatriques En écologie, deux espèces ou populations sont dites sympatriques quand on les trouve dans la même zone géographiquedans ce milieu est notable. On trouve notamment Belontia hasselti, Boraras maculatus, Brevibora cheeya, Cyclocheilichthys apogon, Osteochilus spilurus, Parachela maculicauda, ​​P. oxygastroides, Rasbora einthovenii, R. trilineata, Desmopuntius johorensis, Trigonopoma gracile, T. pauciperforatum, Lepidocephalichthys furcatus, Pangio alcoïdes, P. semicincta, Kryptopterus macrocephalus, Ompok leiacanthus, Wallago leeri, Hemibagrus nemurus, Pseudomystus leiacanthus, Clarias batrachus, C. meladerma, Parakysis verrucosus, Aplocheilus panchax, Hemirhamphodon pogonognathus, Monopterus albus, Nandus nebulosus, Pristolepis grootii, Betta imbellis, B. waseri, Luciocephalus pulcher, Parosphromenus paludicola, Trichopodus leerii, T. trichopterus, Trichopsis vittata, Channa bankanensis, C. lucius et C. striata.

Dans l'État de Sarawak, en Malaisie (Bornéo), L'espèce a été collectée dans une rivière aux eaux noires connue sous le nom de Sungai Kepayan qui coule à travers une forêt marécageuse de tourbe restante et intacte. En 1998, le pH a été mesuré à 4,1 et la profondeur variait de 20 cm à 2 mètres ou plus.
Les espèces de poissons syntopiques Deux espèces sont dites syntopiques quand elles vivent dans le même biotope.comprenaient Kryptopterus macrocéphalus, Osteochilus spilurus, Desmopuntius rhomboocellatus, Brevibora dorsiocellata, Trigonopoma gracile, T. pauciperforatum, Sundadanio cf. axelrodi, Kottelatlimia pristes, Kryptopterus macrocephalus, Neohomaloptera johorensis, Nanobagrus fuscus, Ompok weberi, Silurichthys phaiosoma, Hemirhamphodon phaiosoma, Betta edithae, B. midas, Nandus nebulosus, Belontia hasselti[/F, Luciocephalus pulcher, Parosphromenus anjunganensis, P. ornaticauda, et Sphaerichthys osphromenoides.

Dans le bassin de la Batang Kerang, au sud-ouest du Sarawak, l'espèce a été signalée aux côtés de nombreuses espèces sympatriques En écologie, deux espèces ou populations sont dites sympatriques quand on les trouve dans la même zone géographiquedont Helostoma temminckii, Anabas testudineus, Luciocephalus pulcher, Trichopodus pectoralis, Trichopodus trichopterus, Channa lucius, Cyclocheilichthys apogon, Hampala macrolepidota, Osteochilus hasseltii, Puntius kuchingensis, Rasbora caudimaculata, Pangio semicincta, Leiocassis micropogon et Carinotetraodon salivator, Acanthopsoides robertsi.
Trigonopoma pauciperforatum est classé dans la catégorie "Préoccupation mineure" en raison de sa grande taille de population pouvant dépasser dix mille individus matures, de son aire de répartition relativement très large avec une zone d'occurrence (EOO) de 2 291 000 km2 et de l'absence de menaces majeures sur l'espèce. à l'échelle de l'aire de répartition à l'heure actuelle.
Néanmoins, il est nécessaire de souligner que la population est susceptible d'être fragmentée en raison de la perte ou de la dégradation de l'habitat, principalement due à l'expansion massive des plantations de palmiers à huile dans toute la région de la Sonde.

Certaines parties de l'aire de répartition de l'espèce se trouvent cependant dans des zones protégées comme les parcs nationaux de Berbak, Tanjung Puting et Sebangau.

Les données sur la zone d'occupation (AOO) et l'abondance mondiale sont encore très limitées, et ces données sont cruciales pour évaluer correctement la taille et la tendance de la population. Une enquête plus approfondie est donc cruciale.
Description
Taille
: 5,5 à 7 cm SL  
: 6 à 7,5 cm SL
Respiration
Branchiale
Longévité
6 à 8 ans
Régime
Carnivore
Les espèces de Trigonopoma ont un corps allongé et aplati latéralement qui atteint une longueur maximale de six à sept centimètres 5,5 à 7 cm SL maximum noté par Arnold et Ahl (1938) sur un mâle.

La tête est pointue, le corps élancé.
La ligne latérale incomplète. La hauteur de la nageoire dorsale est supérieure à la profondeur du corps qui est très fin avec de longues nageoires (Rainboth, W.J., 1996).
La nageoire caudale est fourchue.
L'espèce arbore une bande colorée sur les côtés du corps. Cependant, cette ligne latérale est incomplète ou parfois totalement absente.
En effet, cette espèce est vendue sous le nom de Rasbora à bande rouge, mais le terme est quelque peu abusif car, en réalité, la couleur de la bande latérale qui donne naissance à ce nom peut varier de l'orange foncé au doré selon la localité de collecte du poisson ainsi que régime alimentaire, condition physique et même humeur.
Certains spécimens ont également une deuxième bande sombre sous l’autre qui semble varier en longueur et en intensité en fonction d’un ensemble similaire de facteurs. Les poissons plus âgés ont tendance à posséder une plus grande bordure noire sur les écailles, en particulier dans la partie ventrale du corps.

Le genre Trigonopoma a été créé en 2010 par Liao, Kullander & Fang, dans le but de mettre de l'ordre dans le "fourre-tout" du genre Rasbora, et ne comprend que deux espèces, précédemment attribuées au genre Rasbora, qui sont Trigonopoma gracile et Trigonopoma pauciperforatum. Il ne diffère du genre Rasbora par la couverture branchiale triangulaire réduite dans la moitié supérieure.

On écrit parfois dans la littérature que T. pauciperforatum ressemble beaucoup à R. agilis et se produit en sympatrie, mais bien qu'il soit répertorié comme valide par certaines sources, ce dernier est un synonyme plus récent du premier.
R. agilis avait auparavant été utilisé pour désigner un poisson décrit par Ahl sous le nom de R. taeniata, a ensuite été redécrit sous le nom de R. gracilis par Kottelat en 1991 et est maintenant connu sous le nom de Trigonopoma gracile. C'est un poisson plus petit et plus délicat que T. pauciperforatum , il a des nageoires relativement plus longues et la bande latérale est de couleur foncée, mais il a été représenté dans un livre de Brittan de 1971 intitulé R. agilis et c'est probablement de là qu'est née une grande partie de la confusion.

Note : Il ressemble un peu à Hemigrammus erythrozonus de la rivière Essequibo en Guyane, bien que le museau de T. pauciperforatum est beaucoup plus pointu et que la nageoire adipeuse soit absente. 
Régime Alimentaire
Trigonopoma pauciperforatum est un micro-prédateur se nourrissant de petits insectes, vers, crustacés et autres zooplanctons de la nature.

Les analyses d'estomac de spécimens sauvages ont révélé qu'il s'agissait d'un microprédateur se nourrissant de petits insectes, vers, crustacés et autres zooplanctons.

En aquarium, il est facile à nourrir. On peut lui offrir des aliments secs (paillettes, granules...) ou congelés, mais des repas réguliers composés de petits aliments vivants tels que vers du sang, daphnies et artémies... seront gages de bonnes santés physique et mentale, et de croissance harmonieuse.

Les espèces de "Rasbora" jouent des rôles trophiques importants en tant que prédateurs et proies, et sont des omnivores pélagiques qui se nourrissent principalement de petits animaux (Brittan 1972, Ward-Campbell et al. 2005).

Attention ! : Un prédateur a tendance à trop manger si la nourriture est facile à saisir, il faut le nourrir seulement trois fois par semaine afin d'éviter des dommages de croissance, sauf à ne lui fournir que du vivant.
Un prédateur doit impérativement chasser pour son bien-être. Manger à sa faim ne suffit pas, il faut qu'il participe activement à la recherche et à la prise des proies afin d'attiser son instinct. Manger une nourriture morte n'aboutit qu'à une "clochardisation" préjudiciable à sa santé aussi bien mental que physique.
Un ou plusieurs jours de jeûne sont nécessaires à une croissance harmonieuse.
Dimorphisme
Les femelles matures de T. gracile ont un ventre sensiblement plus rond et sont souvent un peu plus grandes.

Les mâles sont plus minces et arborent des couleurs plus intenses.
Dangerosité
 
 
 Aucun
Maintenance
Population
10 minimum (20 recommandé)
Zone
Centrale
Ratio M/F
1 / 1
Paramètres
Température
        21      23              27      28
pH
         4      5,5            6,5      7,5
GH
         0       1              4       6
Brassage
Aquarium
Volume
120 l minimum (250 l recommandé)
Longueur
100 cm minimum (120 cm recommandé)
Trigonopoma pauciperforatum fréquente les cours d'eau boisés, les marécages de tourbe, avec de l'eau claire et une épaisse litière de feuilles. Il préfère les eaux douces peu profondes, acides et tachées de tanins car il est classé comme poisson d'eau douce étroitement adapté (sténotopique) Se dit d'une espèce présentant un faible intervalle de tolérance aux facteurs écologiques abiotiques et aux autres conditions environnementales. aux eaux acides selon Ng et al. (1994).
Il semble apprécier les petites trouées dans la végétation généralement dense.
Ces eaux ont une teneur négligeable en minéraux dissous et le pH peut descendre jusqu'à 3,0 ou 4,0.
La dense canopée de la forêt tropicale au-dessus signifie que très peu de lumière pénètre à la surface de l’eau et que le substrat est normalement jonché de branches d’arbres tombées et de feuilles pourries.
Les habitats d'eau claire sont globalement similaires en termes de chimie de l'eau, mais dans de nombreux cas, la végétation aquatique pousse abondamment et comprend souvent des représentants de genres tels que Cryptocoryne, Blyxa, Barclaya, Eleocharis, Utricularia et Lymnophila.

C'est un poisson qui doit être maintenu en bac biotope copiant son habitat d'eau noire, acide, mais oxygénée.
On lui réservera donc un bac de faible profondeur, au courant possiblement soutenu de type rivière forestière tourbeuse, avec des variations saisonnières marquées.

Si la température ne varient pas beaucoup dans ce milieu, le débit et, dans une moindre mesure, la chimie de l'eau sont modifiés par la saisons des pluies. Le milieu s'ouvre à la forêt inondée où les poissons trouvent une nourriture abondante et des conditions de frai idéale (NDLA).

Un substrat meuble et sablonneux est préférable, auquel devra être ajouté de la tourbe pour acidifier l'eau et/ou une litière de feuilles séchées.

On aménagera l'aquarium de bois flotté, de branchages, afin d'offrir de bonnes cachettes.
On peut y ajouter des plantes aquatiques capables de survivre dans de telles conditions (eau noire, acide et vive) telles que Microsorum, Taxiphyllum et Cryptocoryne spp., Blyxa, Barclaya, Eleocharis, Utricularia et Lymnophila...

Le poisson provenant de zones forestières, l'éclairage restera modeste, mais sera surtout choisi en fonction des plantes cultivées.

La filtration, devra être efficace sans provoquer de remous. On pourra y ajouter de la tourbe.

Trigonopoma gracile est une espèce de banc par nature. Il est impératif de le maintenir en groupe d’au moins dix à douze spécimens. Cela le rendra moins nerveux et son comportement sera plus naturel. Les mâles arboreront également des couleurs plus vives pour se mesurer et tenter d'attirer l’attention des femelles.

On pourrait être tenté par son accueil en bac communautaire, mais elle doit être le fruit d'une reflexion poussée.
D'après les rares informations disponibles, il semble que cette espèce soit pacifique à la fois avec ses congénères et avec les autres poissons et il n'existe aucun rapport faisant état d'agression à ses camarades de réservoir, bien que les œufs et les alevins de ces derniers puissent en être la proie.

Cependant, ses exigences environnementales et sa taille adulte limitent déjà le choix de compagnons appropriés.
Des cyprinidés de banc paisibles et de très petite taille, tels que Boraras, Trigonostigma et Sundadanio spp. vivant dans les eaux noires sont des colocataires éligibles.
Des loches comme Pangio , Acanthopsoides ou des Lepidocephalichthys spp. peuvent être aussi de bons choix... Si la taille du bac le permet. S'il faut compter deux cents litres pour un banc de T. gracile on optera pour un bac de trois à quatre cents litres pour une communauté.

Attention ! : Les prédateurs comme les Trigonopoma, ont besoin de chasser pour leur bien-être. Il est impératif de leur fournir régulièrement des proies vivantes afin d'attiser leur instinct.
Ne les nourrir qu'avec des paillettes sèches ou même des proies surgelées, conduit à une "clochardisation" délétère.

Disponibilité commerciale : Disponible

L’espèce est très populaire dans le commerce des aquariums, principalement en Indonésie et en Thaïlande, et l'espèce peut être aussi menacée par la surpêche.
On veillera donc à bien connaitre l'origine des poissons convoités.
Reproduction
Type
Ovipare
Difficulté
Possible
Paramètres
Température
23 à 27 °C
pH
5 à 6
GH
1 à 4 °GH
T. pauciperforatum, comme la plupart des petits cyprinidés, disperse ses œufs et ne dispense aucun soin parental.

Lorsque les poissons sont en bonne santé et que les paramètres sont favorables, ils frayent souvent*.
Dans un aquarium mature, il est possible qu'un petit nombre d'alevins apparaissent spontanément.

Cependant, si vous souhaitez obtenir une abondante descendance, une approche plus contrôlée sera nécessaire.
Le groupe d'adultes peut toujours être conditionné ensemble, mais un bac plus petit doit également être installé et rempli d'eau de l'aquarium d'ensemble. Celui-ci doit être très faiblement éclairé et la base recouverte d'une sorte de filet ou grille suffisamment grande pour que les œufs puissent tomber, mais suffisamment petite pour que les adultes ne puissent pas les atteindre.
Un tapis en plastique de type "gazon" largement disponible peut également être utilisé et fonctionne bien, tout comme une couche de billes de verre.
Vous pouvez également remplir une grande partie du bac avec une plante à feuilles fines telle que Taxiphyllum spp. ou les vadrouilles de frai qui peuvent également donner des résultats satisfaisant.

L'eau elle-même doit avoir un pH acide et une température proche de l'extrémité supérieure de la plage suggérée ci-dessus. Un filtre éponge alimenté par l'air ou une ou plusieurs pierres à air doivent également être inclus pour assurer l'oxygénation et le mouvement de l'eau.

Lorsque les adultes sont prêts à frayer et que les femelles semblent gravides, un ou deux couples doivent alors y être introduits et la ponte devrait avoir lieu le lendemain matin.
Une alternative consiste à faire frayer les poissons en groupe avec une demi-douzaine de spécimens de chaque sexe, ce qui constitue un bon nombre, bien qu'un aquarium plus grand puisse alors être nécessaire.

Dans les deux cas, les adultes mangeront probablement les œufs s’ils en ont l’occasion et devraient être retirés dès qu’ils sont remarqués. Ceux-ci devraient éclore dans dix-huit à quarante huit heures selon la température de l'eau et les alevins nager librement après trois à quatre jours.
Ils doivent être nourris avec un aliment de qualité infusoire pendant les premiers jours jusqu'à ce qu'ils soient suffisamment gros pour accepter des micro-vers, des nauplii d'Artemia ou autres proies minuscules.

* Attention ! : La reproduction épuise les poissons et des phases de repos, naturellement induites par les changements saisonniers, sont nécessaires à leur bonne santé.
Commentaires
Etymologie : Trigonopoma, du grec τρίγωνος (trígônos), "triangulaire" et poma sans doute du grec πῶμα (pôma) "couvercle, couverture", le genre Trigonopoma se distinguant du genre Rasbora par la couverture branchiale triangulaire réduite dans la moitié supérieure... et pauciperforatum, du latin pauci "peu" comme préfixe
et perforatum "perforé", (peu trouée), en référence au petit nombre d'écailles canaliculées de la ligne latérale. (Cette dernière information demande confirmation car non sourcée)
Références
GBIF, IUCN,
Fishbase, Seriously fish
- Brittan, M. R. "A revision of the Indo-Malayan fresh-water fish genus Rasbora". in Volume 3 de Monograph, Institute of Science and Technology, Manilla (1954).
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- Kottelat, M., A.J. Whitten, S.N. Kartikasari and S. Wirjoatmodjo, "Freshwater fishes of Western Indonesia and Sulawesi". Periplus Editions, Hong Kong (1993)
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- Kottelat, M. "The fishes of the inland waters of southeast Asia: a catalogue and core bibiography of the fishes known to occur in freshwaters, mangroves and estuaries". in Raffles Bulletin of Zoology Supplement No. 27: 1-663 (2013)
- Liao, T. Y., Kullander, S. V. and Fang, F. "Phylogenetic analysis of the genus Rasbora (Teleostei: Cyprinidae)". in Zoologica Scripta 39(2): 155-176 (2010)
- Lumbantobing, D. et Vidthayanon, C. "Rasbora pauciperforata" Liste rouge de l'UICN des espèces menacées 2020
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- Tang, K. L., M. K. Agnew, W. J. Chen., M. V. Hirt, T. Sado, L. M. Schneider, J. Freyhof, Z. Sulaiman, E. Swartz, C. Vidthayanon, M. Miya, K. Saitoh, A. M. Simons, R. M. Wood, and R. L. Mayden, "Systematics of the subfamily Danioninae (Teleostei: Cypriniformes: Cyprinidae)." in Molecular phylogenetics and evolution 57(1): 189-214 (2010)
- Vidthayanon, C., "Peat swamp fishes of Thailand". Office of Environmental Policy and Planning, Bangkok, Thailand (2002)
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- Zhou, W. and Cui, G.H. "A review of Tor species from the Lancangjiang River (Upper Mekong River), China (Teleostei: Cyprinidae)". in Ichthyological Exploration of Freshwaters 7: 131-142 (1996)

Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=7bUNxWMIJnk&ab_channel=LeopardAquatic

Pour citer cette fiche :"Trigonopoma pauciperforatum Weber & de Beaufort, 1916" B-Aqua / TE, GP (2018-24)