Gourami chocolat
Retrouvez dans cette fiche, toutes les informations sur les Sphaerichthys osphromenoides (Gourami chocolat) . D'où ils viennent, comment les maintenir en aquarium, comment les reproduire,...

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Sphaerichthys osphromenoides
Taxinomie
Descripteur : Canestrini, 1860
Classe: Actinopterygii
Ordre: Perciformes
Famille:  Osphronemidae
Genre:  Sphaerichthys
Synonymes
Osphromenus malayanus Duncker, 1904
Sphaerichthys malayanus (Duncker, 1904)
Sphaerichthys osphromenoides subsp. osphromenoides Canestrini, 1860
Sphaerichthys osphronemoides Canestrini, 1860
Noms Communs
Gourami chocolat
Chocolate Gourami (en)
Membres du genre Sphaerichthys
Sphaerichthys acrostoma (Vierke, 1979)
Sphaerichthys osphromenoides (Canestrini, 1860)
Sphaerichthys vaillanti (Pellegrin, 1930)
Origine géographique
Aire d'origine : Asie
Indonésie, Malaisie
L'espèce est présente dans la péninsule malaisienne (Johor, Negri Sembilan, Pahang, Selangor, Perak), au Sarawak, au Kalimantan Barat (Kapuas), à Sumatra (Riau, Jambi, Sumatra Selatan), sur l'île de Banka et dans l'archipel de Riau (Karimun) (Roberts 1989, Kottelat et Lim 1996, Tan et Ng 2005).

La localité type est simplement indiquée comme "Indes" par Canestrini, mais il s'agit de loin de l'espèce la plus répandue du genre, car elle est originaire d'une grande partie de la Malaisie péninsulaire, de Sumatra et de Bornéo. Dans ce dernier cas, des mentions existent dans tout l'État malaisien du Sarawak et dans la province indonésienne du Kalimantan occidental (Kalimantan Barat).

Il est également connu de Singapour, bien que cette population ait peut-être maintenant disparu.
Certaines populations présentent des différences de coloration, en particulier au niveau des nageoires non appariées qui peuvent apparaître plus bleutées ou plus rouges selon la population, et/ou la morphologie des nageoires, les mâles de certaines formes possédant des nageoires caudales plus profondément échancrées et/ou des nageoires dorsales et anales plus étendues.

La sous-espèce S. osphromenoides ssp. selatanensis Vierke, 1979, est maintenant reconnue comme une espèce à part entière : S. selatanensis Vierke, 1979 (ex : Rüber et al. 2006).
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce
Température
27 à 28 °C
pH
3,4 à 4,6
Sphaerichthys osphromenoides habite principalement les marais tourbeux et les cours d'eau noirs associés, bien qu'il se trouve également dans certains habitats d'eau claire. Les premiers sont situés dans des zones boisées et contiennent de l'eau qui est généralement teintée de brun foncé par les acides humiques et d'autres produits chimiques libérés par les matières organiques en décomposition. Dans ce type d'habitats, il cohabite avec Trigonopoma pauciperforatum, Luciocephalus pulcher et Nandus nebulosus.

Les habitats d'eau claire sont globalement similaires en termes de chimie de l'eau mais la végétation aquatique pousse à profusion. Il a entre autre été capturé parmi une végétation aquatique dense (Cryptocoryne, Blyxa, Barclaya, Eleocharis, Utricularia et Lymnophila), dans des zones à écoulement lent, avec un pH de 3,4-4,6 et une température de 27,6-28°C (Linke, 1991, BW Low, obs. pers., 2015-2016).
Les espèces sympatriques En écologie, deux espèces ou populations sont dites sympatriques quand on les trouve dans la même zone géographiquecomprenaient Rasbora einthovenii, Boraras maculatus, Belontia hasselti, Betta waseri, B. tussyae, B. imbellis et Kryptopterus macrocephalus.

Dans l'État de Sarawak, en Malaisie (Bornéo), L'espèce a été collectée dans une rivière aux eaux noires connue sous le nom de Sungai Kepayan qui coule à travers une forêt marécageuse de tourbe restante et intacte. En 1998, le pH a été mesuré à 4,1 et la profondeur variait de 20 cm à 2 mètres ou plus.
Les espèces de poissons syntopiques Deux espèces sont dites syntopiques quand elles vivent dans le même biotope.comprenaient Kryptopterus macrocéphalus, Osteochilus spilurus, Desmopuntius rhomboocellatus, Brevibora dorsiocellata, Trigonopoma gracile, T. pauciperforatum, Sundadanio cf. axelrodi, Kottelatlimia pristes, Kryptopterus macrocephalus, Neohomaloptera johorensis, Nanobagrus fuscus, Ompok weberi, Silurichthys phaiosoma, Hemirhamphodon phaiosoma, Betta edithae, B. midas, Nandus nebulosus, Belontia hasselti, Luciocephalus pulcher, Parosphromenus anjunganensis et P. ornaticauda.
L'espèce est évaluée comme étant en "Données insuffisantes" car, malgré sa large répartition indigène dans la péninsule malaise, à Sumatra et à Bornéo, elle est très susceptible d'être affectée par la conversion en cours des forêts d'eau douce et des marécages de tourbe en plantations forestières et en monoculture à l'échelle industrielle, ainsi que par surexploitation pour le commerce du poisson d’ornement. Il est recommandé que le statut de menace de l'espèce soit réévalué immédiatement lorsque davantage d'informations sur les tendances de la population seront disponibles.

En outre, comme des individus capturés à l'état sauvage sont continuellement exportés pour le commerce des aquariums, on pense que le nombre d'individus matures de cette espèce continue de diminuer.

L'espèce proche Sphaerichthys selatanensis Vierke, 1979 est elle considérée comme "Quasi menacée" (NT, B2ab(iii) en raison de sa répartition restreinte dans les forêts marécageuses de tourbière de Kalimantan Selatan, Kalimantan Tengah et peut-être de l'île de Biliton (EOO connue de 43 996 km2) et de sa présence dans seulement 11 à 20 emplacements. Il est aussi fort probable qu’elle soit affectée par la dégradation/défrichement en cours des forêts de tourbières. De plus, la surexploitation pour le commerce des aquariums peut constituer une menace, mais davantage de données sont nécessaires pour étayer cette hypothèse. Compte tenu des tendances actuelles en matière d’habitat, on s’attend à ce qu’elle soit considérée comme menacé dans un avenir proche.
Description
Taille
: 4 à 5 cm SL
Respiration
Branchiale, Labyrinthe
Longévité
4 à 5 ans
Régime
Carnivore
Comme son nom l'indique, le Gourami chocolat possède une robe brune de nuance assez sombre et striée par trois rayures verticales marron clair, plus ou moins marquées. Sa robe peut s'assombrir si le milieu dans lequel il évolue est de couleurs foncées, à contrario elle s'éclaircit si l'habitat est de couleur claire.
Il peut par ailleurs prendre des teintes légèrement bleutées.

L'intensité de ses couleurs peut diminuer de façon très notable sous l'effet de stress ou si le poisson a un souci de santé. Il est dans ce cas indispensable de trouver les causes de cet état et d'y remédier au plus vite. À l'inverse, la robe du mâle dominant sera plus sombre, notamment en période de reproduction.

Comme d'autres espèces du sous-ordre des Anabantoidei, cette espèce possède un organe respiratoire accessoire connu sous le nom d'organe labyrinthe. Ainsi appelé en raison de sa structure en forme de labyrinthe, cet organe permet au poisson de respirer dans une certaine mesure l'air atmosphérique.
Il est formé par une modification du premier arc branchial et se compose de nombreux lambeaux de peau pliés et hautement vascularisés. La structure de l'organe varie en complexité selon les espèces, tendant à être plus développée chez celles vivant dans des conditions particulièrement privées d'oxygène.

S. selatanensis est assez similaire et a été initialement décrite comme une sous-espèce par Vierke (1979). Les deux diffèrent par le nombre de rayons de la nageoire dorsale (9 à 10 chez S. osphromenoides contre 7 chez S. selatanensis ), de rayons de la nageoire anale (8 contre 7), l'œil étant relativement plus petit chez S. osphromenoides.

Bien que le motif de couleur soit comparable, S. selatanensis possède une barre claire supplémentaire orientée verticalement sur chaque flanc commençant juste en avant de la nageoire dorsale et se terminant en arrière des nageoires ventrales. Chez S. osphronemoides, cette barre est absente ou réduite à une petite tache antérieure à la nageoire dorsale.
 
Régime Alimentaire
Dans la nature, Sphaerichthys osphromenoides se nourrit vraisemblablement de petits crustacés aquatiques, de vers, de larves d'insectes et d'autres zooplanctons.

En aquarium, il peut être un peu délicat à nourrir et ne pas accepter les aliments secs. Dans certains cas, il apprendra à les accepter avec le temps.

Quoi qu'il en soit, il faut toujours lui proposer des repas réguliers avec des aliments vivants ou congelés tels que des artémias, daphnies, vers de sang afin de lui assurer un développement harmonieux.
Dimorphisme
La possession de nageoires non appariées relativement plus longues/plus pointues ou des couleurs plus intenses chez les mâles ne semblent pas s'appliquer dans tous les cas. Cela peut être lié à la variance géographique.
Dangerosité
 
 
 Aucun
Maintenance
Population
6 minimum
Zone
Centrale, Supérieure
Ratio M/F
1 / 2
Paramètres
Température
        25      26              30      32
pH
         3      4            6      7
GH
         1       2              5       10
Brassage
Aquarium
Volume
150 l minimum
Longueur
100 cm minimum
Hauteur
40 cm recommandé
Sphaerichthys osphromenoides habite principalement les tourbières et les cours d'eau noirs associés, mais on le trouve également dans certains habitats d'eau claire. Les premiers sont situés dans des zones forestières et contiennent de l’eau qui est généralement teintée de brun foncé par les acides humiques et d’autres molécules chimiques libérées par la matière organique en décomposition.
Il en résulte une teneur négligeable en minéraux dissous et le pH peut descendre jusqu'à 3,0 ou 4,0. La dense canopée de la forêt tropicale au-dessus signifie que très peu de lumière pénètre à la surface de l’eau et que le substrat est normalement jonché de branches d’arbres tombées et de feuilles pourries.
La température est assez stable autour de 26 à 31°C
Attention ! : Les spécimens sauvages auront besoin d'une valeur comprise entre 4,0 et 6,5 pour prospérer, mais les individus issus d'élevage sont normalement plus adaptables, et de même pour la dureté où il faudra atteindre 0 – 54 ppm pour les poissons sauvages, mais jusqu'à GH 10 s'ils ont été élevés en captivité.

L'aquarium peut être aménagé pour reproduire l'un des deux habitats présentés plus haut.

Un habitat d'eau noire peut être reconstitué avec un entrelacs de branches et de racines, un tapis de feuilles séchées (les feuilles de hêtre, de chêne, de Catappa,...). Celles-ci peuvent constituer une source de nourriture secondaire précieuse pour les alevins, tandis que les tanins et autres molécules chimiques libérées par les feuilles en décomposition aideront à simuler un environnement d'eaux noires. Si besoin, l'eau noire pourra être renforcée par une poche de tourbe dans le filtre ou l'adjonction d'une poignée de tourbe de temps en temps sur le substrat. Un tel environnement comportera très peu de plantes.

Un habitat d'eau claire, plus classique, très planté lui conviendra aussi parfaitement. Mais les valeurs de pH très basses seront alors plus difficiles à atteindre et pourront ne pas convenir à certaines plantes.

Cette espèce semble préférer un éclairage assez faible et il est recommandé, dans les deux cas de figure, d'utiliser des plantes flottantes pour diffuser la lumière. Elle habite naturellement les environnements lents ou immobiles, c'est pourquoi la filtration, ou du moins le débit de l'eau, doit rester très faible.

Les paramètres doivent rester très stables, aussi convient-il de le maintenir dans un aquarium déjà mature et de faire des changements d'eau assez faibles (inférieurs à 10%).

Si elle peut être maintenu en aquarium communautaire, cette espèce se déplace lentement et sera facilement intimidée ou dépassée par des compagnons plus grands ou plus turbulents, aussi faut-il choisir les autres occupants de l'aquarium avec soin. Les cyprinidés pélagiques pacifiques comme Danionella, Microdevario, Trigonostigma ou les espèces de Rasbora plus petites font de bons choix, tout comme certains poissons de fond comme Pangio. Il n'est pas recommandé de le maintenir avec d'autres Sphaerichthys comme S. selatanensis afin de minimiser le risque d'hybridation.

Bien qu'il ne soit pas grégaire au sens de la formation de bancs, il est préférable de le maintenir en groupe d'au moins six individus, car il semble exiger des interactions avec des congénères et présente alors un comportement plus intéressant. Les groupes développent des hiérarchies et vous verrez souvent des individus dominants chasser leurs rivaux au moment de l'alimentation, dans les périodes de reproduction ou simplement lorsqu'ils occupent leur lieu favori dans l'aquarium.
De plus, il existe des observations d'un comportement intrigant dans lequel un individu se couche sur le côté et laisse un autre membre du groupe lui toucher son corps et ses nageoires. Aucun dommage n'a jamais été constaté lors de ces manifestations et elles ne semblent pas non plus faire partie d'un quelconque rituel de frai. Certains ont suggéré qu'il pourrait s'agir d'une méthode pour établir la dominance entre les poissons, mais à l'heure actuelle, cela ne peut être considéré que comme de la spéculation.

Disponibilité commerciale : Rare

Bien qu’il n’existe aucune estimation quantitative des tendances de la population, un déclin de la population peut être déduit de l’importation croissante ou continue d’individus capturés dans la nature pour le commerce des aquariums (BW Low, obs. pers., 2018) et la majorité des animaux commercialisés proviennent de Sumatra (HH Tan, comm. pers. 2019).

Dans le cadre d'une aquariophilie responsable, on veillera donc à n'acquérir que des spécimens issus de l'élevage.
Reproduction
Type
Ovipare
Difficulté
Possible
Paramètres
Température
27 à 28 °C
pH
4 à 6
GH
2 à 5 °GH
Jusqu'à il y a peu, on considérait Sphaerichthys osphromenoides comme le seul anabantoïde chez lesquels la femelle "couve" les oeufs, tous les autres parents pratiquant l'incubation buccale ayant développé une stratégie paternelle. (Linke 1991).
Mais Zworykin D. et al., en 2024 ont démontré qu'il s'agissait en fait d'une incubation buccale paternelle: "Nous avons examiné le dimorphisme sexuel et les soins parentaux chez le gourami chocolat (Sphaerichthys osphromenoides) par des observations visuelles, un enregistrement vidéo du frai et une analyse histologique des gonades d'individus chez lesquels le frai et la couvaison buccale avaient déjà été observés. S. osphromenoides est considéré comme une rare exception parmi les poissons labyrinthes (famille des Osphronemidae) en raison de la protection parentale maternelle présumée, que l'on ne retrouve pas chez les autres espèces de cette famille. D'après nos observations de 32 épisodes de ponte, les soins parentaux chez cette espèce étaient toujours assurés par le mâle. Nos observations visuelles ont été confirmées par vidéo et analyse histologique. Cela suggère que le sexe de cette espèce a probablement été mal identifié jusqu'à présent. Nous soutenons que les "femelles" putatives (précédemment définies par des caractéristiques externes) étaient en fait des mâles, et qu’il n’y a probablement aucune exception aux soins parentaux mâles chez les poissons osphronémidés (Zworykin D. et al., 2024 )

La parade nuptiale est normalement initiée par le mâle, ou le mâle dominant si plusieurs individus sont présents, et le comportement nuptial peut être reconnu par un individu prenant un motif plus sombre, presque grisâtre, tandis que les femelles réceptives intensifient leur coloration, devenant un brun chocolat profond avec des barres verticales claires apparaissant dorées.

L'étreinte de frai est similaire à celle observée chez les espèces Luciocephalus et Parasphaerichthys en ce sens que le couple reste presque droit, plutôt que la femelle soit retournée comme chez Betta et la plupart des autres genres d'anabantoïdes. Le processus de frai peut durer plusieurs heures, les œufs étant pondus et fécondés sur le substrat et le mâle les recueillant directement dans sa bouche. La zone environnante est défendue par les deux poissons tout au long du processus.

Les mâles qui couvent ont tendance à se réfugier dans une zone calme du bassin et ne mangent que très peu, voire pas du tout. Les œufs sont conservés dans la bouche pendant 7 à 20 jours avant que 10 à 40 juvéniles entièrement formés et nageant librement ne soient relâchés. Le mâle peut être transféré dans un aquarium séparé quelques jours après le frai afin de minimiser les risques de prédation sur les alevins, mais dans des installations matures et fortement décorées, certains peuvent survivre. Le stress engendré par cette pratique peut aussi pousser le mâle à avaler les œufs qu'il incube. Les alevins peuvent également être enlevés au fur et à mesure qu'ils sont relâchés ou repérés, à condition que l'on dispose d'un aquarium d'élevage avec une eau de même composition chimique et de même température.

Les alevins nagent librement dès l’expulsion et sont suffisamment grands pour accepter immédiatement des aliments vivants tels que des micro vers ou des nauplies d’artémias. Des changements d'eau quotidiens d'environ 10% du volume du bassin doivent être effectués afin de maintenir la qualité de l'eau et le taux de croissance. Le bac d'élevage doit être muni d'un couvercle bien ajusté (certains éleveurs utilisent du film alimentaire/rétractable pour s'assurer qu'il n'y a pas de trous) car ils doivent avoir accès à une couche d'air chaud et humide pour assurer le bon développement du labyrinthe.
Commentaires
Etymologie : Sphaerichthys du grec, sphaira "boule" et ichthys "poisson" pour la forme de son corps, et osphromenoides qui ressemble aux osphronème ? (avec une faute d'orthographe ?)
Références
GBIF, IUCN,
Fishbase, Seriously fish
- Britz, R. and M. Kottelat, "Parasphaerichthys lineatus, a new species of labyrinth fish from southern Myanmar (Teleostei: Osphronemidae)." in Ichthyological Exploration of Freshwaters 13(3): 243-250 (2002)
- Britz, R., M. Kokoscha, and R. Riehl, "The anabantoid genera Ctenops, Luciocephalus, Parasphaerichthys and Sphaerichthys as a monophyletic group: evidence from egg surface structure and reproductive behaviour." in Japanese Journal of Ichthyology 42(1): 71-79 (1995)
- Canestrini, G. "Zur Systematik und Charakteristik der Anabatinen". in Verhandlungen der K.-K. zoologisch-botanischen Gesellschaft in Wien. 697-712 (1860).
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- Kottelat, M. 2013. The fishes of the inland waters of southeast Asia: a catalogue and core bibiography of the fishes known to occur in freshwaters, mangroves and estuaries. Raffles Bulletin of Zoology Supplement No. 27: 1-663.
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- Kottelat, M., A.J. Whitten, S.N. Kartikasari and S. Wirjoatmodjo, 1993. Freshwater fishes of Western Indonesia and Sulawesi. Periplus Editions, Hong Kong.
- Linke, H. 1991. Labyrinth Fish: The Bubble-Nest-Builders. Tetra-Press, Melle, Germany.
- Low, B.W. "Sphaerichthys osphromenoides" IUCN Red List of Threatened Species 2019
- Ng, H. H. and H.-H. Tan, "The fishes of the Endau drainage, Peninsular Malaysia with descriptions of two new species of catfishes (Teleostei: Akysidae, Bagridae)." in Zoological Studies 38(3): 350-366 (1999)
- Roberts, T.R. 1989. The Freshwater Fishes of Western Borneo (Kalimantan Barat, Indonesia). California Academy of Science, San Francisco.
- Rüber, L, R. Britz and R. Zardoya, "Molecular phylogenetics and evolutionary diversification of labyrinth fishes (Perciformes: Anabantoidei)." in Systematic Biology 55(3): 374-397 (2006)
- Tan, H.H. and Ng, P.K.L. 2005. The labyrinth fishes (Teleostei: Anabantoidei, Channoidei) of Sumatra, Indonesia. Raffles Bulletin of Zoology Supplement (13): 115-138.
- Vierke, J., "Beschreibung einer neuen Art und einer neuen Unterart aus der Gattung Sphaerichthys aus Borneo." in Aquarium Aqua Terra 13(122): 339-343 (1979)
- Zworykin Dmitry, Johannes Müller, Henk Grundmeijer, Efim D. Pavlov "Paternal mouthbrooding in the chocolate gourami Sphaerichthys osphromenoides (Osphronemidae)" in Environmental Biology of Fishes 107(4) (2024)

Pour citer cette fiche :"Sphaerichthys osphromenoides Canestrini, 1860" B-Aqua / TE, JBu, GP, Ju (2020-24-25)