Cyclocheilichthys apogon
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Grand Père le 30/05/2024 15:21:27

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Grand Père le 12/11/2024 06:38:15
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Grand Père le 07/11/2024 09:34:07
Grand Père le 12/07/2024 17:09:43    
Barbus imberbe
Potamodrome, le Barbus imberbe migre vers les forêts inondées et les plaines inondables pour se reproduire.
Un grand bac biotope et saisonnier devra être mis en place pour l'accueillir.
C'est un grand poisson qui demande une installation soignée et une attention soutenue.
Sa maintenance doit être réservée aux aquariophiles confirmé-e-s possédant un aquarium de grande taille.

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Taxinomie
Descripteur : Valenciennes, 1842
Classe: Actinopterygii
Ordre: Cypriniformes
Famille:  Cyprinidae
Genre:  Cyclocheilichthys
Synonymes
Anematichthys apogon (Valenciennes, 1842)
Barbus apogon Valenciennes, 1842
Cyclocheilichthys rubripinnis Fowler, 1934
Rohteichthys macrolepis Holly, 1927
Systomus apogon (Valenciennes, 1842)
Systomus apogonoides Bleeker, 1855
Systomus macularius Blyth, 1860
Cyclocheilichthys rubripinnis var. microcephala Pellegrin & Chevey, 1940
Cyclocheilichthys rubripinnis var. rubripinnis
Noms Communs
Barbus imberbe
Barbus apogon
Indian river barb (en)
Barbel-less chemperas (en)
Pla Saiton Tah Daeng (thaï)
Cá Ba kỳ đỏ (viet)
Cá Cóc đậm (viet)
Cá ba ky do (viet)
Emperas (malais)
Mata merrah (malais)
Membres du genre Cyclocheilichthys
Cyclocheilichthys janthochir (Bleeker, 1854)
Cyclocheilichthys lagleri (Sontirat, 1989)
Cyclocheilichthys armatus (Valenciennes 1842)
Cyclocheilichthys apogon (Valenciennes, 1842)
Origine géographique
Aire d'origine : Asie
Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Myanmar, Thaïlande, Viet Nam
On trouve Cyclocheilichthys apogon dans l'ensemble des bassins hydrographiques du Mékong, du Mae Klong et du Chao Phraya, ainsi que dans une multitude de petits bassins fluviaux, lacs et réservoirs.
La localité type est donnée simplement comme "Java, Indonésie".

C. apogon est répandu dans les bassins indochinois et sundaique.
On le trouve au Myanmar, en Thaïlande, en RDP lao, au Cambodge et au Viet Nam (Baran et al. 2011) et au sud en Malaisie et en Indonésie (Sumatra, Java, Bornéo). En Thaïlande, ce poisson a été observé depuis les bassins de Mae Khlong jusqu'aux bassins du Mékong, y compris le Chao Phraya et les petits bassins fluviaux.
En Malaisie péninsulaire, il a été observé dans les cours d'eau de l'île de Langkawi vers l'est et vers le sud jusqu'au bassin d'Endau.
À Sumatra, il a été signalé depuis le bassin de Tamiang vers le sud jusqu'au bassin de Way Sekampung.
À Bornéo, il a été signalé depuis le bassin de Rajang vers le sud jusqu'au bassin de Barito. Sa zone d'occurrence (EOO) est estimée à 4 160 000 km2.
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce
Cyclocheilichthys apogon est une "carpe" benthopélagique Se dit d'un organisme vivant et se nourrissant près du fond ainsi que dans les eaux moyennes ou près de la surface.de grande taille qui semble être présente dans les cours inférieurs, moyens et supérieurs du bassin fluvial, alors qu'il habite divers types d'habitats fluviaux allant des affluents principaux aux ruisseaux sous-montagnards ainsi qu'aux marécages de plaine ou des marais étant donné son mouvement latéral pendant la période de crue. Pendant la saison des pluies, il est connu pour se déplacer dans les plaines inondables et boisées.
L'espèce se trouve également dans les lacs ou les réservoirs, les fossés, les canaux et les plans d'eau lents ou stagnants, bien qu'il ait également été observé dans des étendues rocheuses à débit plus rapide

C. apogon habite les petits ruisseaux, les réservoirs, les lacs (Talwar, P.K. and A.G. Jhingran, 1991), les canaux, les fossés et généralement les zones avec de l'eau lente ou stagnante (Rainboth, W.J. 1996). Présent dans les rivières de taille moyenne à grande (Taki, Y., 1978, Vidthayanon, C. , 2002). On le trouve généralement autour de surfaces telles que les plantes, les feuilles, les branches et les racines des arbres, où il broute le petit plancton et les crustacés. Potamodrome, il se déplace dans les forêts inondées et les plaines inondables non boisées.
On signale qu'elle se reproduit tard pendant la saison des hautes eaux, de septembre à octobre, lorsque les niveaux d'eau culminent et commencent à baisser (Rainboth, WJ , 1996). Trouvé dans l'affluent du bassin inférieur du Mékong (Pantulu, V.R., 1986).

Un exemple de biotope naturel typique est le Sungai Batang, un affluent du système Beris dans l’État de Kedah, au nord de la péninsule malaisienne. Ici, l'eau est assez peu profonde, inférieure à deux mètres de profondeur, à débit modéré et le substrat est composé de sable et de galets recouvert de bois submergé et d'autres débris. Aucune plante aquatique n'est présente bien que la rivière traverse une section de forêt primaire de basse altitude, ce qui ajoute probablement un abri.
C. apogon vit là aux côtés de diverses espèces, notamment Barbodes binotatus, B. lateristriga, Garra cambodgiensis, Devario regina, Homaloptera orthogoniata, Homalopteroides smithi, Laubuka laubuca, Crossocheilus oblongus, Glyptothorax major, Rasbora sumatrana et Mystacoleucus obtusirostris

Dans la forêt de bruyères côtières de Rantau Abang, dans l'État de Terengganu, en Malaisie péninsulaire, qui consiste en de petits canaux d'eau s'écoulant lentement à travers des peuplements de végétation composés principalement d'une espèce de Melaleuca (myrte). Le substrat était un mélange de sable et de tourbe et d'eau acide (pH 4,5 en février 2009).
Il côtoie notamment Belontia hasselti, Boraras maculatus, Brevibora cheeya, Cyclocheilichthys apogon, Osteochilus spilurus, Parachela maculicauda, ​​P. oxygastroides, Rasbora einthovenii, R. trilineata, Desmopuntius johorensis, Trigonopoma gracile, T. pauciperforatum, Lepidocephalichthys furcatus, Pangio alcoïdes, P. semicincta, Kryptopterus macrocephalus, Ompok leiacanthus, Wallago leeri, Hemibagrus nemurus, Pseudomystus leiacanthus, Clarias batrachus, C. meladerma, Parakysis verrucosa, Aplocheilus panchax, Hemirhamphodon pogonognathus, Monopterus albus, Nandus nebulosus, Pristolepis grootii, Betta imbellis, B. waseri, Luciocephalus pulcher, Parosphromenus paludicola, Trichopodus leerii, T. trichopterus, Trichopsis vittata, Channa bankanensis, C. lucius et C. striata.

Dans le bassin de la Batang Kerang, au sud-ouest du Sarawak, l'espèce a été signalée aux côtés de nombreuses espèces sympatriques En écologie, deux espèces ou populations sont dites sympatriques quand on les trouve dans la même zone géographiquedont Helostoma temminckii, Anabas testudineus, Luciocephalus pulcher, Trichopodus pectoralis, Trichopodus trichopterus, Channa lucius, Trigonopoma pauciperforatum, Hampala macrolepidota, Osteochilus hasseltii, Puntius kuchingensis, Rasbora caudimaculata, Pangio semicincta, Leiocassis micropogon et Carinotetraodon salivator, Acanthopsoides robertsi.

Note : On le trouve désormais également dans de nombreux plans d'eau artificiels en raison de l'interférence humaine ; certaines populations ont été délibérément introduites dans de nouvelles eaux à des fins d'aquaculture ou de pêche à la ligne, tandis que d'autres ont vu leur habitat considérablement modifié en raison de la construction de barrages ou de l'agriculture.
Cyclocheilichthys apogon est classé dans la catégorie "Préoccupation mineure" en raison de son aire de répartition relativement très large à travers l'Asie du Sud-Est, avec une zone d'occurrence de 4 160 000 km2, de sa grande population de plus de dix mille individus matures et de l'absence de menaces majeures pour l'espèce. à l'échelle de l'aire de répartition. Néanmoins, un certain nombre de sous-populations peuvent avoir été touchées localement par la surpêche et la dégradation de l'habitat.

La surpêche et la dégradation des zones humides sont les principales menaces générales qui pèsent sur ce poisson, mais il n'est pas certain dans quelle mesure ces menaces ont eu un impact sur l'espèce à l'échelle de l'aire de répartition, alors qu'elles peuvent simplement être considérées comme affectant localement un certain nombre de ses sous-populations. La dégradation localisée des zones humides est principalement due au développement urbain, à l’expansion agricole et à l’exploitation forestière, ainsi qu’à la pollution résultant de ces activités.

Certaines parties de l’aire de répartition de l’espèce se trouvent dans des zones protégées dispersées dans toute l’Asie du Sud-Est.

C. apogon est considéré comme "En danger (EN)" à Singapour.
Description
Taille
: 22 à 28 cm SL  
: 20 à 25 cm SL
Respiration
Branchiale
Longévité
12 à 15 ans
Régime
Carnivore
C. apogon se distingue des congénères par l'absence de barbillons, une tache noire à la base de la nageoire caudale et des rangées de taches sombres le long des rangées d'écailles latérales.

Il a un corps rhomboïde, comprimé latéralement et argenté et chaque écaille a une marque sombre à sa base. Cependant, sa coloration et ses motifs peuvent varier légèrement en fonction de la localité de collecte. Il peut être jaunâtre ou brun.
Les nageoires verticales sont couleur rougeâtre, les autres plus ou moins hyalines. Une tache noire est visible à la base caudale.
Il n'a pas de barbillons autour de la bouche, particularité qui lui a donné son nom spécifique.

La longueur maximum enregistrée est de 28,7 cm TL et le poids maximum publié est de 340,60 g (Zulkafli, A.R., M.N.A. Amal, S. Shohaimi, A. Mustafa, A.H. Ghani, S. Hashim, M.I. Anuar and S. Ayub, 2016)

Les membres de Cyclocheilichthys se caractérisent par la possession d'une épine dorsale dentelée, de neuf rayons ramifiés de la nageoire pelvienne, d'un museau conique, d'une petite bouche sub-terminale et de rangées parallèles de plis sensoriels sur le museau et les joues. Cette dernière caractéristique fait défaut chez la plupart des autres cyprinidés mais est présente dans quelques genres dont Eirmotus, Oreichthys, Neobarynotus, ainsi que quelques autres espèces.

Note : Compte tenu de l'aire de répartition extrêmement large présentée par C. apogon et compte tenu des tendances observées chez d'autres poissons d'Asie du Sud-Est, il semble logique que cette espèce puisse également s'avérer représenter un groupe de taxons étroitement liés. 
Régime Alimentaire
Dans la nature, cette espèce est avant tout un prédateur qui se nourrit de petites proies, notamment d'insectes, de crustacés et d'alevins d'autres poissons.

Le contenu de l'estomac est composé de restes de poissons et d'insectes (Kottelat, M. and E. Widjanarti, 2005)

En aquarium, il ne sera pas très difficile mais, pour qu'il se développe dans les meilleures conditions, vous devrez lui proposez régulièrement des repas composés de petits aliments vivants tels que les vers de vase, les daphnies et les artémies.

Attention ! : Un prédateur a tendance à trop manger si la nourriture est facile à saisir, il faut le nourrir seulement trois fois par semaine afin d'éviter des dommages de croissance, sauf à ne lui fournir que du vivant.
Un prédateur doit impérativement chasser pour son bien-être. Manger à sa faim ne suffit pas, il faut qu'il participe activement à la recherche et à la prise des proies afin d'attiser son instinct. Manger une nourriture morte n'aboutit qu'à une "clochardisation" préjudiciable à sa santé aussi bien mental que physique.
Un ou plusieurs jours de jeûne sont nécessaires à une croissance harmonieuse.
Dimorphisme
Les femelles sexuellement matures sont probablement plus rondes que les mâles.
Dangerosité
 
 
 Aucun
Maintenance
Population
6 minimum (12 recommandé)
Zone
Centrale
Ratio M/F
1 / 1
Paramètres
Température
        20      22              26      28
pH
         5      5,5            7,5      8
GH
         2       4              8       12
Brassage
Aquarium
Volume
600 l minimum
Longueur
200 cm minimum
C. apogon fréquente les petits ruisseaux, les réservoirs, les lacs, les canaux, les fossés et généralement les zones avec de l'eau lente ou stagnante. Il est cependant présent dans les rivières de taille moyenne à grande.
On le trouve généralement autour de surfaces telles que les plantes, les feuilles, les branches et les racines des arbres, où il broute le petit plancton et les crustacés.
Potamodrome, il se déplace dans les forêts inondées et les plaines inondables.

On lui réservera donc un grand bac biotope aux changements saisonniers prononcés.

C. apogon préfère un environnement faiblement éclairé et un substrat de sable mou est indispensable. L'ajout de quelques morceaux de bois flotté (hêtre ou chêne) de bonne taille offrira des coins ombragés qui seront appréciés.
Durant la phase forestière de reproduction, une abondante litière de feuilles sera ajoutée.

Alors que de nombreuses plantes aquatiques ne réussiront pas à prospérer dans de telles conditions, des espèces telles que Microsorum, Taxiphyllum ou peut-être certaines Cryptocorynes spp. devrait survivre.
Les espèces à feuilles larges sont idéales car ce poisson aime les brouter pour se nourrir. Quelques parcelles de végétation flottante contribueront également à diffuser la lumière entrant dans le réservoir et à procurer une sensation plus naturelle.

La température devra être comprise entre 20 et 27 °C, le pH 5,5 à 8,0, dureté faible à modérée dans la plupart des cas. On veillera cependant à faire évoluer les paramètres lors du passage naturel du poisson des rivières aux zones inondées.
En ce sens, la filtration devra aussi être modulable afin de simuler au mieux la saison des pluies.

Attention ! : On considère souvent qu'un poisson potamodrome qui, dans la nature, est soumis à de forte variations saisonnières, est facile à maintenir car supportant une large palette de paramètres de l'eau.
En fait, ce n’est pas tout à fait vrai. Un potamodrome a un besoin vital de ces changements naturels. Il est donc impératif de les lui fournir. (N.D.L.A.)

C'est un résident possible pour un bac communautaire, même si les adultes de grande taille peuvent intimider les poissons lents ou timides.
De nombreux cyprinidés, loches, cichlidés, poissons-chats et characins, issus du même milieu pourraient participer à un projet biotope saisonnier.

C'est une espèce grégaire par nature et devrait idéalement être conservée en groupe d'au moins six individus.

Attention ! : Les prédateurs, ont besoin de chasser pour leur bien-être. Il est impératif de leur fournir régulièrement des proies vivantes afin d'attiser leur instinct.
Ne les nourrir qu'avec des paillettes sèches ou même des proies surgelées, conduit à une "clochardisation " délétère et diminue leur espérance de vie.

Disponibilité commerciale : Rare

C. apogon constitue un ajout paisible et inhabituel aux grands aquariums, mais il est rare dans le commerce.
Le meilleur moyen de s'en procurer est sans doute de surveiller les expéditions de poissons sauvages en provenance d'Indochine et des îles de la Sonde, car ils sont rarement importés en grande quantité et arrivent le plus souvent sous forme de prises accessoires.
Reproduction
Type
Ovipare
Difficulté
Possible
Paramètres
Température
22 à 27 °C
pH
5,5 à 6,5
GH
2 à 6 °GH
C. apogon ne semble pas avoir été élevé en aquarium à ce jour (2024).

Potamodrome, C. apogon se déplace dans les forêts inondées et les plaines inondables pour se reproduire.
On signale sa reproduction tardive pendant la saison des hautes eaux, de septembre à octobre, lorsque les niveaux d'eau culminent et commencent à baisser (Rainboth, WJ , 1996).

Pour stimuler le frai, on devra impérativement reproduire ces changements saisonniers de milieux, ce qui est assez contraignant dans de grands aquariums.
Commentaires
Etymologie : Cyclocheilichthys, du grec ancien κύκλος (kýklos), "cercle", χείλος (cheílos), "lèvre", et ἰχθύς (ikhthús), "poisson", peut-être en référence aux lèvres continues de ce genre, et apogon, du grec ancien ἀ- (a-), "sans", et πώγων (pōgōn), "barbe", (imberbe) en référence à l'absence de barbillons chez cette espèce.

Utilisation traditionnelle, scientifique et/ou commerciale :
C. apogon est un poisson de consommation commun sur les marchés (Vidthayanon, C., 2002).
Ce poisson est consommé localement dans son aire de répartition comme petit poisson de consommation, tandis qu'il est abondant de façon saisonnière et conservé fermenté ou fumé dans le Grand Lac du Mékong et en Thaïlande.
Références
GBIF, IUCN,
Fishbase, Seriously fish
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- Kottelat, M., "Fishes of Laos". WHT Publications Ltd., Colombo 5, Sri Lanka. (2001)
- Kottelat, M. and E. Widjanarti, "The fishes of Danau Sentarum National Park and the Kapuas Lakes area, Kalimantan Barat, Indonesia." in Raffles Bulletin of Zoology Supplement 13: 139-173 (2005)
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Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=RlvK3nn_a-Q&ab_channel=MDFishTanks

Pour citer cette fiche :"Cyclocheilichthys apogon Valenciennes, 1842" B-Aqua / GP (2024)