Channa forestier
Potamodrome, Channa lucius ne doit pas être maintenu à une température constante mais doit bénéficier de variations saisonnières naturelles à défaut de changement de milieux.
Agressif et territorial, il est aussi déconseillé de lui associer d'autres poissons, surtout petits, qui pourraient être pris pour des proies.
Un aquarium biotope spécifique est donc grandement conseillé, voire obligatoire, pour son bien-être.


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Taxinomie
Descripteur : Cuvier, 1831
Classe: Actinopterygii
Ordre: Perciformes
Famille:  Channidae
Genre:  Channa
Synonymes
Channa siamensis (Günther, 1861)
Ophicephalus lucius Cuvier, 1831
Ophicephalus polylepis Bleeker, 1852
Ophiocephalus bistriatus Weber & de Beaufort, 1922
Ophiocephalus bivittatus Karoli, 1882
Ophiocephalus lucius Cuvier, 1831
Ophiocephalus marmoratus Brind, 1914
Ophiocephalus siamensis Günther, 1861
Ophiocephalus spiritalis Fowler, 1904
Noms Communs
Channa forestier
Cá day (viet)
Javanese snakehead (en)
Forest snakehead (en)
Membres du genre Channa
Channa lucius (Cuvier, 1831)
Channa argus (Berg, 1909)
Channa asiatica (Linnaeus, 1758)
Channa aurantimaculata (Musikasinthorn, 2000)
Channa bankanensis (Bleeker, 1852)
Channa bleheri (Vierke, 1991)
Channa diplogramma (Day, 1865)
Channa marulioides (Bleeker, 1851)
Channa micropeltes (Cuvier, 1831)
Channa ornatipinnis (Britz, 2008)
Channa pleurophthalma (Bleeker, 1851)
Channa pulchra (Britz, 2007)
Channa stewartii (Playfair, 1867)
Channa gachua (Hamilton, 1822)
Channa marulius (Hamilton, 1822)
Channa striata (Bloch, 1793)
Channa andrao (Britz, 2013)
Origine géographique
Aire d'origine : Asie
Brunei Darussalam, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Singapour, Thaïlande, Viet Nam
Channa lucius est actuellement considéré comme ayant une énorme aire de répartition naturelle s'étendant vers l'est et le sud à partir du système fluvial du Mékong dans une grande partie de l'Indochine, y compris le Laos, le Cambodge, le Vietnam, la Thaïlande, le Myanmar et la Malaisie péninsulaire, ainsi que les grandes îles de la Sonde de Sumatra, Bornéo et Java et un certain nombre d'autres. petites îles de la région.

La localité type est simplement indiquée par "Java, Indonésie".

Cette espèce est largement répartie dans les bassins hydrographiques de l'Asie du Sud-Est continentale (Mae Khlong vers l'est jusqu'au bassin du Mékong), de la péninsule Malaise, de Sumatra (drainage de Kreung Meurubo vers le sud jusqu'au drainage de Way Tulang Bawang), de Java (drainage de Cibaliung vers l'est jusqu'au Kali Garang). drainage) et Bornéo (drainage de la rivière Kapuas vers le nord jusqu'au drainage de la rivière Tasek Merimbun, vers l'est jusqu'au drainage de la rivière Mahakam et vers le sud jusqu'au drainage de la rivière Barito). Sa zone d'occurrence (EOO) est estimée à 3 998 650 km2, sur la base d'un polygone convexe minimum généré à partir des données de Weber et De Beaufort (1922), Sulaiman et al. (2018) et GBIF (2019).

L'espèce est abondante dans presque toute son aire de répartition indigène (Ng, comm. pers., 2019). Compte tenu de l'état des habitats d'eau douce de Java et du fait qu'elle n'a pas été rencontrée lors des récentes études ichtyologiques de Java (par exemple Rachmatika et al. 2001, Suryaningsih et al. 2018), il est très probable que cette espèce y ait disparu. La taille totale de la population est inconnue, mais la tendance de la population est soupçonnée d'être stable ou en déclin à un rythme qui l'exclut d'une catégorie menacée.
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce
Température
24 à 29 °C
pH
5,5 à 6
Channa lucius fréquente les ruisseaux et rivières à débit lent, ainsi que les lacs, les étangs (Rainboth, W.J., 1996) et les marécages (Vidthayanon, C., 2002).
C'est une espèce commune dans les ruisseaux forestiers (Kottelat, M. and E. Widjanarti, 2005). On le trouve souvent dans les zones riches en végétation aquatique, ainsi que dans les plantes ligneuses submergées.

Potamodrome* (Riede, K., 2004), c'est un généraliste qui a été collecté dans de nombreux types d'habitats différents, bien qu'il ait tendance à éviter les eaux à courant très rapide et affiche une préférence pour les marécages forestiers et les affluents.

Channa lucius habite les lacs, les étangs, les ruisseaux forestiers bien ombragés, les tourbières et les zones médianes des rivières. Il préfère les eaux à mouvement rapide et a été observé dans des eaux dont la température est comprise entre 24 et 29 °C, avec un pH de 5,5 à 6,0 ou moins, avec un excès d'anions et une faible teneur en calcium. Crépusculaire ou nocturne, c'est un prédateur de surface ou d'eau moyenne qui compte sur le camouflage pour tend une embuscade à ses proies, principalement des poissons. (Lee et Ng, 1994).

Comme d'autres membres du genre, il peut tolérer des conditions hypoxiques en raison de sa capacité à respirer l'air atmosphérique.

* il suit vraisemblablement ses proies lorsqu'elles se rendent dans les forêts inondées par la saison des pluies. (NDLA)
Channa lucius est connu dans les bassins hydrographiques de l'Asie du Sud-Est continentale, de la péninsule malaise, de Sumatra, de Java et de Bornéo, avec une zone d'occurrence (EOO) estimée à 3 998 650 km2.
Bien qu’il n’existe aucune information détaillée sur la taille et les tendances de la population de cette espèce, elle est largement répandue et reste abondante dans toute sa répartition connue (bien qu’elle ait peut-être disparu de Java).
Bien qu'il puisse y avoir des menaces localisées ou régionales, il est peu probable qu'elles affectent cette espèce à l'échelle de son aire de répartition, et on la trouve dans plusieurs zones protégées. Par conséquent, elle est évaluée comme étant de "Moindre préoccupation".
Description
Taille
: 45 à 55 cm SL  
: 40 à 45 cm SL
Respiration
Branchiale, Labyrinthe
Longévité
15 à 25 ans
Régime
Carnivore
Channa lucius a un corps élancé, une tête effilée en vue latérale. Il est brun sur le dessus et les nageoires, et le dessous est blanchâtre. Il a une bande noire oblique derrière l'œil, une tache noire ronde sur la couverture branchiale supérieure, une série de taches noires sur les côtés, et d'étroites barres noires sur la face inférieure. Les nageoires sont ornées de taches nacrées.
Les juvéniles d'environ cinq centimètres sont jaune pâle avec deux bandes noires de la tête à la nageoire caudale.
Il est notable que la robe varie suivant l'environnement et l'humeur du poisson. Cette variation est aussi un mode de communication entre partenaires ou rivaux.

Les membres de la famille des Channidae sont communément appelés "têtes de serpent" en raison de la possession de grandes écailles sur la tête de la plupart des espèces qui rappellent les écailles épidermiques (plaques céphaliques) sur la tête des serpents.

On recense actuellement plus de trente espèces valides, mais la diversité au sein du groupe devrait s'avérer
nettement plus grande.
Tous les Channa spp. possèdent cependant un appareil respiratoire supplémentaire sous la forme de chambres supra-branchiales appariées situées derrière et au-dessus des branchies, bien que celles-ci ne soient pas labyrinthiques mais bordées d'épithélium respiratoire.
Ces chambres permettent aux poissons de respirer l'air atmosphérique et de survivre dans des conditions hypoxiques ou même hors de l'eau pendant une période de temps considérable. On les voit souvent remonter à la surface pour prendre des gorgées d'air.

Rayons mous dorsaux (total) : 37-41 ; Rayons mous anaux : 25 - 30 ; Vertèbres : 43 - 48. Plaque d'écailles présente sur la partie gulaire. Tête et corps avec 2 rayures audacieuses allant de la pointe du museau jusqu'au milieu de la nageoire caudale, l'une sur la partie supérieure et l'autre sur la partie inférieure du corps ; avec la croissance, les bandes se divisent progressivement en plusieurs (5-9) taches noires chez les adultes (Musikasinthorn, P. and Y. Taki, 2001). Ventre à barres obliques ; 5 rangées d'écailles entre la ligne latérale et la base des rayons dorsaux antérieurs (Kottelat, M., 2001).
 
Régime Alimentaire
Channa lucius est un prédateur crépusculaire ou nocturne de surface ou de mi-eau qui compte sur son camouflage pour tendre des embuscades à ses proies, principalement des poissons. (Lee et Ng, 1994).
Il se nourrit donc principalement de poissons, mais aussi de crevettes et de crabes et d'insectes divers.

C'est un prédateur obligatoire qui s'adapte, dans la plupart des cas, aux alternatives mortes en captivité. Certains spécimens acceptent même les aliments séchés, même si ceux-ci ne devraient jamais constituer leur alimentation de base.

En aquarium, les jeunes poissons peuvent se voir proposer des larves de chironomes, des petits vers de terre, des crevettes hachées, etc. tandis que les adultes accepteront des lanières de chair de poisson, des crevettes/crevettes entières, des moules, des crevettes vivantes, des vers de terre plus gros, etc.

Cette espèce ne doit pas être nourrie avec de la viande de mammifère ou d'oiseau comme le cœur de bœuf ou le poulet, car certains des lipides contenus dans ceux-ci ne peuvent pas être correctement métabolisés par le poisson et peuvent provoquer un excès de graisse et même une dégénérescence des organes.
Il n'y a aucun avantage à utiliser exclusivement des poissons "fourrages" tels que les vivipares qui n'ont pas avoir une valeur nutritionnelle élevée à moins qu'ils ne soient correctement conditionnés au préalable. En conséquence, l'apport de proies vivantes et variées reste la meilleure alimentation.
Dimorphisme
La différence de taille entre le mâle et la femelle adulte peut être assez importante mais les juvéniles sont difficiles à sexer.
Dangerosité
 
 
 Aucun
Maintenance
Population
2 minimum
Zone
Inférieure, Centrale, Supérieure
Ratio M/F
1 / 1
Paramètres
Température
        22      24              26      29
pH
         5      5,5            7      7,5
GH
         1       2              8       10
Brassage
Aquarium
Volume
500 l minimum (1000 l recommandé)
Longueur
200 cm minimum (300 cm recommandé)
Hauteur
30 cm minimum
Channa lucius est un potamodrome qui ne doit pas être maintenu à une température constante mais doit bénéficier de variations saisonnières naturelles à défaut de changement de milieux.

Attention ! : On considère souvent qu'un poisson potamodrome qui, dans la nature, change de milieu, est facile à maintenir car supportant une large palette de paramètres de l'eau. En fait, ce n’est pas tout à fait vrai.
Un potamodrome (ou un poisson soumis à de fortes variations saisonnières) a un besoin vital de ces changements naturels. Il est donc impératif de les lui fournir. (N.D.L.A.)

Channa lucius peut devenir assez imposant. Il peut atteindre quarante centimètres, voire plus encore pour les mâles. Il lui faudra un aquarium de cinq cents litres minimum pour être à son aise, même si ce n’est pas un très gros nageur hors migration, préférant rester cantonné à l'affut dans la végétation.

Agressif et territorial, il est déconseillé de lui associer d'autres poissons, surtout petits, qui pourraient être pris pour des proies. Un aquarium biotope spécifique est donc grandement conseillé, voire obligatoire.
En couple formé cependant, l’entente est très bonne.

C. lucius préfère un aquarium faiblement éclairé avec beaucoup de couverture sous forme de plantes surplombantes ou flottantes, de branches, de bois flotté.... On peut toutefois remplacer ces éléments naturels par des tuyaux en terre cuite, de pots de plantes, etc., disposés pour former un réseau de coins, recoins et endroits ombragés, mais l'aquarium perdra grandement en esthétique.

Note : La présence de végétation de surface rend le poisson moins enclin à se cacher.
Une souche présentant des cachettes (plusieurs si on possède plus d'un spécimens) sera l'aménagement idéal. De ce fait, un bac de grande taille sera nécessaire à sa maintenance.
De grandes plantes comme des vallisnéries seront de bonnes caches pour ce chasseur à l'affut tout en assurant un surplomb protecteur.

La filtration sera très efficace mais ne provoquera pas trop de remous. Elle pourra cependant être modulable afin de simuler la saison des pluies.
C. lucius ne semble cependant pas apprécier le courant direct.

Il semble que certains poissons s'ensablent partiellement pour capturer leur proies, effectuant ainsi une chasse à l'affût au sol. Un substrat profond et meuble (sable très fin, boues...ou une épaisse litière de feuilles) sera nécessaire pour observer se comportement.
Le poisson étant de grande taille, le fond du bac doit donc impérativement comporter une épaisse couche de substrat meuble .

Il est essentiel d'utiliser un couvercle bien ajusté puisque les Channa sont connus pour leur capacité à s'échapper hors de l'eau, et un espace doit être laissé entre celui-ci et la surface de l'eau car ils ont besoin d'accéder à une couche d'air humide.
Tous les Channa spp. possèdent un appareil respiratoire supplémentaire sous la forme de chambres supra-branchiales. Ces chambres permettent aux poissons de respirer l'air atmosphérique et de survivre dans des conditions hypoxiques ou même hors de l'eau pendant une période de temps considérable.
La respiration aérienne est obligatoire (Müller, J.: et al., 2022) Dans les aquariums, on les voit d'ailleurs souvent remonter à la surface pour prendre des gorgées d'air.

C. lucius est souvent considéré comme un généraliste puisqu'il a été collecté dans de nombreux types d'habitats différents, bien qu'il ait tendance à éviter les eaux à courant très rapide et affiche une préférence pour les marécages forestiers et les affluents. On devra cependant tenir compte de ses habitudes potamodromes en modifiant saisonnièrement les conditions de maintenance.

Il préfèrera en général une eau douce et légèrement acide. On réglera la température courante entre 24 et 28°C.
On pourra avantageusement simuler une saison des pluies et les inondations qui s'ensuivent en augmentant le courant et en opérant de nombreux changements d'eau, suivie d'une période calme où le sol sera tapissé de tourbe ou de feuilles mortes.
Dans l'eau ainsi ambrée les couleurs de la robe des poissons devient plus intense et indique l'amorce de la période du frai.

Les jeunes spécimens peuvent être maintenus ensemble, mais commencent généralement à afficher un comportement agressif les uns envers les autres à mesure qu'ils deviennent sexuellement matures, bien que cela varie quelque peu d'un individu à l'autre.
Si un couple se forme, ils sont généralement pacifiques l’un envers l’autre mais hostiles envers les autres congénères.
L'aquarium biotope spécifique reste la meilleure option, que l'on garde un seul individu, une paire (accouplée ou non) ou un petit groupe.
La taille de l'aquarium sera fonction du nombre d'individus accueillis, mais ne devrait jamais être inférieure à cinq cents litres.

Disponibilité commerciale : Rare

Channa lucius est largement utilisé comme poisson de consommation dans les pêcheries commerciales de subsistance et à petite échelle, et seuls les juvéniles sont collectés pour le commerce des poissons d'ornement.
Reproduction
Type
Ovipare
Difficulté
Possible
Paramètres
Température
24 à 28 °C
pH
5 à 6,5
GH
1 à 5 °GH
Channa lucius est un reproducteur bi-parental dont les œufs flottent simplement à la surface après le frai.
Le mâle et la femelle restent avec les alevins pendant une période prolongée.
Le mâle surveille et protège les œufs et plus tard les jeunes, il s’occupe de les garder près de lui et attaquera systématiquement tout les poissons qui les approchent. La femelle est plus discrète, mais elle aide parfois le mâle à rassembler le frai.

Attention ! : Les Channa sont des respirateurs aériens obligatoires et il est important de garder un tampon d'humidité au dessus de la surface de l'eau en couvrant le bac

C’est une espèce assez prolifique qui pourra donner naissance à plusieurs centaines d’alevins à chaque saison de frai. On fournira des nauplies d’artémies aux jeunes pour les premiers jours, puis des proies plus grosses adaptées à leur taille.

Il est possible de nourrir les alevins avec des aliments secs comme on le lit parfois, mais le nombre de survivants est bien moindre et les jeunes sont moins vigoureux.
De plus, ce sont des prédateurs, et la chasse est indispensable à leur développement physique et leur comportement naturel.
Commentaires
Etymologie : Channa du latin, channe, -es "Poisson non identifié (perche de mer ?)", et lucius, du latin lucius, utilisé pour désigner un poisson non précisé (probablement Esox lucius, le grand brochet).

Utilisation traditionnelle, scientifique et/ou commerciale :
Cette espèce est largement utilisée comme poisson de consommation (Commercialisé frais et souvent vivant d'après Rainboth, W.J., 1996), dans les pêcheries commerciales de subsistance et à petite échelle par les particuliers.
Les adultes sont consommés et juvéniles sont eux collectés pour le commerce des poissons d'ornement.
Références
GBIF, IUCN,
Fishbase, Seriously fish
- Allen, D.J. et Ng, H.H. "Channa Lucius". Liste rouge de l'UICN des espèces menacées 2020
- Baensch, H.A. and R. Riehl, 1991. Aquarien atlas. Bd. 3. Melle: Mergus, Verlag für Natur-und Heimtierkunde, Germany.
- Cuvier, G. and A. Valenciennes, "Histoire naturelle des poissons. Tome septième. Livre septième. Des Squamipennes. Livre huitième. Des poissons à pharyngiens labyrinthiformes." F. G. Levrault, Paris. v. 7: i-xxix + 1-531 (1831)
- Kottelat, M., "Fishes of Laos." WHT Publications, Colombo: 1-198 (2001)
- Kottelat, M. and E. Widjanarti, "The fishes of Danau Sentarum National Park and the Kapuas Lakes area, Kalimantan Barat, Indonesia". in Raffles Bull. Zool. Supplement (13):139-173 (2005)
- Kottelat, M. "The fishes of the inland waters of southeast Asia: a catalogue and core bibiography of the fishes known to occur in freshwaters, mangroves and estuaries". in Raffles Bulletin of Zoology Supplement No. 27: 1-663 (2013)
- Lee, P.G. and Ng, P.K.L. "The systematics and ecology of snakeheads (Pisces: Channidae) in Peninsular Malaysia and Singapore". in Hydrobiologia 285: 59–74 (1994)
- Musikasinthorn, P. and Y. Taki, 2001. Channa siamensis (Günther, 1861), a junior synonym of Channa lucius (Cuvier in Cuvier and Valenciennes, 1831). Ichthyol. Res. 48(3):319-324.
- Müller, J.: et al., "Air breathing among fishes: an updated and annotated checklist". To be published. Currently, data entered from a draft, with original source references. (2022)
- Ng, H. H. and H.-H. Tan, "The fishes of the Endau drainage, Peninsular Malaysia with descriptions of two new species of catfishes (Teleostei: Akysidae, Bagridae)." in Zoological Studies 38(3): 350-366 (1999)
- Rachmatika, I., Sjafei, D.S. and Nurcahyadi, W. "Fish fauna in Gunung Halimun National Park and the adjacent area". in Berita Biologi 5(6): 667-678 (2001)
- Rainboth, W.J., "Fishes of the Cambodian Mekong". FAO species identification field guide for fishery purposes. FAO, Rome, (1996)
- Riede, K., "Global register of migratory species" - from global to regional scales. Final Report of the R&D-Projekt 808 05 081. Federal Agency for Nature Conservation, Bonn, Germany. (2004)
- Roberts, T. R., "The freshwater fishes of Western Borneo (Kalimantan Barat, Indonesia)." in Memoirs of the California Academy of Sciences 14: i-xii + 1-210 (1989)
- Sidthimunka, A., 1973. Length-weight relationships of freshwater fishes of Thailand. International Center for Aquaculture Research and Development Series NO.3: 1-25.
- Sulaiman, Z., Tan, H.H. and Lim, K.K.P. "Annotated checklist of freshwater fishes from Brunei Darussalam, Borneo". in Zootaxa 4379(1): 24-46 (2018)
- Suryaningsih, S., Sukmaningrum, S., Simanjuntak, S.B.I. and Kusbiyanto. "Diversity and longitudinal distribution of freshwater fish in Klawing River, Central Java, Indonesia". in Biodiversitas 19(1): 85–92 (2018)
- Tan, H. H. and M. Kottelat, "The fishes of the Batang Hari drainage, Sumatra, with description of six new species." in Ichthyological Exploration of Freshwaters 20(1): 13-69 (2009)
- Weber, M. and De Beaufort, L.F. "The fishes of the Indo-Australian Archipelago. IV. Heteromi, Solenichthyes, Synentognathi, Percesoces, Labyrinthici, Microcyprini". A.J. Reprints Agency, New Delhi, India. (1922)

Pour citer cette fiche :"Channa lucius Cuvier, 1831" B-Aqua / GP (2024)