Poisson Arc-en-ciel splendide
Trois sous-espèces géographiquement distinctes sont rangées sous le nom de Melanotaenia splendida :
Le Poisson arc-en-ciel du désert, Melanotaenia splendida subsp. tatei (Zietz, 1896)
Le Poisson arc-en-ciel à damier, Melanotaenia Splendida subsp. inornata (Castelnau 1875)
Le Poisson arc-en-ciel de l'Est, Melanotaenia splendida subsp. splendida (Peters, 1866)

En raison de la grande variation des couleurs et des formes corporelles, M. splendida doivent être élevé au sein de leurs propres groupes localisés. Indépendamment de leurs différents motifs de couleur, à ce stade, on pense qu'ils appartiennent tous à la même espèce et sont capables de se reproduire ensemble s'ils sont autorisés à le faire. L'amateur sérieux désireux de maintenir des lignées pures doit garder chaque variété dans des aquariums séparés. Si cela n'est pas fait, les membres des différentes variétés se croiseront et compliqueront les futurs programmes de sélection et d'identification.


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Melanotaenia splendida
Taxinomie
Descripteur : Peters, 1866
Classe: Actinopterygii
Ordre: Atheriniformes
Famille:  Melanotaeniidae
Genre:  Melanotaenia
Synonymes
Aida inornata Castelnau, 1875
Aidaprora carteri Whitley, 1935
Aristeus cavifrons Macleay, 1882
Nematocentris splendida Peters, 1866
Nematocentris tatei Zietz, 1896
Melanotaenia splendida subsp. inornata (Castelnau, 1875)
Melanotaenia splendida subsp. splendida
Melanotaenia splendida subsp. tatei (Zietz, 1896)
Noms Communs
Poisson Arc-en-ciel splendide
Poisson arc-en-ciel du désert
Poisson arc-en-ciel à damier
Checkered rainbowfish (en)
Desert rainbowfish (en)
Eastern Rainbowfish (en)
Membres du genre Melanotaenia
Melanotaenia mairasi (Allen & Hadiaty, 2011)
Melanotaenia ogilbyi (Weber, 1910)
Melanotaenia goldiei (Macleay, 1883)
Melanotaenia caerulea (Allen, 1996)
Melanotaenia vanheurni (Weber et de Beaufort, 1922)
Melanotaenia australis (Castelnau, 1875)
Melanotaenia boesemani (Allen & Cross, 1980)
Melanotaenia eachamensis (Allen & Cross, 1982)
Melanotaenia exquisita (Allen, 1978)
Melanotaenia fluviatilis (Castelnau, 1878)
Melanotaenia gracilis (Allen, 1978)
Melanotaenia lacustris (Munro, 1964)
Melanotaenia maccullochi (Ogilby, 1915)
Melanotaenia nigrans (Richardson, 1843)
Melanotaenia oktediensis (Allen & Cross, 1980)
Melanotaenia parva (Allen, 1990)
Melanotaenia pierucciae (Allen & Renyaan, 1996)
Melanotaenia praecox (Weber & de Beaufort, 1922)
Melanotaenia pygmaea (Allen, 1978)
Melanotaenia rubrostriata (Ramsay & Ogilby, 1886)
Melanotaenia splendida (Peters, 1866)
Melanotaenia trifasciata (Rendahl, 1922)
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Origine géographique
Aire d'origine : Océanie
Australie
Australie (Nouvelle-Galles du Sud, Territoire du Nord, Queensland, Australie-Méridionale)
Cette espèce est répandue de la rivière Adélaïde, Territoire du Nord à l'est et au sud jusqu'à Deepwater Creek dans le Queensland, dans tout le bassin du lac Eyre et dans les rivières Paroo Warrego dans le bassin Murray-Darling.

On distingue plusieurs sous-espèces géographiquement distinctes.

- Melanotaenia splendida subsp. tatei (Zietz, 1896)
Melanotaenia s. tatei est répandu et abondant dans les grandes rivières du bassin du lac Eyre et du plateau occidental du Territoire du Nord.
Cette espèce n'a été identifiée que récemment dans le bassin Murray-Darling, où elle est signalée dans les rivières arides du bassin nord-ouest. On ne la trouve que dans les rivières Paroo et Warrego, et des hybrides avec le poisson arc-en-ciel Murray-Darling ont été identifiés dans la rivière Warrego la plus basse et la rivière Darling depuis les environs de la rivière Bogan jusqu'au moins à Menindee.
Tout poisson arc-en-ciel capturé dans ou près de la rivière Darling doit être soigneusement examiné, car une confusion ou une hybridation avec le poisson arc-en-ciel Murray-Darling est probable. (PJ Unmack, comm. pers.).

- Melanotaenia Splendida inornata (Castelnau 1875)
M. splendidea inornata habite les systèmes fluviaux du Territoire du Nord et du Queensland, qui se jettent dans la mer d'Arafura et le golfe de Carpentaria - de Darwin à la péninsule du cap York, s'étendant le long de la côte est jusqu'aux rivières Lockhart et Stewart. La rivière Finniss est la plus à l'ouest où M. splendida inornata a été enregistrée. On les trouve fréquemment en compagnie d'autres espèces de poissons arc-en-ciel.

- Melanotaenia splendida subsp. splendida (Peters, 1866)
Ces poissons ont été initialement collectés dans la rivière Fitzroy dans le centre du Queensland et scientifiquement décrits comme Nemacentrus splendida en 1866. La révision par Gerald Allen de la famille des Melanotaeniidae en 1980 les place sous leur nom actuel.
Environnement
Paramètres
Milieu
Douce
Température
12 à 36 °C
pH
5 à 9
Melanotaenia splendida fréquente des habitats très variables, notamment des rivières, des ruisseaux, des marécages, des lagunes marécageuses, des lacs et des réservoirs. On trouve fréquemment qu'il forme des groupes à la surface ou près de la surface des mares assez profondes dans les cours d'eau, en particulier là où il y a de la végétation aquatique ou des débris ligneux.
Cette espèce est la plus abondante dans les zones où le débit d'eau est faible, mais se trouve parfois dans les hauts-fonds sous les rapides et les petites chutes d'eau.

- Melanotaenia splendida subsp. tatei (Poisson arc-en-ciel du désert)
M. s. tatei habitent des ruisseaux semi-permanents, des sources, des puits artésiens et des lagunes. Lors de sécheresses prolongées, les poissons sont confinés dans des bassins isolés. Leur milieu naturel est soumis à des variations saisonnières avec des températures de l'eau comprises entre 24°C en saison sèche et jusqu'à 33°C en saison des pluies. L'eau est généralement alcaline (pH 7,2-8,0); cependant, on les trouve parfois dans des conditions acides (pH 6,5-6,9). On les trouve généralement autour de la végétation, des troncs submergées ou des branches. Vivant dans un environnement chaud et aride Melanotaenia s. tatei a de larges tolérances physiologiques.

- Melanotaenia Splendida inornata (Poisson arc-en-ciel à damier)
M. s. inornata se rencontre dans presque tous les types d'habitats d'eau douce, des cours d'eau lents, des marécages des zones humides, des lagons et des rivières à courant clair. On les trouve généralement dans des eaux à végétation moyennement épaisse.
Une plage de température de 10 à 40°C ; Un pH de 4,6 à 8,5 et une conductivité de 2 à 220 µS/cm ont été enregistrés dans leur environnement naturel. Cette large gamme de conditions hydriques correspond à la large distribution de l'espèce. Cependant, les taux de survie de M. splendidea inornata diminuent fortement lorsque la température de l'eau est élevée et mourront souvent à des températures supérieures à 36°C. De telles augmentations de température sont cependant courantes dans les plans d'eau tropicaux d'Australie à la fin de la saison sèche.

- Melanotaenia splendida subsp. splendida (Poisson arc-en-ciel de l'Est)
M. s. splendida sont généralement abondants dans presque tous les types d'habitats d'eau douce, des cours d'eau lents, des marécages, des lacs et des rivières à courant clair. Ils sont plus abondants dans les étendues ouvertes de débit nul à faible contenant une végétation et un couvert abondants dans les cours d'eau et une zone riveraine intacte. Ils sont moins abondants dans les habitats d'eau vive.
L'abondance varie considérablement au fil des saisons; étant le plus élevé après la saison des pluies mais diminuera considérablement à mesure que le débit diminue pendant les conditions de sécheresse. On les trouve fréquemment en compagnie de M. maccullochi, M. trifasciata, Cairnsichthys rhombosomoides et Pseudomugil sp.. Leur environnement naturel est soumis à des variations saisonnières avec une température de l'eau de12 à 36°C, un pH de 5,0 à 9,2 et des niveaux de dureté variant considérablement. Cette large gamme de conditions hydriques correspond à la large distribution de l'espèce.

Melanotaenia duboulayi habite les bassins versants côtiers de la côte est du nord de la Nouvelle-Galles du Sud, de la rivière Hastings à Baffle Creek, au nord de la région de Bundaberg dans le Queensland. Il se peut que ces deux espèces vivent en sympatrie à certains endroits. Des hybrides naturels de M. splendida et de M. duboulayi ont été signalés dans Deepwater Creek et Mullett Creek.
Cette espèce est considérée comme généralement commune partout (répandue et abondante) où elle se trouve et elle est présente dans plusieurs aires protégées.
Elle est donc inscrite dans la catégorie "Préoccupation mineure" car il n'y a pas de menaces majeures la concernant.
Description
Taille
: 12 à 20 cm SL  
: 10 à 18 cm SL
Respiration
Branchiale
Longévité
8 à 10 ans
Régime
Omnivore
Les différentes sous-espèces de Melanotaenia splendida ne sont pas facilement identifiables les unes par rapport aux autres car elles présentent une grande variation de couleurs et de marques.
Les principales différences visuelles sont la profondeur du corps et le motif de couleur, qui varie en fonction de l'emplacement et de l'environnement naturel.
Dans le même temps, la forme corporelle au sein de chaque sous-espèce est variable et semble être liée aux conditions de l'habitat, ce qui peut parfois rendre difficile une identification correcte. Les populations de presque tous les systèmes fluviaux qu'elles occupent ont leur propre couleur et motif distinctifs.
La distribution géographique est très utile à l'identification. Si vous savez où ils ont été collectés, vous pouvez généralement faire une identification sûre. Par conséquent, des noms spécifiques généralement basés sur la localité sont utilisés par les amateurs de poissons arc-en-ciel pour identifier chaque variété.
Là où les populations doivent être identifiées précisément, on spécifiera Melanotaenia splendida subsp. splendida (rivière Burdekin) ou Melanotaenia splendida subsp. inornata (ruisseau Flying Fox, rivière Roper).

Les mâles et les femelles ont généralement des couleurs différentes, ce qui ajoute des difficultés supplémentaires à la reconnaissance des espèces.

Note : Depuis que C. von Linné a fondé le système moderne de classification des espèces au milieu du XVIIIe siècle, les taxonomistes se sont disputés sur ce que sont exactement les espèces et les sous-espèces. En général, les poissons évoluent en différentes espèces et sous-espèces après s'être isolés géographiquement des autres, s'adapter à leurs différents environnements et changer au fil du temps grâce au processus de sélection naturelle. Les populations géographiques de Melanotaenia splendida sont isolées les unes des autres depuis peut-être des milliers d'années. Ils ont progressivement développé des adaptations physiques qui reflètent leur habitat. Certains biologistes classent les Melanotaenia splendida subsp. comme des sous-espèces distinctes parce qu'elles sont visiblement différentes. D'autres disent qu'elles sont génétiquement les mêmes que les autres sous-espèces de Melanotaenia splendida et ne diffèrent qu'en raison des circonstances environnementales.

- Melanotaenia splendida subsp. tatei (Poisson arc-en-ciel du désert)
Melanotaenia s. tatei est un poisson comprimé latéralement. Ils peuvent atteindre une taille maximale de 10 cm, mais généralement moins de 8 cm LS. La longueur standard (SL, LS en anglais) est la longueur d'un poisson mesurée de la pointe du museau à l'extrémité postérieure de la dernière vertèbre ou à l'extrémité postérieure de la partie médio-latérale de la plaque hypurale. En termes simples, cette mesure exclut la longueur de la nageoire caudale (queue). (Wikipedia) C'est la longueur totale du poisson sans la queue  exprimé en centimètres. La longueur standard (SL, LS en anglais) est la longueur d'un poisson mesurée de la pointe du museau à l'extrémité postérieure de la dernière vertèbre ou à l'extrémité postérieure de la partie médio-latérale de la plaque hypurale. En termes simples, cette mesure exclut la longueur de la nageoire caudale (queue). (Wikipedia) C'est la longueur totale du poisson sans la queue  exprimé en centimètres. Les yeux sont grands et positionnés vers le haut de la tête, et la bouche est moyennement grande, oblique et retroussée. Il y a deux nageoires dorsales séparées par un petit espace, la première à base courte et la seconde à base longue. Il y a une longue nageoire anale et la queue est modérément fourchue.
La sous-espèce présente deux formes colorées. Les mâles de l'une des forme ont un corps violet avec des nageoires jaune-vert, avec des taches sombres et une bordure sombre. L'autre forme a un corps bleu-vert avec une coloration similaire sur leurs nageoires. Pendant le frai, le ventre du mâle devient rose vif.
La couleur varie selon l'humeur du poisson, les conditions de l'eau et son alimentation. Les femelles et les juvéniles ont un corps argenté uni avec des nageoires claires.

- Melanotaenia Splendida subsp. inornata (Poisson arc-en-ciel à damier)
Généralement, la couleur du corps est olivâtre à jaunâtre avec la poitrine blanche. Les écailles sur le côté du corps présentent des reflets violacés. la bande mi-latérale est de couleur jaunâtre à l'avant, et vert bleuâtre ou vert brunâtre sur le pédoncule caudal. Les autres rayures corporelles sont jaunes ou rouges. Il y a une tache orange ou jaune sur les opercules. Les nageoires dorsale, caudale et anale sont quadrillées de rouge et de jaune ou jaune orangé avec des taches rouge vif sur leurs membranes, légèrement bordées de noir.
M. splendidea inornata peut atteindre une taille maximale de 12 cm, mais généralement inférieure à 9 cm, avec une profondeur corporelle de 6 à 8 cm. Les mâles sont plus colorés, plus grands et beaucoup plus profonds que les femelles. Généralement, les mâles plus grands peuvent généralement être identifiés à partir de l'allongement des rayons postérieurs des deuxièmes nageoires dorsale et anale. Les femelles et les juvéniles ont des corps et des nageoires argentés unis qui sont soit translucides, soit légèrement colorés par rapport aux couleurs plus vives des mâles.

- Melanotaenia splendida subsp. splendida (Poisson arc-en-ciel de l'Est)
La sous-espèce varie considérablement en couleur. Les mâles sont généralement vert bleuâtre pâle, brun verdâtre à jaunâtre (plus pâle en dessous), avec d'étroites rayures orange à rougeâtres le long des rangées d'écailles, et une bande médiane distincte qui peut être noirâtre à jaunâtre à l'avant, devenant vert bleuâtre ou vert brunâtre sur la base de la queue. Une tache jaune ou orange est généralement présente sur la couverture branchiale, et les nageoires dorsale, anale et caudale ont des motifs rougeâtres, jaunâtres et orange vifs.
Les femelles et les juvéniles sont argentés avec des nageoires translucides ou légèrement pigmentées.

Nageoire dorsale V-VII ; moi, 9-13 ; Nageoire anale I, 17-22 ; Nageoire pectorale 11-16.
Tête et corps : Corps modérément allongé et comprimé latéralement, plus grande profondeur corporelle (adultes env. 50 mm SL) : mâles 29,0-40,3, femelles 26,9-35,2 dans SL ; longueur de la tête 24,4-30,5 po SL ; longueur du museau 7,3-10,8 po SL ; bouche oblique, remontant presque jusqu'au bord antérieur de l'œil ; diamètre des yeux 7,2-10,8 ; largeur interorbitaire 8,8-10,5 ; profondeur du pédoncule caudal 10,6-13,2 ; dents de la mâchoire coniques, vomer avec une bande solide de dents bien développées ; dents présentes sur les palatins ; ligne latérale absente.
Écailles cycloïdes à légèrement crénelées avec des rayons bien développés ; grandes rangées d'écailles horizontales 10 à 12 ; lignes d'échelle verticale 33 à 36 ; écailles prédorsales 14 à 18.
Deux nageoires dorsales séparées, la 1ère prenant naissance à peu près au-dessus de l'origine de la nageoire anale ; marge postérieure de la 2e nageoire dorsale et anale allongée et pointue chez les mâles ; nageoire anale à longue base; nageoires pectorales légèrement pointues ; nageoire caudale modérément fourchue, lobes légèrement pointus. Les mâles ont une 1ère nageoire dorsale plus longue et la 2ème dorsale et anale ont des profils postérieurs plus pointus.
Taille : À environ 14 cm SL, généralement à 8 cm ou moins.

Note : Des études génétiques commençant au milieu des années 1990 (Zhu et al. 1994) ont révélé l'existence d'importantes variations génétiques entre les populations de M. s. splendides qui se produisent dans les cours d'eau des hautes terres du nord du Queensland. En particulier, ces études ont mis en évidence le degré d'isolement des populations des hautes terres par rapport aux populations des basses terres. Des recherches génétiques ultérieures (McGuigan et al. 2000) ont suggéré qu'au moins certaines de ces espèces sont des variantes inhabituelles de Melanotaenia splendide - ou des populations affichant des gènes qui ont des traits de plus d'une espèce. Comme résultat direct de certaines de ces recherches, le poisson arc-en-ciel du ruisseau Utchee ( Melanotaenia utcheensis) a été décrite comme une nouvelle espèce en 2000, avec des populations connues dans les ruisseaux Utchee, Fisher, Rankin et Short dans les bassins nord et sud de la rivière Johnstone (McGuigan 2001).

Les poissons arc-en-ciel des sections en amont de la rivière Burdekin ont longtemps été considérés comme une espèce distincte par les amateurs de poissons arc-en-ciel et sont connus dans le passe-temps sous le nom de Burdekin Rainbowfish (Running River ou forme «zigzag»). On pense que cette forme est également présente dans d'autres affluents drainant la chaîne de Paluma, notamment la rivière Fanning. Il existe d'autres formes officieusement reconnues de "splendida" telles que le Davies Creek Rainbowfish, les Kuranda Reds et le Mena Creek Rainbowfish. Malgré les recherches entreprises à ce jour, le statut spécifique et la distribution de M. s. splendida reste encore floue.
 
Régime Alimentaire
Balcombe et al., 2005 ont découvert que la faune terrestre était un groupe alimentaire majeur consommé par M. s. tatei.
Son régime alimentaire est composé d'insectes terrestres (67,4 %), d'autres invertébrés terrestres (10,2 %), d'algues (16,8 %) et d'insectes aquatiques (5,6 %). En plus de la consommation de certains insectes aquatiques et d'algues, cette espèce se nourrit principalement d'arthropodes terrestres, dont plusieurs étaient des insectes volants (p. ex. fourmis, guêpes et diptères), de diptères aquatiques, de larves de coléoptères et de zooplancton divers. Les diptères aquatiques sont principalement des larves de chironomes, tandis que les proies du zooplancton étaient principalement constituées de conchostracés et de cladocères. Les aliments terrestres comprenaient des isopodes, des mille-pattes scolopendrididés ou une variété d'insectes tels que des diptères, des hyménoptères et des coléoptères. Jusqu'à 100% d'insectes terrestres étaient consommés pendant la saison sèche.

Pour M. s. inornata, les principaux composants de leur régime alimentaire sont les algues, les insectes aquatiques, les insectes terrestres et les microcrustacés. La composante algale est constituée principalement d'espèces filamenteuses vertes.
Une grande variété d'insectes aquatiques est consommée. Les principales espèces identifiables étant les larves et pupes de chironomes et les coléoptères. Les principaux insectes terrestres étaient des formicides (fourmis) et les principaux microcrustacés étaient des cladocères. Des traces d'hydrophytes, d'oligochètes, de gastéropodes, d'arachnides, de macrocrustacés, de téléostéens, de plantes terrestres, de détritus et de matières inorganiques ont également été retrouvées dans les estomacs.
Dans les mares et les rapides qui pénètrent dans la plaine inondable pendant la saison des pluies, il se nourrit principalement d'insectes non aquatiques telles que les diptères ailés et les fourmis.
M. splendida inornata peut donc être classé comme un omnivore méiophage se nourrissant de manière opportuniste dans tous les plans d'eau.

En aquarium, ces poissons opportunistes accepteront tout type de nourriture, sèche, ou congelée, mais un apport régulier en nourriture vivante permettra aux poissons de montrer de plus belles couleurs et stimulera la reproduction.
Dimorphisme
Les mâles et les femelles ont généralement des couleurs différentes, ce qui ajoute des difficultés supplémentaires à la reconnaissance des espèces.

- Melanotaenia splendida subsp. tatei
Pendant le frai, le ventre du mâle devient rose vif. La couleur varie selon l'humeur du poisson, les conditions de l'eau et son alimentation. Les femelles et les juvéniles ont un corps argenté uni avec des nageoires claires.

- Melanotaenia Splendida subsp. inornata
Les mâles sont plus colorés, plus grands et beaucoup plus profonds que les femelles. Généralement, les mâles plus grands peuvent généralement être identifiés à partir de l'allongement des rayons postérieurs des deuxièmes nageoires dorsale et anale. Les femelles et les juvéniles ont des corps et des nageoires argentés unis qui sont soit translucides, soit légèrement colorés par rapport aux couleurs plus vives des mâles.

- Melanotaenia splendida subsp. splendida
Les mâles sont plus colorés, plus grands et beaucoup plus profonds que les femelles. Généralement, les mâles adultes peuvent être identifiés à partir de l'allongement des rayons postérieurs des deuxièmes nageoires dorsale et anale.
Dangerosité
 
 
 Aucun
Le syndrome ulcératif épizootique ou maladie des "points rouges" souvent mortelle pour les poissons juvéniles, a été identifié chez M. splendidea inornata dans un certain nombre de systèmes fluviaux du Territoire du Nord.
Les poissons provenant d'élevage disponibles en sont heureusement débarrassés.
Maintenance
Population
6 minimum (12 recommandé)
Zone
Centrale, Supérieure
Ratio M/F
1 / 2
Paramètres
Température
        12      22              28      36
pH
         5      7            8      9
GH
         8       10              15       25
Brassage
Aquarium
Volume
400 l minimum (600 l recommandé)
Longueur
150 cm minimum (250 cm recommandé)
Difficile d'établir un schéma précis des besoins de cette espèce qui fréquente une grande quantité de biotopes.
Pour le bien-être des poissons accueillis on se référera principalement à la provenance géographique de la sous-espèce convoitée.

Cette espèce fréquente des habitats très variables, notamment des rivières, des ruisseaux, des marécages, des lagunes marécageuses, des lacs et des réservoirs. On trouve fréquemment qu'il forme des groupes à la surface ou près de la surface des mares assez profondes dans les cours d'eau, en particulier là où il y a de la végétation aquatique ou des débris ligneux.
Cette espèce est la plus abondante dans les zones où le débit d'eau est faible, mais se trouve parfois dans les hauts-fonds sous les rapides et les petites chutes d'eau.
Les individus se trouvent souvent en grands bancs dans des eaux claires à troubles avec ou sans couvert végétal.

On tâchera de reproduire au mieux l'habitat naturel du poisson accueilli en lui proposant un aquarium au courant modéré sur fond de graviers. L'eau sera moyennement dure et neutre à légèrement alcaline.
L'eau doit y être propre, bien oxygénée et plutôt stable en matière de température.

Bon nageur, le poisson demandera un bon espace de nage et un bac "rivière" sera privilégié.
On ménagera une zone plantée en fond de bac pour rassurer les poissons et favoriser la reproduction.
La zone intermédiaire sera avantageusement parsemée de branchages et un tapis de feuilles permettra d'ambrer l'eau.
L'éclairage sera choisi en fonction des plantes cultivées, mais l'aquarium devra rester assez sombre grace à des plantes surplombantes par exemple.
La filtration devra être efficace et le rejet devra pouvoir être modifié pour simuler les changements saisonniers et "oxygéner" l'eau, au besoin à l'aide d'un venturi supplémentaire.

Grégaire, Melanotaenia splendida devra être maintenu en groupe et réclamera donc un bac d'un minimum de trois cents litres, bien plus si on étoffe le banc à douze ou quinze individus. Il est en effet fortement recommandé de le maintenir en groupe d'au moins six à douze individus, ou plus si possible, afin qu'il se sente en confiance. L'agressivité, toute relative, des mâles vis à vis de leurs congénères et le harcèlement des femelles n'en sera que dilué et son comportement, et notamment les parades nuptiales, n'en sera que plus intéressant.

Si cette espèce peut être maintenue en aquarium communautaire, il est impératif de veiller à ne pas mélanger les sous-espèces citées pour évité l'hybridation préjudiciable à la conservation des distinctions locales.

Attention ! : Tous les Melanotaenia, insectivores de surface, peuvent sauter, un couvercle est donc fortement recommandé.

Disponibilité commerciale : Disponible

Cette espèce fait partie du commerce aquariophile mais n'est pas toujours clairement identifiée dans ses sous-espèces.
Il faudra impérativement connaitre l'origine de la sous-espèce acquise afin de pouvoir l'accueillir dans les meilleures conditions possibles.

Attention ! : Si vous voulez acheter des Poissons arcs-en-ciel, ne cherchez pas les beaux poissons colorés des photos promotionnelles !
Les spécimens adultes sont rarement disponibles dans le commerce, et ce sont les poissons juvéniles beaucoup plus ternes qui sont presque toujours proposés à la vente. Il s'ensuit de nombreuses erreurs d'identification et vous devrez être très vigilant quant à vos acquisitions.
Vous devrez faire preuve de patience, même avec une bonne alimentation, le développement complet des couleurs peut prendre plus d'un an.
Reproduction
Type
Ovipare
Difficulté
Courante
Paramètres
Température
24 à 29 °C
pH
7 à 8
GH
10 à 20 °GH
La reproduction dépend probablement des conditions locales, mais les œufs sont toujours pondus parmi les plantes aquatiques ou sur les racines exposées de la végétation riveraine.
Les sexes sont séparés et la reproduction a lieu tout au long de l'année avec une nette préférence pour le début de la saison des pluies.
Ovipares, les femelles pondent de soixante à soixante-dix œufs par frai, parfois plus d'une centaine. Les oeufs (0,8 à 0,95 mm de diamètre) sont sphériques, dorés avec des filaments adhésifs. Les larves éclosent après environ six à sept jours, mesurent quatre millimètres environ et sont bien développées avec un sac vitellin réduit et une bouche et des nageoires pectorales entièrement opérationnelles. L'alimentation commence le jour suivant l'éclosion.
Ils atteignent en quelques mois la taille d'environ trois à quatre centimètres, correspondant à la maturité sexuelle pour les deux sexes.

Note : La nourriture est un facteur important affectant la croissance, en particulier aux premiers stades larvaires.
Les recherches ont montré que le régime alimentaire affecte fortement non seulement la fécondité, mais également la composition biochimique des ovules et du sperme, ainsi que le taux de croissance et la survie des larves.
La taille préférée de la nourriture pour les poissons au stade larvaire augmente à mesure que la taille de la bouche et la capacité d'alimentation augmentent.
Fournir une «eau verte» naturelle (phytoplancton) avec du zooplancton résident comme nourriture pour les poissons nouvellement éclos présente plusieurs avantages. Les larves sont facilement capables de passer à des aliments de tailles différentes, une caractéristique qui n'est pas présente lors de l'alimentation d'aliments tels que les rotifères ou les artémies. L'eau verte permet également au zooplancton de se nourrir d'algues et des microbes présents, conservant ainsi leur valeur nutritive pendant de plus longues périodes. De plus, une alimentation variée peut affecter positivement la croissance des poissons arc-en-ciel.

Attention ! : Les rapports de reproduction suivants diffèrent quelque peu, et chacun devra se faire sa propre expérience à partir de ces données parfois discordantes.

- Melanotaenia splendida subsp. tatei (Poisson arc-en-ciel du désert)
Pendant le frai, la région ventrale du mâle devient rose vif.
Le frai a généralement lieu pendant les mois les plus chauds, lorsque les températures sont supérieures à 20°C, ou chaque fois qu'il pleut abondamment.
Le frai a lieu le plus souvent le matin, les œufs étant éparpillés sur la végétation ou les débris aquatiques.

- Melanotaenia Splendida subsp. inornata (Poisson arc-en-ciel à damier)
On signale que M. s. inornata migre vers l'amont au début de la saison de reproduction, qui correspond au début de l'écoulement de l'eau après la saison sèche.
Ils frayent pendant une période prolongée au début de la saison des pluies et leurs gonades se développent pour le frai de l'année suivante à la fin de la saison humide au début saison sèche. Dans un certain nombre de gonades examinées, le nombre d'œufs variait de 70 à 370.
Les juvéniles se trouvent tout au long de l'année, ce qui peut suggérer que cette espèce fraye tout au long de l'année. Cependant, bien que les juvéniles soient présents tout au long de l'année, cette espèce pond principalement au début de la saison des pluies. Ils semblent se reproduire dans tout le système fluvial et pondent un petit nombre d'œufs relativement gros à la fois; ceux-ci sont attachés à la végétation aquatique par de fins fils de la membrane de l'œuf.

Dans des conditions d'aquarium, la parade se produit généralement le matin et peut se poursuivre jusqu'à une heure avant le frai. Pendant cette période, les couleurs chez les deux sexes deviennent plus intenses, mais dans une moindre mesure chez la femelle. Chez les mâles, les bords des nageoires et le quadrillage des nageoires caudale et deuxième dorsale deviennent noirs. La nuque peut devenir noire chez certains poissons, mais pas chez tous. La bande médio-latérale est proéminente, s'étendant de l'origine de la nageoire pectorale au pédoncule caudal. Près de la queue, deux lignes sombres plus courtes apparaissent au-dessus et au-dessous de la bande médiane. Les rayures longitudinales normales jaune orangé deviennent plus intenses chez les deux sexes. Les mâles ont un éclat violet irisé à la lumière. L'opercule a une tache rouge vif chez les deux sexes. Les pectoraux ne se colorent ni chez les mâles ni chez les femelles. Chez les femelles, la bande médiane s'assombrit avant le frai mais la bande n'est pas aussi longue que chez les mâles. L'aspect en damier de la deuxième nageoire dorsale devient plus visible et la couleur de toutes les nageoires s'assombrit sauf dans le cas des pectorales.
Les mâles poursuivent les femelles, nagent en dessous d'elles et les "brossent" avec leurs nageoires dorsales dressées ou les heurte dans la zone pectorales. Les mâles "tremblent" souvent lorsqu'ils nagent sous les femelles. Ils affichent des nageoires dressées lorsqu'ils nagent à côté ou perpendiculairement devant les femelles. Pendant la poursuite et la parade avant la ponte, les mâles peuvent devenir assez agressifs et pincer les femelles si ces dernières ne manifestent pas d'intérêt pour eux.
Dans la phase finale du comportement de parade, le couple nage avec leurs corps parallèles, coulant et montant, puis reste au même endroit, les têtes se touchant et leurs corps vibrant rapidement. Les œufs et le sperme sont ensuite expulsés parmi les plantes ou le milieu de frai (vadrouille).

- Melanotaenia splendida subsp. splendida (Poisson arc-en-ciel de l'Est)
On sait peu de choses sur la biologie de M. s. splendida dans leur habitat naturel. La plupart des informations sont principalement basées sur des observations en aquarium.

Dans son milieu naturel M. s. splendida a une période de frai prolongée avec un pic d'activité de frai en période de pré-inondation et d'inondation, bien que des individus en état de frai et des juvéniles puissent être trouvés tout au long de l'année.

Le frai a donc lieu pendant la saison des pluies (novembre à avril), lorsque l'inondation des cours d'eau et des plaines inondables assure un habitat étendu (en superficie et en diversité) et une plus grande variété et abondance de nourriture. En revanche, les pics de ponte pendant la saison sèche (mai à octobre) garantissent que les larves sont produites pendant une période de conditions environnementales relativement stables. Cette stratégie augmente les chances de survie de certains œufs.
L'augmentation du débit des cours d'eau peut entraîner des conditions défavorables à la reproduction (c.-à-d. enlèvement physique des œufs, des larves et du substrat de frai). En général, M. s. splendida se reproduira lorsque les conditions environnementales assureront une fertilisation et une survie larvaires maximales.
Ces poissons pondent généralement un petit nombre d'œufs sur une grande surface dans les eaux à faible débit et les marigots des zones inondées. La présence d'un vaste substrat de frai leur permet de «répartir le risque» vis à vis des prédateurs. Les œufs sont attachés par des fils adhésifs aux plantes aquatiques et autres objets dans l'eau, ce qui les cache des prédateurs. Les œufs, cependant, sont sujets à la dessiccation si le niveau de l'eau baisse ou à la dispersion en cas d'inondation.

En captivité, avec une zone limitée et un substrat artificiel, les femelles peuvent pondre tous leurs œufs en même temps. Le frai a lieu principalement tôt le matin, avec un à trois œufs déposés à la fois, période pendant laquelle quinze à cent œufs peuvent être produits. Le nombre d'œufs pondus par une seule femelle est directement lié à la taille de la femelle, les grosses femelles pondant de quarante à deux cent cinquante œufs. Les femelles ne pondent généralement qu'une fois par jour, mais les mâles fraient souvent avec plus d'une femelle en une journée.

Les œufs de M. s. splendida à la fécondation sont similaires en apparence à celles des autres poissons arc-en-ciel. Tous sont sphériques, avec un certain nombre de filaments adhésifs, de 3 à 8 mm de longueur, provenant d'une petite zone du chorion au pôle animal. Les œufs pondus, dont la taille varie de 0,93 à 1,24 mm de diamètre, sont adhésifs, ont une flottabilité négative en eau douce et sont généralement de couleur claire à ambre clair. Les œufs éclosent après une période d'incubation de quatre à neuf jours selon la température.
La température est l'un des principaux facteurs qui influencent la période embryonnaire des poissons arc-en-ciel. La période embryonnaire moyenne est d'environ cinq jours à 28°C.

La longueur larvaire moyenne de M. s. splendida à l'éclosion varie de deux à quatre millimètres, ce qui est similaire à d'autres espèces de poissons arc-en-ciel. Les larves écloses sont des nageurs bien développés et compétents. Les taux de croissance des larves sont initialement lents, avec peu de variation jusqu'à environ sept à quatorze jours. La croissance est directement liée à l'absorption initiale du sac vitellin et au régime alimentaire fourni aux larves. Après cette période, les taux de croissance augmente.

La croissance et le développement continus des alevins varient d'un éleveur à l'autre et dépendent en grande partie des conditions de captivité telles que la température, la qualité de l'eau et le régime alimentaire.
Dans des conditions d'aquarium, une température élevée entraîne généralement des taux de croissance plus élevés. 28 ± 1°C est considérée comme la température la plus efficace et la plus sûre pour un taux de croissance optimal. Dans cette gamme de température, M. s. splendida ont une croissance relativement rapide avec des différences sexuelles commençant à apparaître entre neuf et douze semaines après l'éclosion.
Commentaires
Étymologie : Melanotaenia, melano- du grec ancien μέλας, μέλανος, mélas, mélanos "noir " et taenia, du latin tænia "bandelette", du grec ταινία, (tainía) "bandelette" (ici bande, rayure), et splendida "splendide, magnifique"

Le Poisson arc-en-ciel du désert Melanotaenia splendida subsp. tatei a été initialement nommé Nematocentris tatei par Zietz en 1896 en l'honneur de Ralph Tate (1840-1901), un géologue et botaniste qui participait à l'expédition Horn de 1894 lorsque cette espèce a été collectée pour la première fois.

Le nom de la sous-espèce Melanotaenia Splendida subsp. inornata, vient du latin inornatus "sans ornement, sans parure".
Le nom commun Remu est le mot Yolngu pour les poissons de Gulbuwangay, un petit ruisseau qui se jette dans le marais d'Arafura près de Mirrngatja, un petit village à l'angle SE de cette vaste zone humide (Dave Wilson, Aquagreen).
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Vidéo biotope : https://www.youtube.com/watch?v=XrFbLkNVm4I&ab_channel=KeepingFishSimple (4mn35s)

Pour citer cette fiche :"Melanotaenia splendida, Peters, 1866" B-Aqua / TE, GP (2022)